Filtrer
Littérature
-
Sous des airs des souvenirs d'enfance, Jean Claude Bologne tisse une toile surréaliste où l'on découvre au fond d'une armoire poussiéreuse le dadaïste Clément Pensaers, avant de partir à la rencontre du fameux marchand de sourires du marché de la Batte. Le plus vieux du monde, assure-t-on à Liège...
-
paris, xviiie siècle.
un père, le vieil arouet, qui règne en despote acariâtre sur ses fils avant de léguer à l'aîné, armand, sa charge de trésorier de la chambre des comptes, ainsi que sa mélancolie et sa mauvaise bile. une mère morte laissant, pour étayer les rêves, une bague mystérieuse, des rumeurs de frivolité et le secret autour de la cause de sa mort. une jeune femme, angélique, dont on lui refuse la main ; et enfin ce frère détesté, trop brillant, trop habile manieur de mots voltaire, l'auteur de méchants vers.
armand arouet se débat entre les ombres du passé et du présent. a la recherche d'une issue, il s'engage sur la voie de françois de paris et des convulsionnaires de saint-médard. une secte, il en a peur.
-
Pour survivre à la fin de son histoire avec Christophe, Véronique entreprend un long voyage à travers l'espace et le temps, à la rencontre de ces autres femmes qui, sur sept siècles, ont commis comme elle la faute originelle : vivre pour l'autre, par l'autre, jusqu'à s'anéantir. Édith Piaf, Julia Daudet, Maria-Ana Alcoforado, sainte Lutgarde : les identités se multiplient, les destinées s'enchevêtrent et se répondent dans un jeu de miroirs incessant, à la poursuite de cette énigme universelle et complexe qu'est la relation amoureuse.
-
Emprises : les contes du père Suzar
Jean Claude Bologne
- MaelstrÖm reÉvolution
- 13 Octobre 2023
- 9782875054753
Puissance maritale, autorité paternelle, contrats léonins, ambitions chèrement monnayées, chantage affectif... Tous les personnages de ce roman sont sous l'emprise d'un autre. Un vieux conteur, le père Susar, entreprend de les en délivrer en entrant dans leur mémoire, dans leurs peurs, dans leur mauvaise foi. La parole dénoue patiemment leur histoire. Cela suffira-t-il ? N'est-ce pas le monde du papier qu'il faut détruire, celui des contrats, des renonciations, des reconnaissances de dette ?D'ailleurs, la pire des emprises n'est-elle pas celle de l'auteur sur ses personnages ?Et si le père Susar devait les délivrer de lui-même ? Ses récits dérapent, dévoilent des pans cachés de sa propre histoire.Derrière un récit résolument ancré dans le XVIIIe siècle liégeois se dessine un mécanisme psychologique universel, que La Boétie appelait la servitude volontaire et la société d'aujourd'hui, emprise. Les mêmes règles de sujétion qui ne reposent souvent que sur des chimères. En fin de compte, le conteur devra rendre la parole à celles à qui il l'avait confisquée : sa fille et sa femme.
-
Je suis ton frère lombard, l'avorton du diable. Rappelle-toi ce qu'on oublie : j'étais à tes côtés dans le sein maternel. Tu as sucé mon sang, tu as tété ma vie, recrachant dans mes veines ton pus et tes sanies. Et je t'aimais, pourtant, comme un frère ignoré. Je suis ton double d'ombre, ton frère des lombes, moisissure poussée au ventre nourricier. Je te regarde et tu es beau, mon frère, tu es beau d'être né en me recrachant comme un noyau de lychee, pur comme le jus du raisin délivré de son marc, tu rayonnes comme un Christ débarrassé de Judas.
Dans ce livre il y a des clefs.
Le mythe du Frère lombard d'abord, ce faux jumeau qui est à la fois notre double et notre être inversé.
Le Jour du dépassement, ensuite, ce Nouvel An cannibale qui arrête à une date précise du calendrier le jour où l'être humain et ses activités ont épuisé les ressources renouvelables de l'année en cours de la planète Terre.
Puis il y a Jarry, Tintin, la Bible, des éléments de Cabale... et un singe qui rote quand on évoque Dieu et pète quand on parle d'amour...
Ces clefs ouvrent une à une et en parallèle à la fois des portes. Sur quoi donnent ces portes ?
