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gilles verlant
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Gainsbourg. lucien ginsburg, dit serge : auteur-compositeur et chanteur français, paris, 1928. derrière le personnage désinvolte se cache une vive sensibilité. je t'aime moi non plus.
découvrant cette définition du larousse, serge avait confié : « pas mal, mais il manque une date ».
si cette biographie est définitive, c'est parce que l'histoire a un début et, malheureusement, une fin. l'histoire du petit lucien, de serge et de gainsbarre. l'itinéraire impeccable du « garçon sauvage ».
si cette biographie est définitive - gainsbourg aurait dit « la totale » -, c'est parce qu'elle est ultra-documentée, truffée d'anecdotes, de scoops, de chansons inédites, de témoignages exclusifs : jane birkin et ses filles, kate barry et charlotte gainsbourg, bambou, les soeurs de serge, et une centaine de témoins privilégiés parmi lesquels isabelle adjani, brigitte bardot, alain bashung, claude berri, bertrand blier, alain chamfort, julien clerc, catherine deneuve, michel drucker, france gall, juliette gréco, françoise hardy, michel piccoli et vanessa paradis.
si cette biographie est définitive, c'est parce que serge faisait confiance à gilles verlant, son biographe préféré, le seul qui ne l'ait jamais trahi, qui l'ait interviewé dès 1980 et jusqu'en octobre 1990, quelques mois avant sa mort. jamais gainsbourg n'est allé aussi loin dans ses souvenirs...
un mot encore : gainsbourg incarnait la liberté extrême. c'est pour ça qu'on l'aime. pour toujours et à jamais.
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L'intégrale Gainsbourg
Loïc Picaud, Gilles Verlant
- Points
- Points Document
- 20 Septembre 2012
- 9782757828793
Avec Le poinçonneur des Lilas ou Initials B.B., Gainsbourg a marqué l'histoire de la chanson française. Il était un découvreur de musiques, mais aussi un auteur-compositeur de renom qui écrivait également pour les autres : France Gall, Juliette Greco, Jane Birkin, ou encore Jacques Dutronc. Ce livre raconte l'histoire de toutes ses chansons. À travers les anecdotes sur leur écriture, c'est la vie de l'artiste que l'on découvre.
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En 1981, je publiais le premier livre en français sur David Bowie dans la petite collection Rock & Folk / Albin Michel, sous une couverture dessinée par Marc Borgers, du magazine graphique & branché Soldes - Fins de série, d'après une photo de notre héros, période L'homme qui venait d'ailleurs. En 3e page j'avais collé un sous-titre un peu péteux : " Portrait de l'artiste en rock-star ". Et voilà comment ce qui était à l'origine un mémoire universitaire s'est retrouvé sur les tables de chevets de quelques dizaines de milliers de jeunes gens. Et plus encore lorsqu'il est reparu, deux ans plus tard, avec cette fois une photo du Bowie brushé-bronzé-platiné-permanenté époque " Let's Dance ", autrement dit en 1983.
Trente ans plus tard, voilà que Bowie nous est revenu, contre toute attente, après un insupportable silence, avec un album somptueux (" The Next Day "), accompagné de l'une des plus belles opérations marketing de sa carrière (le single Where Are We Now posté sur son site le jour de son 66e anniversaire, le 8 janvier 2013, le secret le plus complet autour de l'album, la totale surprise, etc.). Une opé marketing sans agence, sans budget, sans rien : juste un homme seul, que l'on croyait subclaquant et qui est venu ressusciter nos fantasmes de jeunesse, notre passion immodérée pour le spécialiste des Changes prodigieusement illustrés par Yves Budin dans les pages qui suivent : mod, hippie, mime, R'n'B, comédie, Bacall, Major Tom, Ziggy, Jean Genie, Aladdin, Halloween Jack, Thin White Duke, etc. Virevoltant et schizophrène, génial et inconsistant, cultivé et pédagogue, opportuniste et visionnaire, Bowie nous mène en bateau depuis des lustres, et nous en redemandons. Parce qu'à bord de sa goélette nous sommes traités avec une folle élégance, nous abordons des rivages inattendus, tour à tour solaires ou ténébreux. Les fans de Bowie aiment aussi ses errances et ses faiblesses, parce qu'ils savent que même à sec, le capitaine aura une illumination, il nous bluffera une fois encore, comme il n'a cessé de le faire depuis le début des seventies. Hey ! Même sur le premier album de Tin Machine on trouve deux bons morceaux, c'est dire !
