Rayons
- Littérature (2411)
- Arts et spectacles (44)
- Jeunesse (25)
- Sciences humaines & sociales (23)
- Religion & Esotérisme (13)
- Entreprise, économie & droit (3)
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation (2)
- Bandes dessinées / Comics / Mangas (2)
- Vie pratique & Loisirs (2)
- Tourisme & Voyages (2)
- Policier & Thriller (2)
- Sciences & Techniques (1)
- Scolaire (1)
- Parascolaire (1)
- Fantasy & Science-fiction (1)
- Merchandising (1)
Éditeurs
- L'arbre A Paroles (356)
- Maelstrom (268)
- Taillis Pre (153)
- Le Coudrier (132)
- Tetras Lyre (116)
- Les Carnets Du Dessert De Lune (99)
- Cormier (95)
- Lettre Volee (83)
- Gallimard (81)
- Esperluete (61)
- Atelier De L'agneau (47)
- La Difference (45)
- L'herbe Qui Tremble (40)
- Espace Nord (38)
- Cheyne (34)
- Fata Morgana (34)
- L'age D'homme (34)
- Editions Phi (32)
- La Pierre D'alun (32)
- L'harmattan (31)
- Rougerie (29)
- Castor Astral (28)
- Le Chat Polaire (28)
- Editions Du Cygne (25)
- Editions L'Harmattan (25)
- Cadex (22)
- Renaissance Du Livre (21)
- Caracteres (18)
- Impressions Nouvelles (17)
- Lettres Vives (16)
Accessibilité
Langue française
-
Colette Nys-Mazure volontiers se dit "traineuse" : le néologisme suggère que les déplacements en train ne lui sont pas seulement une pratique ou un usage ; il s'agit d'une activité de prédilection, puissamment identitaire. Ce recueil de poèmes décline les multiples aspects de l'expérience ferroviaire. Etre voyageur "immobile dans le mouvement" permet observations et perceptions multiples. C. Nys-Mazure, lors de ces trajets en TER entre la Belgique et les Hauts-de-France, chante sa passion des gares et des usagers.
Défilé de paysages et de visages, spectacle permanent. Des êtres et des mondes divers se côtoient, depuis les adolescents frondeurs jusqu'aux demandeurs d'asile : rien moins que l'humanité en mouvement. -
« Dans ce recueil de proses poétiques, Daniel Simon évoque la beauté fugace du monde, la fuite du temps et l´instabilité socio-économique ambiante. Mais plutôt que de se livrer à une "radiographie" du monde comme il va, le poète part de l´observation minutieuse de notre quotidien afin de dresser un portrait tantôt onirique tantôt réaliste de notre petite communauté humaine et mettre au jour la grandeur des âmes et des choses. Ainsi, à travers ces textes nés de rencontres et de perceptions diverses, Simon fustige un monde dans lequel l´individu a tendance a disparaître dans la masse monétaire et est séparé de ce qu´il est vraiment. Bref, en faisant le procès d´une époque où l´on a de plus en plus de mal à dissocier la réalité formelle de la réalité objective et où la superficialité voire la vulgarité deviennent la norme, le poète dénonce les falsifications de la vie et nous invite à dépasser le stade des représentations pour sortir de l´ignorance dans laquelle on est maintenu et saisir toutes les potentialités de l´existence. Car, et c´est l´originalité du propos de ce livre, si le poète déplore la déshumanisation qui gangrène nos sociétés modernes, il excelle également à mettre en valeur les « beaux fruits » que nous offre le monde... (Pierre Schroven, Traversées). Daniel Simon est né en 1952 à Charleroi, Belgique. Il vit aujourd´hui à Bruxelles, après le Maroc et le Portugal. Dramaturge, metteur en scène et comédien, poète, nouvelliste, critique littéraire, éditeur, animateur culturel, pionnier et théoricien des ateliers d´écriture qu´il a tenus et tient toujours en de nombreux pays, il affectionne le texte bref et le poème en prose, qui lui permettent, par la fenêtre de son logis ou de son être, de vouer à l´étrangeté du monde son regard perplexe de faux naïf. Il écrit sur les courses contre soi et les rétrécissements du temps, les vulgarités ordinaires et les trahisons communes, il écrit aussi à propos de la beauté fugace du monde où il s´est promené longtemps.
