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Denoël|FeniXX réédition numérique (Lettres nouvelles - Denoël)
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Les fainéants de Hampstead
Paul Nagy
- FeniXX réédition numérique (Les lettres nouvelles - Denoël)
- Les Lettres nouvelles
- 20 Novembre 2020
- 9782307501060
Ce premier roman trace la courbe d'une « dérive ».
Le narrateur et son ami Johny vivent à Londres, dans le quartier de Hampstead, une vie misérable, passant de la plonge au chapardage, ou à de vagues leçons particulières. Johny cherche un rôle d'acteur, le narrateur un travail qui lui laisserait le temps d'écrire. Les deux amis finissent par accepter le marché que leur propose la vieille Mrs Robinson : elle leur assure logement et nourriture, en échange de quoi ils auront à satisfaire ses exigences sexuelles. Après le départ de Johny, le narrateur se met à vivre sur lui-même, d'obsessions et de vertiges. Il refuse bientôt de sortir de sa chambre, s'enferme dans sa solitude, et y mourrait de prostration si Johny ne venait le chercher. Mais il est désormais dans un univers hallucinatoire, où les citations des Mémoires d'un fou, alternent avec les visions d'une révolution ratée, et où disparaît - peu à peu - la frontière entre réalité et fiction. -
Le cinéma est mort, vive le cinéma !
Roger Boussinot
- FeniXX réédition numérique (Lettres nouvelles - Denoël)
- Dossier des Lettres nouvelles
- 17 Janvier 2022
- 9782307332084
Au cours des dix dernières années, le cinéma français a perdu 166 millions de spectateurs. On va de moins en moins au cinéma. Cinéphiles et commerçants du cinéma se lamentent - les commerçants ont raison, les cinéphiles ont tort. Roger Boussinot nous annonce une mutation fondamentale du phénomène cinématographique, auprès de laquelle le passage du « muet » au « parlant », en 1929, n'aura été qu'une péripétie. Le « cinéma », c'est-à-dire la structure industrielle et commerciale, dont la base matérielle est représentée par la salle de cinéma et le sommet par une certaine esthétique, ce « cinéma-là » est mort. Un autre cinéma va apparaître, avec la popularisation du magnétoscope remplaçant la salle de cinéma, avec la disparition de la pellicule à émulsion, au profit de l'écriture électromagnétique, avec la caméra électronique. Cet autre cinéma va démocratiser l'art cinématographique - le banaliser si l'on veut - et rendre accessible à tous ce moyen d'expression qui, jusqu'ici, ne l'a été qu'à un millionième des Français. La nature même de l'art cinématographique se trouve éclairée par cette nouvelle vision de son avenir proche. Le cinéma n'est pas, n'a jamais été, « un spectacle », dit Roger Boussinot, mais « une lecture » ; il trouvera, dans la « librairie de films », son plein épanouissement. L'essai de Roger Boussinot devient un joyeux pamphlet lorsque, sous cet éclairage, il analyse « l'art de Mandarins » qui, depuis l'invention du cinématographe Lumière, tient lieu d'art cinématographique.
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La blessure du nom propre
Abdelkebir Khatibi
- FeniXX réédition numérique (Lettres nouvelles - Denoël)
- Dossiers des lettres nouvelles
- 13 Mars 2020
- 9782307401858
Depuis « La mémoire tatouée », l'écrivain marocain Khatibi poursuit ses recherches dans la ligne, très moderniste, de l'analyse du signe et, en particulier, celle du tatouage ou de la calligraphie typiquement arabes. L'ouvrage comporte une vingtaine de planches, indispensables à sa compréhension, reproduisant des tatouages féminins (sur visages, mains, bras, ventre, dos), ainsi que des calligraphies arabes (lettres et motifs abstraits).
Interrogeant la culture populaire, qui est refoulée par les intellectuels arabes - ou réduite au folklore par les ethnologistes et les orientalistes - Khatibi examine les contes et les proverbes populaires, et se livre à une mé