Snoeck
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Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d'artiste élu, tel que le concevait Nietzsche, Léon Spilliaert (1881-1946) est l'auteur d'une oeuvre d'une profonde originalité, nourrie d'interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier. Mélangeant les techniques graphiques comme l'encre de Chine, la mine de plomb, la craie noire, le pastel, les crayons de couleur, puis l'aquarelle et la gouache, l'Ostendais tisse des liens avec le symbolisme et l'expressionnisme contemporains, et semble annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l'extrême, l'abstraction géométrique et le minimalisme.
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Frans Masereel : voyages au pays des Soviets
Samuel Dégardin, Tatiana Trankvillitskaïa
- Snoeck gent
- 23 Juin 2022
- 9789461617354
Engagé dans les luttes sociales de son temps, l'artiste belge Frans masereel (1889-1972) effectue en 1935 et 1936 deux voyages en russie soviétique, histoire de voir si à l'est il y a bien du nouveau. Cet ouvrage retrace à partir de documents rares et de sources puisées dans les archives russes les tribulations d'un ami du peuple. Frans Masereel est un graveur, peintre et illustrateur belge né le 30 ou le 31 juillet 1889 à Blankenberge (Belgique) et mort le 3 janvier 1972 (à 82 ans) à Avignon (France). Il a principalement travaillé entre la Suisse, l'Allemagne et la France. Artiste engagé, humaniste, libertaire, pacifiste antimilitariste3, marqué par le tourment sanglant de la Première Guerre mondiale, ses oeuvres dénoncent sans concessions les horreurs de la guerre, de l'oppression et de l'injustice sociale. Auteur d'une oeuvre profuse, illustrateur infatigable, pédagogue, son travail graphique le plus connu est sans doute Mon livre d'heures (1919) : il est considéré à ce titre comme le précurseur du roman graphique.
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En collaboration avec l'Universiteit Gent, MSK Gand met à l'honneur le peintre, dessinateur et graveur Albert Baertsoen (1866-1922) : rejeton d'une famille industrielle gantoise, cet artiste pratiquement autodidacte est un des protagonistes de la scène artistique belge et internationale de la Fin de siècle. Bartsoen était surnommé « le peintre de Gand » par les gens de son époque, un titre honorifique qui reflétait non seulement son importance artistique, mais aussi son amour singulier pour Gand. Son regard était surtout axé sur les coins délabrés, pollués, abandon- nés d'une ville qu'il a représentée d'innombrables fois à partir du début des années 1890. Cette fascination pour les cités médiévales condamnées à changer définitivement d'aspect sous l'effet de la modernisation explique aussi pourquoi Baertsoen a éveillé l'intérêt d'écrivains symbolistes comme Georges Rodenbach. Mais Baertsoen ne s'est pas limité à Gand. Il est devenu rapidement un paysagiste apprécié, peignant la région de l'Escaut, la mer du Nord et l'arrière-pays, mais aussi, en fils de fabricant textile qu'il était, les paysages industriels liégeois. Le succès international, Bartsoen le devait en partie à son vaste réseau de relations, à sa voix qu'il n'hésitait jamais à faire entendre et à son style impressionniste. À l'instar de certains confrères faisant partie de son cercle international d'amis - Henri Le Sidaner et Frits Thaulow -, il observait le monde avec un regard intimiste et mélancolique, dans un cadrage presque photographique. Il a d'ailleurs très souvent représenté ses paysages et ses villes par temps de pluie ou de neige. Plus que tout, il était un artiste attaché de ma- nière obsessionnelle à ses thèmes, qu'il a abordés dans différentes disciplines - non seulement la peinture, mais aussi le dessin, le pastel et l'eau-forte.
