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Tom Buron
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«Au-dessous de 40° sud il n'y a plus loi. Au-dessous de 50° sud il n'y a plus Dieu.» Les cinquantièmes hurlants est le chant démentiel d'un navigateur embarqué pour un périlleux voyage en mer à l'approche des limites. Dans cette oscillation entre le réel et le fantasmatique, la maîtrise et la déraison qui hantent la voix unique de Tom Buron, la possibilité du retour n'existe pas. Un éloge de l'aventure et du risque, une expédition géographique et métaphysique à travers les flots et la mémoire portée par un vers au rythme fluide et puissant, une musique envoûtante et féroce.
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Le nom du son : Une anthologie jazz et poésie
Tom Buron, Franck Médioni
- Le Castor Astral
- Poésie
- 6 Juin 2024
- 9791027803835
- Le nom du son est la première anthologie francophone qui mèle jazz et poésie. Elle réunit plus d'une cinquantaine de textes, souvent inédits, de poètes contemporains mais aussi des plus grands classiques de la littérature du XXe et XXIe siècle: Roberto Bolaño, Robert Desnos, Anne Portugal, Allen Ginsberg, Jack Kerouac, Blaise Cendrars, Edith Azam ou Thomas Vinau. Pour ces auteurs, le jazz est une source d'inspiration inépuisable.
- Cette anthologie est une galerie d'évocations de musiciens des premiers temps du jazz et le tableau vivant de ceux qui l'inventent aujourd'hui. Au fil des pages, les morceaux de Thelonious Monk, Miles Davis, John Coltrane croisent ceux de Charles Mingus ou de Billie Holiday. Le nom du son célèbre la poésie, le jazz et la diversité des voix qui les composent. -
Marquis Minuit est un poème fleuve, un chant initiatique composé d'un millier de vers libres et de vingt-six poèmes courts. I l nous plonge sur le chemin du Marquis Minuit, personnage faustien, confrontant sa lutte intérieure à l'expérience des bas-fonds au gré de ses aventures et de ses rencontres, entre quête de soi et recherche du sacré.
Ces déambulations enivrées brouillent la temporalité de ce voyage physique et métaphysique où les visions du Marquis voguent entre réalité et hallucinations. À travers ce poème labyrinthique qu'il qualifie d' « épopée ivre », Tom Buron affirme son rapport au mythe, à une écriture jazzistique et son lien complexe à la ville. Il parvient à travers le Marquis Minuit à montrer une vision précise du rapport à la création artistique : celle d'un engagement absolu, périlleux, plaçant l'individu face au renouvellement constant d'un danger immédiat.
Une écriture libre, énergique, nourrie de philosophie, de mythologie, et dans la lignée des écrivains de la Beat Generation.
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Aux côtés d'Artaud, il y a quelque soixante-dix ans, Jacques Prevel voulait « réapprendre le soleil et la nuit ». Tom Buron, dans sa trilogie scintillante des Nadirs, entend aujourd'hui participer à la « réhabilitation du Soleil ». Il s'agit ici de proférer en chute libre, en apnée éclairante. De faire éclore des abîmes lumineux, d'éprouver au plus profond cette « certitude d'être mangé par l'infini » dont parlait Daumal. Tom Buron ne garde aucune sonorité prisonnière. Il swingue dans une élégance rigoureusement désordonnée. Il se fait « prescrire de l'irréversible ». Proche d'Arthur Cravan, qui se définissait comme un « poète au pas d'ours », il perçoit l'écriture comme une forme supérieure de shadow-boxing. Une boxe lancinante contre - et avec - son ombre. Ouvrant des brèches sur un monde enfin repassionné. Zéno Bianu
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Nostaljukebox fumant de fulgurances, allons jaser sur les variations Nostaljukebox Sanctuaire des profanes pour quelques pièces de cristal, du cèdre d'Ôgygia pour les assoiffés qui ne manquent jamais de s'engouffrer dans les bouquets, brumes orgues, les ravins des veilleurs du miroir aux souvenirs effluves irréversibles - Vois les pendules aux griffes embarquées, Voilà qu'ils arrivent, Ils viennent pour nous prendre.
Nostaljukebox fumant de fulgurances, allons jaser sur les variations « Buron représente la contemporanéité de demain, ce qui nous agrippera tous dans les jours à venir de la poésie. » Jack Hirschman
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Sur tous les chemins je vous vois vous tordre avec la psyché éther sur des bords de vie juteux à la recherche d'un temps à gagner d'une perle à ramener aux nerfs dansant comme des indigènes centenaires [ ... ] où tu vois des failles bleues tachetées dans le ciel et t'y engouffres pour mettre tous les lampadaires de cette putain de cité dans un mot cru à en repeindre le tout et puis je m'en fous royalement puisque je marcherai sur ce siècle comme un funambule nerveux inondant les ruelles de larmes acides bruyantes comme les locomotives du soir