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Rosalie Adam, 17 ans, vient de revenir vivre chez son père qu'elle aime par-dessus tout. Le problème ? Une belle mère qu'elle déteste, une ville qui lui rappelle trop de mauvais souvenirs, une nouvelle école et lui.
Alexander Niels vient d'avoir 19 ans. Il vit dans une énorme villa avec ses amis parce que ses parents ne sont jamais là. Il a tout pour lui : de l'argent, une bande d'amis qu'il connaît par coeur, un physique de mannequin, les filles qu'il désire...
Lui pensait avoir tout ce qu'il voulait, il se trompait. Elle pensait pouvoir fuir ses problèmes, elle se trompait. -
Dans le cadre du programme «?Découvrons-nous, faisons la paix?», l'école Charles Perrault et l'école La Fontaine organisent un échange scolaire. Chaque famille Chaperon échangera son enfant avec une famille Loup durant une semaine. Les jeunes sont invités à partager leur journée chaque soir avec leurs parents. Laissez Maxime Loup et Lison Chaperon vous raconter ces quelques jours dépaysants?!
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Garder le titre. Garder l'esprit frondeur. Garder les tremblements et la sueur. Saluer les nouvelles plumes, les nouvelles incandescences, les nouvelles scènes. Ce deuxième volume du collectif L-Slam s'inscrit dans la lignée du premier par son militantisme, son caractère rebelle et son verbe féroce. L'urgence de dire les fêlures, de questionner les rapports de domination et d'apporter une définition inédite du respect est restée la même. Un recueil comme une célébration pour fêter les efforts de compersion dans une société qui éduque à la concurrence ; fêter les fécondités poétiques, les porosités, les ponts ; fêter la badasserie et l'audace. 86 voix, 86 corps, 86 plumes, un seul choeur qui résonne. Vous l'entendez ? Il ne s'excuse toujours pas.
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Les Astropoèmes sont des cartes pour le monde présent. Si vous vous y glissez, vous apprendrez des choses sur votre fonctionnement et votre environnement. Sur votre intimité. Vous n'oublierez plus de mettre le cadavre dans la poubelle verte. Vous saurez que si vous pleurez, il est préférable de le faire sous la douche, ou au-dessus du lave-vaisselle. En fait, vous aurez le sentiment de vous rapprocher de vous. Vous saurez comment déjouer les pièges que vous vous tendez à vous-même, et ceux que l'on vous tend. Vous n'aurez plus peur et, par-dessus tout, vos journées seront de plus en plus claires. Limpides.
Car dans ces horoscopes élevés au rang de haïkus insolites, vous reprendrez contact avec la magie primitive, celle des mots qui s'écrivent dans un élan farceur, celle de l'imagination débridée et du pouvoir performatif de la parole. Au pays de Vasquez et de Calleja, il n'y a pas de poésie sans jeu et sans joie. Et si on s'en souvenait pour les mondes à venir ?
Laura Vazquez vit à Marseille. Elle a publié plusieurs livres aux éditions Derrière la salle de bains, Cheyne, Plaine page et Littérature Mineure. Elle fait des lectures partout et des vidéos sur internet.
Arno Calleja vit à Marseille. Il écrit des textes courts en revue et sur le web. Derniers livres parus : La performance (Joca Seria, 2013). Tu ouvres les yeux tu vois le titre (Le Nouvel Attila, 2018).
Ensemble, Laura et Arno dirigent la revue Muscle.
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" vue du grenier, la belle coiffure en large chignon rond de shizuko n'était déjà plus si ronde et dans le creux invisible que formaient ses cheveux rabattus, s'étaient déposées de petites saletés qui juraient avec la beauté immaculée de l'ensemble.
sous sa nuque, le col évasé de son kimono m'offrait une vue plongeante jusque dans le creux de ses reins : les violentes zébrures qui balafraient sa peau blanche et moite se perdaient au plus profond de l'échancrure. toute son élégance avait disparu et il émanait d'elle une étrange impression d'obscénité qui me subjuguait. ", edogawa ranpo, " la proie et l'ombre ".
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Ils habitent dans une région que les industries ont désertée.
Certaines familles sont durement touchées par les fermetures, les pertes d'emplois. Si personne ne parle de ses difficultés, au collège, à bien y regarder, on les voit derrière certains détails, pas si anodins... C'est cette ado qui arrive sans manteau sous la neige, ce sont des paires de baskets devenues trop petites qu'on ne peut pas remplacer... Mais quand on est une belle bande d'amis, on peut imaginer de chouettes initiatives solidaires pour lutter contre la pauvreté.
