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SCHIFFER
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CRITIQUE DE LA DERAISON PURE
SCHIFFER, DANIEL SALVATORE
- MILLE ET UNE NUITS
- 3 Février 2010
- 9782755501292
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SUR LE SUBLIME : BAUDELAIRE, DANTE, FLAUBERT, RAPHAEL, VINCI
SCHIFFER, DANIEL SALVATORE
- SAMSA
- A PORTEE DE MOT
- 21 Septembre 2023
- 9782875933621
   Raphaël Amour, tu m'as attiré avec les deux belles lunes de tes beaux yeux, dans lesquels je fonds et me défais comme de la neige blanche et des roses vives en écoutant ce beau parler habillé en femme.
     Léonard de Vinci Le caractère divin de la peinture fait que l'esprit du peintre se transforme en une image de l'esprit de Dieu. -
Les gens ont trouvé que ce n'était pas bien de ma part d'avoir invité à dîner les mauvais éléments de la vie et d'avoir pris plaisir à leur compagnie. Mais ces êtres, sous l'angle où l'artiste en moi les approchait, étaient riches de suggestions et de stimulations délicieuses. C'était festoyer avec des panthères.
Esthète flamboyant, orateur brillant, Oscar Wilde (1854-1900) participa de son vivant et avec ardeur à l'édification de son mythe. Dandy sulfureux, l'auteur du Portrait de Dorian Gray fait partie de ces êtres d'exception qui, par la densité de leur existence et la modernité de leur oeuvre, restent longtemps après leur mort nos contemporains. Dramaturge à succès mais poète maudit, condamné à deux ans de prison pour délit d'homosexualité lors d'un procès à scandale, il mourut dans la misère. Cette biographie retrace le destin tragique et fabuleux de celui qui assurait avoir dilapidé son propre génie, et pris un plaisir étrange à gaspiller une jeunesse éternelle.
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Repenser le rôle de l'intellectuel
Daniel Salvatore Schiffer
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours - Essais
- 9 Juin 2023
- 9782815955485
Les intellectuels se sont toujours assignés, comme rôle primordial, la défense de principes universels. De grands noms ont continué à émerger au XXe siècle - citons seulement Camus, Sartre, Aron, Malraux - mais les temps ont bien changé. Le monde contemporain subit d'importants changements de société qui affectent les citoyens à tous les niveaux : environnementaux, idéologiques, technologiques, etc. Des observateurs suggèrent un basculement inédit qui bouleverserait sans commune mesure notre civilisation. Quelle est alors la place des intellectuels dans ces sociétés sujettes à des changements majeurs et inévitables ? Face à l'émergence de ces enjeux, repenser le rôle de ces intellectuels et leur place au sein de la société sont des questions d'autant plus actuelles et urgentes. Daniel Salvatore Schiffer est un essayiste et philosophe belgo-italien. Il a déjà dirigé, chez le même éditeur, l'ouvrage collectif Penser Salman Rushdie.
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Le wokisme : un insidieux poison inquisiteur et doctrinaire ; une idéologie sectaire, puritaine, réactionnaire et fascisante, nonobstant sa prétention à l'éveil des consciences aussi bien qu'à sa libération des individus, venue aujourd'hui tout droit de quelques-unes des universités les plus cotées des Etats-Unis d'Amérique. Et ce, croyant ainsi corroborer leurs thèses en leur conférant un semblant de crédit scientifique, avec le prétendu (forcément posthume) soutien intellectuel, aussi fallacieux qu'erroné dans sa compréhension profonde et réelle, de quelques-uns des philosophes français les plus prestigieux au sein de ce que ces fanatiques adeptes du « wokisme » appellent sans nuances conceptuelles ni finesse interprétative, mais, au contraire, à partir d'une tout aussi mauvaise, réductrice et parfois même outrancière lecture du « déconstructivisme » en vogue à Paris entre les années 1960 et 1980, la « French Theory ».