-
Zébuth ou l'histoire ceinte et L'imparfait racontent les déambulations de personnages marginaux qui semblent toujours flirter avec les limites de leur condition humaine. Un pas de danse, un cri soudain, une étrange aptitude à dialoguer avec d'autres créatures (les oiseaux, les morts) ou à se confondre avec l'in-humain (visage-caillou, chevelure végétale, enfant du vent...) révèlent leur monstruosité et leur fragilité, leur singularité au regard du reste des vivants. Puisant dans un fond mythologique et religieux, ces poèmes-récits parlent du monde d'aujourd'hui : le merveilleux est convoqué pour figurer la quête identitaire d'êtres aux contours difficilement saisissables, pour traduire leur capacité de désajustement à l'égard d'un réel que le mode rationnel échoue à appréhender.
-
Souvenirs de ma tante esther
Job/Monti
- La pierre d'alun
- La Petite Pierr
- 14 Novembre 2023
- 9782874291388
-
-
Les souvenirs anciens, l'avenir incertain, l'écriture qui dit son questionnement et creuse sa place : la place où pourrait se déployer ce monde évoqué dans le titre. Plus que d'un recueil de poèmes, il s'agit là d'un livre de poésie : quelque chose est raconté, c'est flagrant. Une histoire grave, frappante comme les images puisées dans le vif de l'existence et du réel, un drame qui couve et que des mots à la fois bruts et ductiles découvrent au fil des pages, comme si la réalité pouvait dicter sa loi au langage. Surprenante, âpre et forte, pourtant, cette voix réussit à communiquer, dans la trame de cette histoire, un sentiment puissant d'affranchissement. Car l'auteure a su insuffler dans la matière de ses textes une énergie de marée, de magma, l'animer par des mouvements palpitants qui représentent si bien la vie.
-
La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas
Lisa Debauche
- Maelstrom
- 14 Octobre 2023
- 9782875054739
« J'ai réellement rencontré la poésie, je veux dire physiquement, suite à un bouleversement familial. Au moment où tous mes repères s'effondraient, j'ai couru d'instinct vers la poésie. J'y ai trouvé la vie ; brute, sauvage, indisciplinée. J'y ai trouvé le souffle que j'avais toujours traqué éperdument, ce désir absolu d'intensité. Une langue des sensations qui dit autrement le réel mais ne cesse de l'étreindre. Soudain, les mots qui m'avait fui, se cognaient dans ma tête. Ils devenaient chevaux, rochers, mensonges, prières. Ils devenaient cabanes, couteaux, devenaient forêts. Ils étaient rivières, tambours, bagues et pierreries. Ils étaient corps. Ils étaient soleil. Disaient nuit, disaient « viens ! », disaient terre, disaient rouge. Brasier de neige, épine brûlante. Disaient amour, se répétaient. Parfois, se cachaient, soudain intimidés d'être aussi nus. Souvent, revenaient : « où est la maison ? où est le poème ? ». Ils frappaient, petits coups, téméraires et obstinés, jusqu'à ce qu'ils parviennent à ne plus être si seuls. S'ils cherchaient à étirer le temps, à devenir immortels, ils n'en finissaient pas moins par s'avouer question : « D'ici là, j'écoute le vent de nuit/appeler mon nom à la fenêtre./ Appeler mon nom. Appeler. Mon nom ? » Une langue « brûlante comme la neige », voici ce que nous réserve le premier recueil de Lisa Debauche. Une histoire d'amour quand l'amour semble ne plus être là et qu'« à la radio, il y a des bombes ». L'amour, la mort, la solitude urbaine, la vie, l'écriture elle-même (« Peut-être que ce poème n'est pas un poème véritable ? / existe-t-il des poèmes véritables ? »), Lisa Debauche reprend à son compte des thèmes classiques en poésie mais leur insuffle une nouvelle vitalité tout au long d'un recueil où les mots sont gravés à l'os, à l'épure, dans une économie qui leur permet de révéler toute leur force, avec ça et là, une touche d'humour. Et entre lumière et obscurité, quelque part entre chiens et loups, apparait la beauté et ce recueil qui se lit d'une traite et qui pourrait bien réaliser l'exploit de faire aimer la poésie à celles et ceux qui n'y ont pas goût habituellement.
