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IRD Éditions
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L'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie : Energy in the development of New Caledonia. Avec cd-rom. Version bilingue.
Le Bars/Faugere
- IRD Éditions
- 8 Octobre 2013
- 9782709917681
Dans un contexte de raréfaction des ressources en énergie fossile et de changements climatiques, la Nouvelle-Calédonie, qui n'est pas actuellement soumise au protocole de Kyoto, doit répondre aux préoccupations environnementales et trouver les voies et moyens d'une moins grande dépendance énergétique. Au moment où le Territoire définit son Schéma d'aménagement et de développement 2025 et, dans le prolongement, son Schéma de l'énergie et du climat, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l'ADEME, via le Comité territorial pour la maîtrise de l'énergie (CTME), ont demandé à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de produire un état des lieux complet et une analyse pluridisciplinaire des enjeux constitutifs de la question de l'énergie dans le développement de la Nouvelle-Calédonie. La maîtrise de l'énergie, les nouvelles technologies en matière de production et de stockage d'énergie, les moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la géopolitique de l'énergie et du climat et la coopération régionale, la gouvernance de l'énergie et du climat en Nouvelle-Calédonie, ont ainsi été examinés au cours de l'année 2009 par un collège d'experts qui en restitue ici le bilan détaillé. Cette expertise collégiale, qui a mobilisé l'ensemble des données scientifiques disponibles pour les décliner sur le cas particulier de la Nouvelle-Calédonie, livre une série de recommandations qui pourront utilement venir à l'appui des politiques que le Territoire est sur le point de se donner.
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L'eau en partage - les petits barrages de cote d'ivoire
Cecchi Philippe
- IRD Éditions
- 5 Décembre 2013
- 9782709917995
Les petits barrages constituent une composante désormais incontournable des paysages d'Afrique de l'Ouest. Petits et nombreux, mais dispersés, ils structurent les espaces, en générant un ensemble de ressources diverses. Ils induisent de fait la juxtaposition d'acteurs et d'usages souvent complémentaires, parfois concurrents, éventuellement antagonistes. Ils sont ainsi à l'origine de recompositions sociales marquées par des réarrangements institutionnels et de nouvelles règles d'accès aux écosystèmes et aux ressources. Objets de développement reconnus et appréciés des populations, leur nombre ne cesse d'augmenter. Pour évaluer les bénéfices et les risques associés à ces aménagements, cet ouvrage, centré sur les petits barrages du nord de la Côte d'Ivoire, dresse un état des lieux pluridisciplinaire. Destiné à tous les chercheurs et aménageurs préoccupés par le développement durable des savanes soudano-sahéliennes, il invite également à une réflexion plus générale sur les changements écologiques et sociaux liés à l'aménagement des vallées.
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Terres privées, terres communes ; gouvernement de la nature et des hommes en pays wynie, Burkina Faso
Jean-pierre Jacob
- IRD Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782709922739
Au Burkina Faso, comme dans la plupart des pays africains, la question foncière occupe une position centrale dans la construction politique et le développement économique. Pour les gouvernements, la résilience des systèmes coutumiers, euphémisée dans les discours mais bien réelle dans les pratiques, représente un obstacle majeur à la constitution d'une citoyenneté formelle. Dans cet ouvrage, l'auteur présente le régime foncier actuel des Winye du Burkina Faso et l'analyse comme un ensemble de choix moraux inhérents à toute organisation sociale : mise en valeur des ressources ou conservation de réserves patrimoniales, accroissement politique par accueil d'étrangers ou préservation des prérogatives autochtones, stimulation des intérêts individuels ou respect de l'intérêt collectif. Ainsi, c'est au travers des formes sociales d'accès à la nature que se met en place un ordre politique, une citoyenneté locale : le gouvernement de la nature fonde le gouvernement des hommes. En élargissant la recherche anthropologique et en menant celle-ci en référence à d'autres études réalisées dans la sous-région, l'ouvrage propose une approche critique du traitement des questions foncières dans la recherche africaniste. Il remet en question l'idée d'une évolution inéluctable vers l'individualisation et la marchandisation de la terre et, d'une manière plus générale, apporte des éléments de réflexion au débat sur la construction de l'Etat en Afrique.