Le wokisme ne se révèle donc finalement, par-delà ses apparentes intentions émancipatrices de départ, qu'un nouveau genre de totalitarisme, qui s'ignore et ne dit pas son nom ou, pis encore, s'avance masqué : pétri d'interdits moralisateurs, jugements normatifs, conformismes discriminatoires, sentences expéditives, raccourcis simplificateurs, amalgames approximatifs, opinions caricaturales, verdicts manichéens, dogmatismes étriqués et autres carcans idéologiques de notre pseudo-modernité. Un monde contemporain qui, face à cette consternante régression intellectuelle sous couvert d'ouverture d'esprit et de tolérance morale - suprême mais hypocrite alibi -, n'a plus de moderne, hélas, que le nom, désormais vide de sens !
D'où, en guise d'efficace et puissant antidote à cette funeste idéologie, mortifère pour notre culture, sinon notre civilisation, cette mise en avant, sous forme d'éloge, du « rockisme » : néologisme né, sur la base - le rock, plus encore que le pop - de ce qui représente, pour les générations passées, présentes et futures, une des grandes, belles et authentiques libertés d'expression, de pensée aussi bien que de parole, à la confluence des XXe et XXIe siècles. Une immense et riche création artistique, mâtinée d'un non moins fabuleux élan libertaire, sinon révolutionnaire pour le progrès des mentalités comme des moeurs !
Ce livre s'avère donc également, sur le plan philosophique, une critique en bonne et due forme, rationnelle, objective et argumentée, du wokisme en tant que tel. -
"Emplissons jusqu'au bord la coupe des plaisirs : enivrons-nous de sa liqueur, notre nectar." George Gordon Byron, sixième baron Byron, plus connu sous le nom de "Lord Byron" (1788-1824), reste pour beaucoup celui que non seulement son pays, l'Angleterre, mais l'Europe entière considérèrent, de son vivant et dans les années qui suivirent sa mort, comme l'incarnation même du génie poétique romantique. Révolté contre la politique et la société de son temps, épris de liberté, le "ténébreux égoïste" fut plus que cela : un homme de conviction, indépendant, sulfureux, facétieux, aimant les femmes et les hommes, adorateur de la Grèce et de l'Italie, sportif, cinglant, exubérant, toujours moderne, comme en témoignent des oeuvres telles que Childe Harold ou Don Juan. Engagé dans la lutte pour l'indépendance de la Grèce, il mourut à Missolonghi à l'âge de trente-six ans.
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Petit éloge de David Bowie : le dandy absolu
Daniel Salvatore Schiffer
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 11 Mai 2016
- 9791025201879
David Bowie, artiste aux nombreuses facettes et aux talents multiples, était déjà un mythe de son vivant. Véritable icône de la pop music, il est connu pour ses albums devenus légendaires - depuis son célèbre Ziggy Stardust jusqu'à son ultime Blackstar, en passant par le tube planétaire « Let's dance » -, mais fut également un brillant acteur de cinéma (Furyo, Les Prédateurs, Basquiat).
Sa récente mort, advenue à New-York le 10 janvier 2016, n'a fait qu'accroître son aura à travers le monde. Artiste culte, musicien incontournable, dandy inspiré, il continue d'exercer une énorme influence sur des générations entières.
Il était donc temps de rendre à cet inventif génie, précurseur de bien des modes, l'éloge qui lui est dû !
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Guidé par ses principes philosophiques et valeurs morales, Daniel Salvatore Schiffer a décidé de recueillir dans le présent ouvrage la majeure partie de ses textes, dédiés au nom de la liberté, sans laquelle il n'est d'humanisme ni de démocratie.
Ce livre est par ailleurs considéré par les Afghans eux-mêmes comme le premier de leur Résistance. -
Le dandysme ; la création de soi
Daniel Salvatore Schiffer
- Les Peregrines
- 7 Novembre 2019
- 9791025204689
Le dandysme est méconnu. On le confond avec la simple élégance alors qu'il est bien plus que cela :
Mode d'être, état d'esprit, style de vie, esthétique...
C'est une philosophie de l'art en même temps qu'une esthétisation de soi : un grand courant intellectuel dont l'influence, prépondérante au XIXe et au XXe siècle, est loin de s'estomper aujourd'hui.
