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Études sur le XVIIIe siècle Tome 31 : la duchesse du Maine (1676-1753) ; une mécène à la croisée des arts et des siècles
Cessac, Couvreur
- Universite De Bruxelles
- Études Sur Le Xviiie Siècle
- 3 Décembre 2003
- 9782800413266
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Le faux soir
Daniel Couvreur, Christian Durieux, Denis Lapière
- Futuropolis
- 24 Novembre 2021
- 9782754830775
Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l'histoire de la presse clandestine en diffusant, au nez et à la barbe de l'occupant nazi, un pastiche du « Soir volé », le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d'avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l'ordre nouveau.
50 000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d'Indépendance. Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.
Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions.
Un fac-similé du journal sera inséré dans l'ouvrage !
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à la recherche du trésor de Rackham le rouge
Daniel Couvreur, Frédéric Soumois
- Moulinsart Belgique
- 9 Novembre 2007
- 9782874241604
Le véritable Trésor de Rackham Le Rouge, créé en noir et blanc par Hergé dans le feu de l'action feuilletonesque du Soir volé, n'avait jamais été publié en album. Dans la version couleur éditée et imprimée par Casterman en 1944, l'auteur a réorchestré les 183 strips originaux, coupé certaines cases, étoffé de nombreux décors, corrigé les dialogues, lissant parfois la saveur populaire des phylactères. À la recherche du Trésor de Rackham Le Rouge invite le lecteur dans les coulisses de l'oeuvre intégrale et originale, sur les traces de l'authenticité. D'une case à l'autre, les auteurs ont minutieusement cherché à voir et à savoir comment, pourquoi, Hergé a méticuleusement modifié le visage de son récit.
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Hans Emmenegger (1866-1940)
Stefan Banz, Karolin Beltinger, Aurélie Couvreur, Corinne Currat, Paul Hilber, Georg Hilbi, Sylvie Wuhrmann
- Éditions Snoeck
- 1 Juillet 2021
- 9789461616708
La Fondation de l'Hermitage consacre une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) - une première en Suisse romande. Avec une centaine de tableaux, l'exposition dévoile l'oeuvre de cet artiste resté méconnu du grand public, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, dans le traitement insolite de ses paysages et natures mortes, comme dans l'audace de ses compositions. Il compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Formation artistique : Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Un artiste singulier : Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique, se consacrant à des thèmes récurrents - intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style figuratif plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à de puissants contrastes d'ombre et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles inspirées de la chronophotographie, qui rappellent les expérimentations des artistes futuristes.
Engagement dans le milieu artistique : Emmenegger était notamment président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles.
Dialogue avec d'autres artistes / carte blanche à l'ECAL : L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger est mise en évidence par le biais d'une centaine de tableaux, qui dialoguent avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours est également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporain·e·s inspiré·e·s par son travail : Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À découvrir dans les salles et dans le parc de l'Hermitage, la carte blanche confiée à l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, mettant en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec les travaux de photographes de la nouvelle génération.
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Haddock les memoires de mille sabords
Daniel Couvreur
- Moulinsart Belgique
- 1 Janvier 2017
- 9782874242564
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Monographie Belvision ; le Hollywood européen du dessin animé
Daniel Couvreur
- Éditions du Lombard
- 5 Décembre 2013
- 9782803631216
Avec Belvision, Raymond Leblanc, le fondateur du journal Tintin, a mis sur pied le plus grand studio de l'histoire du dessin animé européen. Ses films ont popularisé les héros majeurs de la bande dessinée franco-belge créés par Hergé, Uderzo, Goscinny, Morris, Vandersteen ou encore Peyo. Ce livre retrace l'aventure de Belvision à travers des entretiens et le dépouillement des archives du studio, dont les arcanes et les images étaient jusqu'ici restés secrets.
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S'ouvrant par une évocation des compositeurs qui ont fait la Classe des Arts, ce volume inaugural de la série L'Académie en concert propose une première anthologie de compositions dues à ses membres, d'hier comme d'aujourd'hui. Captés lors des Concerts de l'Académie, ces enregistrements, accessibles en streaming, sont ici accompagnés de huit portraits (Benjamin Britten et Henri Pousseur) ou autoportraits de compositeurs (Marcel Quinet, Paul-Baudouin Michel, Jean-Marie Simonis, Pierre Bartholomée, Victor Kissine, Jean-Pierre Deleuze et Claude Ledoux). Parole est donnée aux créateurs qui présentent leurs compositions en les inscrivant dans leur parcours intellectuel et humain. Des Instruments d'écoute imaginés par Baudouin Oosterlynck, musicien-plasticien et plasticien-musicien, rythment la publication et invitent yeux et oreilles à entrer en résonance.
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Études sur le XVIIIe siècle Tome 45 : cinquante nuances de rose ; les affinités électives du Prince de Ligne
Valérie André, Manuel Couvreur
- Universite De Bruxelles
- Etudes Sur Le Xviiie Siecle
- 1 Février 2018
- 9782800416298
Feld-maréchal, septième prince du nom, Charles-Joseph de Ligne (1735-1814) exerça une véritable fascination sur ses contemporains. Familier et serviteur des plus grands monarques de l'Europe éclairée, il fréquenta militaires, gens de lettres, artistes et saltimbanques. La postérité retient de lui une image scintillante qui le pose en commensal spirituel de l'aristocratie politique et intellectuelle de son temps.
Autrichien francophone, "belge" et cosmopolite, Ligne fut un auteur prolifique que l'on mit longtemps à découvrir. L'immense production sortie de sa plume se déploie dans les genres les plus divers et fait aujourd'hui l'objet d'une édition scientifique digne de ce nom. Fut-il réellement "l'homme le plus gai de son siècle", comme le pensait Goethe, ce Rosarote Prinz recherché pour ses bons mots et l'élégance de ses aphorismes ? Sans doute, mais on ne saurait pour autant le réduire à cette seule posture qu'il a lui-même contribué à imposer.
Derrière le fard et les ornements, le lecteur attentif ne tarde pas à découvrir une personnalité beaucoup plus complexe, victime parfois des humeurs les plus sombres, faite de nuances et d'apparentes contradictions. Ce volume, auquel ont contribué des spécialistes issus de plusieurs disciplines, entend rompre avec la représentation figée d'un homme et d'une oeuvre trop longtemps méconnus. Les différents articles entendent porter un regard neuf sur la vie et les écrits du Prince, en s'efforçant de cerner les différentes facettes du kaléidoscope : religion, vie militaire, littérature, musique, théâtre, éléments quotidiens, autant de thématiques rencontrées au fil des écrits publics ou privés, qui contribuent à faire de lui un intellectuel des Lumières tenté par la modernité malgré un évident conservatisme.
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Le plaisir musical en France au XVIIe siècle
Manu Couvreur
- Éditions Mardaga
- 6 Septembre 2006
- 9782870099247
Poser la question de la place du plaisir dans la société française du XVIIe siècle semble incongru, tant l'historiographie et les idées reçues ont tendu à ne retenir du Grand Siècle que sa raideur morale et religieuse. Et pourtant, si l'on prend en compte l'histoire des sociabilités, la psychologie du collectif et l'anthropologie historique, cette notion de plaisir abordée par le biais du langage et des genres musicaux, réserve bien des enseignements . En effet, passés au crible d'une équipe de chercheurs, les témoignages sur le sujet livrent un matériel d'une richesse étonnamment renouvelée: au XVIIe siècle, le plaisir musical est attesté partout, dans la ruelle comme à la cour, à l'église comme à l'opéra, dans les salons de l'aristocratie et ceux du roi.