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La lutte antivectorielle en France : Disease vector control in France. Version bilingue.
Yebakima/Tirel
- IRD Éditions
- 8 Octobre 2013
- 9782709917773
Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine... La forte recrudescence au cours de ces dernières années de maladies transmises par des insectes vecteurs constitue aujourd'hui une préoccupation majeure de santé publique, dans ses composantes humaine et animale. La « lutte antivectorielle » a pour objectifs de minimiser les risques d'endémisation ou d'épidémisation, de diminuer la transmission d'agents pathogènes par des vecteurs et de gérer les épidémies dans un cadre stratégique formalisé. Cinq ministères français ont demandé en 2008 à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) de produire un état des lieux complet et une analyse pluridisciplinaire des dispositifs de lutte antivectorielle en métropole et dans les régions ultra-marines. Le cadre de la gouvernance et la répartition des compétences, les conditions générales de mise en oeuvre de la lutte antivectorielle, les pratiques et modalités d'évaluation de la lutte, les outils et leviers d'anticipation ont ainsi été examinés par un collège d'experts qui en restitue ici le bilan détaillé. Au-delà, cette expertise collégiale met en lumière les évolutions indispensables que doit connaître ce domaine sensible et livre des recommandations en vue d'une refondation des politiques de lutte. Les défis à relever et les stratégies à concevoir pour le contrôle des risques sont d'autant plus complexes que les changements globaux (climatiques, environnementaux, sociétaux) influencent considérablement les systèmes vectoriels.
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Les transformations de l'agriculture dans l'une des régions de la Sierra Madre del Sur, au sud-ouest de l'État du Michoacán (Mexique), illustrent tout un pan de l'histoire agraire mexicaine. Le peuplement et l'histoire agraire de la région trouvent leur origine dans une longue migration paysanne commencée dès la fin du xixe siècle. Au gré des déplacements d'un « front pionnier » sans cesse instable, les métayers d'un moment deviennent des propriétaires-rancheros : petites gens de la culture du maïs sur brûlis. La chance aidant, ils se transforment en éleveurs-possesseurs de bétail et, du même coup, en dépossesseurs de terres indiennes. Dans un mouvement comparable à un jeu de pousse-pousse, des métayers promus en propriétaires sécrètent de nouveaux métayers n'ayant d'autres fins que de devenir, à leur tour, des propriétaires. Pour tous, quelles que soient les origines sociales, le chemin à parcourir et les moyens pour y parvenir, l'objectif est le même : s'installer comme éleveur sur ses propres terres. L'étude des systèmes de production, de leurs origines et de leurs transformations mesure les conséquences de la spécialisation régionale assignée à la Sierra Madre del Sur : une monoproduction de jeunes bovins destinés à être engraissés dans d'autres régions. Restent, au bout du chemin, les collectivités indiennes de la côte du Pacifique dont on spolie aujourd'hui les terres de la même manière que le faisaient, au xvie siècle, les premiers Européens. Cette ultime « réduction » des communautés indiennes est une conséquence de la nouvelle division du travail qui entraîne un processus de différenciation sociale accélérée.
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Aribinda : petite région burkinabé, dans le sud du Sahel. Chaque année, tous les groupes sociaux accomplissent un important rituel avant les pluies. Les hifuba, spécialistes des sacrifices et de la magie, entament une procession autour des massifs qui encadrent le bourg d'Aribinda, coeur historique et politique de la région ; leur circuit est ponctué de plusieurs haltes en des lieux déterminés où sont accomplis les sacrifices requis en bétail ou en biens. Par ce périple, les hifuba engagent un combat contre les puissances néfastes qui cherchent à s'emparer de « l'ombre » du mil et à menacer les récoltes. Dans ce rituel, les pratiques magiques rendent compte de l'enjeu crucial que représente l'agriculture. Or, depuis plus de deux décennies, la région, comme le reste du Sahel, connaît des difficultés dues à l'altération climatique et à la pression accrue de l'homme sur son environnement. Les paysans s'adaptent tant bien que mal à ces changements en opérant de nouveaux choix techniques et en adoptant de nouvelles stratégies de production. L'ouvrage, qui présente les résultats d'une recherche conduite sur le terrain entre 1982 et 1984, reconstitue la mise en place et le fonctionnement d'un système de production sahélien. La lente prise de possession d'un espace par des groupes humains de diverses origines, les mutations techniques, agricoles et pastorales sont évoquées dans une démarche qui montre l'interdépendance des phénomènes. Ce cheminement dans l'histoire et les différents domaines de la production permet de rassembler les éléments d'un diagnostic nuancé: sur le devenir de la région.