C'est cette passionnante histoire du dandysme que nous raconte Daniel Salvatore Schiffer : de Lord Brummell à David Bowie, en passant par Wilde, Baudelaire, Coco Chanel ou Lady Gaga, sans oublier les écrivains décadents, les peintres symbolistes et préraphaélites...
Et beaucoup d'autres.
Une promenade inédite et fascinante, magnifiquement illustrée.
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Divin Vinci ; Léonard de Vinci, l'ange incarné
Daniel Salvatore Schiffer
- Erick Bonnier
- 11 Avril 2019
- 9782367601694
La date du 2 mai 2019 marque le 500ème anniversaire de la mort de léonard de vinci, visionnaire de génie, l'un des plus grands artistes de tous les temps et modèle par excellence de cet âge d'or, pour les arts comme pour les lettres, que représenta, pour l'humanité tout entière et pour notre civilisation en particulier, la Renaissance.
Un anniversaire, certes, en majesté ! Comment donc, face à cet homme d'exception, ne pas rendre l'hommage qui lui est dû ? Mais un hommage qui, au vu des nombreuses biographies, et autres études, qui lui sont consacrées, se veut original et inédit, tout en ne sacrifiant rien de sa réalité historique ni de sa rigueur scientifique.
C'est ce à quoi s'adonne, dans ce livre, daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l'art, mais aussi, comme en témoigne son abondante bibliographie, l'un des meilleurs spécialistes du dandysme.
Car si, comme l'a dit oscar Wilde, le dandy le plus flamboyant de son temps, en un de ses aphorismes-clés, le dandysme consiste à faire de sa vie une oeuvre d'art, et de sa personne une oeuvre d'art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par l'extraordinaire beauté de son allure que par le bon goût de son esthétique ou le fascinant parcours de son existence, le plus emblématique des précurseurs, avant même un lord Brummell, arbitre des élégances, ou un lord Byron, icône du romantisme.
Du grand et moderne léonard, qui inspira jusqu'au « pop art » d'Andy Warhol, c'est cette vie construite, entre l'Italie et la France, comme une véritable oeuvre d'art, depuis sa naissance à vinci, splendide village de Toscane, jusqu'à sa mort à Amboise, sur les bords de la loire, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que cet ouvrage, unique en son genre, retrace. Avec, en guise de viatique pour nous guider en ce fabuleux voyage, l'analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique « Joconde » jusqu'à son mystérieux « Salvator Mundi », en passant par sa céleste « Cène », sa sublime « vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne » ou son élégiaque quoique sensuel « Saint Jean-Baptiste ».
Enfin, pour parfaire ce portrait, l'apport des écrits de léonard de vinci lui-même, mais aussi des principaux textes, rédigés, à son sujet, par des penseurs majeurs, de giorgio vasari à Sigmund Freud, en passant par Walter Pater, Paul Valéry, Emmanuel Lévinas ou Elisabeth Roudinesco.
La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre artistique : tel est l'objet de ce livre, aussi érudit qu'attrayant !
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La constellation Dante : une manière de dire que Dante, le plus grand poète italien (né à Florence en 1265 et mort, en exil, à Ravenne en 1321) - idéale transition historique entre le Moyen-Âge et la Renaissance, mémorable auteur de ce chef-d´oeuvre littéraire, patrimoine de l´humanité, qu´est La Divine Comédie, texte fondateur de l´humanisme au sein de notre civilisation - demeure encore aujourd´hui, alors que nous commémorons, en 2021, le 700e anniversaire de sa disparition, cet astre lumineux autour duquel gravite l´immense constellation de ses plus dignes successeurs en matière de poésie, littérature, art ou philosophie.
