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Fac off, c'est l'envers et l'enfer du décor de l'enseignement supérieur. Professeurs, maîtres de conférences, étudiants, syndicats, politique gouvernementale, rien ni personne n'est épargné, et surtout pas le narrateur. Son parcours est une forfaiture. Prêt à tout pour être nommé, il croise des personnages inquiétants et drôles, qui révèlent la mécanique assassine du monde académique. L'université tue.
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Jacki est sage, c'est d'abord le récit d'une enfance bouleversante. Celle d'un enfant caché, dont le père disparaît à Auschwitz, celle d'un petit garçon couvé par sa mère.
Jacki est sage, c'est un récit tout en délicatesse. Des détails qui émergent du silence, des moments magiques ou dérisoires, des «?je me souviens?» partagés.
Jacki est sage, c'est une vie en fragments, tendres, cocasses et parfois crus, l'histoire d'un philosophe-artiste, d'un «?professeur d'incertitude?» doublé d'un éternel amoureux.
Jacki est sage, c'est un texte sans temps mort, écrit dans une langue simple et belle, où l'on glisse sans cesse de l'humour à l'émotion. -
Très doucement
Jacques Sojcher
- Artgo & Cie
- Au Coin De La Rue De L'enfer
- 14 Octobre 2021
- 9782919642151
Et s'il n'y avait que la voix qui parle, qui appelle, qui voudrait être musique, extase de souffle, sans conscience, sans images.
Quelques poèmes inédits, datés 1984, 1994 et 2015 pour les ajouts, resserrements, montage...
Couverture illustrée par Rachel Silski.
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Dans Main basse sur le film, Frédéric Sojcher raconte comment il a été progressivement écarté de son premier long métrage par l'acteur principal et quelques techniciens, comment il a trouvé en lui les ressorts de faire face et de rebondir. Une leçon de vie.
Longtemps épuisé, ce livre, enrichi de nouvelles révélations, est réédité dans la collection Les Poches BELGES. Il constitue un extraordinaire cas d'école pour les apprentis cinéastes, mais intéressera aussi sûrement les amateurs de thrillers psychologiques.
« Ce que vous allez lire n'est pas le récit d'un tournage, c'est l'histoire d'un hold-up, d'un casse. Il ne s'agit pas de l'attaque d'une banque(...) mais de la mainmise, du rapt sur un film, sur le sujet du film et sur sa mise en scène. (...) Elle passionnera aussi tous ceux qui s'intéressent aux conflits que provoque la prise d'un quelconque pouvoir, les amateurs de complots, de coups d'État, de situations tordues, formidables révélateurs des turpitudes humaines. » Bertrand Tavernier
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Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, de père slovaque et de mère polonaise, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. S'il se définit lui-même ironiquement comme «philosophe judéo-nietschéen», Jacques Sojcher est également poète et romancier (Un roman, Le professeur de philosophie, Le rêve de ne pas parler.). Françoise Moulin lui a consacré un essai intitulé Jacques Sojcher, ni la mémoire ni l'oublié. C'est le sujet et 38 variations sur le mot juif forment un triptyque avec L'idée du manque paru l'an dernier. Les poèmes de ces recueils sont des instantanés qui, en quelques vers, mèlent oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Mais au-delà de l'intime prend forme une réflexion sur l'Histoire et le peuple juif qui donne à sa poésie une note d'absolu.
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Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, de père slovaque et de mère polonaise, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. S'il se définit lui-même ironiquement comme «philosophe judéo-nietschéen», Jacques Sojcher est également poète et romancier (Un roman, Le professeur de philosophie, Le rêve de ne pas parler.). Françoise Moulin lui a consacré un essai intitulé Jacques Sojcher, ni la mémoire ni l'oublié. C'est le sujet et 38 variations sur le mot juif forment un triptyque avec L'idée du manque paru l'an dernier. Les poèmes de ces recueils sont des instantanés qui, en quelques vers, mèlent oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Mais au-delà de l'intime prend forme une réflexion sur l'Histoire et le peuple juif qui donne à sa poésie une note d'absolu.
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Tu as aimé la femme au léopard.
Tu dors avec elle et le fauve au beau pelage.
Tu te crois dans un tableau du Douanier Rousseau.
Tu désires son désir.
Ton plaisir est secondaire.
Jacques Sojcher, né à Bruxelles en 1939, fut professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles. Sous la forme de courts fragments - fragments d'amour, fragments de mémoire - cet ensemble nous invite à une traversée intérieure. Et même avec un plus frivole véhicule, carossé de manies et fantasmes, l'ironique angoisse de Jacques Sojcher transforme cette promenade en une profonde réflexion autobiographique sur le désir.
