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Prix
Les Presses Du Reel
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Un roman d'anticipation enraciné dans les écologies queers, odyssée frénétique intercalée de chants et poèmes courts, frictionnant les genres de la science-fiction féministe, de la littérature « Young Adult », du space-opéra et de la fable merveilleuse.
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Réactivation d'une culte revue d'art et d'essai des années 1980 sous la forme d'un almanach underground grand format de dessin, d'images et de texte, Soldes, la « revue des ouvriers philosophes et des intellectuels bricoleurs », donne la parole aux sages et aux fous. La revue consacre son huitième numéro à la question du sens commun, avec Isabelle Stengers, Cynthia Fleury sur le revenu de base universel et la construction d'une société humaniste du soin, BELL HOOKS sur le patriarcat, Marcel Mauss, l'échange, le don et le contre-don, Bernard Stiegler sur l'Occident et l'épuisement du désir, Emanuele Coccia et Laurence Rassel sur la transmission du savoir et l'expérience, neuf pages de BD de Philippe Lardy, Patrice Van Eersel sur la conscience commune et la Noosphère...
Oeuvres de Éric Angenot, Martes Bathori, Étienne Boissier, Marc Borgers, Delphine & Élodie Chevalme, Silio Durt, Violette Gauthier, Germàn Di, Piero (Casa del Balneario), Augusta Lardy, Micheli, Philippe Lardy, Danielle Luinge, Antoine Paris, Frédéric Poincelet, Léo Quiévreux, Helge Reumann, Martha Rich, Jonathon Rosen, Erik Mark Sandberg. -
Réactivation d'une culte revue d'art et d'essai des années 1980 sous la forme d'un almanach underground grand format de dessin, d'images et de texte, Soldes, la « revue des ouvriers philosophes et des intellectuels bricoleurs », donne la parole aux sages et aux fous, avec pour mot d'ordre du neuvième numéro « reprendre la main » : des pages sur Noam Chomsky, des entretiens avec Alain Damasio, Catherine Guesde, Céline Ahond, des extraits de BD de Lale Westvind, Jean-Michel Bertoyas, Martes Bathori, etc.
Contributions de Céline Ahond, Yves Bernard, Antoine Boute, Noam Chomsky, Alain Damasio, Elsa Daynac, Apolline Deschamps, Arthur Dreyfus, Catherine Guesde, Timothée Huck, Nicolas Nova. -
Le phototexte engagé : une culture visuelle du militantisme au XXe siècle
Charlotte Foucher Zarmanian, Magali Nachtergael
- Les presses du réel
- 8 Septembre 2021
- 9782378962098
Une étude pluridisciplinaire inédite du couple texte-image dans sa dimension politique, depuis le militantisme du début du XXe siècle jusqu'aux luttes de « visibilité » des minorités.
Comment la culture visuelle instruit-elle le débat politique ? À la fois outil d'information, de propagande, de contre-pouvoir et d'éveil des consciences, le phototexte - dispositif formel alliant photographie et texte, et instaurant par son assemblage une unité de sens - s'inscrit pleinement dans la construction médiatique de nos démocraties contemporaines. Slogans, affiches, tracts, pamphlets, interventions urbaines ou physiques, grèves, manifestations sont autant d'artefacts révélant que la mémoire militante s'éprouve aussi dans une reconfiguration créative articulant le texte et l'image.
Dressant un panorama riche et varié de cent ans de luttes par la photographie et le texte, ce recueil pluridisciplinaire et international rassemble dix-huit essais inédits faisant le point sur le phototexte. Du photomontage antifasciste des années 1910 aux stratégies de visibilité sur les réseaux sociaux en passant par son instrumentalisation au service des luttes féministes, antiracistes et indépendantistes, l'ouvrage propose une histoire de l'engagement social, visuel et créatif.
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Traces de guerre
Collectif, Thomas Berns, Déborah V. Brosteaux
- Les presses du réel
- Perceptions
- 3 Avril 2023
- 9782378962906
S'il y a bien quelque chose qui laisse des traces, c'est la guerre : terres déchirées ou intoxiquées, architectures effondrées, mémoires et corps meurtris. Mais la guerre est hantée par des formes multiples d'effacement et d'amnésie, qui interdisent tout rapport évident à ses traces. De plus, la guerre ne se contente pas de laisser des traces « derrière » elle, telles les empreintes d'un animal qui a fui et se cache : elle s'incorpore, se rend visible et persiste dans ses traces.