Je maudis mon âge - pas facile tous les jours, d'être quinquagénaire - mais je suis heureux d'avoir vécu l'aventure Bowie en direct. Quinze ans quand il sort " Ziggy Stardust ", vingt ans à la parution de " Heroes " et euh. cinquante-cinq à celle de " The Next Day ". Il est toujours là. Moi aussi, fidèle et ébloui. Et honoré que Budin l'expressionniste m'ait choisi pour cette humble préface.
Et maintenant, place au choc des images.
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La discothèque parfaite de l'odyssée du rock
Gilles Verlant
- Éditions Hors Collection
- 7 Novembre 2013
- 9782258104044
"La désormais classique Discothèque parfaite de l'Odyssée du rock fait sa révolution numérique chez Hors Collection ! En plus de se lire, cette nouvelle édition s'écoute : à chaque page, un code QR (ou flashcode) renvoie sur une web-application où toutes les chansons de l'album sont écoutables. D'un seul clic (à partir de votre mobile Apple ou Android) sur une page du livre, vous êtes directement dirigé vers tous les morceaux que vous souhaitez écouter. La web-app vous permet aussi de compiler vos titres et albums favoris - du sur-mesure !
Alors que les plus jeunes ne cessent de redécouvrir la pop et le rock de la grande époque, et que tous, des trentenaires aux quinquas, cherchent à enrichir leur discothèque, cette nouvelle édition de La Discothèque parfaite de l'Odyssée du rock, illustrée de pochettes originales, présente les 350 meilleurs albums de l'histoire du rock, des années 1950 à 2013 et s'enrichit d'une web-app qui permet d'écouter tous les titres.
Une sélection de disques indispensables (Revolver des Beattles, Sticky Fingers des Rolling Stones, Highway 61 Revisited de Bob Dylan, les premiers albums du Velvet Underground ou des Doors, Hunky Dory de David Bowie, The Dark Side Of The Moon de Pink Floyd, Burnin' de Bob Marley & The Wailers, Never Mind The Bollocks des Sex Pistols, London Calling des Clash, Nevermind de Nirvana, etc.), souvent récents (Version 2.0 de Garbage, Without You I'm Nothing de Placebo, Is This Is des Strokes, Elephant des White Stripes), sans oublier les Français (Serge Gainsbourg, Noir Désir, Téléphone, la Mano Negra, -M-) et d'authentiques albums cultes pour les vrais passionnés du rock à l'affût de frissons inédits (Forever Changes de Love, Odessey And Oracle des Zombies, #1 Record de Big Star, Car Wheels On A Gravel Road de Lucinda Williams, Woodface de Crowded House, etc.).
Pour chaque album, les auteurs ont sélectionné d'autres enregistrements du même groupe ou d'artistes voisins qui devraient vous plaire. Enfin, cette « discothèque parfaite » s'achève par une sélection des 3 000 chansons essentielles qu'il faut absolument programmer sur votre baladeur numérique !
Une sélection pop-rock très éclectique où voisinent Moby et Bob Marley, Simon et Garfunkel et les Sex Pistols, à écouter et réécouter."
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Les initiales de la chanson des Beatles, Lucy In The Sky With Diamonds, donnaient LSD ? Faux. John Lennon lui-même expliqua que son fils Julian avait donné ce titre à un dessin qu'il avait fait à l'école. Mais les fans sont des fans. Ils croient à la mythologie du rock, Jimi Hendrix a mis le feu à sa guitare au festival de Monterey pour saboter le concert des Who et Mick Jagger mimait en public une scène sado-maso torride sur Midnight Rambler. Bribes de vie intenses, «Je me souviens du rock» est bâti à la façon de Georges Pérec, cinq cent huit "Je me souviens" à déguster à sa convenance, à partir des souvenirs personnels d'un spécialiste du rock'n'roll, témoin des délires et des sublimations d'un mouvement de société lancé par Elvis Presley et à ce jour non éteint.
Véronique Mortaigne