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bernard tirtiaux
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Le passeur de lumière ; Nivard de Chassepierre maître verrier
Bernard Tirtiaux
- Folio
- Folio
- 23 Février 1995
- 9782070392780
«La lumière est diffuse», dit Rosal de Sainte-Croix au jeune Nivard de Chassepierre. «Elle est fugace, changeante, capricieuse. Elle a toutes les ruses. Jamais tu ne seras satisfait de ton ouvrage, si beau soit-il. Jamais tu n'auras assez de couleurs dans tes casiers pour donner vie à un vitrail comme tu le souhaites, jamais tu n'auras la certitude de colorer juste comme on chante juste. Qu'importe! Tes pas partent du feu et tu dois atteindre le feu, devenir un maître en ton art.»Nivard ne déçut pas le chevalier qui attendait de lui la plus vertigineuse escalade jamais rêvée vers la lumière. Animé par une passion presque charnelle pour le verre et ses sortilèges, il récolte d'Orient en Occident les couleurs alchimiques de nos cathédrales. Il oeuvre en Bavière, à Saint-Denis, au Mans, à Chartres...La quête déchirée de ce «passeur de lumière» sera alors celle d'un artisan sublime, funambule oscillant entre le ciel et l'ombre...
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«Je cherche dans mes livres d'histoire une figure qui te ressemble : un artisan de l'errance, un arpenteur des vents qui, comme toi, s'est battu à coups d'outils pour le triomphe d'un chant d'amour. Ça fait peu de tapage, un chant d'amour. Et même quand il est porté par l'écho, il ne pèse pas trois plumes dans la marche de l'univers...»L'artisan à qui l'abbé Vernay adresse ce mot est son frère de lait, Sylvain Chantournelle, compagnon charpentier qui nourrit un rêve sans mesure : construire et promener de grandes orgues sur terre et sur mer, avec l'espoir secret que les traînées de musique qu'il répandrait de par le monde apaiseraient la folie meurtrière de son temps.
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Fin août 1944, une colonne disparate d'Allemands démobilisés fait étape dans une ferme de Wallonie et réquisitionne chevaux et chariots pour rentrer au pays. Révolté, Mutien, un des fils, entraîne son jeune frère Abel sur les traces du convoi pour récupérer Gaillard de Graux, un brabançon prestigieux, orgueil de la famille. Ce beau roman initiatique, où se tissent insidieusement des liens d'amitié entre ennemis, pose la question fondamentale de la faute et du pardon, et, au-delà, évoque les écueils de l'existence qui, à l'instar de Gaillard de Graux, nous conduisent sur d'autres chemins que les voies tracées d'avance.
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Alexandre Carvagnac est-il un fou visionnaire ? Il a trouvé une solution pour se débarrasser de nos déchets nucléaires : les enfouir au plus profond de la terre, dans les cavités rocheuses de la lithospère que l'on atteindra par de gigantesques puits. Conspué par la communauté scientifique, il trouvera en un riche entrepreneur, Tadeusz Nielsen, le soutien écologique et financier qui manquait à son projet. Alors que les deux hommes commencent à décontaminer la terre, le dictateur Borganov emprisonne Alexandre Carvagnac et son épouse. Leurs fils infirme et reclus, Antonin, dont le génie s'exprime dans la création d'images de synthèse, tentera de sauver son père et de poursuivre sa tâche. Après s'être hissé derrière les vitraux colorés des cathédrales dans Le passeur de lumière, Bernard Tirtiaux plonge jusqu'au centre de la terre pour en remonter avec l'espoir d'une planète guérie de ses blessures.
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2028. Alors qu'il mène une vie agréable entre Albane, son épouse, sa belle-fille Éloïse, son métier de chirurgien de la face et sa passion de sculpteur, Philippe voit ressurgir Olga, un amour de jeunesse qui lui broya le coeur vingt-cinq ans plus tôt.
Olga est la mère de Vlad Rashen, icône mondiale de la chanson, engagé dans la lutte contre les profiteurs, les pollueurs et autres planéticides. Après un concert, son visage a été vitriolé.
En acceptant de reconstruire le visage de Vlad, Philippe ne sait pas qu'il va être impliqué, malgré lui, dans ce mouvement d'indignation planétaire, non sans dangers pour lui et les siens.
Sur fond de pièges déjoués, ce roman aux multiples rebondissements est à la fois un roman d'amour et ce rêve régénérateur que nous nourrissons tous pour nous-mêmes et nos enfants. -
Au départ de la ferme de Martinrou, qui vit naître l'auteur, ce recueil réveille des personnages qu'il a aimés et dont l'histoire a croisé sa route. Ces nouvelles racontent la quête de la lumière, omniprésente dans la vie de Bernard Tirtiaux, le maître-verrier.
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Mars 1886, en Belgique. Mineurs et verriers se révoltent dans le bassin de la sambre, mettant le pays à feu et à sang, tandis que l'orchestre de Berlin fait étape à Bruxelles pour un concert consacré à Mozart. Le lendemain, Lena, une jeune harpiste, rencontre Lazare, un souffleur de verre. Leur passion et les événements les mèneront de Montréal à new York, toujours épris de musique et de lumière. séparée de l'homme qu'elle aime, Lena va connaître une existence de nomade parmi les saltimbanques, tout en protégeant le secret de Lazare. une captivante histoire d'amour et de création.Une aventure qui convoque autant l'amour contrarié que la plénitude des sentiments, des questions de société, des personnages saisis dans des contradictions qui leur donnent leur épaisseur. Pierre Maury, Le Soir.
