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La Generale - Librest
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La Boîte Noire...
Un endroit sombre, peuplé par les forces de l'ordre.
Un cloaque virtuel où je me sens chez moi et qui repousse inlassablement le moment où je me couche. J'aime profiter de ces heures anesthésiées. Ne pas être dérangé. Ce téléphone qui vibre m'agace. C'est rarement bon signe quand on m'appelle en pleine nuit. Un tueur de flics court dans la région. Catherine est morte, et je suis peut-être le prochain sur la liste...
Je dois me mettre au vert quelques jours.
Me protéger.
Réfléchir.
Peut-être participer à cette intrigante ronde des boîtes annoncée sur le site. Un huis clos secret entre inspecteurs dans un chalet isolé. Un jeu malsain où différents destins se croisent. Une réunion entre des inconnus en mal de découvertes. Une nuit durant laquelle soulever le couvercle d'une boîte remplie d'objets insolites peut vous laisser des traces indélébiles.
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Le Léonard de Philadelphie
Francois Muhlberger
- Les Editions de la traversée
- 20 Septembre 2023
- 9782960328202
« Il y a dans un musée américain un petit tableau méconnu du grand public, attribué peu après son acquisition à un artiste florentin bien connu. Attribution que personne n'est venu remettre en cause depuis plus d'un siècle et qui fait encore aujourd'hui l'unanimité. N'en déplaise aux plus grands experts qui en ont parlé, non sans tarir d'éloges à son sujet d'ailleurs, il s'agit selon moi d'un Léonard de Vinci. » - François Mühlberger, juin 2023 François Mühlberger est né à Verviers (Belgique) en 1976. À l'âge de seize ans, son professeur de français lui fait connaître l'oeuvre de Magritte et de Dalí, c'est une révélation. Il rend régulièrement visite à son illustre voisin André Blavier qui lui parle de Raymond Queneau, Maurice Pirenne, René Magritte et Marcel Mariën. Il est licencié en histoire de l'art de l'Université de Liège (1999). Il s'est spécialisé dans l'étude de la peinture de la Renaissance italienne, avec une attention toute particulière à l'oeuvre de Léonard de Vinci. Il réside à Cordoue (Espagne) depuis 2012. ************************* Note de l'éditeur : François Mühlberger révolutionne l'histoire de l'art. Et pourtant il ne fait rien d'autre que regarder. Il voit ce que les autres n'ont jamais vu, il déjoue les attributions erronées, il redonne au vrai créateur la paternité de son oeuvre. Et il commence par Léonard de Vinci, ni plus ni moins.
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Dire oui ou dire non, prendre une décision, ce n'est pas toujours facile pour les personnages d'Agnès Dumont. Les pieds englués dans les habitudes, les conventions ou les obligations, ils ont bien du mal à trancher, à s'élancer, trouvant sans cesse des excuses à leur immobilisme. À quoi bon ? Et s'il était déjà trop tard pour la nouvelle vie ?
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Homme des 3 Océans (Caraïbes, Indien, Pacifique), JYB nous fait voyager dans les méandres de ses pérégrinations de vie ultramarine, évoquant ceux dont on ne parle plus ou si peu ou si mal, n'offrant qu'un champ de vision chimérique au travers des Histoires étouffées par le poids de la bonne intention, à l'encan de la mémoire.
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Qu'elle croise un bellâtre qui admire son reflet dans une vitre, un gros caïd qui lit Babar à son bébé, une femme qui se prend pour un contrôleur de train ou un vieux chauve qui lui rappelle un chauve plus jeune, l'auteure met en lumière des anonymes croisés dans le métro. Drôles, tendres ou acides, ses portraits, qui nous dévoilent aussi un peu d'elle, nous donnent envie de relever la tête pour regarder les autres.
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Passer à l'acte se décide-t-il ? À trop longtemps attendre, osera-t-on encore ?
L'exigence et l'intransigeance des personnages de ces nouvelles font d'eux des héros. Se laisser vivre ne leur suffit pas. Ils cherchent dans leurs actes l'approbation de ce qu'ils sont. Ils attendent de leurs choix qu'ils les révèlent. Et plus ils doutent, plus ils espèrent que décider les libèrera. Mais nos décisions sont-elles aussi capitales qu'on le croit au moment de franchir le pas ?
