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1957. La querelle linguistique entre Flamands et francophones gronde, alimentée par une campagne pour réhabiliter les collabos flamands condamnés à la Libération. Chargé de la filature d'une jeune femme, à Malines, le détective bruxellois Michel Van Loo, la découvre poignardée dans l'entrée de chez elle. Sa mort semble de prime abord sans mobile. Très vite, Van Loo se rend compte qu'il n'est pas facile pour un francophone d'enquêter en Flandre. Heureusement, sa fiancée, Anne, est bilingue. Et Van Loo part à la recherche de son mystérieux commanditaire, un certain Bloemkool. Est-ce lui qui a fait éliminer Gertrude De Vijver ? L'homme a mille vies (import-export, producteur de films, patron d'une agence de sécuritéâeuros-), mais pas d'adresse. Van Loo découvre aussi que Bloemkool fricote avec un amateur de peinture flamande du XXe siècle, aux accointances pour le moins troublesâeuros-
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Une nuit agitée pour le juge d'instruction de service. Vers 2 heures du matin, la sonnerie de son téléphone le réveille.
Le procureur, de service lui aussi, l'informe qu'un homme a été retrouvé en pleine rue, dans le centre de Bruxelles, douze balles dans le corps. Les policiers, alertés par les riverains, sont sur place depuis minuit. Les ont rapidement rejoints le labo et le légiste.
La victime porte à la cheville un bracelet électronique. L'homme est un prévenu d'origine albanaise. Tentait-il de s'enfuir ? Pas de chance pour les tueurs, au nombre de quatre, l'un d'entre eux, le guetteur est identifié grâce aux caméras de surveillance. L'album photos de la Police judiciaire crache son nom et son adresse. Le guetteur est aussitôt intercepté par les enquêteurs dans un café. Il ne dit pas un mot. La loi du silence.
Pourquoi la victime qui avait bénéficié d'une mesure de détention allégée a-t-elle choisi de s'enfuir et surtout pourquoi a-t-elle été assassinée ? D'autant que le guetteur est un de ses acolytes. Une autre enquête en cours a révélé un important trafic de cocaïne, au départ du port d'Anvers. Un trafic dans lequel le de cujus était impliqué, comme celui qui avait participé à son élimination. D'après les policiers en charge de l'affaire, ce meurtre n'a aucun sens. Sur base des écoutes, on sait que tous ces malfrats s'entendaient fort bien. De la vente jusqu'au blanchiment des fonds illicites vers l'Albanie. Cette enquête avait abouti à l'arrestation de celui retrouvé percé de douze trous.
L'explication ? Une seule personne la connaît. Une femme. Anhila. Son métier ? Interprète auprès des services judiciaires. C'est elle qui a assisté les policiers lors des auditions de la future victime. Une proximité dangereuse ? Et si la raison de cet inexplicable assassinat était inscrite dans le code Kanun, le code d'honneur de la mafia albanaise ? S'agirait-il d'un plan machiavélique imaginé par une femme menacée ? -
Le roman de Michel Claise nous entraîne avec son jeune héros, Jorge, dans une course-poursuite haletante à travers le Chili, tout juste tombé aux mains de Pinochet. Au travers des yeux de Jorge, nous découvrons un volet tragique de l'histoire de l'Amérique latine et, en suivant ses pas, nous traversons les paysages contrastés du Chili comme si nous y étions. Mais Cobre nous révèle aussi des réalités moins visibles, comme celle de la culture chamanique, et surtout, l'importance de la fraternité dans la lutte pour la liberté. Une fraternité et une empathie que le livre de Michel Claise nous amène à ressentir vis-à-vis des nombreux Chiliens qui ont dû fuir leur pays, et plus largement, envers tous ceux qui connaissent la douleur de l'exil.
Les faits historiques et les anecdotes qui animent le récit sont rigoureusement réels, certains personnages ont existé.
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Dans le jargon policier, la fraude à la T.V.A. est appelée « carrousel ». C'est ce qui a poussé Max, le commissaire de la brigade financière de Lille, à surnommer « le Forain » un escroc qu'il poursuit depuis des années sans parvenir à l'identifier. Ce génial bandit, c'est Frédéric Galliani, un surdoué qui a choisi de régler ses comptes avec la société en empruntant la voie de la criminalité financière.
