lucien
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Ce qu'il va dire pousse le nuage un peu plus loin.
La terre est pleine de crapauds qui sont avec lui dans la peur, dans la soif, dans le silence et le retrait du pain.
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ALBERT GIRAUD SON OEUVRE ET SON TEMPS
CHRISTOPHE, LUCIEN
- PALAIS DES ACADEMIES
- 25 Juillet 2003
- 2000000000053
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LUCIEN KROLL : REGARDS IMPRESSIONNISTES SUR LES PAYSAGES HABITÉS
KROLL, LUCIEN, RESSELER, YVONNE
- TANDEM
- 20 Janvier 2024
- 9782873491062
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TOUT EST PAYSAGE SUIVI DE L'URBANISME ANIMAL ; ARCHITECTURE HOMEOPATHIQUE
KROLL, LUCIEN
- SENS ET TONKA
- 10 / VINGT
- 5 Avril 2001
- 9782845340213
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Le décalogue Tome 11 : le XIe commandement
Frank Giroud, Luc Révillon, Lucien Rollin, Michel Faure, Alain Mounier, Bruno Rocco, TBC, Joseph Béhé
- Glénat
- 24x32
- 13 Novembre 2003
- 9782723444798
Missak Zakarian, au crépuscule de son existence, cherche à savoir ce qu'est devenu Nahik. Cette quête conduira le lecteur à découvrir des pans cachés de l'existence de nombreux protagonistes des tomes 4 à 9 du Décalogue, et lui fournira quelques éclairages historiques sur les périodes traversées. Il apprendra entre autres ce qu'il advint de Missak et d'Ayla après la mort de Selim Gunneï. Il découvrira les retrouvailles d'Eugène et Hector Nadal après la mort de Ninon. Il partira avec Benjamin Fleury à la découverte du labyrinthe de Thot. Il apprendra pourquoi Safet Mulabdic a quitté précipitamment Berlin et comment est mort Soghomon Zakarian...
Cinq récits complets passionnants, tous scénarisés par Frank Giroud, et s'intégr ant parfaitement à la saga du Décalogue en en donnant un éclairage nouveau, complémentaire et indispensable à tout fan de la série.
Somptueux album de 96 pages, Le XIème Commandement regroupe cinq histoires inédites de neuf planches chacune, dessinées par TBC, Alain Mounier, Bruno Rocco, Michel Faure et Lucien Rollin, cinq auteurs ayant tous dessiné un épisode du Décalogue et retrouvant ainsi l'univers et les personnages de leurs albums. La couverture de l'album est réalisée par Joseph Béhé, auteur du tome 1 de la série.
Le XIème Com mandement comprendra aussi 47 pages de texte écrit par Luc Révillon, déjà auteur des ouvrages Dans le Secret du Triangle et Géométrie Mortelle à propos du Triangle Secret. Illustré par de nombreux dessins, gravures, photos et cartes, le texte de Révillon lève le voile sur de nombreuses zones d'ombres de cette série devenue un grand succès de la bande dessinée contemporaine. -
Un livre aussi envoûtant que mystérieux qui porte le nom de « Nahik » contiendrait les dernières volontés du prophète Mahomet. Cet ouvrage serait susceptible de bouleverser entièrement les fondements de notre civilisation. C'est le destin de ce livre dangereux que vous invitent à suivre les auteurs du Décalogue.
1813, le général Fleury, gouverneur militaire de Brême, est grièvement blessé en défendant la place. Il se voit alors rapatrié en France en compagnie de sa femme, Hortense. Elle y retrouve à Paris ses deux frères, dont l'un a sombré dans la folie. Pour aider le dément à sortir de ses délires hantés par une créature hideuse et vampirique qu'il nomme Nahik, Hortense va mettre à jour un passé insoupçonné. -
L'humanisme est issu de l'hospitalité, cette vertu antique née avant le langage : elle était l'équilibre instinctif des hommes encore proches de l'animal : ils vivaient en hordes, en bandes, en tribus, en meutes... L'hospitalité avait humanisé leurs comportements innocemment sauvages : elle est devenue « humanisme ». L'humanisme fluctuait à travers combats, guerres, famines, etc. ; il réapparaissait au cours des grandes périodes de prises de conscience, du Siècle grec jusqu'aux Lumières, jusqu'à nos jours, jusqu'à l'universalisation technique et marchande et le suicide collectif de l'humanité (comme les lemmings ?)...
Ainsi, dans les « premiers temps », nous, les hominidés, nous vivions comme nos cousins les animaux : nous possédions cette cohésion de groupe (les loups ne se mangent pas entre eux) : c'était l'hospitalité, devenue plus tard, l'humanisme. L'hospitalité s'est réfugiée dans notre cerveau reptilien qui est encore celui de l'instinct de la décision : les psychologues de la vente connaissent ce déclic « irrationnel »...
