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Littérature
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Cet ouvrage réunit quatre recueils de Florbela Espanca (1894-1930), aujourd'hui considérée comme une des poétesses majeures de la littérature portugaise. Il s'agit de Le livre des chagrins, Soeur Saudade, Bruyère en fleur et Reliquiae. Il est préfacé par un autre grand poète portugais : Al Berto (1948-1997). La traduction a été réalisée par Claire Benedetti.
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A l'initiative du Centre International de Formation en Arts du Spectacle, Anatoli Vassiliev a dirigé, du 17 au 25 février 1992 à Bruxelles, un stage de formation à propos de Bal masqué, de Mikhaïl Lermontov, pour des comédiens et metteurs en scène professionnels.
Jeanne Pigeon, du Centre de Sociologie du Théâtre de l'Université Libre de Bruxelles, a suivi l'ensemble des travaux à la demande du CIFAS. Le présent ouvrage rassemble les " minutes " du stage, suivies d'une postface d'Anatoli Vassiliev et d'un entretien avec Valérie Dréville - titulaire du rôle de Nina lors de la création de Bal masqué à la Comédie Française à Paris - qui a également assisté à l'ensemble du stage.
Le Centre International de Formation en Arts du Spectacle contribue à l'information, la formation et la diffusion des arts du spectacle à un niveau national et international, et offre des aides aux jeunes compagnies théâtrales francophones de Belgique. En matière de formation continue, le CIFAS organise régulièrement des stages de haut niveau dirigés par des maîtres de renommée internationale.
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Bodour El Damheeri est critique littéraire. Ce métier ne la satisfait que partiellement, elle désire être reconnue comme romancière.
Evoluant sans cesse entre fiction et réalité, elle utilise l'héroïne de son roman pour réaliser ses fantasmes et, prise d'hallucinations, suspecte de la même façon son mari d'avoir volé son roman. Ce mari, auquel elle reproche le manque d'intégrité, est journaliste et pousse leur fille Magida, contre le gré de Bodour, à embrasser la même carrière que son père.
Bodour cache un lourd passé : une relation amoureuse, avant mariage, avec un révolutionnaire, Nessim, qui fut tué en prison peu de temps après sa rencontre avec Bodour. De cette union furtive est née une petite fille, Zeena. La fillette grandit dans la rue avec d'autres enfants pauvres, illégitimes ou orphelins ; à l'école, la petite Zeena est malmenée par les enfants et les enseignants. Seul le professeur de musique remarque l'incroyable talent de Zeena et va tout mettre en oeuvre pour en faire une grande chanteuse.
Lorsque le cousin de Bodour, un fanatique qui considère la musique comme l'oeuvre du diable, tombe amoureux de Zeena, Bodour s'apprête à lui révéler la vérité.
Le fera-t-elle à temps ?
Vie et du roman volés s'amalgament. Bodour parviendra-t-elle à en démêler l'écheveau ?
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"Voici, écrit Bosquet de Thoran dans son avant-propos, des vers qui sont orphelins, comme on dit des maladies qu'elles sont orphelines : ils sont uniques. À chacun de faire son choix, soit les compléter à sa guise, en suivant le propos de Lautréamont : la poésie doit être faite par tous", ou bien, pourquoi pas ? rêver autour d'un vers." Le titre de "Bribes" est déjà fort évocateur. Il s'agit de fragments, de pièces détachées qui ressortissent au jaillissement premier de la parole poétique. Non pas ce qui resterait après avoir prélevé l'essentiel, mais l'essentiel qui n'est pas parvenu à se formuler dans sa totalité, le départ d'un poème resté virtuel, et dont l'écho peut résonner dans la sensibilité du lecteur.
Certains de ses fragments ressemblent à des haïkus. D'autres sont plus proches de l'incipit ouvert sur tous les possibles afin que le lecteur se risque à le compléter. D'autres encore prennent l'allure d'aphorismes, cette forme dont les exemples ne manquent pas dans la poésie moderne.
C'est dire que ces textes gardent l'horizon ouvert pour toucher le lecteur en utilisant la forme d'une pensée tout au plus ébauchée, d'une méditation à peine engagée mais toujours engageante.
Chacun d'eux est construit avec une extrême économie de mots, assurant ainsi à la parole rigueur et précision. Ils semblent simples, leur composition presque facile. Mais ce naturel est un effet de l'art. La précision dont ils témoignent montre combien ils ont été médités, combien la forme en fut réfléchie pour atteindre à l'évidence.
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