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Traité de la mort sublime : L'art de mourir de Socrate à David Bowie
Daniel Salvatore Schiffer
- Le Condottiere
- 20 Février 2024
- 9782487468252
Frappé par l'album testamentaire Blackstar (2016) de David Bowie, Daniel Salvatore Schier retrouve chez le rockeur glamourous le traitement superbe et artistique de la mort qui hante sa propre réflexion. On parlait jadis d'une « belle mort », acceptée, cadrée, respectant les règles. De Socrate jusqu'à David Bowie - en passant par Épicure, Montaigne, Kant, Goethe, Byron, Chateaubriand, Baudelaire, Oscar Wilde, Nietzsche, Heidegger, Genet, Mishima, Marguerite Yourcenar, etc. -, Schiffer invite le lecteur à méditer autrement sur l'art de mourir. À la manière des dandys. Le philosophe célèbre de manière paradoxale et réjouissante un dandysme métaphysique. Son manifeste, nourri d'exemples, est aussi une anthologie, riche en découvertes. Outre son parcours parmi les maîtres de la philosophie et de la littérature, on appréciera son heureuse incursion dans le domaine de l'art moderne et contemporain, à travers, notamment, Andy Warhol, Luchino Visconti, Leonard Cohen, Serge Gainsbourg, Bashung, Barbara...
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Gratia Mundi, Raphaël la grâce de l'art
Daniel Salvatore Schiffer
- Erick Bonnier
- 19 Mars 2020
- 9782367601991
2020 signe le 500ème anniversaire de la mort du peintre Raphaël, l'un des trois grands génies de la Renaissance, aux côtés de Michel-Ange et de Léonard de Vinci.
Ainsi ce livre commence-t-il logiquement, et de manière chronologique, là où mon précédent ouvrage, Divin vinci - Léonard de Vinci, l'Ange incarné, se termine. D'autant que Léonard fut aussi l'un des principaux maîtres (avec le Pérugin) de Raphaël lorsque celui-ci vécut à Florence, après avoir quitté sa ville natale d'Urbino, foyer intellectuel et artistique des Marches, région, aux confins de l'éblouissante Toscane et de l'élégante, mais secrète, Ombrie, de l'Italie centrale.
Né un vendredi Saint, le 6 avril 1483, et mort également un vendredi Saint, le 6 avril 1520, à l'âge de 37 ans seulement, Raphaël, génie précoce, à la vie romanesque et à la mort mystérieuse, mais à l'oeuvre immense surtout, fut considéré, de son vivant, comme un mythe, à l'instar de Léonard. Il est le seul artiste à avoir les honneurs, à Rome, où il s'est éteint après une folle nuit d'amour auprès de sa « Fornarina », du panthéon, lieu sacré, dédié, dans l'Antiquité, au culte des dieux.
C'est donc l'art tout autant que la vie, sinon la pensée, de Raphaël, peintre et architecte adulé par les papes, tout autant que par les princes de son temps, que cet essai s'emploie à élucider : une constante et quadruple interpénétration entre l'idéal esthétique, l'explication philosophique, le parcours artistique et le récit biographique.
Mais, non moins étonnant, Raphaël est aussi celui qui, nanti de son incommensurable talent, inspira quelques-uns des plus grands peintres de l'art classique, dont Ingres, ou de l'art moderne et contemporain, au premier rang desquels figure Modigliani.
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Le dandysme, dernier éclat d'héroïsme
Daniel Salvatore Schiffer
- Puf
- Intervention Philosophique Puf
- 24 Avril 2010
- 9782130582274
" Le dandysme est le dernier clat d'hrosme dans les dcadences " : telle est
la manire dont Charles Baudelaire, pote et dandy tout la fois, dfinit le
dandysme. C'est cette clbre et belle formule que Daniel Salvatore Schiffer,
auteur d'une prcdente Philosophie du dandysme. Une esthtique de l'me et du
corps (PUF, 2008), a choisie pour intituler son nouvel ouvrage. Car ce second
volume ne se prsente pas seulement comme le prolongement actualis ( travers
la philosophie, la littrature, l'art, la musique, le rock, le cinma ou la
mode) du premier. Ce que Schiffer y met galement en vidence, dans le sillage
de Baudelaire, c'est que le dandysme, cette " esthtisation de soi " par o
l'tre tend faire de son existence une oeuvre d'art vivante, selon l'aphorisme
d'Oscar Wilde, se rvle comme un acte de rsistance, sublime et cultiv, face
l'mergence, au sein du monde moderne, de nouvelles formes de barbarie. Le
dandysme, donc ? Une aristocratie de l'esprit, certes ; mais aussi, par-del le
culte de la beaut, une rvolte par l'lgance ! Et le dandy en tant que tel ?