Lorsque nous étions préhistoriques, chasseurs, cueilleurs et promeneurs, nous avons très lentement inventé une première technique admirable : l'agriculture. Celle-ci nous a imposé la sédentarisation et, spontanément est né l'urbanisme. C'était déjà une révolution des moeurs : cela avait été a été le début encore innocent, des besoins de prévision et d'action sur la nature : la prospective y était née...
Ainsi, se sont créés les éléments urbains : un homme marche et il crée spontanément une rue : celle-ci est habitable, éternelle, vivante. Elle se peuple d'habitations de chaque côté : elles se parlent : c'est une action humaniste de communication longitudinale et transversale.
Un autre homme marche à sa rencontre. Ils s'arrêtent tous deux et se parlent : leur parole a ainsi créé la place, un autre espace humaniste de communication, lorsque des huttes se placent autour du chef. Puis viennent une église, un café, des commerces, une autorité, etc. Ce sont les deux formes urbaines éternelles : il y a encore la cour et le jardin...
La place et la rue ne sont pas des instruments rationnels : ce sont des liens mythiques et écologiques d'habitants. Le Corbusier n'avait pas le droit de supprimer ce système de relation pour inventer une géométrie disciplinaire.
Puis la grille, l'échiquier : il n'est fait que de lignes parallèles. Celles-ci sont des objets urbains qui, par définition géométrique, ne se rencontrent jamais ! Les Grecs avaient inventé l'échiquier mais, sagement, ils ne l'ont utilisé que pour leurs colonies d'Asie Mineure.
L'Acropole est une symphonie d'obliques, de désordre vivant... Toute autre est la fondation, déjà militaire de Rome, sur un carré orienté selon un principe Nord/Sud abstrait. Logique : il a commencé par un crime.
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Alors que Pouin se désaltère au troquet "La Queue de crocodile", un mystérieux inconnu masqué l'approche pour lui révéler un terrible secret : son ami Papyrus serait d'ascendance royale ! Tout excité, le nain révèle à Shepti, son épouse très bavarde, l'incroyable nouvelle... qui ne tarde pas à faire le tour de Thèbes. La rumeur arrive aux oreilles de Pharaon qui, furieux, condamne à l'exil un Papyrus qui n'y comprend rien. Délivré par des soldats rebelles, il arrive à fuir. Papyrus ne le sait pas encore, mais il est tombé dans un terrible piège qui vise à le mettre sur le trône de Pharaon !
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A toutes les époques de l'Empire chinois, le lettré. homme de culture et de pouvoir, s'est entouré d'ustensiles, riches ou savamment humbles, qui forment le support de son rêve ou les amis intimes de son raisonnement. avant de devenir objets de convoitise et de collection. Encre. pierre, pinceau, papier sont. très tût, désignés par l'expression wenfang si bao, les " quatre trésors du lettré ". Les entoure un petit monde d'accessoires - presse-papier, verseuse à eau, pot à pinceaux, pose-bâton d'encre. pose-poignet etc. - qui sont autant de chefs-d'eeuvre artisanaux dont la délicatesse s'est enrichie et diversifiée en Chine, puis au Japon, au long des millénaires. Non contente d'avoir inventé le papier et l'encre indélébile. ainsi que cet instrument au génie polyvalent qu'est le pinceau, la Chine en assure la pérennité en les confectionnant imperturbablement selon des recettes ancestrales et raffinées. Mais, depuis les années 1990. semble être entamé le déclin de l'artisanat savant. déjà remarqué au Japon. Aussi cet ouvrage s'empresse-t-il de visiter les ateliers encore actifs afin de noter en détail les gestes, de décrire les savoir-faire, en même temps qu'il déambule à travers les grandes collections aristocratiques et impériales auxquelles cette production a donné lieu, quasiment jamais exposées dans les musées qui les détiennent aujourd'hui... sans oublier de jeter un oeil aux prix de vente faramineux atteints par les plus beaux de ces objets sur les places de Hong-Kong. de New York ou de Londres. Le Trésor des Lettrés est bien la sonne qu'attendaient les connaisseurs. les amateurs de curiosités et tous ceux que fascine la culture de l'Extrême-Orient. Mais pas seulement. Après avoir accumulé pendant plus de trente ans les informations sur les techniques. l'histoire et les styles qui font la richesse de la papeterie chinoise et japonaise, l'auteur livre ici tous ses secrets. dont le plus précieux : parce que la composition des objets de la calligraphie et de la peinture repose strictement sur des matières naturelles, le connaisseur qui les manipule y voit un sésame pour la relation homme-univers, cette notion d'harmonie générale qui est le fondement de la pensée extrême-orientale. L'encre, la pierre, le pinceau et le papier, ainsi que tous les accessoires qui les entourent, sont. depuis fort longtemps, appelés des " trésors ". Ce livre nous dit que c'était doublement vrai.