Ainsi, Marine, qui se prépare pour une soirée à laquelle son mari ne veut pas l'accompagner, ne se doute pas qu'elle vient de poser le pied sur un fil. Désormais funambule, elle oscille entre son désir de liberté et son engagement envers celui qu'elle a choisi d'aimer il y a longtemps déjà.
Sculptrice, Hélène Jousse commence à écrire pour garder la trace d'une histoire édifiante que lui confie son voisin centenaire et continue parce qu'elle comprend que la vie se raconte autant qu'elle se vit. Revivre en écrivant, elle ne peut plus s'en passer. Ses nouvelles, ses romans et ses documentaires participent d'une même envie de mettre en lumière des personnes qu'elle a eu la chance de rencontrer et qui deviennent les personnages d'un récit au long cours. -
Six nouvelles. Six incursions dans lÕintimitŽ dÕune famille. Moments de crise ou alŽas du parcours. Un homme sÕinquite parce que sa fille nÕest pas rentrŽe le soir ; un garon se demande si, pour les vacances, il va encore rejoindre son pre qui les a quittŽs, sa mre et lui ; une femme, tout ˆ coup, doute de son couple... Tout le clan se rŽunira pour les quatre-vingts ans du grand-pre... qui jettera sur sa fte une ombre inattendue.
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Entre lumière et zones d'ombre, les personnages de ce recueil tracent leur route sur le fil ténu qui sépare la réalité apparente du monde intime.
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«?Elise s'était contentée d'un sourire affectueux. Son grand avait toujours été ainsi?: il se méfiait de tout et de tout le monde, et qu'est-ce que cela lui rapportait au bout du compte?? Des aigreurs d'estomac ou des migraines. Maux dont elle-même, heureuse nature, était le plus souvent dispensée.?» Qui sommes-nous?? Qui sont ceux qui nous entourent et que nous croyons connaitre?? Nous portons un masque et les autres aussi. Mais ces masques ne sont-ils pas tout aussi vrais que ce qu'ils prétendent dissimuler??
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À première vue, les protagonistes de ce recueil sont peu ambitieux. Ils essaient de garder leur job et leur conjoint, de réussir leur divorce, d'éduquer les enfants, de soutenir un proche, de se pencher sur un mourant... Ils espèrent être appréciés et vivre en harmonie avec leur entourage. Rien d'extraordinaire. À première vue. Car les relations humaines sont rarement simples. Souvent honteux de leurs peurs et de leurs faiblesses, ces personnages nous touchent parce qu'ils nous ressemblent dans leur désir, si souvent contrarié, de « bien faire ».
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Huit nouvelles. Qui nous parlent de nous.
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Grand-maman est entrée en maison de repos un 2 janvier. Elle y est décédée 5 ans plus tard. Il y eut donc 5 fois 52 semaines de lessives, de visites, de bisous, de sourires. Mais aussi une semaine et demie de dentier perdu, 17 jours de lunettes égarées, 14 jours d'hospitalisation, 5 anniversaires, 8,7 litres de liquides, renversés, 4 Noël et demi, 3650 tartines, principalement à la confiture. Ses angoisses. Mes réponses. Mes angoisses. Sans réponse. Et l'odeur de pisse, évidemment.
Lorsque vous avez un proche en maison de repos, il est conseillé d'avoir le coeur bien accroché. Linda Vanden Bemden a donc accroché le sien et écrit des textes courts après chaque visite à sa grand-maman Angèle. Des instantanés postés par la suite sur les réseaux sociaux.
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Un jeune étudiant amoureux de sa professeure d'anglais, un commandant de ferry voulant à tout prix retrouver une baigneuse aperçue de sa passerelle, un critique de cinéma à la recherche du passé d'Ingmar Bergman et de Harriet Andersson sur l'ile d'Ornö, un professeur d'université désargenté jouant les reporters sur les routes du Mississippi... Tous ont en commun la quête de l'éternel féminin, mystérieux et insaisissable.