Le dernier hros des temps modernes ! Telle est la raison pour laquelle ce
livre se conclut, aprs avoir retrac l'histoire du dandysme classique et
contemporain (de Lord Brummell David Bowie, en passant par Byron, Proust,
Cocteau et Andy Warhol), sans oublier d'y remettre l'honneur la femme dandy
(de George Sand Greta Garbo en passant par Coco Chanel et Virginia Woolf),
par un manifeste, dit du " prismatisme ", adress aux gnrations prsentes et
venir. Daniel Salvatore Schiffer, agrg de philosophie, est spcialiste de
l'esthtique et de la philosophie de l'art. Il est l'auteur d'une vingtaine
d'ouvrages, dont Les Intellos, ou la drive d'une caste (L'ge d'Homme, 1995),
Umberto Eco. Le labyrinthe du monde (Ramsay, 1998), Grandeur et misre des
intellectuels. Histoire critique de l'intelligentsia du XXe sicle (Le Rocher,
1998), La philosophie d'Emmanuel Levinas (PUF, 2007), Philosophie du dandysme.
Une esthtique de l'me et du corps (PUF, 2008), Oscar Wilde (Gallimard, 2009).
Il est professeur de philosophie de l'art l'cole Suprieure de l'Acadmie
Royale des Beaux-Arts de Lige et professeur invit au Collge Belgique,
institution place, au sein de l'Acadmie Royale des Sciences, des Lettres et
des Beaux-Arts de Belgique, sous le haut parrainage du Collge de France.
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Philosophie du dandysme
Daniel Salvatore Schiffer
- Puf
- Intervention Philosophique Puf
- 7 Mars 2008
- 9782130566649
Ce livre, au carrefour de la philosophie et de la littérature, est centré, à travers l'analyse des oeuvres de nietzsche, baudelaire, wilde et kierkegaard, sur ce que l'auteur appelle " une esthétique de l'âme et du corps ".
C'est là une thèse allant à l'encontre du dualisme platonicien comme du rationalisme cartésien pour se situer aux confins de l'hédonisme épicurien et de l'ascèse stoïcienne. c'est ce que l'auteur nomme, en accord avec oscar wilde en son de profundis et sartre en son baudelaire, la " spiritualisation du corps " et la " matérialisation de l'âme ". ce que cet ouvrage examine donc, ce sont, en une étude originale et inédite, les bases philosophiques tout autant que le contexte historique dans lesquels le dandysme est né.
Les deux penseurs majeurs sur lesquels l'auteur se fonde sont siiren kierkegaard et friedrich nietzsche. ainsi la deuxième partie de cet essai est-elle consacrée à kierkegaard et à sa " théorie des trois stades " : comment il passe, dans le journal du séducteur notamment (où son héros apparaît comme l'archétype du dandy moderne), de l'esthétique au religieux. la troisième partie de cette étude gravite autour de l'oeuvre de nietzsche et, en particulier, de sa théorie du " philosophe-artiste ".
Car c'est en une dynamique exactement inverse à celle de kierkegaard que sa réflexion s'insère dès lors qu'elle part du religieux pour aboutir, après la mort de dieu et sa critique des valeurs morales, à l'esthétique. d'où l'importance de baudelaire et de wilde, chantres du dandysme : attitude existentielle perçue, ici, comme étant l'application, sur le plan poético-littéraire, de concepts philosophico-esthétiques.
Car c'est à la croisée de la démarche kierkegaardienne et du projet nietzschéen que le dandysme se situe, ainsi que l'indique la première partie (suite athéologique) de ce livre et que le confirme sa quatrième partie (métaphysique du dandysme).