Et cela apporte un vent positif et communicatif, aussi bien au collège, au village qu'au lecteur de ce roman !
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En attendant la gloire, Edna cachetonne dans des comédies musicales, au grand dam de sa famille. Sa ressemblance avec une star du moment va la plonger dans une spirale de mensonges et de faux-semblants à l'issue incertaine...
«J'ai tué Geronimo est le second volet du triptyque initié par Panorama. Il n'en est pas la suite à proprement parler mais y est relié par un ré seau de thèmes et de figures. Ainsi, certaines situations, certains dialogues de Panorama se voient repris ici sous un angle différent, offrant une autre lecture des mêmes motifs narratifs. Le récit même de J'ai tué Geronimo est le pendant inversé de Panorama: ici, le personnage principal n'est plus voyeur mais observé. Les thèmes principaux sont constants : recherche identitaire, voyeurisme , découverte des sentiments et du désir. Ne répondant pas à un principe sériel, ces deux premiers volets peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre, mais leurs lectures additionnées ouvrent un jeu de résonnances, de connivence, d'expériences narratives.»
Loo Hui Phang.
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Les Misérables : Intégrale Tomes 1 et 2 : Cosette et Fantine
Maxe L'Hermenier, Looky, Siamh, Diego l. Parada
- Jungle
- Pepites
- 4 Novembre 2021
- 9782822235075
L'histoire de Fantine constitue la première partie de l'oeuvre majeure de Victor Hugo. "Les Misérables". On y fait la connaissance de Jean Valjean, un ancien forçat dont la vie va être bouleversée par la rencontre d'un saint homme. On suit les péripéties de la vie de Fantine, mère d'une petite Cosette. On y rencontre aussi Javert, un policier acharné à la perte de Jean Valjean ainsi qu'un couple d'aubergistes peu sympathiques, les Thénardier.
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Le rêve du chien sauvage ; amour et extinction
Deborah Bird Rose
- Les Empêcheurs de penser en rond
- 6 Février 2020
- 9782359251470
Comment résister à la peur et à l'impuissance que provoquent aujourd'hui les extinctions de masse dans la grande « famille des vivants » ? Deborah Bird Rose nous propose ici de penser, sentir et imaginer à partir d'un terrain concret et situé : les manières de vivre et de mourir avec les chiens sauvages d'Australie, les dingos, cibles d'une féroce tentative d'éradication.
En apprenant des pratiques aborigènes, de leurs manières de se connecter aux autres vivants, elle active une puissance que la Raison occidentale a dévolue aux seuls humains : l'amour. Que devient cette capacité de répondre à l'autre, cette responsabilité, quand elle s'adresse à tous les terrestres ? En s'attachant à des bribes d'histoires logées dans nos grands récits moraux et philosophiques, elle fait sentir que le non-humain continue d'insister silencieusement et que cet appel, perçu par Lévinas dans les yeux d'un chien rencontré dans un camp de prisonniers en Allemagne nazie, n'en a pas fini de nous saisir et de nous transformer.
Il s'agit de faire sentir et aimer la fragilité des mondes qui se font et se défont, au sein desquels des vivants hurlent contre l'inexorable faillite, tressent des chants inoubliables. Les faits parlent d'eux-mêmes, disent parfois les scientifiques de laboratoire. Ici, ils nous parlent.
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Pourquoi l'artichaut a-t-il les cheveux violets ?
A. De L'Aulnoit
- À pas de loups
- 30 Mars 2015
- 9782930787114
Les tribulations d'Harty, le Don Juan des potagers. Harty, l'artichaut de Bretagne, est le Don Juan du potager. Il aime parader auprès d'exquises dames fruits rouges. Jusqu'au jour où il se met à séduire les filles papayes, goyaves et mangues et s'attire les foudres du jardin entier ! Planté à l'écart, sa vie de légume est bouleversée par l'arrivée de graines inédites dont une belle italienne aux cheveux violets.
