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Véronique Sels
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En janvier 1943, Justine, étudiante à l'université de Grenoble, rentre passer quelques jours chez ses parents à Annecy. Dans les toilettes du train, elle découvre un bébé endormi dans un landau abandonné. Justine garde le bébé et finit, avec Leo, rencontré le même jour, par l'adopter. La petite orpheline s'appellera Blanche. En cherchant des éléments d'information dans le landau, Lucie a trouvé, sous la tête de Blanche, un livre étrange qui mue et se transforme au gré des événements. Ce « livre des possibles » va façonner l'histoire d'une famille sur quatre générations régulièrement interpellées par d'étranges créatures échappées du livre des possibles. Dindes volantes à tête humaine, maladroites mais bonnes conseillères, ces sortes d'anges contrariés, aideront nos protagonistes à devenir la version la plus aboutie d'eux-mêmes. Drôle et magique, ce roman est bâti sur un secret : le livre est le dernier endroit habitable sur notre planète. Tous les passionnés de lecture le savent bien.
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téphane Mandelbaum (1961-1986) est une comète aux talents fulgurants. Dessinateur, peintre, voyant de sa propre existence, il imagine ses premières funérailles à 4 ans, réalise son premier autoportrait en grand format à 15 ans et tire sa révérence à 25 ans laissant sous nos yeux une oeuvre colossale. Cette biographie fictionnelle est écrite à la première personne. Grand dyslexique et dessinateur prodige, né dans une famille d'artistes, Mandelbaum a très tôt confondu sa vie et son oeuvre. Hanté par la violence, celle du siècle avec la Shoah, celle d'artistes « sulfureux » qui l'ont fasciné (Pasolini, Bacon, Oshima,...), ,...), happé par un imaginaire du banditisme et de la pègre qu'il a en partie partagé avec ses frères, il finira par passer à l'acte à 25 ans, laissant de côté le dessin pour rejoindre le sort tragique des assassinés dans le cadre d'un règlement de compte suite à un vol à main armée. Trente ans après sa mort violente, l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum rayonne comme jamais Véronique Sels est née à Bruxelles en 1958. Son roman La ballerine aux gros seins a été traduit en coréen et adapté au théâtre. En 2019, elle a été lauréate de la bourse de création Sarane Alexandrian décernée par la Société des Gens de Lettres à Paris pour ses ouvrages Même pas mort ! et Portrait de Stéphane Mandelbaum
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Barberine s'entraînait déjà dans le liquide amniotique. C'est dire si sa détermination à devenir ballerine était entière. Mais la discipline est militaire. Le parcours, semé d'embuches. Sans compter qu'à tout moment, le gène du sein lourd menace. Et voilà que ses seins, Dextre et Sinistre, prennent voix. Un chant choral se met en place. C'est leur récit contre celui de Barberine.Parcours initiatique de la danse classique à la danse post-moderne de Bruxelles à New York, fable anatomique, critique de la raison mammaire, manifeste à trois voix, le roman questionne notre rapport au corps féminin et la place qui lui est donnée dans la société occidentale. Après pareil voyage au nord, au sud, à l'est et à l'ouest de notre anatomie, il est fort à parier que vous ne regarderez plus jamais un sein comme avant. Car si l'esprit parfois prend des détours, chair ne saurait mentir.
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Peut-on être à la fois peintre et truand ? Dessinateur prodige et voleur de tableaux ? Maître de la provocation et amoureux de la tradition ? C'est pourtant ce que risque de découvrir cet homme qui se réveille un beau matin à Casablanca. Qui est-il ? Il ne le sait pas mais comprend rapidement que le danger rôde. Il doit fuirâ€- Librement inspiré de la vie du peintre Stéphane Mandelbaum, assassiné à l'âge de vingt-cinq ans, le roman traverse trois continents et un siècle d'Histoire, des migrations économiques et politiques des Juifs de Pologne dans les années 1920 à nos jours. Une foisonnante saga qui entraîne le lecteur dans le sillage de son énigmatique héros, de Casablanca à Kinshasa, de New York à Bull Head (Dakota du Sud), de Los Angeles à Buenos Aires, avec une tension narrative qui ne se dément jamais jusqu'à la dernière ligne.
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1987, Anne, fraîchement mariée à Raphaël, choisit la côte Ouest des États-Unis et une Ford Mustang rouge décapotable pour son voyage de noces. Joyeuses perspectives pour ce duo amoureux. Mais c'est compter sans sa mère, en plein divorce, qu'ils embarquent avec eux, n'ayant pas le coeur de la laisser seule avec son chagrin. Commence alors un road-trip burlesque, où les personnages, une jeune mariée enceinte à bout de nerfs, une mère dispersée autant qu'envahissante et un gendre à première vue idéal, règlent leurs comptes, se déclarent l'amour ou la guerre, et ne cessent d'interroger les liens qui les lient les uns aux autres. Dans leur périple, savant mélange d'épisodes hilarants et émouvants, se dessine en creux une carte postale de l'Amérique des années 80, ou tout peut arriver, même croiser un liquidateur professionnel de belles-mères...
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Perséphone décide un jour de quitter la maison de ses parents pour « habiter » telle une clocharde sous les ponts de Paris.
La jeune femme se lie d'amitié avec des personnages aussi pittoresques qu'attachants : Porphyre, le chauffeur de taxi africain qui rêve de sauver son village ; Simone, un pauvre hère malmené par la vie ; Chang, un coiffeur-moine chinois et maître Kung Fu ; Janòs, balayeur de rue, hongrois et ivrogne. Chacun entre dans la vie de Perséphone avec ses drames et ses rêves. Sans qu'il n'y paraisse, Perséphone va les mettre en rapport les uns avec les autres et leur vie à tous va s'en trouver bouleversée.