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Fin des années 1970 : les "nouveaux philosophes" envahissent les médias. Ils s'appellent Glucksmann, Clavel, Benoist, et surtout Bernard-Henry Lévy ; bientôt suivis d'amis proches sur le plan idéologique dont au premier rang Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner. Trente ans plus tard, que reste-t-il de leur réflexion ? Si les membres de ce courant ont incontestablement marqué la scène publique française, leur héritage fait débat sur le plan philosophique. C'est sur ce terrain que Daniel Salvatore Schiffer a choisi d'exercer son regard critique. Mi-essai mi-pamphlet, Critique de la déraison pure dresse un bilan accablant de la pensée léguée par les "intellectuels médiatiques". Loin de se borner à la mise en cause de leurs postures, ce livre engage une réflexion de fond sur les dérives et les manipulations logées au coeur de leur philosophie.
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La philosophie d'Emmanuel Levinas ; métaphysique, esthétique, éthique
Daniel Salvatore Schiffer
- Puf
- Intervention Philosophique Puf
- 1 Juin 2007
- 9782130561569
Ce livre opère une lecture transversale de l'oeuvre de levinas afin de mettre en évidence la manière dont le penseur a profondément modifié, sur le plan conceptuel, l'approche des trois disciplines majeures de la philosophie : la métaphysique, l'esthétique et l'éthique.
En ce qui concerne la métaphysique, le débat fondamental avec heidegger est principalement abordé à travers la déstabilisation que levinas fait subir, à l'intérieur d'être et temps, à l'analytique du " dasein ", dans l'examen des notions de " monde ", d' " essence " et d' " existence ", de " transcendance ", de " triple structure du souci ", de " néant " et d' " angoisse ", de " l'être pour la mort ".
Cette critique de l'ontologie heideggérienne ouvre la pensée de levinas sur un domaine qui a été peu analysé jusqu'à présent : l'esthétique. celle-ci engage en particulier l'examen, sur le plan phénoménologique, du rapport à sartre, merleau-ponty et blanchot. loin de frapper l'art du sceau du rejet, sinon du mépris, ainsi qu'on l'a parfois soutenu, c'est une véritable fonction ontologique que levinas attribue à l'art, dès lors qu'il y perçoit, dans ce qu'il définit comme un " entretemps ", la " structure sensible de l'être ".
Son éthique, quant à elle, s'efforce de dépasser, via notamment les notions de " visage ", d' " infini " et de " dia-chronie ", mais en se référant à bergson également, les catégories traditionnelles dans lesquelles le rapport à autrui a été pensé ou, plutôt, esquivé. ce livre, enfin, entend toucher le point névralgique de l'oeuvre dans la notion de "transcendance". celle-ci a un contenu primitif métaphysique, mais acquiert, comme "transascendance", une dimension éthico-théologique essentielle, et comme " transdescence", une portée esthétique majeure s
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Le meilleur des mondes possibles
Daniel Salvatore Schiffer, Elsa Godart, Luc Ferry, Robert Redeker
- Samsa
- 10 Juin 2021
- 9782875933287
Le monde contemporain a les idées courbes plus encore que courtes : voilà pourquoi, désormais, il ne tourne plus rond qu'en apparence. Pis : il se veut tellement réglé, formaté, normatif, telle une parfaite machine à fabriquer un totalitarisme qui s'ignore, un fascisme qui ne dit pas son nom, qu'il a fini, au comble d'un paradoxe aussi vertigineux que compréhensible, par se dérégler, sans plus de limites pour le contenir dans la sphère de la raison, du simple bon sens. Nous en payons aujourd'hui, précisément, le lourd et tragique tribut ! Le système, en ces temps aux rumeurs d'apocalypse, est, manifestement, à bout de souffle : un minuscule mais surpuissant virus peut anéantir, ou presque, sinon une civilisation entière, du moins l'arrogance des hommes ! La technologie, fût-elle la plus sophistiquée, n'y peut rien : la nature, à défaut de coeur, a ses raisons que la raison ne connaît pas ! Allez, courage, hommes et femmes de bonne volonté : malgré l'immense souffrance de ce monde.
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L'ivresse artiste : double portrait, Gustave Flaubert, Charles Baudelaire
Daniel Salvatore Schiffer
- Samsa
- 16 Mars 2021
- 9782875933225
À l'occasion de l'anniversaire des 200 ans de la naissance de ces deux géants de la littérature française, sinon universelle. Ils demeurent plus actuels que jamais...Baudelaire et Flaubert : sous forme de « double portrait » autour de leur oeuvre comme de leur vie, ce livre nous offre une lecture croisée (sur les plans littéraire, poétique, philosophique, psychologique, artistique, sociologique, politique...), une étude comparée de leurs nombreux points communs, sinon de ce qui les lie intellectuellement...