Ce polar est une première en soi. Il décrit les mécanismes de la fraude - fausses factures, sociétés bidon, comptables véreux, conseillers malhonnêtes, banquiers corrompus, blanchiment des revenus occultes dans les paradis fiscaux - et l'impéritie des services de l'administration fiscale, dépassée par l'ampleur du phénomène. Mais aussi les moyens policiers destinés à les détecter et arrêter les coupables. -
Dans un restaurant du Trastevere, deux hommes d'affaires, un Italien et un Chinois, échangent en anglais. Pas un mot n'échappe aux enquêteurs de la Guardia Finanza, planqués dans une camionnette banalisée. Leur cible ? Giancarlo Magnanini, avocat au barreau de Rome et... patron dans la Cosa Nostra et Shi-Ming Wong, un ressortissant chinois de Canton. Soudain, l'Italien lâche : « Anvers, rendez-vous la semaine suivante... » L'information est aussitôt relayée aux policiers belges de l'Office de répression de la corruption. Deux préoccupations s'imposent : repérer la marchandise et découvrir qui est ce monsieur Wong. Commence alors une traque dans les milieux de la corruption qui gangrène le port d'Anvers. Pour la combattre : les techniques d'investigation les plus modernes et deux flics particulièrement motivés. Le roman plonge le lecteur dans le monde bien réel des organisations criminelles, dont les trafics de contrefaçons subtilisent chaque année à l'économie légale 350 milliards €.
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Le capitaine Alain Denoyer, de la Brigade des stups, pensait avoir affaire à un banal trafic de résine de cannabis. Il se retrouve avec une affaire complexe mêlant trafic, blanchiment, corruption, prostitution, meurtres, règlements de comptes, imbroglios familiaux, etc. Du Rif à la banlieue parisienne, de Monaco à Genève en passant par Luxembourg, le capitaine Denoyer, son homologue marocain Ben Azzouz et le lieutenant Violaine Paquet, spécialiste de la lutte contre le blanchiment, vont patiemment traquer des suspects qui ne reculent devant rien pour protéger leurs intérêts. Commissions rogatoires internationales, planques, écoutes téléphoniques et analyses financières, sur fond d'intrigues amoureuses et de rebondissements inattendus, leur permettront finalement de détricoter un réseau puissant aux bénéfices colossaux.
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Monica Berthier avait alors 29 ans lorsqu'un camion a percuté la voiture familiale sur la route des vacances. Son mari et son fils furent tués sur le coup. Malgré l'affection des amis et de sa vieille tante préférée, Eléonore, Monica sombra dans l'alcool. Ne supportant plus sa maison, elle vida ce qui restait sur son compte, bourra une valise de vêtements et claqua la porte en laissant les clés à l'intérieur. Trois mois plus tard, elle dormait dans la rue. Mendier pour boire, éviter le Samu social et les voleurs, s'endormir avant que le froid ne pénètre son corps, sont devenus la préoccupation de cette brillante professeur de Lettres. Très vite, Monica tombe dans une forme de névropathie. Elle parle toute seule, ressassant les jours heureux. Elle a rejoint un petit groupe dont les huit membres passent leur temps à s'insulter et à se batte mais indissociables face aux flagellations de la rue.
Un jour de printemps, la police l'arrête. Sa tante Eléonore à qui elle rendait visite parfois pour se faire aider, a été cambriolée et assassinée. Très vite, la famille la désigne comme coupable. Sur Monica, les enquêteurs trouvent une chaîne en or qui fait partie du butin. On trouve ses empreintes dans l'appartement et son ADN sur l'arme du crime. Monica quitte la rue pour la prison. L'engrenage judiciaire se met en marche : interrogatoire chez le juge d'instruction, mise sous pression par les policiers, « expertisée » par un psychiatre désigné, promiscuité avec les codétenues, rudesse des matonnes... Et le sevrage soudain, violent, brutal.
Au fur et à mesure que se déroule une instruction à charge (le crime ne peut avoir été commis que par ce débris de l'humanité), Monica recouvre une santé physique et mentale.
Deux ans plus tard, c'est le procès. La cour d'assises se réunit pour juger Monica Berthier. La femme dans le box des accusés n'a plus rien à voir avec cet être déchu et marmonnant. Le jury, convaincu par la plaidoirie de la partie civile, l'acquitte.
La porte de la prison s'ouvre et la rue s'offre à nouveau à elle. Monica dépose sa valise. « Non, dit-elle tout haut, je n'ai pas volé cette chaîne. Tante Éléonore me l'a donnée. Je n'ai pas voulu la tuer. Je voulais juste qu'elle se taise, qu'elle arrête de me dire que je devais quitter la rue. » Que faire à présent : se rendre dans la résidence que l'assistant social lui a conseillée ou jeter à nouveau sa vie dans le caniveau ?