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Le photographe de mauthausen : l'histoire de francisco boix et des photos derobees aux ss
Bermejo Benito
- Territoires De La Memoire
- 21 Juin 2017
- 9782930408378
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Des nouvelles écrites à hauteur d'hommes et de femmes. Une langue qui coule de source et emporte le lecteur. Douze récits où se mêlent émotion, humour et poésie. Des personnages qui, comme nous tous, ont appris en autodidactes à être parents, enfants, époux ou simplement eux-mêmes. Rien de plus que des êtres humains qui font ce qu'ils peuvent lorsque la vie leur réserve un coup du sort : ils résistent ou ils se cachent ; ils en rient ou ils se battent. Quoi qu'ils fassent, Luc Leens ne les juge pas. Il est de leur côté. « La vie n'est pas un roman, c'est un recueil de nouvelles inattendues, tristes, merveilleuses, déconcertantes. » (extrait de la préface d'Armel Job) Luc Leens est né en 1956 à Mons, en Belgique. Depuis 2020, il a troqué sa plume de traducteur pour celle de nouvelliste. De la traduction, il a gardé le gout de s'effacer derrière ses personnages, de les laisser vivre ou raconter leur vie avec leurs mots, leurs vérités. Ses nouvelles lui ont déjà valu une quinzaine de prix en France et en Belgique, notamment le prix Albertine Sarrazin.
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Histoires Jivaro ; 100 nouvelles de 100 mots (2e édition)
Luc-Michel Fouassier
- Quadrature
- 27 Février 2014
- 9782930538433
Ecrire la quintessence de la nouvelle, celle dont parlait Hemingway et qui tiendrait sur le dos s dUune bote dUallumettes. CUest cet exercice que sUest livr lUauteur de ce recueil en capturant ces histoires et en les limitant cent mots, la manire des indiens Jivaro pigeant les esprits dans des ttes rduites.
Nouvelliste et romancier, Luc-Michel Fouassier est n en mai 1968. Il vit non loin des pavs en rgion parisienne.
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Demain je franchis la frontière. La frontière des conventions, celle du premier pas, du secret ou de la culpabilité... Onze nouvelles tendres, savoureuses et pleines dhumour dans lesquelles les personnages attachants imaginés par Agnès Dumont sont confrontés... Un moment, une rupture qui laissera des traces.
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"Monsieur Magendavid est venu nous dire bonjour..." : Une histoire liégeoise 1908-1945
Rosita Winkler, Déborah Gol
- Territoires De La Memoire
- 15 Novembre 2023
- 9782930408538
« Monsieur Magendavid est venu nous dire bonjour... » Par cette phrase écrite sur une carte postale, Coussel Karny, Juif lituanien immigré à Liège et naturalisé belge, informait sa fille, réfugiée au Congo, de l'obligation subie de porter l'étoile jaune. Au fil des pages, nous suivons les traces de plusieurs générations disparues, consignées dans des documents soigneusement inventoriés, classés, annotés. À travers ces archives familiales se dessinent les destins singuliers des membres de la famille Karny, ballotés de par le monde, au gré des bouleversements du XXe siècle. Si une partie significative de celle-ci périra à Auschwitz, après avoir été victime de l'indignité des persécutions antijuives menées par les nazis, d'autres auront l'intuition du désastre et parviendront au début de la guerre 1940-45 à gagner l'Angleterre. C'est là, en 1942, que Léa Karny et Stanislas Gol donneront naissance à leur fils Jean, futur vice-Premier ministre du Royaume de Belgique. C'est cette histoire que raconte cet émouvant petit livre de Rosita Winkler et Déborah Gol.
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« Elle avait déjà décidé, c'est là qu'elle s'installerait. Elle avait retrouvé la vue, elle avait un horizon. Tout à coup, elle respirait mieux. L'air d'ici, elle le sentait, serait vivifiant. Elle serait bien dans cet appartement. De son cinquième étage, elle surplomberait les tracas, regarderait de haut ses chagrins ».
Fenêtre ou couloir ? Contrairement à ce que proposent les compagnies ferroviaires, les choix sont nombreux, changeants et nuancés.
Les personnages des dix-neuf nouvelles de ce recueil vivent tous des situations qui questionnent leur place, au sein du couple, de la famille, au travail, ou vis-à-vis d'eux-mêmes : place à trouver, à retrouver, à conquérir, à garder, à ajuster, à accepter ou à quitter.
