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Arts de l'image
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Le présent ouvrage montre trois jardins de Le Nôtre - Versailles, Sceaux et Saint-Cloud - à travers le regard de deux photographes. Les images présentées sont extraites d'un travail résultant d'une reprise de vue précise par Daniel Quesney des images anciennes réalisées par Eugène Atget au début du XXe siècle. D. Quesney obtient un résultat différent non seulement parce que les années ont bouleversé les paysages mais aussi parce qu'au-delà des contraintes de la reconduction, il recrée insensiblement un autre univers. (. . .) " Je souhaitais travailler à partir de photographies anciennes sans pour autant être confronté à des effets de nostalgie, à des modifications trop importantes du paysage. Ces lieux conçus par Le Nôtre doivent à leur valeur patrimoniale d'avoir été plutôt bien conservés. C'est cette stabilité paysagère des lieux photographiés qui m'a d'abord intéressé, je voulais que le résultat concerne autant le photographique que le paysager ". Extrait du texte de Daniel Quesney.
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"'(...) Bien que la frontière linguistique soit régulièrement l'enjeu de débats communautaires, l'oeuvre " Lieux Communs " ne repose aucunement sur un propos politique : la limite entre les deux régions peut ici être considérée comme un prétexte à mener un travail de grande ampleur, ce tracé traversant le pays de part en part, d'Ouest en Est. Cependant, le parti pris de suivre cette ligne, qui se pose en réalité comme un itinéraire, un fil rouge nécessaire à la déambulation, est bien plus qu'un prétexte : c'est en fait un modus operandi, un processus neutre ideal qui permet l'application d'un regard photographique, de type documentaire, sur un paysage de la banalité, un infra-paysage selon le terme employé par André Rouillé pour qualifier un paysage non-spectaculaire, un paysage minimal, sans motif ou sujet s'imposant d'emblée (...)". Anne Wauters. "(...) Dans ses photos, Pierre-Philippe Hofmann enregistre l'urbanisation par le dedans, là où s'enracine la transformation de l'espace, là où se prennent les grandes et surtout les petites décisions. La confrontation imposée par l'artiste dans ses séries photographiques résulte de ce qu'il donne un accès direct au locus delicti dans toute sa nudité et son informalité, au lieu du passage à l'acte. A sa suite, nous pénétrons alors sans scrupules dans la " fabrique " de l'urbanisation, là où l'homme est acteur de la transformation de son cadre de vie et de son adaptation constante aux exigences modernes, aux tendances nouvelles, aux évolutions mondiales, aux goûts, aux couleurs et aux formes individuels ; un cadre de vie qui n'est plus, depuis bien longtemps, régi par une adhésion collective à la tradition, à l'équilibre et à la transmission, mais de plus en plus par les constantes humaines telles que l'avidité, l'envie, la mauvaise volonté, l'imitation, le goût du faste, la négligence et le gaspillage (...)". Pieter Uyttenhove.
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Une monographie rétrospective en français de ce photographe d'architecture, bien connu pour avoir saisi les bâtiments de Le Corbusier.