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Périls en ce royaume ; une enquête de Michel Van Loo, détective privé
Alain Berenboom
- Genese
- 15 Juin 2018
- 9791094689141
Bruxelles, 1947. Un jeune fonctionnaire aux Affaires étrangères, qui fut résistant pendant la guerre, disparaît brusquement. Sa famille fait appel un enquêteur débutant pour le retrouver : Michel Van Loo, lui-même ancien fonctionnaire, devenu détective privé à la Libération.
Les temps sont agités en Belgique : règlements de compte entre anciens résistants et collaborateurs sur fond de guerre civile larvée entre les partisans de Léopold III et les antiroyalistes, pendant que les communistes de tous poils se déchirent entre eux, sûrs de prendre le pouvoir.
C'est dans ce climat délétère qu'enquête Michel Van Loo, assisté d'Anne, la jolie coiffeuse, de Federico, un ancien partisan italien et d'Hubert, le pharmacien.
Un polar nostalgique et drôle qui explore les coulisses de la Belgique d'après-guerre.
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Alors qu'il est à la recherche de la fille d'un producteur de films X, Rubens, détective privé mélomane, tombe sur le cadavre d'un violoniste, ex-professeur au Conservatoire de Bruxelles et dont l'appartement a été mis à sac. Rubens alerte aussitôt la police, laquelle lui apprend peu après qu'on a retrouvé sous le cadavre une lettre pornographique signée d'une de ses anciennes clientes, Jeanne Mansfield. Cette dernière est assassinée à son tour. En cherchant à élucider ces meurtres, Rubens se heurte à son propre passé et au souvenir douloureux d'une ex-compagne qu'il n'a plus revue depuis des mois. Où tout cela le mènera-t-il ?
Dans ce roman policier, nerveux et efficace, se croisent, d'une façon inattendue et originale, le monde lumineux de la musique classique et l'univers glauque du film porno. -
Chétif et hypersensible, Alexandre, douze ans, séjourne en hiver chez sa tante Lucienne dans une vieille maison de Knokke-Le-Zoute, La Reculée. Alexandre a une passion secrète : trouver un trésor dans les dunes où il passe l'essentiel de son temps. Ô miracle ! le garçon trouve un jour... un revolver ! Muni de ce nouveau « trésor », Alexandre, caché dans les dunes, prend peur devant la silhouette vociférante qui s'est dressée devant lui à la tombée du jour. Et son destin bascule... L'enquête va-t-elle mener jusqu'à lui ? Va-t-il être dénoncé par le docteur Vermote, le médecin de famille ? Quarante ans plus tard, au décès de tante Lucienne, Alexandre revient sur les lieux du... crime. Que découvrira-t-il ?
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1949. La radio retransmet le duel épique entre Coppi et Bartali sur le Giro. "Jour de fête" de Jacques Tati vient de sortir sur les écrans. Les bals musette font le plein. Alors, au milieu de ce bonheur tout juste retrouvé, comment expliquer la mort suspecte d'un chef syndicaliste ? Qui envoie des lettres de menaces à un homme d'affaires spécialisé dans le transport de travailleurs italiens ? Pourquoi son pigeon voyageur favori est-il empoisonné ? Et toutes ces affaires sont-elles liées ? Michel Van Loo, le célèbre détective bruxellois va mener l'enquête qui le conduira à Grâce-Berleur, petite ville de corons, noire de suie et de misère, et à Liège, encore marquée par les stigmates de la guerre.
Le cerveau heureusement alimenté par la gueuze grenadine et accompagné de ses amis, Federico, l'ancien résistant communiste devenu coiffeur, les Motta, deux syndicalistes de choc, et Hubert, le pharmacien juif polonais, épaulé par Anne, sa jolie fiancée, Michel Van Loo va pénétrer les eaux troubles du trafic de main d'oeuvre à grande échelle entre l'Italie et les charbonnages wallons, un trafic encouragé par les hommes politiques des deux pays.
Dans cette troisième enquête de Michel Van Loo, on retrouve l'humour ravageur, l'ironie mordante et la pétillance malicieuse d'Alain Berenboom. Un vrai régal !