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Le dragon et le phénix : des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique
Collectif
- Snoeck gent
- 18 Janvier 2022
- 9789461616517
Du 6 octobre au 12 février 2022, le Louvre Abu Dhabi va proposer sa seconde exposition de l'année, Le dragon et le phénix, des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique. Plus de 200 oeuvres d'art ont ainsi été sélectionnées pour faire partie de cet événement mettant en scène les relations artistiques et culturelles entre deux grandes civilisations, entre les 8e et 18e siècles. Une exposition organisée en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques-Guimet. « Elle confirme le rôle joué par le Louvre Abu Dhabi dans la mise en valeur des relations interculturelles, ainsi que le besoin d'adopter de nouvelles approches dans le champ de la recherche historique. Pendant près d'un millénaire, ces deux cultures étaient liées par le commerce, la curiosité scientifique et la production artistique. Elles s'observaient et s'inspiraient mutuellement. Notre histoire d'influences et d'inspirations communes cessa délibérément au début du 18e siècle, lorsque d'autres modèles proposant une esthétique radicalement nouvelle émergèrent » explique le Dr Souraya Noujaim, la directrice scientifique en charge de la conservation et des collections du Louvre Abu Dhabi.
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Fils aîné d'une famille de quatre enfants, son père, Alexandre Émile Auburtin (1838-1899), architecte de la ville de Paris, est originaire de la Lorraine. Formé dans sa jeunesse par le peintre Louis-Théodore Devilly, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, qu'il quitte sans se présenter au concours du prix de Rome. En 1897, Auburtin étudie la faune et la flore sous-marine aux aquariums de Roscoff et de Banyuls d'où il rapporte de nombreux croquis qui lui permettront de réaliser en 1898 Le Fond de la mer, grand décor destiné à l'amphithéâtre de zoologie de la SorbonneNotes 1. Il séjourne dans les îles d'Or et longtemps à Porquerolles, puis en Bretagne où il réalise des oeuvres conservées au musée de Pont-Aven. Puis il découvre la Corse, les sommets des Pyrénées, les nombreux lacs des Landes et Talloires sur les bords du lac d'Annecy chez ses amis, le peintre Albert Besnard (1849-1934), et sa femme la sculptrice Charlotte Besnard (1854-1931)celle réalisée pour Dans son atelier du quai Carnot à Saint-Cloud, il reçoit son ami Auguste Rodin avec lequel il partageait quelques modèles. Il réalise également de 1909 à 1920 des gouaches avec l'école de danse d'Isadora Duncan. Jean Francis Auburtin est promu officier de la Légion d'honneur
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L'empire des roses ; chefs d'oeurvres de l'art persan du XIXe siècle
Collectif
- Snoeck gent
- 12 Avril 2018
- 9789461614414
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Meunier, Dalou, Rodin... ; les sculpteurs du travail
Collectif
- Snoeck gent
- 4 Juin 2020
- 9789461616043
Cette exposition temporaire sera élaborée sous la direction de Cécilie Champy-Vinas, commissaire invitée, conservatrice au Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, et de Cécile Bertran, directrice du musée Camille Claudel. Elle abordera la thématique du travail dans la sculpture au tournant du siècle, et notamment les trois projets de monuments au travail conçus à cette période en France et en Belgique.
Longtemps cantonnée aux marges de la création artistique, la représentation du travail envahit à partir des années 1870-1880 le champ artistique. L'engouement pour le sujet culmine vers 1900 où plusieurs grands sculpteurs - Rodin, mais aussi Dalou et Meunier - imaginent de colossaux monuments qui rendent hommage aux travailleurs, mais dont aucun ne verra cependant le jour. Cette exposition se propose de mettre à l'honneur les "sculpteurs du Travail" qui, entre 1880 et 1920, cherchèrent à accorder la sculpture - genre par essence noble et sérieux - à l'un des sujets les plus prosaïques de la tradition artistique, celui du Travail.
Des sculpteurs tels Dalou et Rodin rompent alors complètement avec les usages académiques qui réservaient l'art statuaire monumental à la représentation des rois, des princes et éventuellement des "grands hommes" à partir du XVIIIe siècle. D'humbles travailleurs - paysans, mineurs ou maçons - deviennent des héros de marbre ou de bronze et acquièrent ainsi une dignité nouvelle. Cette exposition au sujet largement inédit invite à redécouvrir l'extraordinaire fortune d'un thème dont l'omniprésence dans la sculpture de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle mérite d'être questionnée.
