Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer...
Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce « cinéroman » virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images.
A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde.
La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand « filmroman ». Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force.
De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinéma à l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau.
« On connait la chanson », direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...
Un superbe album qui met en images la magnifique chanson d'Aldebert La vie c'est quoi?
Les enfants sont démoralisés : le monde semble aller si mal, comment faire pour changer de direction ?
Les enfants sont démoralisés : tant de choses ne vont pas autour d'eux. Le monde semble chargé de négatif, des mots peu rassurants peuplent leur quotidien : déforestation, fonte des glaces, espèces menacées de disparition, surconsommation, pollution... STOP ! Place au changement ! Grâce à un arbre dont les fruits multicolores sont des crayons, les élèves ont une chance de dessiner un nouveau monde. Animaux en tout genre, cabane, rivière... la classe fait travailler son imagination ! Mais, malgré tout, une dispute éclate... Comment faire ? Les enfants décident de dessiner beaucoup d'amour pour s'entraider et invitent leur nouvel ami, le sage, à un grand festin.Ils savent maintenant que le monde qui les entoure est une source d'inspiration pour le changement.
L'origine du projet voit le jour à travers un article viral, partagé des milliers de fois, publié par Mylen Vigneault sur «Yoopa» (http://yoopa.ca/education/ecole/etude/25-choses-quun-enfant-de-maternelle-devrait-savoir). Dans cette continuité, cet album relativise les attentes autour de l'enfant, et le recentre vers l'essentiel : savoir profiter de chaque instant et être heureux, tout simplement.
Depuis toujours, Emma rêve d'être la princesse de son papa. Mais la petite fille a un énorme souci : elle fait des proutes tout le temps ! Et, bien entendu, une princesse, ça ne peut pas péter. Pourtant, ce n'est pas de sa faute. Un petit animal s'est installé dans son ventre et c'est lui qui provoque tous ces désagréments. Malheureusement, personne dans sa fa mille ne veut croire à cette drôle d'histoire.
Bien décidée à prouver son innocence, Emma élabore, avec l'aide de son doudou Lapinot, un ingénieux stratagème afin de se débarrasser de cet indésirable et, enfin, devenir une vraie princesse, la princesse de son papa...
Une petite fille reçoit un carnet, une liste de petites actions, choses à faire, de son grand-père. Au fil des pages, elle lit ce que son grand-père a fait lui-même (manger une crème glacée à 8 boules, parler à un enfant qui est souvent seul), elle expérimente des choses elle-même (caresser un mouton, donner son dernier bonbon à quelqu'un), elle grandit, elle complète la liste...
Après Le sais-tu ? et La liste, un troisième album du duo Mylen Vigneault et Maud Roegiers, qui aborde les différents secrets que l'on peut avoir, parfois chouettes, parfois très lourds.
Les secrets, c'est parfois tre`s le´gers et tre`s doux comme une fe^te surprise. Mais ils peuvent e^tre aussi lourds ou douloureux a` porter...
Que faire de ces secrets face auxquels on se sent parfois tre`s seuls ?
Un matin, au lever, j'ai senti de la tristesse en moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire avec ce sentiment, j'ai essayé de le faire partir par divers moyens mais rien n'y fait. J'ai fini par accepter la situation et de fil en aiguille, j'ai réussi à apprivoiser mon chagrin jusqu'à ce qu'un jour il se fasse tellement petit qu'il finisse par disparaitre.
Un carnet où tu pourras noter tout ce que tu as expérimenté pour garder ton coeur d'enfant même quand tu seras grand(e).
Un enfant pose des questions en toute innocence à sa maman : - Pourquoi tu pleures ? - Pourquoi Patou est mort ? - Quand va-t-il revenir ? - Pourquoi tu ne pleures plus, maintenant ? On ne sait pas qui est Patou, on ne sait pas ce qui s'est passé. On est juste face aux questions simples et concrètes de l'enfant face à la mort pour la première fois. Et, pour seule réponse, les illustrations de plus en plus chaleureuses au fil des pages, qui réconfortent progressivement.
Les 400 notions essentielles les plus utilisées du vocabulaire mathématique, classées par ordre alphabétique, illustrées et expliquées en mots simples. Le Leximath est le référentiel indispensable dès 9 ans.
L'histoire de la Belgique racontée à travers la vie de ses rois, de Léopold Ier à Albert II.
Le succès de l'année 2007 dans les librairies belges.
Présente trente-cinq semaines d'affilée dans la liste des best-sellers, La Spectaculaire Histoire des rois des Belges est proposée ici dans une version revue et actualisée.
Ce livre se lit comme un véritable roman-feuilleton.
SEPTENTRION Ah, qu'on eût aimé avoir un prof d'histoire qui nous eût raconté l'histoire de Belgique comme le fait Patrick Roegiers !