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Les intellos ou derive d'une caste
Daniel Salvatore Schiffer
- L'Age D'Homme
- 30 Octobre 1995
- 9782825106372
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Le clair-obscur de la conscience
Daniel Salvatore Schiffer
- ACADEMIE ROYALE DE BELGIQUE
- L'academie En Poche
- 1 Janvier 2015
- 9782803104758
René Descartes (1596-1650) : un classique de la philosophie, père du rationalisme, disciple du dualisme platonicien et inventeur du cogito.
Il existe pourtant un autre Descartes, méconnu : l'observateur de ce qui, en l'homme, se situe à la limite du rationnel et de l'irrationnel. Bref, en cette partie qu'est, aux confins de l'âme et du corps, le non-rationnel : la sensibilité ou, mieux, l'affectivité. D'où le sens du titre de ce livre : le clair-obscur de la conscience, réunissant les idées claires et distinctes de l'âme et les idées obscures et confuses du corps.
C'est donc, chronologiquement, le troisième et dernier Descartes, le moins étudié mais le plus authentique, que l'on analysera ici : après le savant du Discours de la Méthode, puis le métaphysicien des Méditations, le psychologue des Passions de l'âme. Ainsi est-ce un Descartes original et inédit, réévalué et actualisé à la lumière de la philosophie contemporaine, que le lecteur découvrira en ces pages.
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Nadine Dewit : L'art sublime de la liberté et de l'engagement
Daniel Salvatore Schiffer
- Samsa
- 8 Septembre 2023
- 9782875935212
Le texte qu'on va lire est d'un amoureux, de la culture, de la peinture, et de Nadine. De sa peinture, où se croisent avec bonheur les fécondes surfaces d'eau de plus en plus stylisées, en nymphéas de turquoise, les paysages aux terres rouges comme en Toscane, et l'engagement pacifiste : comment lui donner tort ? Leur donner tort, devrais-je dire, tant l'oeuvre peinte et l'essai, imbriqués l'un dans l'autre, confinent à la symbiose. Et c'est fort bien. Car, comme le disait Baudelaire, une double sensibilité s'exprime là face à la nature : celle de l'artiste et celle de l'écrivain devant l'oeuvre, qui devient artiste à son tour.
L'essayiste, en l'occurrence, est particulièrement convaincant. Ses références au « sublime » sont à ce propos très complètes et à chaque fois d'une grande précision : de Burke à Kant et du cher pseudo-Longin à la fameuse catharsis aristotélicienne. Et s'il déborde parfois le cadre, c'est que, lui-même artiste baroque, il est submergé par l'émotion et l'enthousiasme. Enthéos, un dieu est en lui, comme dit le grec.
Je n'oublie pas, dans l'oeuvre, la série des autoportraits alliant au réalisme du tracé l'expression par la couleur et la profondeur symbolique.
Voici donc un bel ensemble, à deux voix ou quatre mains, comme il vous plaira, sur le thème générique, dit par un artiste du verbe, d'une Nadine-peintre, libre et dûment « sublimée ».
Pierre Somville, de l'Académie Royale de Belgique (Classe des Arts). -
Du beau au sublime dans l'art : esquisse d'une métaesthétique
Daniel Salvatore Schiffer
- L'Age D'Homme
- 25 Avril 2012
- 9782825142257
Approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une " métaesthétique ", dont le critère primordial est non pas l'idée du " beau " (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du " sublime " (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'" informe " ou le " difforme ", voire ce qui est communément réputé " laid ", peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (" sublimés ") par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du " mal " chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille).
Car le " beau ", canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le " beau ", pas plus que le " bien ", n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du " sublime ", entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du " beau ", bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire.
Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques). Ainsi ce passage du " beau " au " sublime " correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique. Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain.
Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...