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Herve Chopin
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Le 8 août 1956 restera dans nos mémoires comme un jour qui a marqué l'histoire de notre pays d'une de ses pages les plus tragiques.
Lorsqu'elle déjeune avec le grand patron du Soir, Katarzyna ne s'attend pas à être envoyée sur le procès de Marcinelle. En 1958, être une femme journaliste est déjà peu habituel, mais couvrir l'affaire dont tout le monde parle est absolument extraordinaire. Deux ans auparavant, l'explosion au fond de la mine de Bois du Cazier a fait plus de 250 morts ; et c'est au coeur de cette catastrophe que deux mineurs italiens auraient assassiné leur supérieur tyrannique. Une occasion rêvée pour la jeune femme de prouver son talent de reporter. Or, si elle a un lien très personnel avec cette histoire tragique, Katarzyna comprend vite qu'on ne l'a pas envoyée là par hasard... -
Un Cosy Crime à l'humour belge délectable.
Emma Toussaint est la meilleure juge d'instruction de Bruxelles. D'une intelligence et d'une efficacité à en oublier parfois son savoir-vivre, elle forme un parfait duo avec son greffier, Fabrice Colet, aussi organisé et méthodique que sensible et dévoué.
Ce matin, Toussaint vient de se voir confier le dossier le plus épineux du moment. Un avocat célèbre, soupçonné d'appartenir à un réseau d'évasion fiscale et de blanchiment d'argent, a été assassiné. La presse s'est emparée de l'affaire, l'enquête n'avance pas. Le tandem va devoir tout reprendre depuis le début... sans se départir de son flair légendaire.
Lorsque Paul Colize se lance dans le Cosy Crime, on se régale à chaque page. Avec son duo d'enquêteurs hyper attachants, on retrouve son style, son sens de l'intrigue et des détails, et celui de la psychologie au service du divertissement. -
Octobre 1973. Dans l'habitacle de la Mercedes 220D intérieur cuir rouge, le premier maréchal des logis Daniel Sabre, géant à la moustache noire impeccablement taillée, masque mal sa nervosité. Parti de Belgique le matin même, il doit rejoindre Lyon avant la nuit. Ses ordres ? Faire tout ce que sa passagère lui demandera, sans poser de questions. Durée de la mission ? Indéterminée.
À l'arrière, une femme à la chevelure flamboyante tente, elle aussi, de dissimuler son impatience. Marlène était une parfaite inconnue pour lui avant ce matin et déjà il ne la supporte plus dans cet habitacle devenu un huis clos.
Durant les prochaines heures, Daniel ne sait à quel point ses certitudes d'homme, de militaire, vont être ébranlées, ni comment cet itinéraire à travers l'Europe et l'Histoire va se confondre avec un voyage intérieur dont chacun sortira changé à jamais.
Paul Colize décrit un face à face tendu et émotionnel, pétri d'humanité dans une unité de temps parfaite. S'appuyant sur les remous de l'Histoire, il rappelle que si nous n'avons pas le pouvoir de changer le passé, il nous appartient d'infléchir le présent.
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Dans la banlieue de Bruxelles, une jeune femme est retrouvée sans vie dans son appartement, criblée de coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, dernière personne que la victime a appelée avant sa mort. Il apparaît sur les caméras de surveillance juste après le meurtre, la police retrouve ses vêtements maculés de sang et découvre des croquis de la scène de crime dans son atelier d'artiste. Malgré ses airs d'enfant perdu, Niko est un graffeur de génie, que l'on surnomme le Funambule et qui émaille les rues de Bruxelles de fresques ultra-violentes.
Muré dans le silence, le jeune homme nie tout en bloc et ne répète plus qu'une seule phrase :
C'est pas moi.
Si la force de Niko réside dans son mystère, les personnages clés de ce roman sont incarnés par Philippe Larivière, l'avocat de Nikola et Pauline Derval, la directrice de l'Établissement de défense sociale, qui va garder le jeune homme en observation pour quelques semaines. Ces deux professionnels rompus à l'exercice ont beau voir que tout accuse Niko, aucun des deux ne peut y croire. Ils vont devoir suivre leur instinct et laisser venir l'histoire. La vraie, celle de Niko et celle de tout un pays détruit par la guerre.
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Emily vit seule en Italie où elle passe ses journées à trouver le mot juste - elle est traductrice littéraire de métier - et à faire parler les chiffres qu'elle affectionne. Mais surtout, elle passe ses journées à attendre.
614 jours qu'elle attend. Presque deux années à se repasser en boucle la dernière journée d'Éric.
En apparence un jour comme les autres. À essayer de comprendre. À ne pas pouvoir faire son deuil. Alain est reporter d'investigation au Soir, en Belgique. Il passe ses journées à enquêter, creuser, recouper les informations. Éric, il l'a connu. Suffisamment pour s'intéresser à sa disparition.
Et encore plus quand il réapparaît...
Paul Colize signe un polar qui flirte avec la littérature générale. Ses héros nous touchent, autant qu'ils nous déroutent. Un roman polymorphe sur les parts d'ombre de chacun, sur ces secrets que l'on garde et qui finissent toujours par réapparaître.