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Sciences humaines & sociales
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"Un roman brûlant d'actualité sur la belgitude. Un espace restreint mais exaltant, une trajectoire. une vie belge.
Quand il ne rend pas visite à son oncle Alain incarcéré à la prison de Forest, Jean parcourt la Belgique en compagnie de Nina. Du signal de Botrange à la mer du Nord, du point culminant jusque tout en bas, là où la frontière prend l'eau. Tout ça à bord d'une vieille Volvo 242. Au parloir, l'oncle Alain lui fait voir le Royaume à sa manière. Il lui raconte son existence de « Flamand francophone » né au Congo avec mélancolie et cynisme. De son côté, Jean lui relate son quotidien de trentenaire bruxellois un peu à la dérive. Entre rires et larmes, les deux hommes confessent leurs blessures, leurs joies, leurs rêves. Un voyage dans le temps et l'espace, des années 1950 à nos jours. Des générations qui se croisent. Des histoires de famille, d'amour, d'amitié. Une recherche d'identité. Une quête de sens. Le désamour d'un pays qu'on traverse à la vitesse de l'éclair."
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"Y a avait-il une autre ville ici, autrefois ? C'est la question qu'on est en droit de se poser en se plongeant dans ce Bruxelles disparu, tant la ville a changé, ne fut ce qu'aux dix-neuvième et vingtième siècles. Les images sont réelles mais leur assemblage est un leurre. Car tout cela n'a jamais coexisté : les remparts, le solarium d'Evere, la Maison du Peuple de Victor Horta, la Senne à ciel ouvert dans le centre-ville, le pavillon de l'Expo 58 place De Brouckère, l'hôtel des Monnaies à Saint-Gilles, le Palais des Sports à Schaerbeek. C'est une construction mentale qui associe les bâtiments, les monuments et les espaces verts emblématiques de plusieurs époques. Un improbable patchwork. Avec un point commun tout de même : ces sites ont tous disparu du paysage urbain. Ils appartiennent à un passé pluriel. Leur souvenir est entretenu par des noms de rues, des lieux-dits, des stations de métro. voire des enseignes de bistrots. Ces disparitions n'ont pas toujours été négatives. Elles participent d'ailleurs à une évolution qui - chose rassurante - est toujours en marche et fait de Bruxelles ce qu'elle est aujourd'hui : une ville qui refuse d'être figée.
Soixante sites pour se créer une ville imaginaire. mais disparue."
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"Découvrir la ville d'autrefois, des fragments désormais impossibles à assembler . Tel est le but de ce deuxième volet de Bruxelles disparu. Les images d'hier agissent sur nous de la même manière qu'un voyage. Des images couchées sur le papier, noir et blanc, sépia, parfois fanées. Des images d'un Bruxelles qui n'est plus, d'une ville qu'on pourrait croire disparue tant les années ont fait leur oeuvre. L'hôtel d'Ursel, le théâtre de l'Alhambra, la patinoire du Saint-Sauveur, la halle au Pain, la tour Lotto ou encore les escaliers des Juifs dans le centre-ville. Mais aussi le viaduc Léopold II reliant Koekelberg à la Petite Ceinture, le vélodrome du Karreveld à Molenbeek-Saint-Jean, la gare d'Etterbeek, le château Kieffelt à Woluwe-Saint-Lambert, les Grandes Brasseries d'Ixelles, le jardin de Jean Robie à Saint-Gilles, l'hippodrome de Forest. Des images et des textes pour comprendre les lieux qui ont fait la ville d'aujourd'hui. Un patchwork pour se familiariser avec le nom d'une rue, d'une place, d'une station de métro, pour saisir l'origine d'un espace vert, d'un quartier.
Soixante sites pour un deuxième rétro-voyage dans un Bruxelles disparu."