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alain dantinne
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Que va devenir la gravure du diabolique Félicien Rops, Celle qui fait celle qui lit Musset, objet d'une saisie judiciaire?? Alain Dantinne promène son lecteur ici et ailleurs, dans l'Entre-Sambre-et-Meuse ou au bord de la Semois, nous invite à Paliseul pour un dîner d'adoration ou nous entraîne dans des paysages plus lointains, au Congo (au temps du Zaïre), en Espagne, en Écosse ou dans les pas du jeune Pablo Neruda au Chili.
Des années septante à aujourd'hui, ces quatorze nouvelles reviennent, non sans humour quelquefois, sur des situations politiques ou des aventures plus personnelles?; elles témoignent d'un idéal de vagabondage et d'insoumission au travers des soubresauts de la société ou d'un questionnement plus intime. -
« Amour quelque part le nom d'un fleuve » réunit un large choix des poèmes d'Alain Dantinne publiés de 1979 à 2011. Ce sont pour la plupart des poèmes du voyage, voyages intérieurs du poète qui, des routes d'Amérique du Sud à celles de Roumanie, ne cesse d'interroger les vies qu'il croise et les sentiments qui le submergent. C'est une interrogation constante sur la recherche d'amour, voyager pour chercher, rencontrer enfin ce fleuve qui se trouve quelque part.
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Fabienne et Mély ont passé leur enfance ensemble ; la mère de l'une ayant été la femme de ménage de l'autre.
Mais si elles sont toutes deux sorties de philologie romane, elles n'ont pas suivi le même parcours professionnel : Mély se complaît à jouer les diplomates au Chili pendant que Fabienne enseigne dans une école de la région bruxelloise. Mais Fabienne a des comptes à régler avec son " amie " d'enfance. Elle décide donc de partir à sa suite en Amérique du Sud pour lui faire part du fond de sa pensée...
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Plongez dans le parcours d'un enseignant libre et rétif à toute discipline imposée, imaginatif, fou de poésie et de théâtre ! Un prof philosophe qui voyage et aime partager ses découvertes, n'hésitant pas à transformer sa classe en agora et à pousser chaque élève au bout de lui-même.
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Ces carnets relatent la traversée solitaire de la Patagonie et de la Terre du Feu, ainsi que les étapes pour atteindre ce bout du monde. Nous suivons l'auteur dans différentes villes latines, Santiago ou Valparaiso, et sur les pistes improbables qui mènent à ces territoires désolés. Mais c'est surtout le cheminement intérieur d'un poète qui se cherche entre voyage et écriture.
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A lire Alain Dantinne, le monde serait une immense salle d'attente, un quai de gare et bien sûr le dernier train s'en est allé. Et les villes sont là dans leur nuit, leur duplicata qui ressemble à une vertigineuse question. Elles sont le décor dérisoire de nos états d'âme. Que de gourmandes amertumes. Le désarroi serait-il une des composantes du bonheur ? A parcourir ce décalage horaire, nous serions toujours l'étranger dans la maison, à se demander où est la chambre que l'on nous destinait. On pousse une porte. Ouf C'était là !
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Après vingt ans de vie bruxelloise trépidante, Dydie et Pierre choisissent de quitter la capitale pour s'installer dans l'ancienne hostellerie d'Almache qu'ils viennent d'acquérir. Cette bâtisse ardennaise, témoin de leur quotidien isolé, sera aussi le lieu de fêtes et de parties de bridge qu'ils partagent avec leurs amis. Mais le bonheur est éphémère. Au décès de son mari, Dydie s'effondre, elle a perdu son complice. Elle se retrouve seule, perdue dans son imposante maison. La vie continue néanmoins, ponctuée d'excès et de folies que lui permet la fortune de Pierre. Elle soigne sa mélancolie dans le champagne et se console dans l'affection que lui porte son neveu Arthur, son confident, à qui elle décide de léguer l'ancienne auberge...
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Une femme dans son siècle, née à la fin de la Première Guerre mondiale. Une vie dans l'ombre de son mari, de ses quatre enfants, en un temps où le patriarcat imposait renoncements et soumission aux mères. Le dernier de ses fils l'accompagne jusqu'aux portes de la mort et raconte... Un récit riche de révoltes instinctives et d'attachement viscéral, d'incompréhensions générationnelles et de rendez-vous parfois manqués, de colères et de tendresse. Une histoire d'amours, toujours recommencées.
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En écrivant ce journal d'un incapable, Alain Dantinne tente une ultime renaissance, face à un père qui l'a jusqu'ici empêché de naître et dont il assiste à l'agonie. C'est ce rapprochement douloureux au seuil de la mort que ce journal décrit, du 29 octobre au 20 avril. Un rapprochement fait de silences opaques. Les mots d'un rejet trop longtemps subi ne parviennent pas à faire place à ceux d'une réconciliation pourtant désirée de part et d'autre. Reste l'écriture, cet « aveu de faillite » porté sur le papier. Écrire ce journal pour en finir avec certains recoins de l'enfance, arracher le chiendent, extirper ronces et chardons jusqu'à la racine. Au travers de ses notes douloureuses, Alain Dantinne vit son propre accouchement à côté d'un père que la vie va quitter sans que ce rapprochement physique n'ait pu dénouer les incompréhensions entre deux êtres souffrant sans doute d'un même manque d'amour. Le journal d'un incapable, en tout cas, fait preuve de la capacité de son auteur à exprimer sans retenue cette rencontre ratée. Et ce livre aura constitué pour lui une évidente nécessité.
© Alain Hellisen
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Alain Dantinne est né et vit en Belgique, romancier, auteur d'aphorismes, il publie ce recueil sous le signe du voyage. « Au coeur de l'écriture l'ombre de la main » : La main, objet du poète, qui retrace dans ce recueil une sorte de résumé de sa vie : d'abord l'adolescence et ses marges incertaines, puis les voyages, « errances » qui élargissent l'homme où il tente de « retrouver les sentiers/ instables de la beauté », puis la contemplation de la beauté à travers la peinture, ici celle d'Edvard Munch, enfin, des poèmes dédiés à ceux qui comme le poète sont restés en marge, à rechercher « cette paroisse/ de l'enfance éblouie ».
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Recueil d'aphorismes, dans la lignée de Marcel Mariën ou Louis Scutenaire, pastichant, par sa forme, les livres pieux d'antan : couverture imprimée à l'encre argentée, encadrements à toutes les pages et images pieuses nées de l'imagination de Claude Ballaré.
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