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L'Harmattan
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Un octogénaire épris de son assistante de vie plus que parfaite, une mamie qui cumule les matchs amoureux, un gamin qui propose ses briquets à des passants indifférents, un accro de la webcam prêt à tout pour exister sur le net, une psy éternellement compétente et disponible... voici quelques-uns des personnages qui peuplent les quinze nouvelles de ce recueil.
Dans un futur pas si lointain, la technologie est devenue omniprésente. Elle a remodelé en profondeur les esprits et les comportements. Si certains en souffrent et se rebellent, d'autres s'en accommodent ou s'en réjouissent... Entre tendresse, ironie et noirceur, ce recueil se joue de la réalité et pousse le curseur jusqu'à l'absurde pour explorer la frontière ténue entre progrès et dérive. Un miroir dystopique qui invite au questionnement : jusqu'où le progrès est-il bénéfique ? Pouvons-nous échapper à ses effets pervers ? Le meilleur est-il vraiment à venir ? -
La pensée et l'enseignement de Jean-Pierre Sarrazac ont marqué, depuis une trentaine d'années, les Études théâtrales. C'est à l'occasion de son départ à la retraite de Professeur à la Sorbonne Nouvelle que ce volume d'hommage lui est offert. Il est composé d'écrits théoriques en dialogue avec son activité de chercheur, et de témoignages. Nombre de ces textes font également écho à son oeuvre d'auteur dramatique. La figure du témoin habite, de manière diffuse, cet ouvrage : ce témoin - du théâtre et de son temps - que Jean-Pierre Sarrazac n'aura jamais cessé d'être et à laquelle il accorde tant d'importance. Par son art de la transmission, il aura su aussi « passer le témoin ».
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À sept ans, on peut être écrivain, philosophe ou prophète.
Y croire c'est le vivre.
Entre frères, c'est encore mieux.
Côme et Alban grandissent sans portables ou séries TV. Leur enfance est peuplée de trésors et d'inventions. Ils créent des mondes. Leurs jeux, universels, sont la vie même.
La mort d'Alban brise la fratrie. Aujourd'hui, Côme marche seul sur les sables d'une plage aimée. Il se souvient d'Alban, son frère aîné, son allié. Tout lui revient et c'est fort. Il perçoit l'ampleur des cadeaux reçus.
Préface d'Anne Ducrocq. -
Vingt ans après l'avoir quittée, Michel Peeters revient dans la banlieue liégeoise où il a passé ses premières années. Fils unique, il lui échoit de procéder aux funérailles de son père. Mais il s'agit surtout pour lui de découvrir qui était réellement cet homme qu'il a si peu connu. Il tentera aussi de comprendre les circonstances de ce qui lui apparaît comme le meurtre d'un simple ouvrier sans histoire.
Avec, pour toile de fond, la grande grève pour l'égalité de salaire menée par les « femmes-machines » de la Fabrique Nationale de Herstal, Michel va être confronté à un monde en pleine mutation. Car à part les impressionnantes grilles ouvragées de la fabrique d'armes, tout a bien changé en bord de Meuse.
En quittant le crématorium pour rejoindre l'Andalousie où il a fait sa vie, il n'y aura pas que les cendres de son père que Michel choisira de laisser s'envoler. -
Cartache : Journal d'une révolte moyenne
Bertrand Degreef
- Academia
- Littérature
- 11 Avril 2025
- 9782806138446
Entre son appart de célibataire désoeuvré, sa stationservice sur la nationale et la maison de son ex-femme fichue le camp avec l'un de ses amis, Walter Rongbuck avance tant bien que mal dans une vie qu'il qualifie lui-même de moyenne.
Tout aurait pu continuer comme ça si son père n'avait pas rappliqué un soir avec un invité-surprise : Parkinson. Progressivement, Walter voit son existence se transformer, étrillée par les délires et hallucinations d'un papa qui se désagrège sous ses yeux. Sans parler de ses contemporains, encore plus fous que son père ! Rongés jusqu'à l'os par une cupidité qui les pousse chaque jour à agir de manière insensée.