Riche d'environ cent oeuvres, l'exposition sera l'occasion de présenter au public des sculptures inédites ou rarement montrées, provenant de musées français (Petit Palais, musée d'Orsay, musée Rodin) et étrangers (Belgique et Italie), mais également de collections privées. Bien que principalement dédiée à la sculpture, l'exposition visera également à explorer les liens qui unissent l'art statuaire et d'autres techniques artistiques, notamment le dessin et la photographie, tout en faisant écho aux thématiques présentées dans le parcours du musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine.
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Du 13 février au 6 juin 2021 le musée Fabre met à l'honneur trois artistes contemporains dont les oeuvres, toiles et dessins, ont récemment rejoint les collections du musée. Ils sont à découvrir dans trois espaces distincts du parcours permanent Issus de trois générations différentes, Pierrette Bloch, André-Pierre Arnal et Stéphane Bordarier se sont tous trois intéressés à la matérialité de la peinture, élaborant de nouvelles techniques picturales mises au coeur de leur pratique. Si Pierrette Bloch fait gouter la peinture, point après point, sur le papier ou sur la toile disposée à l'horizontal, noue consciencieusement le crin, inscrit de larges traces blanches au pastel, André-Pierre Arnal plie, froisse, ficèle la toile, colle et décolle le papier. Stéphane Bordarier développe quant à lui une technique picturale qui se rapproche de celle de la fresque, dans laquelle la couleur est prise dans la colle encore humide, induisant l'urgence du geste.
Issus de trois générations différentes, Pierrette Bloch, André-Pierre Arnal et Stéphane Bordarier se sont tous trois intéressés à la matérialité de la peinture, élaborant de nouvelles techniques picturales mises au coeur de leur pratique. Si Pierrette Bloch fait gouter la peinture, point après point, sur le papier ou sur la toile disposée à l'horizontal, noue consciencieusement le crin, inscrit de larges traces blanches au pastel, André-Pierre Arnal plie, froisse, ficèle la toile, colle et décolle le papier. Stéphane Bordarier développe quant à lui une technique picturale qui se rapproche de celle de la fresque, dans laquelle la couleur est prise dans la colle encore humide, induisant l'urgence du geste.
Peintre et sculptrice française.
Évoluant depuis les années 1950 vers une pratique abstraite, l'oeuvre de Pierrette Bloch, en dehors de toute catégorie esthétique, joue sur le rythme, l'ambivalence entre le plein et le vide, le contraste entre le noir et le blanc. Subtile, elle se décline par séries, avec une économie de moyens, à partir de la répétition de formes élémentaires - le point, les entrelacs, l'écriture - et de couleurs quasi absentes. Elle éprouve ses premières émotions artistiques en 1939, devant les chefs-d'oeuvre du musée du Prado exposés à Genève. C'est justement en Suisse que, fuyant la France occupée, elle se réfugie avec ses parents en 1940. Elle se plonge dans la lecture, source d'inspiration fondamentale, et assiste à des conférences d'histoire de l'art, notamment celle de René Huyghe sur la ligne, qui la conduit à s'interroger sur les relations qu'entretient le dessin avec le temps et l'écriture. À la fin de la guerre, de retour à Paris, elle suit les cours des peintres Jean Souverbie (1891-1981) et André Lhote (1885-1962) ; en 1949, elle est la première élève d'Henri Goetz (1909-1989), qui délaisse alors le surréalisme au profit de l'abstraction. Elle fait la connaissance de Colette et Pierre Soulages (1919), devenus des amis intimes. Influencées par celui-ci et Nicolas de Staël, ses premières peintures abstraites, à la texture épaisse, sont structurées par un système de grille, caractéristique des oeuvres picturales d'après-guerre. Les années 1950 correspondent au début de sa reconnaissance : elle participe au Salon des réalités nouvelles (1950), dédié à l'abstraction depuis l'après-guerre ; dès l'année suivante ont lieu ses premières expositions personnelles en France et aux États Unis, où elle séjourne régulièrement.
