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jones philippe
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Vingt et une nouvelles où, à chaque fois, se joue, le temps d'un éclair, le sens de la vie.
Anecdote, hasard, rencontre, pour qui sait les déchiffrer, projettent un faisceau de lumière sur les mobiles souterrains qui déterminent l'existence. Après L'Embranchement des heures, en 1991, Le Double du calendrier, en 1993, L'Angle de vue, en 1997, Philippe Jones persévère, en orfèvre, dans l'art du bref.
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Il n'y a pas d'ombre sans lumière ; ce sont les éclats de cette lumière que Philippe Jones tente de saisir dans les dix-huit récits qui composent ce recueil.
Instants irradiants dans le cours banal de vies banales, ils projettent sur le temps d'une vie une ombre qui s'élargit dans le passé ou mord sur l'avenir.
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Bruegel
Philippe Roberts-jones, Françoise Roberts-jones
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 9 Septembre 2020
- 9782081519152
Bruegel l'Ancien est le point de convergence du mystère médiéval et de l'humanisme de la Renaissance, un homme ouvert aux échanges entre le Nord et le Sud, en un temps de remous politiques, religieux et philosophiques. Confronté à ces courants par son apprentissage et un voyage en Italie, l'artiste élabore une vision et un style personnels, que Philippe et Françoise Roberts-Jones s'attachent à restituer dans toute leur richesse et leur diversité.En effet, si l'on connaît de Bruegel ses paysages d'hiver ou ses scènes rustiques, son pinceau est loin de se cantonner à ces sujets. De La Chute des anges rebelles à La Pie sur le gibet, en passant par les Saisons de l'année, le peintre déploie toutes les facettes de son génie. Mais sa production ne se limite pas à la quarantaine de tableaux qui demeurent. Elle compte également d'admirables dessins où s'expriment une imagination et une créativité débridées - que l'on songe à la série des Péchés capitaux ; le présent ouvrage a su ménager la place qui leur revient. Les gravures sont également étudiées ; elles traduisent plus encore les goûts et les tendances d'une époque, de par leur mode de diffusion.Malgré sa renommée, Bruegel est très peu cité dans les sources écrites, et sa vie reste en grande partie dans l'ombre. Son oeuvre n'en prend que plus d'importance, à travers lequel se dessine une personnalité profondément humaniste, un être observateur de ses contemporains, mais aussi de la nature ou des événements du temps.Bruegel est un ouvrage multiple : riche par la vision, le sentiment et l'intelligence, il présente une moisson d'idées, une moisson d'images.
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L'Arbre en chemin s'inscrit dans le sillage de Parenthèses, paru voici deux ans. Dans cette suite alternant poèmes en vers et en prose, il semble que Philippe Jones condense en quelques pages aussi denses que limpides l'expérience de toute une vie en poésie. L'arbre occupe depuis toujours une place privilégiée dans l'imaginaire de l'auteur. Le revoici tel qu'en lui-même, campé dans sa matérialité d'arbre, mais simultanément envisagé dans toutes ses connotations symboliques, et enfin comme une métaphore de l'écriture poétique (« un arbre s'enracine / et se forge l'image »). À l'instar d'un arbre, le livre progresse en se ramifiant, évoquant tour à tour le rapport du poète au monde sensible, la femme, l'amour et le couple (ces deux êtres qui n'en font qu'un), les éléments essentiels d'un paysage intérieur - avant de se clore par le rappel discret d'un épisode tragique fondateur de la vie de l'auteur. La dédicace ouvrant le livre s'éclaire alors, et l'on comprend in fine que ce livre dessine aussi un autoportrait en creux.
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La poésie de Philippe Jones est habitée par un imaginaire qui ne cesse de porter la parole depuis l'expérience la plus immédiate vers les rives les plus incertaines de cet inconnu qui nous habite et qui nous environne. Dans "Couleurs d'un éveil", l'alternance entre textes en prose et suites en vers maintient l'équilibre entre la saisie sensible du réel, à juste distance, et l'aspect critique affirmant un rapport au monde devenu plus problématique que jamais.