Jusqu'à mettre en danger la vie de Diane, sa fille chérie. Walter en a marre. Il veut redevenir ce petit garçon insouciant qui jouait aux billes. Et pour rétablir un semblant d'humanité dans son quotidien, le bonhomme va avoir besoin d'un canard, d'un arc et de beaucoup, beaucoup d'amour. -
Mémoires de l'oubli ; aux marges du répertoire de l'Antiquité à nos jours
Collectif
- Etudes Theatrales
- 19 Juin 2015
- 9782930416298
"Le présent volume s interroge sur une notion clef des pratiques de mise en scène historiques et contemporaines, celle de répertoire, en la prenant à revers, à partir de ses silences et de ses marges. Aux confluents de la politique culturelle, de la sociologie des pratiques théâtrales, de l histoire littéraire, de l histoire de l édition et de l analyse des spectacles, ce recueil d articles et d entretiens articule paroles de chercheurs en arts du spectacle et de praticiens du plateau : il ouvre la voie à une réflexion nouvelle sur les processus de légitimation, parfois implicites, qui orientent aussi bien la forme de nos pratiques artistiques que la façon dont se constituent nos jugements esthétiques, nos catégories de pensée et de perception, nos systèmes de représentation. Il s agit, à partir de cas symptomatiques puisés dans les oubliés du répertoire théâtral depuis l Antiquité jusqu à nos jours, de tenter de cerner les mécanismes d accréditation et d identifier les acteurs de processus de sélection et d exclusion qui conduisent à reléguer certaines pièces, certains auteurs et certaines cultures dans les limbes de nos théâtres. Au fil de ces études se dessinent en outre les contours d un autre répertoire possible à travers lequel se révèlent les traits d une contre-histoire des pratiques scéniques, réelle et continue, à défaut d être officielle et reconnue, qui témoigne de tensions toujours à l oeuvre au sein d un champ artistique, pris en étau entre besoin de reconnaissance symbolique et potentiel de mise en question du monde et des principes qui l organisent."
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Trois petites frappes passablement débiles. Une jeune fille sosie de Marilyn. Deux familles mafieuses qui se font concurrence. Un passeur de drogues innocent. Un sexagénaire libidineux et sa très jeune belle-soeur. Un policier fétichiste de petites culottes. Une prostituée en mal d'hommes. Un ténébreux taciturne. Et une ourse facétieuse. Tout ce petit monde se retrouve dans l'hôtel que Rachel, une vieille dame vénérable, vient d'ouvrir au fond des bois de Mauricie au Québec.
Chacun y a son intérêt propre, inconciliable avec celui des autres. Rachel aura fort à faire pour garder la dragée haute. Et sauver son domaine et sa famille.
Emporté par un rythme effréné et une plume acérée, le lecteur est plongé dans des imbroglios sans fin et des quiproquos absurdes, teintés parfois d'hémoglobine, souvent de mauvaise foi, toujours d'aberrations. -
Hergé a parsemé ses ouvrages de phrases en langues étrangères sans jamais en donner la traduction.
Dans la plupart des cas, cette dernière n'était pas indispensable pour comprendre l'intrigue.
Mais dans certains albums (Le Lotus Bleu, Tintin au pays de l'or noir, entre autres) les traductions fournissent des éléments d'informations très intéressants.
L'ensembles des albums de Tintin a donc été passé à la loupe et les résultats sont parfois surprenants.
On trouvera donc des mots ou des phrases en anglais, allemand, espagnol, portugais, arabe, chinois, russe, hindi, indonésien, et même yoruba !
Points forts :
L'auteur (qui avait déjà rédigé Le Lotus Bleu décrypté avec Li Xiaohan) ayant étudié plusieurs des langues citées proposent non seulement une traduction mais, souvent, des explications linguistiques qui permettent au lecteur de préciser ses connaissances ou d'apprécier le clin d'oeil d'Hergé qui lui aurait échappé.
Les langues qui utilisent des alphabets différents (russe, arabe, hindi) ou pas d'alphabet (chinois) sont reprises avec les caractères latins en usage dans les universités permettant de les prononcer.
Un petit livre à conserver avec la collection complète des albums pour saisir toutes les nuances du travail de documentation d'Hergé.
