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Thierry de Duve
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Il y a vingt ans, dans le cadre de la manifestation « Bruxelles 2000 », Thierry de Duve a monté au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles une grande exposition intitulée Voici, 100 ans d'art contemporain comprenant plus de 200 oeuvres remontant jusqu'à Manet et Rodin ainsi que trois installations commandées à des artistes contemporains (Michael Snow, Dan Graham et Sylvie Blocher).?Manifeste des principes qui construisent sans solution de continuité l'art moderne et contemporain selon Thierry de Duve, le catalogue (épuisé) contenait un long essai de Thierry de Duve repris dans Voici - vingt ans après, accompagné d'une soixantaine de photos d'installation dues à Philippe De Gobert ainsi que d'une sélection de quelques articles marquants qui avaient salué et vilipendé l'exposition dans la presse artistique internationale, des conférences de Herman Parret et de Mieke Bal données autour de Voici dans un colloque organisé à Louvain à l'époque et les réponses faites par Thierry de Duve.
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Essais datés II ; adresses
Thierry de Duve
- Musee D'Art Moderne Et Contemporain De Geneve
- 23 Février 2016
- 9782940159802
Ce deuxième volume des Essais datés de Thierry de Duve propose un ensemble de textes qui théorisent la question de l'adresse ou sont adressés à des interlocuteurs choisis, vivants ou morts, entre hommage et disputatio (Jacques-Alain Miller, Benjamin Buchloh, Marie-José Mondzain, Jean Clair, Jean-François Lyotard, Herman Parret, Mieke Bal, Daniel Arasse).
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Hommes, encore un effort... : anthropogenèse, christianisme, sexuation
Thierry de Duve
- Diaphanes
- 9 Mai 2023
- 9782889280940
Dans ce petit livre intempestif arc-bouté à la conviction selon laquelle « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » (Marcel Gauchet), Thierry de Duve aborde deux questions anthropologiques que la mutation de l'ordre symbolique en cours rend pressantes : la différence des sexes, qu'il envisage par le biais de l'incertitude de la paternité, et l'avenir de la politique d'émancipation, qu'il ancre à la naissance prématurée des enfants humains. Le ton de ce livre est une certaine effronterie respectueuse par laquelle de Duve engage un dialogue imaginaiThierry de Duve sort des disciplines qui sont les siennes, l'esthétique et histoire de l'art, pour aborder, sous le prisme de la « sortie de la religion », les questions anthropologiques de la différence des sexes et de l'avenir de la politique d'émancipation.
Dans ce petit livre intempestif arc-bouté à la conviction selon laquelle « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » (Marcel Gauchet), Thierry de Duve aborde deux questions anthropologiques que la mutation de l'ordre symbolique en cours rend pressantes : la différence des sexes, qu'il envisage par le biais de l'incertitude de la paternité, et l'avenir de la politique d'émancipation, qu'il ancre à la naissance prématurée des enfants humains. Le ton de ce livre est une certaine effronterie respectueuse par laquelle de Duve engage un dialogue imaginaire avec quelques grandes figures intellectuelles, parmi lesquelles Françoise Héritier, Alain Badiou, Georges Duby, Marcel Gauchet et, last but not least, Jacques Lacan.re avec quelques grandes figures intellectuelles, parmi lesquelles Françoise Héritier, Alain Badiou, Georges Duby, Marcel Gauchet et, last but not least, Jacques Lacan. -
Essais datés I ; Duchampiana
Thierry de Duve
- Musee D'Art Moderne Et Contemporain De Geneve
- 13 Novembre 2014
- 9782940159598
Le recueil des essais de Thierry de Duve sur Marcel Duchamp.
Écrits entre 1976 et 2012, les textes qui composent ce premier volume d'Essais datés concernent tous l'oeuvre de Marcel Duchamp et ses parages. Car si l'on connaît les livres que Thierry de Duve a consacrés à l'inventeur du readymade, on sait probablement moins qu'il n'a jamais cessé de publier, durant plus de quarante ans, en sus de ses travaux canoniques, des essais sur cette figure majeure de l'art du XXe siècle. Cet ouvrage est donc le résultat d'une longue et fidèle traversée, celle d'une oeuvre-clé dont un geste en particulier ne cesse de retenir l'auteur : celui qui conduisit Duchamp en 1917 à vouloir montrer Fontaine dans une exposition. L'analyse de ce coup de force, de ses conséquences passées, actuelles et à venir, n'exclut cependant pas ici d'autres vues sur d'autres audaces duchampiennes. De même, Thierry de Duve analyse un certain nombre de travaux qui sont dans une résonance explicite ou diffuse avec Duchamp, c'est-à-dire qui interrogent, approfondissent et en réalité réinventent sans cesse sa figure (Marcel Broodthaers, Bertrand Lavier, Sylvie Blocher). Une véritable constellation artistique se dessine qui met en jeu la valeur, l'autorité et l'impact du geste artistique décisif. De là le fait que ces essais réunis ne sont heureusement pas un panégyrique mais un usage exploratoire - et souvent même jubilatoire - de celui qui signait quelquefois ses courriers Duche. Ce volume est le premier d'une série de quatre qui aborderont diverses facettes de la théorie esthétique de Thierry de Duve et de sa vision de la modernité. Il reprend le principe des essais datés déjà en partie publiés à la fin des années 1980 qui demandaient à être profondément réorganisés et surtout complétés.
