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vera feyder
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Astrid, ex-diva que tous croient morte, vit recluse depuis plus de quinze ans au « Sortoir des Ténèbres », domaine perdu parmi les arbres, entre les animaux du bois, ses chiens, son piano. Un homme arrive de Turin, précédé d'une immense corbeille de fleurs, pour revoir celle dont il fut autrefois plus que l'impresario, au temps de sa brève et triomphale carrière. Mais il n'est pas le seul convoqué, et tous les ressorts du piège vengeur où il est tombé seront démontés au cours d'une nuit fantomatique, sur laquelle planera la voix d'Astrid, qui a disparu de la scène lyrique après une représentation de Lucia de Lammermoor, pour suivre un inconnu, foudroyé d'amour en l'entendant...
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Une seconde chance pour ceux qui ont raté la première, tel est l'enjeu fixé par les Organisateurs du concours « Seconde chance » aux concurrents de tous âges, tout bord, toute espèce, toute classes sociales confondues. Ainsi vont se retrouver, en mal de renouveau : un écrivain détruit, autrefois célèbre, un paysan en mal d'évasions, une jeune fille en mal d'amant perdu. Mais, au bout du compte, à qui va profiter ce « crime » de récupération des détresses, humaine et animale ?
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La belle voyageuse endormie dans la brousse
Vera Feyder
- Le Grand Miroir
- Duo Grand Miroir
- 15 Février 2003
- 9782930351247
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" J'allais donc vivre, je vivais.
Ce cri l'attestait. Ce cri dans les résonances duquel toutes les souffrances d'Elise, j'imagine, se perdirent. Comme se perdit, dans le premier regard ébloui qu'elle eut sur moi, la certitude que sa vagabonde, et déjà longue vie de femme libre était finie, et que la nôtre commençait. Pour le meilleur que nous serions l'une à l'autre, contre le pire qui nous attendait. " Après quarante ans d'écriture (poésie, théâtre, roman), Vera Feyder revient de front sur ce qui aura été l'empreinte profonde de son oeuvre : son enfance saccagée.
Quarante années auront été nécessaires pour mettre les démons à terre. Par la magie et la force de l'écriture, elle retourne sur ce lieu du passé et livre, en forme d'évasion, un récit dense de ses premières années, un conte de " faits " indélébiles, dans lequel une petite fille solitaire, confrontée trop tôt à un monde hostile et sans chaleur, n'aura trouvé refuge, pour survivre, que dans la puissance de l'imaginaire.
À la douleur dont sont chargés les mots, seul pouvait répondre un hymne à l'amour maternel. Il faut lire ce récit ainsi : comme un chant, nourri de peurs, s'élançant vers un impossible ailleurs. C'est de cet élan, brisé, que naissent les grands libertaires, ces délinquants impunis que sont les écrivains.
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