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jacques pessis
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Hergé, Leblanc : l'histoire du journal des jeunes de 7 à 77 ans
Jacques Pessis
- Weyrich
- 7 Octobre 2016
- 9782874893896
L'histoire du journal des jeunes de 7 à 77 ans racontée par Jacques Pessis « Soixante mille exemplaires ! Le tirage du premier numéro du journal Tintin : douze pages pour 3,50 francs belges, avec, en couverture, l'annonce de la nouvelle aventure de Tintin et Milou, Le Temple du soleil. Raymond Leblanc pousse un discret soupir de soulagement et retrouve son sourire légendaire. À cet instant précis, il réalise qu'il a gagné la première manche de son pari : créer un hebdomadaire spécifiquement destiné à une jeunesse en mal de rêve et d'évasion, après cinq années de guerre et de privations... » Fondateur du journal Tintin en 1946 et des Éditions du Lombard, producteur des premiers dessins animés en Belgique, Raymond Leblanc laisse derrière lui un héritage sans pareil. En compagnie d'auteurs et de dessinateurs comme Hergé, Edgar P. Jacobs, Paul Cuvelier ou Tibet, ils n'auraient jamais imaginé, il y a 70 ans, faire partie de la légende du 9e art.
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Je croyais tout savoir sur Charles Trenet, sur son oeuvre, mais aussi sur sa vie. Il me l'avait contée en toute confiance, faisant de moi son "biographe officiel" . Il m'avait tout dit... Ou presque. Lorsque je tentais de m'aventurer sur certaines zones d'ombre de son parcours, il me répondait, avec pudeur : "pourquoi revenir là-dessus ? C'est si loin tout cela" . Le passé, il s'en fichait totalement.
Seul le futur l'intéressait. Je m'étais donc fait à l'idée que ni moi, ni personne, n'en sauraient jamais plus. Et puis, il y a eu le "colis extraordinaire" . La veuve de Julot Verbeeck m'a confié les archives de cet homme de communication, également fondateur du Club des Amis de Charles Trenet en Belgique. Entre 1943 et 2001, ce fan dévoué et passionné a été l' "ami belge" du "Fou chantant" . Dans ces dossiers parfaitement classés, j'ai découvert des programmes, des affiches, des photos, mais aussi et surtout des lettres, professionnelles ou amicales, adressées à Julot Verbeeck par Charles, mais aussi par Marie-Louise, sa mère, et par Antoine, ce frère dont il ne parlait jamais.
Entre les lignes, j'ai lu des propos, des confidences qui m'ont éclairé sur les sujets dont Charles ne voulait jamais parler : l'importance dans sa vie, et sa carrière, de Marie-Louise, sa mère, devenue sa "fondée de pouvoir" , les rapports "amour-brouille" de ce fils avec une femme qui l'adorait, mais ne lui passait rien, et lui reprochait, en particulier, ses caprices, ses colères injustifiées et certaines de ses relations.
Ces courriers permettent aussi de reconstituer par le détail la conquête de l'Amérique et du Canada par le "fou chantant" , ainsi que la véritable histoire de l'origine du succès de "La mer" . Ces missives permettent de raconter la vérité, toute la vérité, rien que la vérité sur des "zones d'ombre" qui n'ont pas servi la mémoire de l'artiste, à commencer par la réalité de son attitude pendant la guerre, ou son homosexualité.
Des documents de justice me permettent enfin de révéler la vraie sentence de ce procès de 1963 où, après 29 jours de prison, il a été jugé pour un soi-disant "détournement de mineur" . "Trenet hors chant" n'est pas une biographie qui va s'ajouter à toutes celles qui ont été publiées. A partir d'anecdotes inédites, de faits oubliés, méconnus, ou inconnus du grand public, je raconte le vrai visage de l'homme, avec ses qualités et ses défauts.
L'un de ses premiers succès s'intitulait "Vous qui passez sans me voir" . Nous sommes sans doute passés sans voir le vrai Trenet. Celui dont on écoutera les chansons encore longtemps, longtemps...