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Hans Emmenegger (1866-1940)
Corinne Currat, Sylvie Wuhrmann, Stefan Banz, Aurélie Couvreur, Georg Hilbi, Paul Hilber, Karolin Beltinger
- Snoeck gent
- 1 Juillet 2021
- 9789461616708
La Fondation de l'Hermitage consacre une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) - une première en Suisse romande. Avec une centaine de tableaux, l'exposition dévoile l'oeuvre de cet artiste resté méconnu du grand public, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, dans le traitement insolite de ses paysages et natures mortes, comme dans l'audace de ses compositions. Il compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Formation artistique : Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Un artiste singulier : Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique, se consacrant à des thèmes récurrents - intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style figuratif plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à de puissants contrastes d'ombre et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles inspirées de la chronophotographie, qui rappellent les expérimentations des artistes futuristes.
Engagement dans le milieu artistique : Emmenegger était notamment président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles.
Dialogue avec d'autres artistes / carte blanche à l'ECAL : L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger est mise en évidence par le biais d'une centaine de tableaux, qui dialoguent avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours est également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporain·e·s inspiré·e·s par son travail : Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À découvrir dans les salles et dans le parc de l'Hermitage, la carte blanche confiée à l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, mettant en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec les travaux de photographes de la nouvelle génération.
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L'exposition Anto-Carte De terre et de ciel nous fait redécouvrir un virtuose du pinceau dont l'oeuvre tisse un lien fascinant entre les siècles. C'est tout l'héritage du savoir-faire des grands maîtres de la peinture qui s'exprime dans les tableaux peints durant la première moitié du XXe siècle par cet artiste montois dont la carrière fut largement internationale.
Une soixantaine de tableaux issus de collections publiques et privées permettent de voir la peinture d'Anto-Carte à travers le prisme de l'aspiration au sacré. Les plus grands tableaux de l'artiste revisitent en effet les thèmes classiques de l'iconographie chrétienne tout en célébrant la grandeur du monde paysan.
Le deuxième volet de l'exposition proposera un parcours à travers les mêmes thématiques illustrées cette fois par une sélection d'oeuvres majeures ou redécouvertes issues des collections communales.
Fils de menuisier, Antoine Carte est né le 8 décembre 1886 à Mons. A partir de 1905, il se forme auprès d'Antoine Bourlard et d'Emile Motte à l'Académie des Beaux-Arts de Mons, avant d'intégrer l'Académie de Bruxelles entre 1908 et 1910 où il suit les ateliers de Montald, Delville et Fabry. Ces trois importants peintres symbolistes auront une grande influence sur son oeuvre. En 1928, il fonde le groupe Nervia qui promeut l'art Wallon avec Louis Buisseret et Léon Eeckman. Expressionniste et symboliste, il peint des scènes bibliques dont les protagonistes prennent les traits de paysans, de marins ou d'ouvriers. La plupart de ses tableaux présentent de larges tons en aplats et révèlent une science profonde du dessin. Considéré comme un peintre humaniste, on retrouve dans ses oeuvres un mélange de puissance expressive et de synthèse décorative.Anto Carte décède à Bruxelles le 15 février 1954.
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Haute Dentelle offre un éclairage inédit sur les usages contemporains de dentelle tissée sur métiers Leavers par les créateurs de mode.
Inspirées et affranchies de la dentelle à la main, les dentelles mécaniques marient tradition et innovation depuis 200 ans. Synonyme de délicatesse, l'apparente fragilité de la dentelle est un leurre : sa texture tissée la rend indémaillable. Textile de haute technicité, objet de toutes les recherches design pour les dentelliers, la dentelle n'a jamais été aussi multiple. Aux teintes, textures, manipulations et broderies infinies, elle se veut transparente ou opaque, à motif floral ou abstrait, légère ou tridimensionnelle... quitte à devenir magnifiquement mé connaissable. À travers plus d'une soixantaine de robes issues des tout derniers défilés haute couture ou prêt-à-porter créateur, l'exposition dévoile la dentelle comme matière à réflexion des maisons de mode. Chaque vêtement marque le point de fusion entre le meilleur de la main et le meilleur de la machine, rendant hommage à cette matière d'exception, familière et pourtant mé connue.
Des pièces exceptionnelles ont été sélectionnées parmi treize maisons de mode : Alberta Ferretti, Balenciaga, Chanel, Christian Dior, Jean Paul Gaultier, Maison Margiela, Iris van Herpen, Schiaparelli, Valentino, Viktor&Rolf, Vuitton, Yiqing Yin, Zuhair Murad.