Les albums sont analysés séparément par ordre de parution.
Important :
Aucune vignette, aucun dessin original ne figure dans le livre mais chaque passage traduit est très précisément identifié pour faciliter la lecture.
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"L'art dramatique a partie liée à l'idée européenne, non seulement parce qu'il a acquis son importance et son autonomie dans le même espace urbain où ses bâtisses prirent pied au coeur des cités et que ses compagnies parcoururent de carnavals en festivals, mais aussi parce qu'il investit les territoires de la pensée et les contrées de l'imaginaire dans lesquels cette construction politique a surgi. S'il n'a pas vocation à fournir les grands récits, les tentures de velours ou les symboles étoilés sur fond bleu qui rendront l'Union plus séduisante aux yeux des citoyens, le théâtre s'avère en revanche capable d'explorer les détours de leur conscience et d'accompagner leur quête de sens, dans la mesure où il met en jeu la spécificité des langues, la sensibilité des corps, la subjectivité des perceptions, la relativité des identités, la complexité des conflits. Ne prétendant à aucun monopole de représentation, n'ignorant pas que de nouveaux genres de spectacle l'ont supplanté en audience comme en puissance, il n'a pas son pareil pour croiser des vues originales et des perceptions particulières. Il sait mieux que tout autre exposer un état du monde dont la confusion appelle, sinon la pensée commune, du moins un certain degré de lucidité partagée. Son usage à vif du doute, qui n'interdit ni l'humour ni l'audace, stimule l'imagination de ceux qui se refusent à considérer l'Europe comme un héritage sacré ou comme un temple."
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Au palais de Mycènes, Clytemnestre côtoie tous les jours Kilissa, une esclave qui vit dans l'ombre. Leurs voix, leurs yeux, leurs regards se croisent et se répondent. Entre les deux femmes qui vivent dans un contexte de guerre, de séparation, d'injustice et de désespoir, la reconnaissance des sentiments et la compréhension se faufilent. Au-delà des personnages antiques, les interrogations, les douleurs, les joies et la recherche de justice ont des accents intemporels.
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Rhapsodie où les thèmes s'enchaînent, libres et fantasques, ce texte crée peu à peu un univers romanesque. Une histoire d'amour peu conventionnelle. Des femmes afghanes qui crient leur détresse dans de brefs poèmes. Des rues arpentées pour trouver un logement. Des textes anciens qui revivent. Un matin pluvieux devant la gare du Nord. Les fresques de Sashia Hasseini. Des bouddhas gisant sur le sol...
De 2016 à la prise de Kaboul par les talibans, un roman intense qui inscrit une relation intime dans la littérature, le cinéma, l'histoire... -
Dans une gare ouverte aux vents, une femme est en partance. À son épaule, un sac qui ne lui appartient pas. Que fuit-elle ?
Une agression aurait provoqué la perte de mémoire dont elle est victime. À mesure que son passé resurgit, l'édifice qu'elle tente de reconstruire se fissure. Elle fait face à celle qu'elle était, avant.
Entre les souvenirs qui nous construisent et ceux qu'on tente d'enfouir pour éviter qu'ils nous détruisent, il y a Elena.
Est-elle prête à découvrir sa vérité ? -
Qui veut faire l'ange fait la bête Formé à la prêtrise malgré lui dans les années d'après-guerre, Pierre Mansoeur verse dans la violence, la haine des femmes, les addictions, jusque dans le dégoût de sa religion. Anéanti, l'homme éprouve la faillite de l'honneur avant d'emprunter les chemins de la rédemption en France et en Belgique. Du moins est-ce la trame idéalisée du récit, jusqu'aux renversements multiples, magnifiquement maîtrisés, qui laisse le lecteur interloqué.