LA LIBRE BELGIQUE Ce livre a tout pour plaire à un très large public. Il y a le style, l'amoureux de la langue, des formules à l'emporte-pièce. On sourit à chaque page, un régal.
LA REVUE GÉNÉRALE Une thèse terriblement convaincante et d'une actualité brûlante au fil d'un récit enlevé.
TÉLÉRAMA Un succès inouï.
LE FIGARO LITTÉRAIRE Une sorte d'épopée fl amboyante.
DERNIÈRE HEURE Auteur entre autres de neuf romans, Patrick Roegiers prolonge ici sa réfl exion sur son pays d'origine, inaugurée avec Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique (Seuil) et La Belgique, le roman d'un pays (Gallimard).
Avec beaucoup d'humour, l'auteur commente, sous forme d'abécédaire, la vie culturelle de son pays d'origine : littérature, peinture, moeurs, sport, cuisine et langue belges. Brel, Merckx, Magritte, Spilliaert : les plus célèbres personnalités belges participent de cette « autobiographie ». Né en 1947 à Bruxelles, Patrick Roegiers s'est établi à Paris en 1983. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur la photographie et a publié sept romans dont Beau regard (1990), L'Horloge universelle (1992), Hémisphère nord (1995), La Géométrie des sentiments (1998), L'Oculiste noyé (2001) et Tripp (2002).
Quand tout va mal, que j'ai la tête à l'envers et les pieds dans la boue, je prends le temps d'écouter le silence, de me souvenir de mes rêves le matin, de fermer les yeux quand maman m'embrasse.
En 1983, Patrick Roegiers s'établit à Paris pour devenir écrivain. Personne ne l'attend.
Installé dans la maison de Saint-Maur, d'où sortent tous ses livres, il conte avec humour ses premiers pas dans l'édition. Le bonheur en famille se conjugue avec des coups de théâtre, des incidents tragi-comiques ou carrément burlesques, qui émaillent l'existence de celui qui construit son oeuvre au fil de la plume, sans quasiment sortir de son bureau, alors que le monde tourne autour de lui.
Voyages et vacances au bord de la mer, rencontres inattendues, portraits émouvants d'artistes, auteurs, acteurs, chanteurs, éditeurs ou cinéastes admirés.
Portée par une écriture enthousiaste, une éblouissante déclaration d'amour à la France.
Cet hymne à la création crépite comme un feu d'artifice apollinien.
En une langue tour à tour picaresque, cruelle, mélodieuse et torrentueuse, ce roman évoque l'histoire de la Belgique depuis 1830 jusqu'au XXIe siècle à travers les tribulations d'un héros de 11 ans, sans prénom ni parents.
Son père le voulait gantier, à sa suite, mais le jeune Honoré Fragonard se découvre une toute autre vocation : la dissection. À Paris, il exerce avec brio ses dons d'anatomiste à l'école vétérinaire. Bien vite, la science chirurgicale occupe toutes ses pensées. Dépassé par son propre génie, loin des vivants, Honoré conçoit un étrange musée d'écorchés.
« Lorsque j'ai été mis à la porte de chez mes parents le jour de mes vingt ans, vendredi 22 septembre 1967, j'aurais dû comme Salvador Dali dans la même situation me raser le crâne et placer un oursin sur le dessus de ma tête, à l'instar de Guillaume Tell posant une pomme sur le front de son fils ... » Dans ce livre incisif et percutant, allègrement écrit, après avoir attendu longtemps, avec beaucoup d'amusement et une grande sincérité, Patrick Roegiers parle pour la première fois de lui-même, de ses parents, de sa famille, de son éducation, des fracas de son adolescence et des tumultes de son enfance. Sans nostalgie mais non sans émotion, il raconte son histoire comme il l'a vécue et, surtout, telle que la reconstitue et la ressent inconsciemment la mémoire. Le portrait de sa mère, Gorgone moderne, Médée vengeresse, chargée d'une lourde hérédité et agonisant sa progéniture, est plus que saisissant. Le souvenir n'est pas le pardon. Le passé n'est jamais mort. C'est un fantasme du présent.
Respire par Géraldine Carpentier-Doré (texte) et Maud Roegiers (illustration) L'album :
Lucie vit enfermée dans ses habitudes et entourée de toutes sortes de bruits, et de ce tic tac qui n'en finit pas de tictaquer. Un matin, alors qu'elle lit le journal, un poisson glisse de la page et tombe dans sa théière. C'est un djaun, un poisson de l'océan Pacifique qui peut atteindre trois mètres. Lucie s'inquiète. Que va-t-elle en faire ? Trois mètres, c'est beaucoup trop pour le garder. Mais le poisson l'interpelle. Il a besoin de son aide pour rejoindre l'océan, sinon il va mourir. Lucie rassemble tout son courage pour aider son nouvel ami et quitter la sécurité de son quotidien et de ses habitudes. L'aventure commence...