-
En joue, feu l'amour ! L'amour des murs...Feu l'amour ! est un cri de départ. Ne pas fuir mais enfouir.Une mise en terre radicale des liens aliénants. C'est un rituel en bouquet de poèmes. Une mise en terre pour mieux repousser.Puis apprendre à ne plus repousser le risque d'aimer. Il paraît qu'on ne peut pas guérir sans accepter d'être vulnérable. Les nouvelles branches percent à travers l'écorce qui protège du dehors. Il apparaît que ce sont des saisons : il faut du temps et aussi de l'aide, il faut qu'on veuille et il faut qu'on laisse.En joue, feu l'amour ! L'amour des murs...
-
Les textes de M'sieur 13 est formidable sont tirés de l'album musical du même nom. Sur un fil multicolore, on peut y découvrir toute une palette d'émotions et son nuancier : de la poésie résistante au slam à peu de prose près, et des chansons à texte comme autant de notes d'intention sur le thème « C'est dans la différance que se cultive l'intelligence ». Ces textes s'adressent aux jeunes et à toutes celles et ceux qui ont su le rester ou veulent y retourner le temps d'un moment. C'est une invitation informelle pour les petits et les grands à devenir qui ils sont, une espèce en constante voie d'apparition, une alternative où tout le monde peut, s'il le désire et à travers son engagement, apporter son grain de sel, de sable ou de folie à l'édifice, de manière à pouvoir construire, ensemble, un avenir globalement plus fructueux, créatif et accueillant.
-
La langue de Maud Joiret oscille entre rage et férocité pour capter les pulsations des corps, leurs flux et l'environnement dans lequel ils se déploient.
- J'étouffe si on ne me menace pas de perdre la tête / de quitter la terre / de me damner / de foutre le feu à mes paquebots d'allumettes.
Associant les pulsations du chaos intérieur et extérieur, Maud Joiret traque les indices des voix féminines et féministes pour lutter contre l' insensibilité du réel. Arpentant les villes, les galeries, les bars, les supermarchés, sa poésie traduit l'urgence du réel et l'impossibilité de le fuir.
- Sa langue oscille entre rage et férocité pour capter les pulsations des corps, leurs flux et l'environnement dans lequel ils se déploient.
- Ses interludes marins rythment le recueil et fonctionnent comme un choeur tragique qui cible le quotidien pour le mettre en pièce. -
Dans Et puis, soudain, il carillonne sont choisis des extraits de cinq recueils parus aux éditions Tarabuste, Le Cormier et Lanskine entre 2005 et 2021. Ce recueil permet ainsi d'appréhender le travail d'Elke de Rijcke au travers des années, ses nuances et son évolution. Dans une poésie du corps et de l'intime l'autrice explore les thèmes du désir sexuel, de la maternité, de la féminité, tout en puisant dans les domaines des sciences, de l'art...
-
Comment aimer un père qui méprisait l'amour ?
Comment laisser aller sans laisser tomber ? S'élaguer pour renouveler la vie.
Si la poésie est le lombric de la grande déchetterie humaine, Tes cendres composte une relation défaillante.
Écrire pour faire exister, bouger, oser faire du bruit, exister mieux. Ressusciter d'entre les mots.
Les poèmes sont dégenrés pour échapper aux injonctions. L'ordinaire se rend singulier. L'intime est commun.
Et chaque blessure s'élance vers la cicatrice. -
Le traceur d'aube
Philippe Leuckx, Caroline François-Rubino
- Al manar
- 23 Septembre 2023
- 9782364263864
Le traceur d'aube cerne la réalité proche, s'insinue dans la vie quotidienne. D'une fenêtre ou d'un coeur, il part à la recherche de soi, sans savoir où il va. C'est le destin minime de toute vie. L'on ne sait trop ce qu'elle confie à l'âme. Il en reste des traces, ce peu sous la paume ou sous le regard. Dans un monde confiné et ouvert, chacun peut être ce traceur de signes, ce vigile de l'intime. Cet errant des terres pauvres.
-
Cahiers de Grenade : Retrait au noir
Jan Baetens
- Tetras lyre
- Lyre Sans Borne
- 16 Septembre 2023
- 9782930685700
Onze vues de Grenade est paru en 2009, dans la collection «Accordéon». Alors pourquoi, aujourd'hui, revenir avec Cahiers de Grenade ? Pourquoi Grenade ? Pourquoi en reparler encore une fois ?