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Les sympathiques : la légende du Hey-Kant
De Wouters D'Oplinte
- Academia
- Littérature
- 12 Octobre 2021
- 9782806106254
"Les voilà partis. Tout dort et je veille. - À partir de demain, tout va disparaître, tout doit disparaître. - Depuis le mois d'août, notre maison n'a cessé d'être envahie par une armée de clercs et de libraires. - Sept mois ont été nécessaires pour inventorier les quelque vingt mille volumes de la collection. - La vente du contenu de la bibliothèque du docteur Rega est programmée sur vingt-quatre jours. Curieux et fouilleau-pot, commissionnés et érudits vont se livrer à des duels acharnés pour décrocher une quelconque relique du maître. - C'est exceptionnel. Les passions vont se déchaîner. - Je m'appelle Lorenzo Gualteri. - Écoutez!"
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"Quatorze auteurs du Katanga travaillent les mots français pour dire la réalité de leur province au Sud du Congo-RDC. Ces courts textes inédits prennent la forme de fable, de témoignage, de récit de science-fiction ou de lettre, faisant jaillir quatorze fragments d'une société en proie à l'isolement, au chaos et à la survie dans la violence. Les mots de ces écrivains vont bien au-delà du reportage par la puissance d'une écriture terriblement efficace."
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Au fond de la vallée, une demeure. Coincées au milieu d'une fratrie, Mathi et Rachel dévoilent peu à peu leur personnalité : Mathi, assoiffée de liberté, fera sa mue. D'oiseau-singe, elle deviendra aigle royal tandis que Rachel, assoiffée de tendresse, gardera serrées ses écailles. Seul le génie du hêtre vert connaît le lourd héritage de ces deux soeurs qu'il va faire entrer dans un travail d'accouchement d'elles-mêmes pour que jaillisse tout leur potentiel.
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Lorsque François Lapierre accepte d'animer un séminaire sur la Shoah à l'invitation d'un célèbre entrepreneur du secteur de l'intelligence artificielle et militant écologiste, il ne se doute pas que sa vie va basculer.
De son côté, Laura Zante répond à l'appel d'un général américain pour rapatrier le corps d'un soldat tombé en 1944 dans les Ardennes belges. Mais cette mission anodine annonce un piège mortel.
Ensemble, Lapierre et Zante vont découvrir la face sombre d'un complot d'une ampleur inouïe. Leur couple, leur vie, tout est mis à l'épreuve dans un affrontement contre des forces bien plus puissantes qu'ils ne l'imaginaient.
La Solution Thalassa n'est pas un voyage dans le passé, mais une plongée vertigineuse dans les ténèbres de notre époque où le mensonge est devenu plus séduisant que la vérité, où la mémoire est manipulée et l'esprit critique bafoué. -
Hétéro : Paul ne peut plus honnêtement se revendiquer de ce mot. Il a perdu l'hétérosexualité comme on perd la foi, une feuille morte qui se détache à l'automne et tombe en silence sur le trottoir.
Il n'a jamais cru nécessaire de déclarer quoi que ce soit aux douanes du genre et du désir. À choisir, il préférerait ne pas être pédé. Alors, il se paie des moments d'abandon. Quelques billets pour une heure en compagnie de filles au grain de voix rauque, ces filles trans venues du Brésil pour se vendre aux Européens comme lui. Après la passe, il n'y a qu'à remonter le col de sa veste et rejoindre la normalité conjugale.
Un jour, il tombe sur Bianca. Elle est belle comme un camion, comme un orage. Paul ne le sait pas encore, mais il va bientôt devoir sortir de sa zone de confort.
Débandade est un roman qui parle d'identité et d'hétéronormativité, de sexe et de mort. Un requiem, en quelque sorte, pour une masculinité n'existant plus - à l'image de la Belgique où l'intrigue est ancrée - que par la force de l'habitude. -
Arts de la cène, scène des arts Tome 3 ; formes hybrides : vers de nouvelles identités
Collectif
- Etudes Theatrales
- 19 Juin 2015
- 9782930416182
"Après Le Lieu, la scène, la salle, la ville, consacré aux relations entre dramaturgie, scénographie et architecture à la fin du XXème siècle, les Études théâtrales placent à nouveau l espace et la scénographie au centre de leurs réflexions sous le titre générique Arts de la scène, scène des arts."