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Janvier 1958, l'Exposition universelle est à 99 jours de son inauguration. Sous la pluie hivernale, le plateau du Heysel n'est encore qu'un immense chantier de boue, de grues, de charpentes métalliques et de tuyaux qui courent en tous sens. Un homme est retrouvé mort. Juste au moment où il avait rendez-vous avec le détective privé Michel Van Loo, faisant de ce dernier le suspect idéal ! Pour prouver son innocence à l'obtus commissaire Stengel, notre infatigable détective bruxellois accepte, bien malgré lui, le poste de secrétaire d'une commission chargée de surveiller le bon déroulement des travaux hydrauliques ! De cet excellent poste d'observation, Van Loo va suivre les pistes : le crime est-il un sévère avertissement à la Fabrique Massart & fils qui recrute à tout-va une main d'oeuvre étrangère ? La riposte d'un espion venu du froid ? Ou faut-il chercher le meurtrier parmi les savants de la commission Hydraulique, qui se livrent une concurrence effroyable...
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Le roi du Congo ; une enquête de Michel Van Loo, détective privé
Alain Berenboom
- Genese
- 15 Juin 2018
- 9791094689158
1948. Le détective Michel Van Loo, qui n'a jamais quitté Bruxelles, est brutalement transplanté au Congo Belge. Cerné par des coloniaux qui se méfient d'un flic venu de la métropole, des indigènes travaillés par les premiers mouvements de libération et des espions soviétiques qui lorgnent l'uranium du Katanga, Michel Van Loo se sent bien seul. C'est compter sans le renfort inattendu de trois affreux nains. Avec l'aide d'une shampouineuse futée et d'une bande de pieds nickelés congolais, Van Loo va affronter le mystérieux Roi du Congo - héros national ou agent communiste ? - dont l'ombre menaçante plane sur le Katanga.
Ce roman, qui mêle exotisme et humour ravageur, offre une radiographie décapante d'une colonie au bord de l'implosion en pleine guerre froide.
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Michel Van Loo disparaît ; une enquête de Michel Van Loo, détective privé
Alain Berenboom
- Genese
- 19 Février 2021
- 9782382010006
Automne 1950. Chasser les fantômes d'un château belge est à première vue une partie de plaisir. C'est ce que pense Michel Van Loo, détective fauché, quand il est consulté par Charles de Bodegné, le nouveau propriétaire de Saint-Sorlain, en proie à des phénomènes inquiétants.
Mais la vie de château se révèle courte pour Van Loo. Meurtres et disparitions s'enchaînent jusqu'à ce que le traqueur de fantômes disparaisse à son tour.
Devant l'inefficacité de la police, la bande à Van Loo se mobilise pour retrouver le détective évaporé :
Son amoureuse Anne mène l'enquête. Le pharmacien Hubert, le coiffeur Federico et les deux redoutables syndicalistes, les Motta, débarquent à Saint-Sorlain.
Si les spectres demeurent insaisissables, de sales histoires remontent à la surface, des affaires qui datent de la Guerre et qui ressortent des combles où on les avait enfermées. Le côté sombre d'un paisible village du Hainaut et de ses notables...si propres sur eux
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Découvrez Périls en ce royaume, le livre de Alain Berenboom. Bruxelles, 1947 : un jeune fonctionnaire aux Affaires étrangères, qui fut résistant pendant la guerre, disparaît brusquement. Sa famille fait appel, pour le retrouver, à un enquêteur débutant, Michel Van Loo, lui-même ancien fonctionnaire, devenu détective privé à la Libération. Les temps sont agités en Belgique : règlements de compte entre anciens résistants et collaborateurs sur fond de guerre civile larvée entre les partisans de Léopold III et les antiroyalistes, pendant que les communistes de tout poil se déchirent entre eux, sûrs de prendre le pouvoir. C'est dans ce climat délétère qu'enquête Michel Van Loo, assisté d'Anne, la jolie coiffeuse, de Federico, un ancien partisan italien, et du pharmacien juif, Hubert. Un vrai polar à la fois nostalgique et drôle !
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Flic venu de Bruxelles, des indigènes travaillés par les premiers mouvements de libération et des espions soviétiques qui lorgnent l'uranium du Katanga, Michel Van Loo se sent bien seul. C'est compter sans le renfort inattendu de trois affreux nains, d'une bande de Pieds Nickelés congolais et sur l'aide précieuse de sa ravissante fiancée ! Mais qui est donc ce mystérieux, roi du Congo dont l'ombre menaçante plane sur le Katanga ? Héros national ou agent communiste ? Après Périls en ce royaume, on retrouve le célèbre détective belge dans un roman qui mêle exotisme et humour ravageur.