Sur un labyrinthe.
Celui qui pourrait être le dédale de toute existence.
Dont la nôtre.
Antoine et David. David et Antoine. Frères lombards, l'un dans la lumière, l'autre dans l'ombre. Oui. Mais lequel ? -
Il n'est plus temps de s'inquiéter. Est arrivée l'évidence. Et maintenant ? Repartir de rien ? Non, des enfants ont été protégés. Peu. Sous la garde de quelques adultes. Et puis ? Et puis, il faut de la patience, de l'espoir. La conviction que le niveau de l'acide baissera. Qu'il faudra alors trouver le moyen de franchir ce mur de diamant expansé qu'il leur est interdit d'approcher. Et puis, pour retrouver quoi ? Un discours des origines ?
Lorsque la plume d'un Jean Claude Bologne s'attache à un genre tel celui du roman d'anticipation, on ne peut s'empêcher, face au vertige qui s'empare du lecteur, d'y lire de curieuses prophéties.
Et si nous étions condamnés à manger des corbeaux ?
Et si tout ceci n'était que le rêve éveillé d'un corbeau blanc ?
(Otto Ganz)
-
Légendaire, une série de trois apologues, pour nous inviter à sortir de nos certitudes. Il est un peuple se plaît à explorer les formes les plus improbables du vivant. Ce que content les arbres invite le rescapé d'une humanité anéantie à inscrire un nouveau monde dans l'écoute de la Nature. Le roi rebelle prolonge dans l'imaginaire les expressions stéréotypées comprenant des séries limitées où l'homme d'aujourd'hui ne trouve plus sa place.
Entre poésie et petit conte fantastique, l'apologue nous invite à explorer en nous la pensée symbolique pour répondre aux grandes angoisses du monde contemporain.
Jean Claude Bologne, l'auteur, est l'auteur d'une quarantaine de livres (romans, essais et dictionnaires) et enseigne l'iconographie médiévale. -
-
Sur le point de partir à la retraite, Hervé veut mettre de l'ordre dans ses souvenirs. Un drame survenu trente ans plus tôt a marqué son existence. Ses anciens collègues, tous plus âgés, s'en souviennent-ils ? Accepteront-ils de témoigner, quand ils ont préféré oublier leur culpabilité diffuse ? A moins que leurs souvenirs volontairement déformés ne lancent Hervé sur une fausse piste... Des questions plus graves se posent alors à lui, sur la réalité de ce qu'il a vécu, du monde qui l'entoure, et sur lui-même. Il s'obstine, cherche à reconstituer le puzzle avec des pièces disparates, contradictoires. En changeant le nom des protagonistes, un de ses anciens collègues n'a-t-il pas transformé la personnalité des acteurs ? Les documents produits ne sont-ils pas des faux ? Et la mort elle-même n'est-elle pas un masque oe Ce qui reste vrai, c'est l'atmosphère confinée de cette entreprise informatique, « L'Arc-en-Ciel », qui a fini par absorber totalement la vie de ses employés, et qui a empoisonné les rapports entre les sept cadres de l'équipe. Mais, s'il y a eu meurtre, l'atmosphère peut-elle être coupable ? Au fait, un ange peut-il mourir oe Jean Claude Bologne, romancier, nouvelliste et essayiste, a reçu le prix Rossel en 1989 pour La Faute des femmes. Il nous livre ici un roman aux multiples facettes, entre « nouvelle économie » et « nouvelle fiction ».
-
Le testament de sable
Jean Claude Bologne
- Éditions du Rocher
- Nouvelle
- 5 Septembre 2001
- 9782268040400
Nous avions vécu des moments intenses.
Retrouver des vases enfouis depuis près de deux mille ans et sur lesquels avait été gravée la voix du Christ en personne, voilà qui monterait à la tête de garçons plus solides que ce doux poète. Peut-être pourriez-vous me préciser ce qu'il faisait en ce couvent ? Il cherchait un livre. Le regard en coin, à nouveau. Il n'eut pas besoin de me le traduire. Et vous ? J'y cherchais un cadavre. Nos regards se croisèrent furtivement.
Elémentaire, mon cher Holmes.
-
Les rites ici répertoriés viennent de tous les horizons et de toutes les époques.