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"Les dimensions de l Europe ne coïncident guère entre elles, selon qu on considère ses institutions et ses marchés, ses peuples et leurs langages, ses croyances et ses pratiques, ses styles et ses oeuvres. La ""maison commune"" ne comporte sans doute pas de scène commune, si l on entend par cette expression la matrice d une pensée unifiée ou la fabrique d un art fédérateur. Elle compte en revanche des centaines d écoles et d ateliers, de troupes et de lieux, de salles et de festivals qui composent une constellation théâtrale. Ses traits convergents, bien nets, ne sauraient masquer les particularismes qui s attachent toujours aux langues et aux codes gestuels, aux sources littéraires et aux genres scéniques, aux répertoires nationaux et aux traditions de jeu, aux institutions politiques et aux pratiques administratives, aux bâtiments et aux équipements, au statut des établissements et, surtout, à la personnalité des artistes. Il n appartient pas à ces derniers d inventer au nom des citoyens la forme future de l Union. Leur rôle ? Manoeuvrer des matériaux de fiction, mais aussi donner vie à des documents ; encourager les projections, mais encore suggérer des associations. Si elle renonçait à la dimension imaginaire et se privait de réfléchir à ses possibles configurations, l Europe ne pourrait prétendre qu au statut de club monétaire ou de ligue policière. L hypothèse est donc la suivante : un théâtre multipolaire, bruissant de toutes ses langues, peut se révéler un cadre adéquat pour aider à penser une entité politique hétérogène, une communauté composite, une collectivité en devenir."
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"Si les arts de la rue forment un genre singulier et identifié, particulièrement en Europe ces trente dernières années, ils relèvent avant tout du théâtre. Or, il paraît essentiel de considérer que le théâtre n existe que dans l échange avec la vie, avec la ville, avec le public. Le théâtre de rue en est une bonne démonstration, qui questionne en retour l état du théâtre. Au fil des entretiens avec des figures du théâtre de rue et des considérations d observateurs avertis, le lecteur notera les mots, les motifs, les expériences, les trouvailles qui aident à définir le paysage d un théâtre de rue qui se transforme devant nos yeux. Ce numéro se situe dans une double perspective. D un côté, il prolonge l ensemble des réflexions ouvertes par la revue Études théâtrales ces dernières années à partir des mutations actuelles du théâtre, en considérant ses évolutions en matière de dramaturgie, de mise en scène, de jeu de l acteur, de scénographie, d architecture. De l autre, il prend appui sur un des festivals les plus importants en Europe en matière de théâtre de rue, le festival d Aurillac."
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La brièveté, l'intensité, l'éphémère qui caractérisent la nouvelle en font un genre littéraire prisé par les uns, délaissé par d'autres. Ce choix d'écriture s'est imposé pour évoquer les rencontres avec des migrants, chaleureuses mais ponctuelles, conviviales mais vouées à l'éphémère. Dans une perspective plus large, chaque nouvelle évoque des personnes qui, au cours des siècles, au cours des guerres, depuis l'antiquité jusqu'à aujourd'hui, ont tout laissé derrière elles pour s'en aller vers un autre horizon.
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À la mort de sa mère, la vie d'Isabelle vole en éclats. Elle découvre que son existence tout entière était basée sur un mensonge. Pour en dénouer les fils, elle s'efforce de percer le mystère de sa naissance. Le récit qu'elle fait de cette quête est à la fois intime et haletant, drôle et bouleversant.
Elle y livre le portrait charnel et poignant de trois générations féminines aux destins entrecroisés. Elle nous montre qu'au-delà des mères, et de la sienne en particulier, il y a des femmes. Des femmes obligées de livrer des combats dont l'enjeu est souvent leur vie même. -
Qu'est-ce qui a éloigné Valentina de sa fille ? Elle lui parle si peu. Elle a tant à faire dans sa maison. Elle est d'une autre génération, celle où les femmes obéissaient à leur mari.
Pourquoi ressasser le passé ? Sa fille ne comprendrait pas. Elle a étudié, comme le voulait Valentina. Pour qu'elle ait une autre vie. Et elle est partie.
Alors Valentina dit que tout va bien. Jusqu'à l'alitement qui ramènera sa fille à son chevet et fera ressurgir les questions qu'elle avait esquivées.