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Les oeuvres de Diego Rodriguez de Silva y Velázquez, qui est probablement le plus grand peintre du XVIIe siècle, continuent de fasciner le public et les artistes du monde entier. Dans ce très bel ouvrage, Leah Kharibian nous fait découvrir cet artiste de génie et son entourage à travers d'aucuns de ses plus grands chefs-d'oeuvre. Elle y retrace son ascension de jeune apprenti à peintre de la cour de d'Espagne qui, au-delà de quelques splendides portraits, notamment de Philippe IV, nous a légué des toiles mythologiques tout aussi magistrales. Leah Kharibian est historienne de l'art et essayiste free-lance.
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L'exposition est basée sur un ouvrage de Jacques Attali publié en 2006 : Une brève histoire de l'avenir.
L'ouvrage est divisé pour l'occasion en deux parties : une partie historique et une autre tournée vers l'avenir.
La partie historique sera présentée au Musée du Louvre à Paris et reprendra des oeuvres d'art ancien (de plus ou moins 1200 jusque 2001, catalogue par Hazan).
La seconde partie de l'ouvrage, qui propose une analyse d'un futur possible selon Jacques Attali, sera la base de l'exposition des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles). Il s'agira donc d'oeuvres contemporaines.
Les commissaires de l'exposition sont Pierre-Yves Desaive et Jennifer Beauloye.
L'exposition sera composée de plus ou moins 65 oeuvres.
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D'un catalogue à l'autre.
Michel Laclotte, président-directeur honoraire du musée du Louvre.
Parmi les collections de « primitifs » italiens conservés en France, si l'on excepte celles de Paris, de Chantilly, d'Ajaccio et d'Avignon, l'ensemble réuni au musée de Tessé est sans doute le plus remarquable. Le musée du Mans présente également des oeuvres importantes du XVIe et du XVIIe siècle italiens, ainsi que de l'école espagnole. A partir des dossiers très complets qu'il a méthodiquement constitués pour ces peintures, Corentin Dury prend parti et donne ou redonne à chacune son identité.
Le dernier catalogue du musée de Tessé, publié en 1932 par Arsène Le Feuvre et Arsène Alexandre, avait le mérite de comporter la reproduction de la plupart des primitifs italiens de la collection, ce qui n'était guère courant à l'époque. Mais on est stupéfait de constater les attributions plus qu'approximatives, voire aberrantes, répétées de catalogue en catalogue depuis celui de 1864, alors qu'en 1932, une bonne part des oeuvres avaient déjà été justement baptisées par les spécialistes.
Cet aveuglement est encore plus frappant si l'on remonte en arrière dans le temps. En 1842, les pièces des «Ecoles primitives d'Italie» provenant de la collection Evariste Fouret qui sont achetées par la ville du Mans en 1863 avaient été prêtées par le collectionneur à une exposition de collections particulières organisée à la Préfecture du Mans (fig. 00). C'est sans aucun doute à l'amateur lui-même, excellent connaisseur, comme l'a démontré Corentin Dury dans l'étude qu'il lui a consacré, que l'on doit les attributions fournies par le livret de cette exposition et qui sont, pour l'époque, justes ou raisonnables. Ainsi, la pièce la plus précieuse sans doute de la collection, la Sainte Agathe de Pietro Lorenzetti, florentine d'après le catalogue de 1932, est bien cataloguée en 1842 sous son vrai nom ( « Pietro di Lorenzo, de Sienne, appelé Pietro Laurati par Vasari »), et les autres attributions ne sont jamais absurdes. Un exemple : la Vierge à l'Enfant avec un saint Evêque et saint Sébastien, rendue par Berenson à Pietro di Domenico (1909) est donnée à un autre siennois de la fin du Quattrocento par Fouret, Bernardino Fungai, alors que le catalogue de 1932 la juge vénitienne !