L'auteur s'y glisse et nous livre , pour chaque lettre de l'alphabet, un texte de fiction de toute beauté.
-
-
-
Auteur Jean-Claude Bologne a publié une vingtaine d'ouvrages, dictionnaires d'allusions, essais historiques et romans dont La Faute des femmes (prix Rossel, 1989), Requiem pour un ange tombé du nid et Le Testament de sable (2001).
Livre Au Moyen-Age, un homme entreprend un voyage singulier et s'en va droit devant lui à la recherche de Dieu dont il veut prouver l'inexistence. Un écuyer l'accompagne. Munis chacun d'un araire, ils parcourent le monde en restant à égale distance l'un de l'autre, afin de tracer deux sillons strictement parallèles. Ils rencontreront Dieu lorsque ces parallèles se couperont, à moins qu'elles ne se rejoignent jamais. Les merveilles succèdent aux merveilles, comme dans les anciens récits de voyages, à ceci près qu'Alfred Jarry s'ajoute ici à Marco Polo. -
Qui m'aime me suive ; allusions historiques ; souffle des mots
Jean Claude Bologne
- Larousse
- Le Souffle Des Mots
- 19 Septembre 2007
- 9782035826916
Qui m’aime me suive ! Les délices de Capoue... La réforme, oui, la chienlit, non ! Tout est perdu fors l’honneur… Un coup de Jarnac, un baiser Lamourette, le bâton de maréchal, l’œuf de Colomb… J C Bologne met en scène les expressions dans leur contexte d’origine et témoigne de leur vitalité en relevant leur usage de nos jours — un clin d’œil à l’Histoire, qui porte souvent à sourire : on s’amusera de l’origine de l’expression « du bois dont on fait les flûtes » ; on apprendra que « faire la queue » date de l’exécution de Robespierre ; et l’on saura « briller par son absence » sans être Cassius ou Brutus. > Environ 200 expressions commentées avec références historiques et sources ; contexte de l’anecdote ou du mot ; utilisations dans la langue actuelle (exemples relevés dans la littérature contemporaine, la presse écrite et audio-visuelle, ou sur Internet). > En annexe, une centaine d’expressions (moins utilisées) resituées dans leur contexte. > Le classement alphabétique des expressions par le mot-clé et l’index permettent de retrouver facilement les citations et leur auteur.
-
Peut-on vivre sans son passé ? Le narrateur, Louis Lefebvre, en est convaincu, d?autant que le sien est encombrant. Mais lorsqu?un inconnu l?aborde et lui propose de racheter sa mémoire à prix d?or, le doute s?insinue. A quoi bon tout cet argent dépensé pour des souvenirs plutôt banals ? Est-il possible, en les vendant, de s?en débarrasser ? De détruire la mémoire involontaire, comme on réinitialise un disque dur ?Face à ses parents, à ses amis, Louis devra perdre discrètement la mémoire. Mais certains souvenirs résistent : le corps, tout à coup, se rebelle, imprégné qu?il est par son histoire.Sous les dehors d?une enquête policière, ce roman propose une réflexion sur l?enfermement d?un homme dans un présent réduit à la pointe de l?instant. Comme la flèche qui n?a pas de raison d?être sans arc et sans cible, Louis se retrouve suspendu dans un temps figé, immobile. Sans le savoir, il est devenu le premier personnage fractal de la littérature !
-
Une vie de palais
Jean-Baptiste Baronian, Véronique Bergen, Jean Claude Bologne, Eric Brogniet, Luc Dellisse
- ARLLF
- 20 Décembre 2023
- 9782803200771
Ces nouvelles, composées par certains membres de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, l'ont été en écho à «Un Touriste», texte de feu leur confrère Jean Muno, paru en 1987.
Les douze nouvelles de ce recueil constituent un ensemble où s'entremêlent les écritures et les points de vue concernant un édifice que les auteurs connaissent bien: le Palais des Académies. Pour faire référence à deux livres de Muno, ces regards sont autant d'Histoires griffues et Jeu(x) de rôles auxquels les uns et les autres se sont confrontés avec bonheur.
Le lecteur y croisera Clément Pansaers, une dédicace audacieuse, un cadavre, un archiviste, une entremetteuse... et bien d'autres choses encore. -