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Faire école (Ou la refaire ?) - Nouvelle édition revue et augmentée
Thierry De Duve
- Les presses du réel
- 25 Septembre 2008
- 9782840662280
Transmettre, créer : deux termes qui, dans quelque ordre qu'on les mette, résument l'équation que toute école d'art est amenée à résoudre. Un défi que cette édition revue et fortement augmentée de Faire école (1992) - un ouvrage qui n'a rien perdu de son acuité et de son actualité - pense à partir de la longue expérience de son auteur dans l'enseignement artistique. Depuis la création de l'Erg (École de recherches graphiques) en 1972, à Bruxelles, qui est ici analysée pour la première fois, jusqu'aux expériences récentes menées à l'Institut Saint-Lucas de Gand, en passant par le projet de création de l'École des beaux-arts de la Ville de Paris, brutalement interrompu en 1993, Thierry de Duve n'a cessé de militer pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens.
Ce livre véritablement écrit analyse la transmission comme condition de la création non seulement sous l'angle de la pratique mais aussi sous celui de l'histoire. Ainsi trouvera-t-on dans ce volume l'esquisse d'une généalogie des avant-gardes articulée sur les rapports entre les artistes et le prince (Allemagne) ou la puissance publique (France), d'où l'auteur dégage deux modèles de légitimation franchement opposés - un contraste dont le pouvoir de provocation devrait de toute évidence faire débat.
Que transmettre et comment, à l'époque de l'art-en-général ? L'école d'art est-elle le lieu le plus judicieux pour cette construction de la mémoire ? Et est-ce seulement à elle de former des artistes ? Dans ces pages traversées par une véritable passion de la transmission se trame aussi le désir on ne peut plus ardent - et urgent - d'inventer une tradition.
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Izo est un être étrange. Grand et mince, manteau noir et chapeau melon il arrive de nulle part.
Sans passé, donc sans mémoire, sans language mais d'une intelligence supérieure , sans a priori et donc ouvert à toutes les expériences, Izo devient polyglotte, philosophe, écologiste... il s'essaie à toutes les religions, toutes les idéologies, il découvre le monde.
Et ce monde, c'est le Paris d'aujourd'hui - l'aviez-vous remarqué ? - qui ne ressemble guère à celui des années cinquante, un Paris dont, pour notre plus grand bonheur, Izo l'entomologiste observe les machines et les manies, les couleurs et les travers, les folies et les snobismes.
Après ce conte moderne, buralesque et tendre, traversée des apparences, Pascal de Duve nous renvoie en miroir une image cocasse, souvent absurde, de notre existence.
Pascal de Duve était philolsophe et écrivain, l'auteur de Cargo Vie. Izo était son premier roman.
"Une merveille d'humour... On rit, on sourit, on est ému. Un conteur en qui se confondent le poète et le moraliste." (Francis Matthis/La Libre Belgique) "Le magique roman-biographique de l'homme en noir des tableaux de Magritte." (Thierry Billard/Femme) "Un monde pressé et dur qu'une simple touche de poésie rend soudain délicieusement humain." (Stéphanie Roche/Le quotidien de Paris)
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En 1917, Marcel Duchamp fit scandale en exposant, sous le nom de Richard Mutt, un urinoir qu'il baptisa Fontaine. Avec le plus célèbre des readymades, Duchamp récuse radicalement toute idée de création, toute signification propre de l'oeuvre, toute référence à la subjectivité de l'artiste. Il inaugure ainsi une lignée de l'art contemporain qui fait porter l'interrogation sur la notion même d'oeuvre d'art, radicalement réduite à l'énoncé : « ceci est de l'art ». Le tube de couleur et la toile vierge, pris en eux-mêmes comme objets d'art, formeront les chaînons manquants entre les formes picturales traditionnelles et les oeuvres nées dans la résonance du readymade. Mais la découverte de Duchamp qu'« on peut être artiste sans être rien de particulier » va plus loin encore. Elle invite à s'interroger sur notre époque où tout et n'importe quoi peut être de l'art. Dans cet ouvrage devenu un classique, Thierry de Duve, l'un des meilleurs spécialistes de l'art contemporain, explore les origines historiques et théoriques de l'art conceptuel, tout en rendant hommage à la formidable entreprise de Duchamp.