La qualité de ce fonds Fouret est telle que, lorsque l'Inspection générale des musées de province entreprit de regrouper les primitifs italiens de la collection Campana émiettés à travers près de 100 musées, on envisagea un moment de repartager la collection recomposée en trois lieux : Le Mans, Ajaccio et Montpellier. Fort heureusement, ce projet de dépeçage fut vite abandonné et l'ensemble fut réuni au Petit-Palais d'Avignon, non loin des fresques italiennes du Trecento de la Cathédrale et du Palais-des-Papes. Mais il fut décidé, qu'en échange des panneaux Campana repris, le Louvre déposerait au Mans un choix conséquent de tableaux du Quattrocento.
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Pendant des siècles, le séjour à Rome a représenté une rencontre d'exception avec une civilisation, son histoire et son rayonnement. Il est alors indispensable de s'y rendre pour se construire intellectuellement et moralement. Rome est une ville singulière qui a ému les artistes - et ils ont été nombreux - qui y ont séjourné. Lieu majeur de culture, de découverte et de création, Rome a séduit comme elle séduit encore le visiteur aujourd'hui.
Après un long périple, les artistes étrangers découvrent la ville qu'ils ont longtemps rêvée. Ils se forgent à Rome "le goût et la manière" en s'inspirant de l'antique et d'artistes italiens dont ils copient les oeuvres. Ils développent leurs réseaux d'amitié, se côtoient, fréquentent les mêmes auberges, partagent souvent les mêmes enseignements, peignent les mêmes lieux et les mêmes modèles. C'est à cette culture commune que s'intéresse "Viva Roma !".
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Collection Foujita ; catalogue de la donation ; histoire et premières recherches
Collectif
- Snoeck gent
- 12 Décembre 2018
- 9789461614803
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Figure majeure de la scène artistique belge, Wim Delvoye est connu pour son humour, son goût de l'expérimentation technologique, et sa production riche et variée. Sa réputation a depuis longtemps dépassé les frontières de son pays natal, et il a réalisé ces dernières années de nombreuses expositions dans des contrées aussi diverses que le Québec, l'Azerbaïdjan, la Russie, le Luxembourg ou encore l'Iran.
Conçue en étroite collaboration avec l'artiste, l'exposition des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique propose un vaste panorama de son travail, et met l'accent sur son aspect pluridisciplinaire. En effet, les oeuvres de Wim Delvoye naissent souvent d'une rencontre entre l'artisanat et les techniques de fabrication industrielle les plus sophistiquées.
Ancré dans le monde contemporain, Wim Delvoye étudie le passé et contemple l'avenir. De façon inédite, l'exposition fait dialoguer ses créations avec des chefs-d'oeuvre de la collection d'art ancien des MRBAB. De plus, des oeuvres récentes, présentées au public pour la première fois, témoignent du regard attentif porté par l'artiste aux mutations en cours dans nos sociétés hyper-connectées, ou réel et virtuel tendent de plus en plus à se confondre.
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Publication à l'occasion de la réouverture du musée Meunier à Bruxelles. Ce musée est géré par le MBA Bruxelles Constantin Meunier, né à Etterbeek (Bruxelles) le 12 avril 1831 et mort à Ixelles (Bruxelles) le 4 avril 1905, est un peintre et sculpteur réaliste belge, réputé pour sa vision du monde ouvrier. D'abord peintre de scènes religieuses, Constantin Meunier est profondément marqué par sa visite, du Borinage, le pays noir, bassin minier de la province de Hainaut en Belgique, il s'attachera à représenter le monde du travail. C'est au retour d'un séjour de six mois en Espagne, que la sculpture occupera une place de plus en plus grande dans son oeuvre. Envoyé à Durant les dernières années de sa vie, il exécute les sculptures destinées au Monument au Travail. Projet qui ne sera érigé à Laeken qu'après sa mort. Auguste Rodin dit de lui : « Constantin Meunier est un homme admirable. Il a la grandeur de Millet. C'est un des plus grands artistes du siècle4. » Meunier est d'ailleurs membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Graversque dirige Rodin5. Un fonds de ses oeuvres est conservé à Ixelles au musée Constantin-Meunier aménagé dans l'atelier de l'artiste. Ses bronzes ornent des places et les parcs de Belgique et d'Europe
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Dans le cadre d'un partenariat avec le Musée national Picasso-Paris, le MUba Eugène Leroy produit l'exposition « Picasso Illustrateur » du 19 octobre 2019 au 13 janvier 2020.