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En 1796, dans le chaos des lendemains révolutionnaires, un étranger arrive à Bruxelles. Abandonné à la naissance, il recherche sa mère. Il dispose en tout et pour tout d'une adresse : une maison de la rue Neuve dans laquelle habitent deux familles. Il sait que sa mère y vit, mais qui est-elle ? Barbe la cuisinière, Élisabeth l'ancienne nonne ou Anastasie la bourgeoise ? L'existence de ces trois femmes nous plonge dans l'histoire bruxelloise de la seconde moitié du XVIIIe siècle, une période mouvementée à la charnière de deux mondes.
Le Vent du boulet a pour décor une maison aujourd'hui classée et située dans l'artère la plus commerçante de la capitale belge. Il y a deux siècles, la rue Neuve avait une fonction résidentielle. Les archives ont gardé la trace de tous ces habitants, domestiques compris ainsi que de tous les personnages secondaires : la vieille accoucheuse qui vend des enfants trouvés à Paris, le charlatan qui ouvre une école de médecine, embryon de la future faculté de médecine de l'Université Libre de Bruxelles, les nonnes querelleuses, l'impresario cupide, les promeneurs médisants ou les fonctionnaires dépassés... OEuvre fictive basée sur des données réelles, Le Vent du boulet fait revivre le quotidien des Bruxellois au XVIIIe siècle.
Le Vent du boulet est le quatrième roman de Nathalie Stalmans. Les trois premiers ont été édités chez Terre de Brume (Dinan). Son roman précédent Sous les pavés, l'enfer (2014) a été nominé en Belgique pour le Prix des lycéens. Il a reçu un bel accueil médiatique : coup de coeur du magazine Historia, « choix des chroniqueurs » de l'émission littéraire Livrés à domicile, il a été l'objet de divers entretiens audiovisuels. Ce succès a d'ailleurs amené les journalistes de l'émission Villes-Mondes sur France Culture à choisir Nathalie Stalmans parmi les écrivains représentatifs de Bruxelles.
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Dans la Roumanie communiste, Andrei Mladin, journaliste, se réveille, après une soirée bien arrosée, allongé à côté d'un cadavre dans sa bibliothèque. Il doit trouver l'assassin s'il ne veut pas être accusé du meurtre et se retrouver dans les geôles de Ceausescu. Il décide de cacher le corps au sous-sol de son immeuble sans se faire remarquer bien sûr par Madame Margareta, préposée aux délations.
Qui peut en vouloir à Andrei Madlin au point de lui coller un meurtre sur le dos ? Le journaliste plonge dans une enquête mêlant amour, argent et pouvoir. Une course contre la montre pour garder une longueur d'avance sur la police.
Se déroulant dans les années quatre-vingts, ce polar fait aussi la part belle à l'observation critique de la vie quotidienne de l'époque en Roumanie : coupures d'électricité, files d'attente devant les magasins, privilèges de la Nomenklatura.
Ce roman à l'ironie mordante s'est vendu à plus de 300.000 exemplaires en Roumanie. Il est le premier d'une série ayant tous pour héros Andrei Mladin.
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Le lecteur retrouve Géraud Lebayle (prononcez « Lebel »), héros du titre précédent, La Mauresse, l'enfant cachée de Versailles, pour une nouvelle enquête dans la France de Louis XIV.
À l'issue des multiples guerres et conflits qui secouèrent l'Europe sous le règne de Louis XIII, les Français gagnent la citadelle de Pignerol, mais perdent celle de Casal, second verrou sur la route de Turin entre la France et l'Italie. Une perte que le jeune Roi-Soleil conserve comme un caillou dans sa chaussure.
L'intriguant affairiste comte Ercole Matthioli, secrétaire du duc de Mantoue (propriétaire de la forteresse de Casal), suggère secrètement à Louis XIV, via les ministres Pomponne et Louvois, de racheter la forteresse en utilisant le duc Charles-Ferdinand comme prête-nom. En réalité, la forteresse n'est pas à vendre et l'habile escroc empoche l'argent de la transaction.
Le commissaire Géraud Lebayle est alors chargé de retrouver l'escroc et de le ramener dans sa cellule. Mais l'hiver approche et les difficultés vont s'enchaîner, d'autant que Matthioli est parvenu à arrêter un Courrier du roi pour lui subtiliser des documents cryptés qu'il a su déchiffrer !
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Le 29 mai 1968, en pleine révolution des pavés, le général de Gaulle s'est éclipsé chez le général Massu et son épouse (la Rocambelle) à Baden-Baden. Trois jours. Personne n'est au courant, personne ne sait ce qu'il s'est passé... sauf Tito Topin.
