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Les Editions de Londres
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« OEdipe roi » est une tragédie de Sophocle créée entre 430 et 420 avant Jésus-Christ. Il s'agit de la pièce la plus célèbre de Sophocle, tant pour ses qualités dramatiques (le personnage de OEdipe qui découvre petit à petit la vérité), la dépiction de la condition humaine (l'impossibilité d'échapper à son destin) et les multiples influences nées de la pièce (concepts de la psychanalyse...). OEdipe, depuis qu'il a résolu l'énigme du Sphinx et libéré la ville du monstre au corps de lion et à la tête de femme, a épousé la reine Jocaste en récompense, veuve du roi Laios, tué dans des circonstances pas encore élucidées. Le peuple vient le consulter à propos de la peste qui s'est abattue sur la ville. OEdipe envoie Créon consulter l'oracle de Delphes. OEdipe consulte le devin Tirésias, qui lui révèle que le responsable de la peste sur Thèbes n'est autre que lui, le roi.
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"J'accuse" est un article écrit par Emile Zola, publié dans l'Aurore le 13 janvier 1898. C'est probablement le plus célèbre article jamais écrit. "J'accuse" redéfinit le journalisme, réécrit l'image et la face publique de Zola. Il révèle un personnage plus complexe, plus courageux, c'est l'éveil (tardif ?) de sa conscience politique. C'est aussi le moment clé dans le "retournement" de l'Affaire Dreyfus, l'un des épisodes les plus importants de l'histoire de France. Cet article symbolise un peu la rencontre de la littérature et de la politique. Rien d'étonnant à ce que, aux Editions de Londres, nous en fassions notre première publication de Zola.
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« L'ingénu » est un conte philosophique de Voltaire paru en 1767. Le conte raconte l'histoire d'un Huron qui découvre la France, ses travers, ses amours, ses problèmes de religion, et son injustice. L'abbé de Kerkabon et sa soeur vivent près de Saint-Malo. Un jour, ils rencontrent un Huron, qu'ils décident d'adopter et qu'ils nomment l'Ingénu parce qu'il dit ce qu'il pense.
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Tiens, encore un Conte qui a une histoire. "Zadig" de Voltaire, à ne pas confondre avec la marque de fringues, est le deuxième conte le plus célèbre de l'auteur le plus célèbre des Lumières. Les choses ne vont pas vraiment bien pour Zadig ; on ne peut pas dire que la vie et la Providence le traitent comme elles le devraient, surtout que contrairement à Candide, Zadig est plus réel, plus humain, moins innocent. Zadig, voyage oriental, est d'ailleurs inspiré d'un conte persan, "Voyages et aventures des trois princes de Serendip", qui donna l'anglais serendipity, mais on aurait pu inventer l'adjectif pour Christophe Colomb, qui avait un peu de Zadig et de Candide réunis.
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« Horace » est une tragédie de Pierre Corneille représentée pour la première fois en 1640. Rome et Albe sont deux villes voisines qui vivaient en bonne entente jusqu'au jour où la guerre éclate. Les villes décident de remettre leur sort entre les mains de trois jeunes gens choisis dans chaque camp, les frères Horace pour Rome et les frères Curiace pour Albe. Mais les deux familles sont très proches.
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"Le Livre des Merveilles" de Marco Polo fut écrit en 1298. Il raconte les voyages et les aventures du marchand vénitien pendant les dix-sept ans qu'il passa dans la Chine de Kubilai Khan. Ce livre fut traduit en de nombreuses langues dès sa sortie, eut une diffusion et un écho considérable et, en changeant la perception que l'Europe médiévale avait d'ellemême, contribua sûrement à propulser l'Italie sur le chemin de la Renaissance.
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Avec les oeuvres de Villon et le "Roman de Renart, "La farce de Maître Pathelin" fonde l'identité littéraire de la France. Et si on y réfléchit bien, ces oeuvres offrent un front commun au dédain de caste des élites de la rive Gauche : la langue, naturelle, spontanée ; les caractères, roublards, humains, mais attachants ; l'humour, décapant ; la verve, cinglante ; le langage, des trésors d'inventivité ; et la vie, si réelle, qu'elle y abolit le temps. Cinq siècles plus tard, il fallait moderniser la langue du haut Moyen-Age. Alors, en fermant les yeux, les personnages nous paraissent plus proches que ceux qui comme des vaguelettes s'échouent sur le sable de notre indifférence à chaque rentrée littéraire.
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Criton est un dialogue de Platon écrit vers le début du Quatrième siècle. Avec Apologie de Socrate et Phédon, c'est l'une des trois pièces à traiter de la condamnation, de la captivité et de la mort de Socrate. Appelée aussi « Criton ou du Devoir du citoyen », le dialogue décrit la tentative infructueuse de Criton pour convaincre Socrate de prendre la fuite et d'échapper à la mort. Socrate écoute son ami, mais refuse et décrit la patrie, régie par les lois, de cette façon : « que, si elle nous envoie à la guerre pour y être blessés ou tués, il faut y aller ; que le devoir est là ; et qu'il n'est permis ni de reculer, ni de lâcher pied, ni de quitter son poste ; que, sur le champ de bataille, et devant le tribunal et partout, il faut faire ce que veut la république... ».
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« La cruche » est une comédie en deux actes de Georges Courteline et Pierre Wolff créée en février 1909 et jouée à la Comédie française en 1919. C'est une adaptation au théâtre de la nouvelle de Courteline : « J'en ai plein le dos de Margot. »
C'est la dernière pièce de Courteline, avec un ton peut-être plus grinçant que dans ses autres pièces. -
"Le Monde comme il va" est un conte de Voltaire écrit en 1748, sur le mode des "Lettres Persanes", c'est-à-dire en utilisant le procédé de l'oeil neuf. Le génie Ituriel envoie le scythe Babouc à Persepolis (laquelle ressemble beaucoup à Paris), afin de décider s'il faut détruire la ville débauchée et corrompue ou non. Au final, un conte qui prend comme vraie cible les dogmatiques et leur habitude de juger sans appel ni nuance.