L'exposition Picasso Illustrateur ouvre très largement la question inédite du texte et de l'image dans l'oeuvre de Picasso : de l'oeuvre de commande à l'oeuvre d'engagement - dessins de presse ; en passant par l'oeuvre libre et poétique. Entre classicisme et extrême modernité, éternel inventeur et éternel joueur, Picasso a su aussi s'hasarder vers les supports parfois les plus singuliers ou modestes et les expérimenter : enveloppes, cartes postales, briques, céramiques, tôle, nappes, papier découpé ou arraché, magazine... L'exposition est une mise en regard de toutes ses explorations fourmillantes avec les oeuvres majeurs de l'artiste, en peinture, sculpture ou céramique.
Huit thèmes explorent l'oeuvre de Picasso au travers du prisme de l'illustration :
- Amitiés poétiques des années 10.
- Antiques allers-retours.
- Le peintre et son modèle.
- Le carnaval des animaux.
- La colombe de la paix.
- Quand le texte fait image.
- Abstraction et langages inventés.
- Picasso, les affiches d'exposition.
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Niki de Saint Phalle ; ici, tout est possible
Niki de Saint Phalle
- Snoeck gent
- 11 Octobre 2018
- 9789461614698
Novatrice et pionnière, l'artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002) a bâti en l'espace d'une cinquantaine d'années un corpus d'oeuvres aussi vaste que complexe. Son travail jouit d'une reconnaissance internationale dès lors qu'en 1961 elle participa à The Art and Assemblage, une exposition prestigieuse organisée au Museum of Modern Art de New York. A partir de ce moment-là, Saint Phalle a été invitée à exposer de nombreuses fois en solo aux quatre coins du monde.
Ces joyeuses et lumineuses Nanas sont devenues sa griffe. L'artiste et son travail ne peuvent toutefois pas être appréhendés à la seule lumière de ces oeuvres. Le présent catalogue qui accompagne la première rétrospective exhaustive de l'artiste en Belgique - une rétrospective qui se tient aux Beaux-Arts Mons (BAM) - explore la pratique aux multiples facettes de Saint Phalle et se penche sur son travail pluridisciplinaire comprenant à la fois des peintures, des assemblages, des sculptures, des performances, des ouvrages publics, des projets architecturaux, des films et des pièces de théâtre.
Il survole l'ensemble de la carrière de Saint Phalle et montre comment elle s'est servie de son imagination débordante et de sa vision unique du monde pour sortir de l'espace typiquement réservé aux femmes et devenir l'une des plus grandes artistes du XXe siècle. Le titre Ici tout est possible est une déclaration que Niki de Saint Phalle a faite à propos de son Jardin des Tarots, un parc émaillé de sculptures monumentales situé en Toscane (Italie).
Dans le présent contexte, il demande cependant à être lu comme une référence à l'ensemble de son processus artistique qui, à ses yeux à elle, en est un aux possibilités illimitées. Ce catalogue exhaustif et richement illustré comprend de nouveaux textes érudits de Catherine Francblin, Alison Gingeras, Denis Laoureux, Camille Morineau, Kyla McDonald et Xavier Roland. A ces essais s'ajoutent des interviews avec Daniel Abadie et Marcelo Zitelli, qui ont été tous deux pendant toute leur vie très proches de l'artiste, ainsi qu'une biographie illustrée.
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Paul Delvaux ; l'homme qui aimait les trains
Camille Brasseur
- Snoeck gent
- 29 Octobre 2019
- 9789461615725
Reconnu comme le peintre des femmes et des squelettes, Delvaux ajouta une corde à celle de sa renommée en devenant également le peintre des trains et des gares. Fasciné par les grands monstres de métal de son enfance, crachant du feu et sifflant de la vapeur, Delvaux s'est attaché à reproduire dans les justes détails ces locomotives mystérieuses. Cet ouvrage en rend compte au travers d'éton- nantes comparaisons illustrées. Photographies et dessins dévoilent également la passion de l'homme pour l'univers des cheminots. Ce livre propose une exploration inédite au coeur d'oeuvres ferroviaires baignées de lune. La destination des trains de Delvaux n'appartient qu'à ceux qui les regardent. Chaque oeuvre est une invitation à l'évasion vers des contrées oniriques où un train peut en cacher un autre.
