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Thomas Owen
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Un recueil de seize contes fantastiques dans lesquels le diable prend le visage de beaux petits garçons, des mains sans corps croisent la vôtre sur une rampe d'escalier plongée dans les ténèbres... Fantômes, châteaux ténébreux, villages hantés, rêves qui se confondent avec la réalité et autres phénomènes insolites et paranormaux constituent l'essence de ces récits d'atmosphère au centre desquels le quotidien bascule de manière tragique et inquiétante, souvent à la faveur de la nuit. Un recueil qui joue abondamment sur les incertitudes, les faits inexpliqués et les non-dits pour susciter un malaise que l'auteur maintient souvent par une fin ouverte.
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Un crime a été commis dans l'hôtel tenu par Julius De Geyter : Oswald Stricker, l'un des locataires, est retrouvé mort dans son appartement. L'inspecteur Maudru est alors appelé sur le terrain afin d'éclaircir cette curieuse affaire. Très vite, Madame Aurélia, inspectrice reconnue, est chargée de s'occuper de l'enquête en parallèle. Celle-ci s'installe dans le logement du défunt sans qu'aucun habitant ne soit mis au courant. Commence alors pour Madame Aurélia une investigation aux multiples rebondissements auxquels se mêlent angoisse et humour. D'autres crimes seront en effet commis dans ce hôtel hébergeant des locataires aussi morbides que saugrenus. Un huis clos fantasticomacabre aux allures de Cluedo.
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Entre l'humour le plus féroce et l'épouvante la plus sombre, chaque texte de thomas owen découvre un repli de l'âme humaine, torturée, terrorisée, à la dérive... À quoi s'ajoutent un art du récit insolite, un sens aigu de la narration, un suspense vertigineux: toutes les qualités nécessaires pour éveiller l'imagination, la provoquer, tenir le lecteur en haleine jusqu'à la chute et lui refuser toute autre échappatoire que celle née du mouvement périlleux de l'intrigue. les oeuvres ont été traduites dans de nombreux pays et l'un de ses textes fut classé, en 1952 - suite au concours du New York Herald Tribune - parmi les «56 meilleures nouvelles du monde». conçu par l'auteur lui-même, Cérémonial nocturne est, par excellence, un livre qui dérange: le livre du trouble et du frisson. aussi, si vous recherchez des sensations à fleur de peau, ce livre est pour vous. sinon, comme le souligne robert margerit, «il est encore temps de fuir»...
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Les amateurs de littérature belge ou de fantastique pensaient avoir tout lu de Thomas Owen dans les quatre tomes publiés il y a une quinzaine d'années. C'est oublier que l'Auteur a confié à Michèle Cédric en 1995: « J'ai conservé des valises remplies de fiches qui sont sans doute des chefs-d'oeuvre en puissance.» Nous sommes donc heureux et fiers de vous présenter un recueil inédit de ce diable d'homme. La Porte oblique, projet de roman de l'auteur, sur lequel il travaillait peu avant de mourir..
Le lecteur découvre ici les meilleurs passages de ce manuscrit, enrichi d'un Journal secret, de notes de journal, d'aphorismes, de pensées, de souvenirs ainsi que de contes brefs parus de façon confidentielle. Le Convoyeur des disparus, Ma gargouille, Feu de bois, sont autant d'écrits inspirés des milieux industriels, artistiques et littéraires où il a promené sa haute silhouette durant trois quarts de siècle.
On retrouve dans chaque phrase l'ironie malicieuse, le sens de la formule et cet inimitable humour noir qui a contribué à la notoriété internationale du « Grand malicieux » et qui nous rappelle qu'il aimait répéter que la littérature fantastique, c'est écrire « mort aux vaches » sur les murs.
Avec La Porte oblique, Murmure des soirs vous offre à lire le premier recueil de textes inédits publié depuis 1998, où l'insolite, l'érotisme et l'humour noir se côtoient pour le plus grand plaisir des amateurs de littérature de l'étrange.
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Thomas owen t.1
Thomas Owen
- Renaissance Du Livre
- Les Maitres De L'imaginaire
- 5 Avril 2000
- 9782804603700
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Les histoires de vampires et de dédoublement de la personnalité, les évocations macabres, les scènes diaboliques ou loufoques semblent, grâce à l'imagination subtile de Thomas Owen, surgir au sein même de notre univers familier. Le mécanisme de la peur, dans ses contes, agit en effet de façon sournoise et se développe au départ d'événements très simples, en apparence anodins.
Par petites touches successives, le lecteur plonge dans le domaine de l'étrange où se déchaînent les forces de l'au-delà. Il cesse bientôt d'être un simple spectateur pour participer de près à l'action et partager, avec l'angoisse que cela suppose, le redoutable destin des héros du conte.
Alors, suivons le Maître Jean Ray, pour qui « la Peur est d'essence divine, sans elle, les espaces hypergéométriques seraient vides de Dieux et d'Esprits. Si elle ne peut que vous tordre les entrailles, sans vous laisser dans la bouche un goût de vin de flammes, si elle vous est sans volupté, si elle n'éveille en vous ni frisson de grande joie, ni sentiment de troublante gratitude, n'ouvrez pas ce livre noir des merveilles qu'est La Cave aux crapauds ».
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Thomas Owen (1910-2002), surtout connu pour ses recueils de nouvelles fantastiques, ponctuant une fervente activité littéraire qui s'étend sur un demi-siècle, a laissé derrière lui quantité de textes inédits. L'auteur appelle « glanures » ces textes que nous recueillons ici en volume : il s'agit de fragments - ébauches, croquis, portraits ou méditations - souvent griffonnés sur des bouts de papier, au verso d'une lettre ou dans les marges des pages de vieux agendas. Cette « littératures des marges » permet d'entrer furtivement dans le laboratoire de Thomas Owen et de parcourir les « chemins étranges » d'une langue in statu nasciendi.