Retrait : repli, retraite, éloignement. Mais aussi, par pseudo-traduction de l'italien ritratto : portrait, dessin, silhouette. Quant à «noir» et « Grenade », n'est-ce pas une allégorie des caractères alignés sur la page blanche - à cette différence près qu'en l'occurrence, c'est le blanc qui écrit sur le noir ? -
La fleur jaune, recueil de poèmes d'un auteur reconnu dans le monde Littérature Jeunesse.
Ce livre, s'il est destiné aux adultes, l'est également aux adolescents. Une poésie simple, que l'on pourrait ranger dans le voisinage de Jacques Prévert.
A mettre entre toutes les mains! Un étonnement devant les choses de la vie ou les objets. -
-
« Créer un poncif, c'est le génie » écrivait Baudelaire dans Fusées. C'est, semble-t-il, ce à quoi s'attache Michaux, à sa manière, dans ce texte encore une fois inclassable, publié initialement en 1983. Ce poncif est celui de l'enfant-artiste (enfance de l'art diront certains) qui obsède les artistes du vingtième siècle - on songe à Picasso - fascinés qu'ils étaient par la question de l'origine et du geste primitif. Apologie de l'enfance, de la liberté de création, de l'authenticité en art, Les commencements sont une double invitation : d'abord à un retour en arrière, en ce temps peut-être rêvé où la simplicité faisait loi. Invitation ensuite à un refus, au refus de ce que Michaux lui-même appelle «l'enrégimentement adulte», qui amène le petit d'homme à ne plus croire au miracle, et à déserter l'Inconnu. Ce traité sur les dessins de l'âge tendre montre qu'avant toute maîtrise de la technique et du message, avant la recherche et l'effort, viennent la couleur, le trait, la forme.
De leur découverte et répétition naît cette sensibilité à laquelle chacun doit rester fidèle. -
-
« C'est mon chemin d'inviter la lumière », m'avait un jour confié Pascal Feyaerts. Voilà une phrase qui pourrait résumer le contenu de ce recueil ! En peu de vers, il nous emmène dans son univers existentiel, avec humilité, lucidité et enthousiasme ! Ses poèmes traversent l'éphémère tout en questionnant le doute et ses répliques familières, les fêlures aux allures débonnaires. Extrait de la préface d'Anne-Marielle Wilwerth
-
« Pendant que je te parle un oiseau vole dans une gare pendant que je te parle un oiseau vole dans une cathédrale » Poèmes de la poète et performeuse belge Laurence Vielle, édités à l'occasion de son invitation au festival des Voix vives de la Méditerranée (section Francophonie) - où elle a été adulée par le public.
-
Entre nous les proies les plus dangereuses
Sébastien Fevry
- Cheyne
- Verte
- 17 Juillet 2023
- 9782841163304
-
Elles furent deux dans la chambre autour de l'homme prochain, l'être nouveau l'animal sous le ventre, préparant l'air de la pièce en ouvrant les fenêtres à trois battants, et ne nous disant rien encore de ce qui plus tard deviendrait la parole imprécise à travers lui, dans nos bouches cet autre village d'un blanc violenté, sans église mais aux maintes granges où rater mille et une choses dans la lumière.
-
Maintenant qu'épaissies nos salives, la chanson boite, peine à décoller, nos êtres se retrouvent gisants sur un quai à jamais esseulés, dépouillés de toute locomotive qu'on salirait du nom de vie : pour qui ne songe à tremper son cri au soleil, la nuit sera un certificat de silence.
-
Entre solstices et équinoxes
Jacqueline de Clercq, Dominiq Fournal
- Le coudrier
- Sortileges
- 20 Juin 2023
- 9782390520450
"Sous la bannière des mots, choisis pour leurs allitérations, leur proximité, les effets combinés des jeux du signifiant et des sens, l'auteure nous mène au coeur de son « atelier » : la « fabrique du pré » de Ponge n'est pas loin de celle que Jacqueline De Clercq impose à son lexique. L'écholalie préside la fête des vocables.
...
A une partie très éclatée succède en fin de parcours le noeud dense des proses.
Le lecteur appréciera, dans la mouvance des modernités poétiques, cette écriture qui place sans cesse son auteure à distance, comme si ce retrait la forçait à dire au mieux ce qui la traverse..."