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Deux suites poétiques dans ce volume : la première du poète et essayiste allemand Durs Grünbein, né à Dresde en 1962, lauréat du prix Georg-Büchner, ici traduit par Jean-Yves Masson et Fedora Wesseler, la seconde de Helga Novak, de nationalité islandaise, mais d'expression allemande. Après des études de journalisme et de philosophie, puis de littérature, elle exerce plusieurs métiers et voyage aux États-Unis et dans plusieurs pays européens : sa poésie n'est du reste pas sans évoquer l'errance, le rejet et l'exil. Et des textes inédits de Pierre Parlant, Maria Raluca Hanea, Jean-Paul Michel, Dominique Mauriziou Erwann Rougé, souvent traversés par des mouvements de révolte, des atmosphères nostalgiques ou encore une certain mélancolie, qui ne sont pas sans évoquer ou se situer par rapport à l'époque trouble que nous vivons.
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Sacro Monte, pour un lecteur distrait, est une ode au mauvais goût. C'est Stendhal en Italie, saisi de vertiges et d'hallucinations par l'excès des visions fantasmagoriques de décors de fêtes foraines et de processions chamarrées. Le Sacro Monte de Varallo, dans le Piémont, devait plonger le bon chrétien dans les extases du pèlerin au Golgotha, voyage en Orient rendu trop périlleux par l'Empire Ottoman qui régnait alors en terre sainte : on reconstitua le mont en des lieux moins hostiles, comme on bâtit encore partout des grottes de Lourdes, pour les jambes fatiguées des fidèles trop âgés.
Les 800 statues de bois et terre cuite polychromes, grandeur nature, retracent le drame de la vie, la passion, la mort et la résurrection du Christ, dans un milieu recouvert de fresques et envahi de rondes-bosses. Le choc esthétique n'est pas toujours un coup de foudre. C'est un événement qui peut surgir sans fracas, d'un détail qu'on n'avait jamais vu, qu'on n'aurait même jamais songé à regarder.
Les cloisons du bon goût nous en détournent. On sait d'avance ce qui est beau, qu'on oppose au vulgaire. Un goût bien formé se méfie des éclats, du brillant, des dorures, des puérilités de l'imitation, de tout ce fatras diapré qui plaît à la canaille. Heureusement, celui qu'un détail saisit, d'une faïence ou d'une volute, est pris dans une errance esthétique qui n'a plus de limite, il voit à nouveau tout ce que soustrayait le bon goût, et le vertige est partout.
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"... Des cimetières perdus, des rues vides, des boutiques poussiéreuses. Et, toujours et partout, des croix dressées aux lisières des bois, des bannières étoilées sous toutes leurs formes. Omniprésence du patriotique et du religieux, fallacieux ciment d'une société parfois inconsciente de sa dérive. Le rêve américain n'est plus qu'un rêve. Auquel plus personne ou presque ne semble croire. Mais il y a aussi ce que chacun espère trouver ou retrouver dans cette région à l'histoire et aux histoires si riches, si dramatiques, si chargées de mystères et de paradoxes. Ces photographies se lisent dès lors comme des pages de Faulkner ou de James Lee Burke, s'écoutent comme des blues de Jessica Mae Hemphill ou de R.L. Burnside, se regardent comme celles de Walker Evans ou de William Eggleston. Ces images nous rappellent que la vérité des choses se niche souvent dans les détails dont on ne perçoit pas l'importance au premier coup d'oeil. Couverture cartonnée "
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Victime collatérale de la Guerre contre la Bêtise, l'Ami Terrien a profité de son passage en enfer pour rédiger un carnet de voyage onirique où spleen et musicalité se répondent dans ce lieu hors du temps qu'est «Le Paradis», lieu-dit du parc de la Chartreuse à Liège, qui a vu succéder à l'écriture de ce livre l'installation, puis la lutte victorieuse de la Zad liégeoise. Plongée dans les affres d'un amour perdu, d'un monde en déliquescence à quelques pas seulement de la folie et de la mort, la nature et la musique comme dernière planche de salut jusqu'au retour du jour.
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L.L. de Mars nous revient avec un récit d'espionnage épistémologique d'historien de l'art. Il tente d'aborder la question iconographique par le dessin lui-même, sans recourir à un autre registre de langage, si tant est que le dessin puisse être considéré comme un langage. Le langage étant cognitif avant d'être communicatif, il peut. Gwladys Le Cuff est historienne de l'art. Elle s'empare du travail épistémologique en dessins de L.L. de Mars et en fait son objet d'étude, faisant à son tour oeuvre d'oeuvre. Elle livre ainsi une lecture de cette pierre de Rosette. L.L. de Mars s'empare de ce décryptage et le corrige en rouge, rageusement. Un appareil critique de l'appareil critique de l'appareil critique égare le lecteur, le renvoyant du trait au texte puis du texte au trait, comme on ne peut penser simultanément le texte et l'image. C'est dans ce mouvement seulement que se livre l'oeuvre cryptique décryptée recryptée.