L'auteur de polars, créateur de Navarro, entraîne le lecteur dans une rocambolesque histoire de soldats russes passant à l'Ouest, une séance mémorable de pêche à la mouche ou une réception dans la maison des Massu où des officiers russes bourrés de vodka mâchent les verres et poursuivent de leur assiduité les jeunes filles de la maison.
Pendant que le chef de la France Libre et le grognard de la guerre d'Algérie se rappellent leurs fredaines de jeunes officiers, un crime a lieu. Félix De Witt, a signé chez son éditeur Chamouton un livre qui doit révéler la vérité sur les trois jours de Baden-Baden. Entre deux amours et deux verres de vin blanc, parviendra-t-il à trouver la clé de l'énigme ?
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Jean Berthollet, né dans un village des Ardennes dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, connaît l'enfance heureuse d'un petit paysan en compagnie de son frère jumeau, Philippe. Jusqu'au jour où, alors qu'ils disputent une course à vélo dans les rues du village, Philippe percute une voiture et meurt.
Après la terminale, Jean s'inscrit au cours Florent. Le petit Ardennais devient Parisien. Il rencontre Mathilde.
Ils se marient et ont une fille, Chloé.
À quatorze ans, Jean a été impressionné par un reportage Urtain, un jeune boxeur basque. Il décide de le mettre en scène.
Chloé grandit. À dix-neuf ans, elle part étudier à Bilbao avec son ami. Jean lui propose alors d'aller se promener « sur les traces d'Urtain ». Les jeunes gens sont retrouvés égorgés dans la montagne basque. Le deuil frappe une nouvelle fois...
Les parents « désenfantés » ne vivent plus. Ils quittent la France où tout leur rappelle leur fille et retournent dans les Ardennes dans l'attente que l'on trouve le meurtrier et que justice soit rendue.
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Dans la Roumanie des années 1980, le journaliste Andreï Mladin est envoyé en mission à Marna, sordide ville de province, dans le but d'y réaliser une série de reportages à la gloire de l'agriculture locale. Entre ce travail de propagande peu enthousiasmant et une météo exécrable, Mladin ne tarde pas à s'y ennuyer copieusement. Jusqu'au jour où Timofte, l'ancien gardien de l'usine de la ville, l'aborde : il a des révélations retentissantes à lui faire. Hélas, le vieil homme est assassiné avant d'avoir pu lui parler ; et l'idiot du village, le jeune Miron, est bientôt reconnu coupable de ce meurtre. Convaincu de son innocence, Mladin se met aussitôt à mener l'enquête.
Quels secrets si dangereux souhaitait lui révéler Timofte ? Cet assassinat a-t-il un lien avec la récente mort du chef de la police locale ? Ou encore avec cette mystérieuse « salle des loisirs » dont certains accès sont farouchement gardés par de redoutables vigiles ? L'aide de Mirela lui sera-t-elle suffisante pour déjouer tous les pièges qu'il rencontrera dans cette périlleuse quête de vérité et de justice ?
Publié en plein coeur du totalitarisme, ce polar parvient grâce à l'ironie mordante de son personnage principal à épingler de nombreux aspects de la vie quotidienne de l'époque en Roumanie : absence d'eau chaude, état lamentable des infrastructures, corruption endémique, censure systématique...
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Le lecteur retrouve Géraud Lebayle (prononcez « Lebel »), héros des titres précédents, La Mauresse et L'homme qui escroqua le Roi-Soleil, pour une nouvelle enquête dans la France de Louis XIV.
Le célèbre et fringuant commissaire est chargé par monsieur de La Reynie, le chef de la police, d'enquêter sur une affaire inquiétante : des allumeurs de lanternes de rue sont assassinés sans raison apparente. On subodore le retour de certains membres des anciennes Cours des miracles, démantelées naguère par La Reynie.
De son côté, Lisa, la protégée de Géraud Lebayle, se lie d'amitié avec une célèbre salonnière de Paris, Ninon de Lenclos, à la fois courtisane, érudite, spirituelle et femme de lettres. Le soir d'un « cinq à neuf », on retrouve un cadavre dans la maison de Ninon. Géraud Lebayle est amené à enquêter aussi sur cette affaire.
Ce meurtre« en chambre » et les assassinats de rue sont-ils liés ? Lebayle réussira-t-il à être au four et au moulin, au moment précis où monsieur de La Reynie doit se rendre à Versailles et que d'autres sombres événements planent au-dessus de sa tête ?