Ce qu'il faut en penser :
Cet album est inspiré d'une pièce de théâtre de Géraldine Carpentier-Doré, qui est actuellement représentée en France. Maud Roegiers et Géraldine se sont associées pour adapter le texte aux enfants et leur offrir une jolie histoire d'amitié sur fond d'aventure et de voyage initiatique. Les illustrations de Maud rendent parfaitement la fragilité et l'urgence de la situation. La vie de Djaun ne tient qu'à un fil... qui chemine tout au long du récit. Le temps qui passe et qui nous fuit est en effet un thème cher à notre auteur-illustratrice qui avait déjà publié, chez Alice Jeunesse, Prendre le temps .
L'auteur :
Géraldine Carpentier-Doré a créé la Compagnie des Petits Délices en 2010 parce qu'elle avait envie de développer une recherche artistique propre, notamment autour de l'acteur créateur et d'une certaine pluridisciplinarité. Du théâtre visuel au théâtre textuel, qu'il soit joué en salle ou en rue, ses projets recherchent toujours à entremêler plusieurs disciplines ou genres, et à donner une place particulière à l'inventivité, à la poésie, et à la musicalité. À travers ses créations, elle cherche avant tout à créer des espaces de rêves, de réflexions et d'émotions, fruits d'une interrogation et d'une exploration autant artistique que philosophique sur l'humain.
L'illustratrice :
Maud Roegiers a vu le jour dans les Ardennes belges en 1982. Dès l'enfance, elle est initiée au dessin à l'Académie des Beaux-Arts, puis s'exerce à la peinture et la photographie au Venezuela. Elle adopte un trait sûr et une intuition des couleurs qui ne la quitteront plus. À Bruxelles, elle décide d'approfondir stylisme, illustration et graphisme en combinant un graduat à la Haute École Francisco Ferrer et des cours du soir à l'École supérieure des Arts de Saint-Luc. Là naissent ses premiers livres pour enfants.
Sur une plage, le fils cadet d'une famille s'amuse à creuser un trou afin d'y enterrer le père. Rapidement, sa mère révèle une nature terrifiante. Premier texte de l'auteur, il peut être considéré comme la genèse du roman La vie de famille.
Beau Regard est le récit détaillé d'un dîner où l'on ne mange que des homards.
Spectres de chair et d'os, aux gestes mesurés, les invités en tenue de soirée sont dépecés de sang-froid par un hôte imprévu qui, tel un mauvais ange, s'évertue à donner corps à ses fantasmes. De menus incidents, des détails infimes et la plus fugace image prennent une importance disproportionnée aux yeux de cet observateur distant et muet qui se livre à un acte de véritable chirurgie visuelle. Projection rêvée d'une situation banale, ce récit virulent célèbre l'absolue primauté de la vue.
Mené avec une rigueur sourcilleuse, il se déroule en continu, d'une seule respiration, comme la rotation de la terre ou la circulation du sang. Une scène de genre, une sonate acide, aux tonalités singulières.
Jacques Henri Lartigue eut une existence passionnante pour trois raisons qu'il résumait lui-même le plus simplement du monde : " Je peins, j'écris, je fais des photos.
" Dès 1900, il tient son journal qui parcourt tout le siècle, dessine pour capter ce qu'il voit - dans une multitude de registres : croquis sur le vif, pochades, dessins techniques ou de mode, caricatures -, mais aussi pour doubler la prise de vue photographique au cas où celle-ci serait ratée. Dilettante entêté, assoiffé de bonheur, doté d'un incurable optimisme, Lartigue a pour unique but de faire de la vie le sujet de son art.
S'il est célèbre en tant que photographe, il se considère avant tout comme peintre. Il mène de front jusqu'à sa mort, en 1986, ces trois disciplines - dessin, peinture et photographie - qui sont analysées ici pour la première fois. L'essai enlevé et brillant de Patrick Roegiers saisit dans l'ensemble de ses pratiques Jacques Henri Lartigue, à qui le Centre Georges Pompidou consacre, en cette année 2003, une grande rétrospective.
- Vous avez le permis pour regarder le lac ?
- C'est combien ?
- 50 francs suisses.
- Ce n'est pas donné.
- Tout se paye.
- On l'a noté.
- Pas de sous, pas de Suisse.
- Quel beau pays !
Hergé, le père de Tintin, et Léopold, le roi des Belges, se rencontrent au bord du lac Léman, en juillet 1948. L'un est en dépression, l'autre en exil. Ils sont les protagonistes d'un film où ils jouent leur propre personnage et qui se tourne à mesure que le roman s'écrit. La distribution comprend Marlene Dietrich, Humphrey Bogart et Ava Gardner notamment, mais aussi Tex Avery, Walt Disney et Harold Lloyd. Le film est dans le roman, le roman est dans le film.
Un livre vraiment original, drôle, inattendu, mordant et sarcastique, où la virtuosité s'allie à la plus haute fantaisie.