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Voici l'histoire d'une famille et d'un domaine : une grande ferme carré de Wallonie dominant la plaine de Waterloo dont l'origine remonte au VIIIe siècle. Détruite durant la Seconde Guerre mondiale, amputée de ses terres agricoles, elle va revivre peu à peu sous les mains de bâtisseur de Bernard Tirtiaux qui la rachète à sa famille et la reconstruit brique après brique, pour y créer son atelier de maître verrier ainsi qu'un centre dédié aux arts.
Mais les fantômes du passé continuent de hanter les lieux. Bernard se lance à la recherche des secrets de sa grand-mère, Hermine, une quête qui l'aidera à se trouver lui-même.
À travers ce texte très personnel, Bernard Tirtiaux lève le voile sur sa part d'ombre, son amour pour la lumière et sa passion pour la transmission.
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Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d'une famille berlinoise aisée, s'apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu'elle est enceinte. Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu'ils l'ont sauvée.
La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur. Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n'aura de cesse de retrouver celle qu'il aime comme une soeur et plus encore.
Noël deviendra photographe puis pilote en 1930. Une nouvelle fois, le souffle de la guerre va bouleverser leurs destins et Luise et sa famille vont disparaître dans les camps.
Ce beau roman parcourt trente années d'absence et de passion racontées par Noël comme une longue lettre adressée à Luise qu'il espère toujours retrouver. -
« Les poèmes ou les chansons sont des éclats ou des ombres d'éclats.» Dans Lueurs, Bernard Tirtiaux livre une centaine de textes écrits entre 1975 et aujourd'hui. Pas de datation ni de chronologie mais un recoupement par thèmes, par couleurs. La vie est nuancier et chaque âge de celle-ci induit ses éclairements, appelle ses formes d'écriture et de lecture.
Envie de dire, de déclamer ou de chanter.
« L'atelier de vitrail est lieu d'inspiration. Les mains y oeuvrent la matière et la lumière. La musique règne en maître dans cet univers de gammes et de tonalités. La tendresse et les brûlures des jours se racontent dans des fenêtres d'imagier. Le temps revisite l'amitié et l'amour, accueille les venues, déplore les départs, espère.» -
Je cherche dans mes livres d'histoire une figure qui te ressemble : un artisan de l'errance, un arpenteur des vents qui, comme toi, s'est battu à coups d'outils pour le triomphe d'un chant d'amour.
Ca fait peu de tapage, un chant d'amour. Et même quand il est porté pat l'écho, il ne pèse pas trois plumes dans la marche de l'univers...
L'artisan à qui l'abbé Vernay adresse ce mot est son frère de lait, Sylvain Chantournelle, compagnon charpentier qui nourrit un rêve sans mesure : construire et promener de grandes orgues sur terre et sur mer, avec l'espoir secret que les traînées de musique qu'il répandrait de par le monde apaiseraient la folie meurtrière de son temps.
Il va sans dire qu'en cette seconde moitié du seizième siècle il avait de l'ouvrage. Il tenta de rallier Mathilde à l'innocence de son projet.
Splendide musicienne, elle était davantage encore que sa dulcinée, elle était le ferment de son rêve : sa muse. Avec ce nouveau roman, foisonnant d'aventures, Bernard Tirtiaux nous initie au monde des compagnons du tour de France : charpentiers et facteurs d'orgues.
Ces nobles artisans, par la maîtrise de leur art, touchent au sublime, dans une époque troublée qui présente bien des similitudes avec la nôtre.
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Aubertin d'avalon en cette fin du xiie siècle, où s'invente un monde nouveau, comment aubertin d'avalon, bâtisseur de cathédrale et maître sculpteur, peut-il deviner que la mission que lui ont confiée les templiers va le jeter sur les routes de l'orient, faire de lui un pèlerin de la flamme sainte, le transformer en incendiaire mystique ? voici de paris à jérusalem, en passant par chartres, le grand roman d'une initiation où la fureur des temps n'a d'égale que l'élévation spirituelle.
En quittant le chantier de notre-dame et les rêves de pierre blanche pour sculpter l'impossible statue de l'épouse défunte qui hante son atelier et ses jours, aubertin entame le plus secret des voyages pour l'ordre du temple.
En marge de la croisade où bataillent ses fils, sa recherche le mènera du côté des carrières, des lieux de silence et d'une vallée de lépreux à la rencontre avec la princesse di morra qui transmutera sa quête du feu divin en chemin vers la lumière de la vie. a l'heure où se dénoue son destin, il apprend, ultime leçon, qu'en face des bûchers de l'histoire demeure, indéracinable, l'espérance.
Bernard tirtiaux, qui vit en belgique dans une ancienne ferme, aménagée en théâtres et en ateliers, est aussi maître verrier et sculpteur. il est l'auteur, entre autres, du passeur de lumière qui a connu un vif succès.
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«Les poèmes ou les chansons sont des éclats ou des ombres d'éclats.»Dans Lueurs, Bernard Tirtiaux livre une centaine de textes écrits entre 1975 et aujourd'hui. Pas de datation ni de chronologie mais un recoupement par thèmes, par couleurs. La vie est nuancier et chaque âge de celle-ci induit ses éclairements, appelle ses formes d'écriture et de lecture.Envie de dire, de déclamer ou de chanter.«L'atelier de vitrail est lieu d'inspiration. Les mains yoeuvrentla matière et la lumière. La musique y règne en maître dans cet univers de gammes et de tonalités. La tendresse et les brûlures des jours se racontent dans des fenêtres d'imagier. Le temps revisite l'amitié et l'amour, accueille les venues, déplore les départs, espère.»
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