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Ordre et désordres ; une architecture habitée
Lucien Kroll, Simone Kroll
- Sens Et Tonka
- 31 Octobre 2015
- 9782845342606
« C'est obstinément le même but que mon atelier poursuit, à travers les diverses missions qu'il a pu réaliser : déstabiliser les certitudes qui font les architectes héroïques, démontrer qu'un milieu aimable ne peut se constituer qu'en dehors des schémas d'autorités et que les outils modernes (organisation méthodique, industr ie du bâtiment, informatique, etc.) peuvent être utilisés à produire des milieux diversifiés. » L. K.
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Georges Eekhoud, un illustre uraniste
Patrick Cardon, Mirande Lucien
- Gaykitschcamp
- 20 Juillet 2012
- 9782908050790
En 1900, quelques mois avant le procès intenté à Georges Eekhoud pour son roman Escal-Vigor, paraît dans les Annales des sexualités intermédiaires et en particulier de l'homosexualité, la revue dirigée par Magnus Hirschfeld, un long article en allemand intitulé « Georges Eekhoud. Un avant-propos ». Il est signé Numa Praetorius. Son objectif est de présenter aux lecteurs l'oeuvre de Georges Eekhoud. C'est une analyse inhabituelle, quasi nouvelle par nouvelle, de ce que les ouvrages de Georges Eekhoud peuvent contenir d'éléments correspondant à ce qu'on appellerait, aujourd'hui, la culture homosexuelle. Le dépouillement est long, minutieux et explicite.
L'article qui fait suite à celui-là dans le même numéro de la revue a pour titre « Un illustre uraniste du XVIIe siècle. Jérôme Duquesnoy, sculpteur flamand ». Il est rédigé en français et il est signé par Georges Eekhoud. Il ne peut qu'étonner le lecteur moderne, car il est digne d'un martyrologe de l'uranisme !
Cet ensemble est suivi ici de deux articles peu connus de Eekhoud parus dans la revue Akademos, et de la traduc-tion en français d'autres articles de Numa Praetorius sur Georges Eekhoud. On trouvera encore un curieux article de Eekhoud paru dans L'Effort Éclectique après le procès d'Escal-Vigor. Loin de revendiquer simplement la totale liberté de l'écrivain, Eekhoud situe Escal-Vigor et le procès auquel il a donné lieu dans une perspective historique et politique.
Dans tous les articles réunis dans cet ouvrage, Eekhoud parle de l'uranisme tandis que d'autres, d'hier et d'aujourd'hui, parlent de lui comme du grand écrivain, qui le premier parmi les modernes, a peint des uranistes avec sympathie et sensibilité.
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Il y a la vie, ses clameurs, ses silences et ses secrets. Il y a aussi la langue, ses clameurs, ses silences et ses secrets. Au milieu de tout cela, un homme se promène, cueille des bribes de la vie, observe les mots de la langue, et cherche à agencer toute cette matière. Cela donne quelques dizaines de poèmes qui accentuent les clameurs, approfondissent les silences, et ouvrent de nouveaux secrets. Cet homme, en outre, a de grandes oreilles. Il écoute beaucoup de musique. Il aurait peut-être aimé composer et étudier le contrepoint. Mais la poésie en a décidé autrement, et ce n'est pas un pis-aller.
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Le problème de l'existence de Dieu et autres sources de conflits de valeurs
Lucien Francois
- Académie royale de Belgique
- 3 Mars 2017
- 9782803105946
Les fanatiques de tous bords ne peuvent supporter d'entendre parler de l'existence de Dieu comme d'un problème. La difficulté de discuter une telle question sereinement tient à ce qu'elle suscite des conflits de valeurs. Elle est loin d'être la seule dans ce cas : il en va de même, notamment, des soucis de vérité et de justice, de l'enseignement de la morale, comme des rapports que peuvent entretenir le droit et les révolutions.
Docteur en droit et docteur en sciences sociales, Lucien François a enseigné la philosophie du droit et le droit du travail à l'Université de Liège. Parallèlement, il fut conseiller d'État puis juge à la Cour constitutionnelle. Son ouvrage principal est Le cap des Tempêtes, Essai de microscopie du droit (2e éd., préface de Pierre Mayer, Bruxelles-Paris, Bruylant-LGDJ, 2012).