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L'étrangère n.57 : dossier Jean Laude
Revue l'Etrangère
- Lettre Volee
- L'Étrangère
- 17 Mars 2023
- 9782873176136
Volume double de la revue L'étrangère dirigé par Michel collot, consacré à l'oeuvre poétique d'une importance décisive de Jean Laude, plus connu comme l'un des grands africanistes et historiens de l'art du vingtième siècle. Tout le monde s'accorde pour reconnaître l'importance de l'oeuvre de Jean Laude en tant qu'historien de l'art et africaniste, notamment autour des thématiques touchant aux rapports de la peinture française et européenne et les arts d'Afrique, ainsi que sur les arts premiers. Ce qui semble moins connu, c'est son oeuvre poétique qui lui a valu la reconnaissance de poètes aussi marquants qu'Édouard Glissant ou encore Jacques Dupin. Né en 1922 et décédé prématurément en 1984, Jean Laude aura laissé une oeuvre poétique injustement méconnue. Un retour sur celle-ci qui a donné lieu en mai 2022 à un colloque dirigé par Michel Collot et Christine Dupouy à l'université de Tours. Rappelons que si Jean Laude publie quelques recueils brefs dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, son livre majeur, Les Plages de Thulé, dont la première édition remonte à 1964, et est publiée aux éditions du seuil, Jean Laude travaillera à ce livre jusqu'à la veille de sa mort. L'édition finale sera publiée en 2012 à La Lettre volée. Entre-temps est paru aux Éditions Corti en 1989 un livre important préparé par Michel Collot et intitulé La Trame inhabitée de la lumière, livre composé surtout de textes poétiques écrits dans les années 1970. Rappelons que si Jean Laude est passé par le surréalisme et a par la suite collaboré à des revues comme Change ou encore Tel quel, il s'émancipe de ses premiers engouements pour suivre une voie qui lui sera propre. Pour reprendre les propres mots de Jean Laude, tirés des Plages de Thulé : il s'agit de creuser « le lit de tout ce que j'ignore » et me porter « à la rencontre de l'inconnu masqué. » Sommaire : Michel Collot : situation littéraire de Jean Laude ; Pierre-Yves Soucy : Approche des fondements de la poésie de Jean Laude ; Christine Dupouy : « seuil », « centre », « Lieu » : de quelques mots-clefs chez Jean Laude ; Christian Doumet : Jean Laude vu du ciel ; Thomas Augais : La spatialisation du poème dans Diana Trivia ; Serge Linares : Figure du livre chez Jean Laude ; Marie Joqueviel Bourjea : Jean Laude, pour un chromatisme différentiel ; Patrick Née : L'ailleurs dans Les Plages de Thulé ; Esther Tellermann : Les Plages de Thulé, au lieu du commencement écrire le littoral; Marc Blanchet, et un ensemble important composé de plusieurs inédits de Jean Laude, notamment des passages tirés de son Journal.
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Qui a besoin d'une théorie du dessin ? A priori, personne : dessiner semble être l'activité la plus libérée de toute contrainte qui soit. Et pourtant, notre histoire est jalonnée - depuis que le dessin s'est constitué en acte singulier, distinct, dans l'Histoire Naturelle de Pline - de ces théories du dessin qui sont aussi inextricablement liées aux théories des couleurs qu'elles sont séparées d'elles par ce dialogue lui-même. Comprendre les certitudes métaphysiques, les visions anthropologiques qui ont gouverné ces théories, c'est ce qui permettra d'éclairer ce que signifie dessiner quand on fait sauter le dernier maillon d'une lourde chaîne platonicienne : celle qui tient encore le dessin prisonnier de vieux mirages philosophiques
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L'albert audoulin ou du parallelisme des voies ferrees
Jea Vermande L'Herm
- CACTUS INEBRANLABLE
- 1 Février 2016
- 9782930659206
Les voies ferrées ouvrent-elles vers des mondes parallèles ? Peut-on appliquer la psychanalyse à l'entretien des vélomoteurs ? La beauté est-elle une forme d'énergie ? D'où sort cette étrange confrérie d'Analfabaites en lutte contre la bêtise de l'intelligence humaine ? Qui est vraiment Albert Audoulin ?
L'Albert Audoulin se lit comme un roman d'aventures baroque, mâtiné de polar, de science-fiction et... Impossible d'en résumer l'histoire. C'est sans doute la marque d'un livre d'exception.