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à la pointe de l'art ; du dessin au timbre-poste : les coulisses de la création
Collectif
- Snoeck gent
- 13 Mai 2021
- 9789461616470
L'exposition intitulée " A la pointe de l'art " sera la troisième exposition temporaire du musée depuis sa réouverture. Au coeur de cette exposition se trouve le timbre-poste ; en effet, les collections philatéliques constituent le fonds le plus important du musée. Cependant, le sujet de l'exposition portera moins sur les aspects techniques du timbre que sur la création de l'oeuvre à proprement parler.
En effet, en plus d'être une estampe, le timbre reste l'une des plus petites surfaces de création qui existent au monde mais aussi l'une des plus diffusées. Aussi, les dessins originaux et les poinçons gravés d'artistes seront au coeur du propos. En plus des timbres eux-mêmes, le musée conserve dans le cadre du dépôt obligatoire des archives du timbre-poste français des milliers de pièces témoignant du processus créatif conduisant à l'émission d'un timbre : les esquisses et dessins préparatoires, les épreuves d'impression, essais de couleurs ou poinçons gravés.
L'idée première est de démontrer que, bien que le timbre soit une oeuvre de commande régie par un cahier des charges strict, la place accordée au geste de l'artiste reste très présente. Le parcours de l'exposition sera ainsi ponctué de neuf portraits de dessinateurs, graveurs, peintres, illustrateurs, tous créateurs de timbres et ayant des carrières artistiques et parcours très différents. C'est une manière pour le Musée de La Poste de valoriser la création philatélique et de l'ancrer dans le vaste domaine de l'histoire de l'art.
A côté des peintures d'Henry Cheffer ou estampes de Pierre Albuisson, le visiteur découvrira les gravures héraldiques de Sarah Bougault, les sculptures de Jacques Jubert, les peintures sur ivoire de Pierrette Lambert, les bandes dessinées de Pierre Forget, l'univers fantastique de Thierry Mordant et Ciou, ainsi que le monde foisonnant de détails et d'histoires de Jean Delpech. Le timbre-poste est une surface de création à la fois unique et pour autant connue de tous.
Ce support artistique voyage et nous fait voyager. Depuis les années 1960, la série artistique, imaginée par André Malraux pour mettre l'art à portée de tous les Français, a su s'imposer et c'est donc tout naturellement que certains des plus grands artistes se sont approprié le timbre-poste pour nous proposer de merveilleuses créations. Tomi Ungerer, Victor Vasarely, Raoul Ubac, Jean-Michel Folon, Salvador Dali, Roger Bezombes et bien d'autres se sont prêtés à l'exercice et le résultat est toujours impressionnant.
Le Musée de La Poste est le musée d'entreprise du Groupe La Poste consacré à l'histoire postale et à la philatélie française. Ouvert en 1946, il a connu deux sites dans Paris. Le musée actuel est situé au 34 boulevard de Vaugirard (Paris 15e) depuis 1973. Reconnu Musée de France, le musée a été fermé pendant plusieurs années pour rénovation complète de ses espaces avec notamment pour objectif une accessibilité totale aux personnes en situation de handicap.
Il a rouvert ses portes au public en novembre 2019. Le Musée de La Poste est un lieu de présentation, de conservation et de diffusion du patrimoine postal. Il est centré sur l'Ecrit, l'Histoire et la Culture. Des bottes de sept lieues aux héros de l'Aéropostale, en passant par le panorama des 150 ans du timbre-poste en France, ses collections racontent une histoire, non seulement celle d'une entreprise mais aussi celle de la France au quotidien.
Le musée conserve et expose sur plus de 1000 m, le patrimoine historique, artistique, philatélique et scientifique constitué par des pièces aussi diverses que les premières cartes des routes de poste, des uniformes de facteurs, des maquettes d'artistes, des timbres-poste, des objets populaires et enfin une collection de mail art et d'art postal.