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Les essais ici assemblés courent sur une période d'une quinzaine d'années à partir du début des années 1960. Ils ébauchent un panorama qu'on qualifiera de progressif, durant lequel l'historien d'art en chambre passe de la gravure au dessin hollandais, tout en se frottant à l'université - où il a fondé la section d'art moderne et contemporain -, à la gestion de l'un des plus grands musées européens et à l'impossible compatibilité qui lie la recherche de l'originalité artistique à tout prix à la norme académique vouée à la conservation d'une tradition voulue immuable. Le portrait se fait multiple à l'instar de celui de l'auteur. (Extrait de la préface de Michel Draguet)
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Ce recueil, publié à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Philippe Jones, comprend quarante-cinq récits dont le choix a été fait parmi "L'Embranchement des heures", "Le Double du calendrier", "L'Angle de vue", "L'Instant multiple" et "L'Ombre portée". Une sélection a également été effectuée parmi des inédits et autres textes publiés en revues.
Lire Philippe Jones, c'est apprendre à marcher sur plusieurs strates à la fois, c'est aussi faire fi de descriptions longues ou inutiles pour toucher au noyau incandescent d'une situation ou d'une vie.
(Extraits de la préface d'Yves Namur) -
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Écrivain et historien d'art, Philippe Jones a derrière lui soixante-cinq ans d'écriture poétique, de nombreux recueils, une oeuvre importante réunie en deux volumes à La Différence. Osera-t-on dire qu'avec "Parenthèses" il parvient à nous étonner encore, par sa fraîcheur intacte, sa lucidité toujours aux aguets ? "Parenthèses", c'est la sonate d'automne d'un grand musicien n'ayant plus rien à (se) prouver, qui rentrerait chez lui après un concert et se mettrait à pianoter d'une main une petite mélodie, atteignant sans effort apparent à une liberté et une simplicité souveraines qui donnent l'idée la plus limpide de son art. Pas un mot, pas une note de trop : en quelques pages aussi denses qu'évidentes se révèlent un paysage mental, une manière de voir et d'être au monde, en somme un condensé d'art poétique.
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OEUVRES COMPLETES : fictions 1991-2004
Philippe Jones
- La Difference
- Oeuvres Completes
- 27 Mai 2005
- 9782729115630
Une vocation tardive n'est pas une grâce accordée à tout le monde.
Il faut bien des réserves d'expérience et de talent pour, dans l'âge mûr, changer de registre. Cela suppose une grande lucidité sur soi-même, bien sûr. Mais aussi du répondant, cette puissance qui permet le second souffle. A Philippe Jones est advenue cette aventure providentielle. Il aurait pu poursuivre dans des trajectoires qu'il maîtrisait, qu'il s'agisse de la critique d'art, qu'il pratiquait et pratique toujours en essayiste, ou de la poésie dont il est l'une des grandes voix contemporaines en langue française.
Il aurait pu tabler sur l'acquis. Il a décidé d'opter pour l'inconnu. C'est ainsi que s'est révélé un étonnant conteur. Le terme est vague, délibérément. Parce que Jones a préféré appeler " récits " ces proses narratives qu'il a commencé de publier en 1991. En réalité, ces textes ne s'inscrivent que malaisément dans une catégorie connue. Jones innove lorsqu'il écrit ce qu'il réunira à l'enseigne de L'Embranchement des heures, son recueil inaugural.
Il ne pouvait faire autrement, en raison de ses antécédents d'observateur sagace des phénomènes plastiques et de poète qui, lorsqu'il accomplit ce pas décisif, avait déjà été un célébrant de la poésie depuis presque un demi-siècle. Ces deux vastes espaces devenus si familiers ont influé sur la nouvelle vocation de l'écrivain. Son don presque extra-lucide de décoder les messages visuels n'est pas seulement un des éléments de sa démarche, il la détermine prioritairement.
Son rapport exigeant au langage, qui a fait de lui un poète à l'économie très rigoureuse, se retrouve dans la préférence gardée à la forme brève. La principale innovation réside dans l'histoire qui se devine derrière chacun de ces textes. Car Jones ne nous la déroule pas de façon linéaire. Il est trop aguerri à l'art de l'ellipse pour cela, et a gardé de l'enseignement des peintres la conviction qu'on ne capture jamais le réel que dans un cadre.
De ces deux savoirs, il tire un art qu'il ne doit à personne, parce qu'il est tout entier inscrit dans ce qui a été son itinéraire éminemment singulier. Jacques De Decker.
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ANDRE WILLIQUET OU LA MULTIPLICITE DU REGARD
ROBERTS-JONES, PHILIPPE
- LABOR
- 15 Mai 2003
- 9782804000752
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