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Projet photo/graphique littéral et littéraire, Bruxelles à contrejour propose une visite qui n'a rien de touristique au coeur d'une capitale de coeur. Chaque nouvelle, bien réelle, nourrie par le cliché photographique, évoque au détour d'une allusion fugace l'intervention de quelque fée, lutin, farfadet, ange, démon : des êtres surnaturels qui n'existent pas mais auxquels on croit, parfois, au détour d'un instantané au coeur de la cité. Les images et les mots explorent ces formes toutes singulières d'errances qui tracent leur sillon dans la foule capitale.
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Des voyages, des instantanés de vie surpris dans les trains. L'existence s'y conjugue, au fil des rencontres, à toutes les personnes du singulier et du pluriel. Des nouvelles comme des huis clos où l'être humain se retrouve face à ses fragilités, à ses drames mais aussi à sa faculté de résilience. Des nouvelles d'amour et de vie où chacun peut se reconnaitre.
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Les vies ordinaires ont ceci d'extraordinaire qu'à tout moment elles peuvent le devenir.
Quand ? Pourquoi ? Comment des personnages ni super-héros ni aventuriers peuvent-ils se retrouver, sans l'avoir prémédité, en train de taire, mentir, tricher, voire plus ?
À partir de quel évènement, grand ou minuscule, vont-ils quitter la route ?
Avec une sobriété d'écriture inspirée par Raymond Carver, ces nouvelles racontent le moment qui va faire déraper des personnages à priori sans histoire, les entrainer là où ils n'auraient pas imaginé aller.
On y rencontre Jérôme et les cendres de sa mère, Williams qui vient attendre sa fille à un gouter d'anniversaire, celui qui n'aime pas les barbecues, Vanessa et le chien ramassé sur la route, Evelyne qui vend du jambon espagnol, Audrey en pleine histoire d'amour, et Jean-Luc sous une carcasse de boeuf.
Huit personnages sur la crête de la vague, cet instant très éphémère.
Huit histoires sur la part d'ombre, plus ou moins grande, présente en chacun.
Ça peut parfois mal finir...
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Ç Chre Jeanne Moreau, quel dommage que vous ne soyez pas dans le jukebox de ce cafŽ. Votre voix rocailleuse aurait secouŽ les rideaux dŽfraichis et les joueurs de cartes qui rotent discrtement derrire leurs atouts. Vous, vous arriveriez ˆ effacer ce petit sourire qui flotte sur le visage du garon ds quÕil regarde dans ma direction.
TÕas jamais vu une vieille qui sÕenivre, gamin ? Alors regarde bien, aujourdÕhui le spectacle est gratuit... È Les hŽros ? Des compagnons de route. QuÕils soient rŽels ou de fiction, ils croisent la vie des personnages dÕAgns Dumont. Parfois ils fascinent, Žclairent ou stimulent, parfois ils effraient ou encombrent, comme de vieux souvenirs, des fardeaux dont il serait difficile de se dŽbarrasserÉ Aprs Demain, je franchis la frontire et JÕai fait mieux depuis (prix Georges Garnir 2011), Agns Dumont nous livre son troisime recueil. Lige et sa banlieue lui servent ˆ nouveau de toile de fond. CÕest dans cette ville quÕelle vit et enseigne le franais.
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Une nouvelle, cÕest parfois un homme et une femme qui se regardent et se taisent pendant que sÕŽchafaude lÕhistoire qui les lie. CÕest parfois le fr™lement dÕun autre, le dŽsir quÕon croit fugace et qui sÕinstalle pourtant. CÕest une erreur dÕaiguillage qui vous conduit au tourisme forcŽ. CÕest poser des mots dŽlicats sur des dŽsirs sourds et des souffrances muettes. CÕest un mouchoir de soie nouŽ au bon endroit. Ce sont des tres vacillants entre reconnaissance et perdition. CÕest lÕŽrotisme infini dÕun drap fin... Les nouvelles de Pascale Pujol sont ainsi. Elles se posent, discrtes, vous chuchotent ˆ lÕoreille ce quÕelles pourraient crier. Elles nÕen ont que plus de force.
Pascale Pujol vit en rŽgion parisienne. DÕabord journaliste, Žgalement chargŽe de cours de journalisme Žconomique, elle est aujourdÕhui consultante. Fragments dÕun texto amoureux est son premier recueil.