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Le Cameroun méridional est l'une des principales régions productrices de cacao du pays. Depuis le début du siècle, cette culture a peu à peu envahi les terroirs villageois, évinçant même le café. Vingt-cinq ans après l'Indépendance, sa progression continue. L'économie agricole régionale, extravertie, dépend des cours mondiaux du cacao qui ne cessent de se dégrader. La détérioration de la situation économique des planteurs va de pair avec le rapide essor de la capitale, Yaoundé, qui polarise de forts mouvements migratoires. Le problème crucial que pose actuellement l'avenir de la culture du cacao est analysé du point de vue des paysans, à travers deux cas concrets, deux villages très différents par leur environnement, leur population, leur degré d'enclavement. L'originalité de l'approche est double. D'une part, elle privilégie l'étude des terroirs, moyen d'investigation le mieux adapté pour saisir les rapports complexes unissant les paysans et l'espace qu'ils exploitent. D'autre part, en présentant les villages à deux époques différentes, l'étude acquiert une dimension temporelle permettant de discerner les tendances longues. Les multiples conséquences de la culture du cacao sur les systèmes de production, la concurrence entre les plantations et les cultures vivrières, la dépendance des paysans vis-à-vis des cultures de rente, sont autant de questions d'actualité, au moment où l'effondrement des cours laisse présager la chute de l'« empire » du cacao. Ce problème dépasse largement les frontières du Cameroun. C'est celui de tous les pays exportateurs de produits tropicaux.
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Le palmier dattier est une plante d'intérêt écologique, économique et social majeur pour de nombreux pays des zones arides qui comptent parmi les plus pauvres du globe. En effet, en créant au milieu du désert un microclimat favorable au développement de cultures sous-jacentes, le palmier dattier constitue l'axe principal de l'agriculture dans les régions désertiques et représente la principale ressource vivrière et financière des populations oasiennes. Pour traiter les problématiques liées à la culture du palmier au Maghreb, en Afrique et en Europe du Sud, 60 chercheurs font ici un bilan de leurs recherches sur l'évaluation, la conservation et la valorisation des ressources génétiques du palmier dattier, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pluridisciplinaires. L'ouvrage présente les dernières avancées scientifiques sur la production à grande échelle, les variations somaclonales et l'amélioration génétique. Enfin, il pose les bases de nouveaux projets internationaux sur la conservation des ressources génétiques du palmier dattier, un enjeu important pour développer l'agriculture oasienne.
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Le fleuve, le barrage et les poissons : Le Sinnamary et le barrage de Petit-Saut en Guyane française.
Bernard De Merona
- IRD Éditions
- 19 Novembre 2018
- 9782709924757
Entre 1990 et 2002. l'IRD a mené des études approfondies sur les peuplements piscicoles du fleuve Sinnamary en Guyane française, afin d'évaluer les effets du barrage hydroélectrique de Petit-Saut, mis en eau en janvier 1994. Quatre années d'observations avant la construction du barrage et neuf années après ont permis une description détaillée des peuplements de poissons dans le fleuve et une analyse de leur évolution sous l'effet de la perturbation majeure subie par ce bassin tropical. Cet ouvrage constitue une synthèse de ces études. Il est exceptionnel, en milieu tropical, de disposer de données exhaustives concernant les conséquences d'un barrage sur les peuplements de poissons. La prise en compte d'études parallèles sur les autres compartiments de l'écosystème (invertébrés, végétation, chimie des eaux, hydrologie) rend possible une interprétation des mécanismes en jeu dans les transformations, seule à même d'anticiper les changements et d'en limiter les impacts négatifs. Accessible à un large public grâce à une présentation didactique des méthodes scientifiques utilisées, l'ouvrage intéressera également les spécialistes à travers les interprétations des résultats présentés. Il constituera une référence utile dans le cadre d'autres projets de barrage ou d'aménagements similaires en région tropicale.