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Il y a maman qui est grande et sérieuse, et puis papa qui est petit, et philosophe, et qui a plein d'amis écrivains. Il y a Oma et Opa les parents de maman, qui parlent flamand ou bien français avec l'accent flamand et Ida la maman de papa qui parle polonais et yiddish et français sans accent. Plus tard il y aura les maîtresses de papa, un studio à Paris, une incursion en Albanie maoïste, un « sale Flamand ! », un « même pas juif ! » Et les radios libres, Lio qui chante Ba-na-na, ba-na-na split, Plastic Bertrand pour qui ça plane dans la Belgique à cent à l'heure des années quatre-vingt. Et puis les filles qui disent non quand on les embrasse, celle qui ressemble à Bo Derek, à qui j'écris des mots d'amour : voilà, j'ai quinze ans et je veux être crooner. Le parolier de Lio m'a donné des conseils, Marc Moulin, le chanteur de « Télex », va devenir mon producteur. Mon nom de scène ? Fred Super.
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Dans Mention très bien, tout le monde communique par internet et est jugé en fonction de sa rentabilité.
Chacun se bat pour être le premier. Relations sexuelles mécaniques. Plus de sentiment. Dès que l'on dysfonctionne, on est rétrogradé, on se retrouve seul... et bientôt relégué dans le quart-monde. D'un côté le luxe et la consommation, accessibles aux nantis. De l'autre, la misère, le dénuement. Le protagoniste de la pièce est un homme " très bien " à qui tout réussit. Pourtant, il ne rêve qu'à son premier amour, la seule femme qu'il ait jamais aimée.
Pour elle, il renoncera à tout. " C'est du théâtre, mais ça pourrait être du cinéma. Ce théâtre et ce cinéma que sont nos existences, dont on se demande avec inquiétude si ce sont encore nos vies. C'est la guerre d'aujourd'hui, du quotidien et de l'intime, une guerre par écrans interposés. La logique binaire des ordinateurs nous régit. Normal : ils calculent plus vite que nous dans un monde de chiffres.
C'est une pièce sur la métaphysique du zapping. " Extrait de la préface de Catherine Rihoit
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J'ai connu plus de femmes que je n'ai écrit de livres. J'ai longtemps noté dans un petit carnet leurs prénoms, leur âge, la date de la rencontre.
J'ai perdu le carnet. Il ne me restait plus qu'à faire de ces rencontres un récit, suivi de quelques pensées sur le désir, l'amour et le rêve.
- Jacques Sojcher -
«Ma vie est l'oubli de ta vie». Toute l'oeuvre de Jacques Sojcher se joue des genres avec désinvolture.
Romans, récits, poésies, essais, enrobés d'une solide couche d'autodérision luttent contre l'érosion de la langue en voulant inventer un langage nouveau : La confusion des visages, contre les assauts du temps voudrait tenter d'empêcher la dissolution du sens. Entre une parole linéaire qui offre une image supportable du monde mais couvre l'horreur, et le silence, Jacques Sojcher fraie une parole intermédiaire, une écriture trouée, balbutiante. Entre les lignes, où respire la figure du père disparu à Auschwitz, se lit la difficulté d'être vivant en remplaçant les morts : les mots exhibent autant qu'ils cachent.
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Maurice Nadeau, une vie en littérature
Maurice Nadeau, Jacques Sojcher
- Cercle D'Art
- 21 Octobre 2011
- 9782702209592
Maurice Nadeau a eu cent ans le 21 mai 2011. À cette occasion la Revue AH ! réédite ses conversations avec Jacques Sojcher, augmentées de textes inédits de Maurice Nadeau, d'un album photographique et de lettres de deux jeunes auteurs publiés par Nadeau.
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Petite gloire locale monologue pour un seul homme suivi de le philisophe amoureux
Jacques Sojcher
- Seguier
- 9 Février 2006
- 9782840494461
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Joie sans raison, dans une lutte entre le désir d'inscription et celui d'effacement, mêle oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence, thèmes qui ont toujours marqué l'oeuvre de l'écrivain autant dans ses essais que dans ses écrits plus personnels. La mélancolie et l'humour y marquent le détachement nécessaire à compenser les maux les plus profonds. «C'est le risque de la joie : elle dépossède le sujet de l'identité. Elle dépasse toute raison, toute explication. Elle ne communique pas, mais peut être contagieuse. Le poème approche parfois la joie sans comprendre.
La voix dans les mots soudain voit la joie. Elle fait du corps une voix.» La Belgique fêtera cet automne le 80e anniversaire de l'auteur.
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