Truculent, poétique, bouffon, pathétique, mystérieux, parodique, croustillant, philosophique, palpitant, lyrique, érudit et gouailleur, ce récit saugrenu flirte avec la vulgarité sans jamais y céder. Sous cette somme burlesque et savante se cache une rigueur mathématique qui en sous-tend l'apparent débraillé. Si c'est un roman-fleuve, c'est un fleuve qui emmêle à plaisir ses propres méandres pour en faire des noeuds et en étrangler le sens commun. On rit, on sourit, on prend pour réalité les plus extravagantes bizarreries, on croit aux aventures les plus invraisemblables vécues par les plus improbables des personnages.
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"Est-ce un recueil? Un essai? Un manifeste? Un manuel de poésie orale? Une tentative de donner la poésie à entendre? Le partage d'une passion? Des pistes pour écrire? Un splatchwork!
Avec la curiosité d'un entomologiste, l'Ami Terrien plonge dans ses propres textes pour illustrer des figures connues et moins connues de la poésie orale et nous emmène dans une recherche sur les formes qui hantent nos poèmes, à la découverte du fantôme dans le miroir. Ensuite, le fantôme prend corps et cris."
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On considère ce qu'on voit, dans une bande dessinée, dans une double évidence : l'image ne laisserait rien échapper à notre regard, elle serait toute entière affirmation d'elle-même ; et l'image serait rendue plus évidente encore par le récit, dont elle ne serait que le contexte. Mais si le fait même de regarder devenait l'objet d'un récit ? S'il n'y était question que des rapports entre différents moments du regards, différentes façons de regarder, différents angles de vues ? et si cette question prenait son sens dans des questions politiques, celles par lesquelles un monde, une nation, une cité, se construit précisément en donnant à voir uniquement certains points de vue et en les appelant "réalité" ? Dans le chaos apparent des images de ce livre se dessine une forme d'éducation au regard, au discernement, à la conscience rénovée de la puissance politique des images.
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L'homme le plus dangereux d'Amérique
Steven l. Davis, Bill Minutaglio, Jean-Marie Doury
- NEVICATA
- 18 Octobre 2019
- 9782875231383
Au cours de la nuit du 12 septembre 1970, un ex-professeur de Harvard du nom de Timothy Leary, réputé pour son exceptionnelle intelligence, saute la clôture de fils barbelés de la prison californienne où il est enfermé.
À Washington, le président Nixon aligne les nuits sans sommeil, embourbé dans la guerre du Vietnam. Les manifestations pacifistes rassemblent des dizaines de milliers d'étudiants sur les campus, des bombes explosent un peu partout dans le pays, les émeutes raciales se multiplient et les Black Panthers menacent d'incendier la Maison Blanche.
Quelques mois plus tôt, Timothy Leary, plus connu comme étant le « Grand Prêtre du LSD », s'était porté candidat aux élections au siège de gouverneur de Californie face à un certain Ronald Reagan. Il fut arrêté pour possession de 2 joints... Son évasion spectaculaire fut le grand fait d'armes de la contre-culture hippie la plus radicale, déterminée à déclencher la révolution et à renverser le gouvernement américain.
Malgré tous les périls, Nixon n'a dès lors plus qu'une obsession : mettre la main sur Leary, qu'il qualifie « d'homme le plus dangereux d'Amérique ».
Basé sur de nombreux témoignages inédits et archives récemment ouvertes, L'homme le plus dangereux d'Amérique est le récit palpitant d'une impitoyable chasse à l'homme menée par le FBI, des USA à l'Afghanistan, en passant par la France, l'Algérie, la Suisse, etc. Un récit au rythme haletant où se croisent hippies défoncés, groupes radicaux américains, d'étranges aristocrates européens, trafiquants d'armes et agents secrets.
Un trip délirant au coeur de la contre-culture américaine !
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Reprend le souffle, et il s'expulse encore plus loin.
Plus lent.
Reprend :
Reprend la voix ! Et les programmes s'échappent des boîtes.
Reprend l'économie et des enfants révèlent le mystère de la chambre forte.
Reprend la couleur et des espoirs sont peints, sous les fenêtres des impasses, des sommeils clandestins rêvent en fanfare !
Alors.
Reprend la flamme ! Et aux postes frontières se redresse la stature de nos libertés.
Reprend la poignée de main, et après les poings, se transforment en ambassades, se transforment, en embrassade.
Reprend le chant et la danse et lance-les à la rue tes «Reprend !»