Ce livre rassemble des regards croisés - essais philosophiques et littéraires, contributions artistiques, enquêtes et analyses forensiques - sur des régimes de traces tantôt défaillantes ou obstinées, minimes ou immenses. Il réunit des manières d'approcher la guerre qui déjouent les distinctions traditionnelles : les surfaces terrestres se comportent comme des plaques photographiques, les pixels sont chargés de récits, la destruction se matérialise dans les regards et les mémoires déploient leurs propres géographies. -
"POP ET INTELLO / 100% ILLUSTRÉE BILINGUE : FRANÇAIS-ANGLAIS L'almanach des ouvriers philosophes et des intellectuels bricoleurs.
1kg de liberté !
Avec : Frank Zappa, Cal Schenkel, Christian Marclay, Anaïs Prosaïc, le Wild Classical Music, Anaïs Nony, Annie Sprinkle, Guerrilla Gardening, Frans de Waal, Eric Mairlot, Patrick Bouchain, Christian Marclay, Ghada Amer, Allison Schulnik, Walter Swennen, Carlos Kusnir et les 50 auteurs et artistes soldeurs de ce #3."
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Réactivation d'une revue culte d'art et d'essai des années 1980 sous la forme d'un almanach underground de dessin, d'images et de texte, Soldes, la « revue des ouvriers philosophes et des intellectuels bricoleurs », donne la parole aux sages et aux fous avec un numéro dédié à l'anthropocène et aux relations de l'homme avec la terre (reportages, entretien avec Bruno Latour, conversation entre Bernard Stiegler et Peter Sloterdijk, contributions de Charles Pennequin, Claude Lévêque, Mounir Fatmi, Aleksandra Waliszewska...).
Au sommaire : entretien avec Bruno Latour autour de l'exposition « Reset Modernity » ; Michel Bauwens, la société des communs et le peer to peer ; l'agriculteur indigène Joseph Pousset ; Emmanuel Bourguignon ; l'agroforesterie ; « Le Génie des Délaissés » : reportage et réflexions sur des territoires délaissés ; « E40 » : quatre jours de camping au bord de l'autoroute ; aux cîmes des arbres avec les zadistes de Sivens ; « L'homme des bois » : dix mois en forêt du Yukon avec Kim Pasche ; débat entre Bernard Stiegler et Peter Sloterdijk ; textes de Jean-Pierre Verheggen, Charles Pennequin et Antoine Boute ; contributions de Claude Lévêque, Mounir Fatmi, Kim Dorland, Xin Cang, Jochen Gerner, Aleksandra Waliszewska, Philippe Lardy, Martes Bathori, Mathilde Payen, Silio Durt, Mirka Lugosi, Georganne Deen, Philippe Dupuy et visuel de couverture par Laurie Rosenwald.
Voir aussi Stream n° 3 - Habiter l'Anthropocène.
Au début des années 1980, un trimestriel belge, Soldes Fins de Séries, avait retenu toute l'attention d'Andy Warhol : « C'est incroyable, c'est le meilleur magazine au monde, je suis jaloux, c'est ce que nous voulions faire avec Interview ». Il faut dire que Soldes Fins de Séries avait fait honneur au grand maître en l'interviewant dès le n° 4 sous le pseudo de « Jean Dupont, vivant à New-York ». Soldes a émergé dans le ressac du punk, sur la crête de la new wave, bien avant que l'art ne soit contemporain, juste avant la vague disco (l'art était actuel et non-plus moderne). En quelques mois Soldes est devenu international, c'était avant la révolution du net, diffusé dans neuf pays, entièrement manuel et intuitif, il est devenu culte en marge de l'industrie des médias.
En 2010, à l'initiative de Marc Borgers, l'association Art Kiosque à Paris et 5C éditions à Bruxelles ont réédité Soldes sous forme d'almanach, une revue « pop et intello » arts, sciences et société (mêlant joyeusement humour, BD, arts visuels, philosophie et utopies réalistes), « pour les ouvriers philosophes et les intellectuels bricoleurs », de périodicité annuelle, au format king size. Soldes, collectif, privilégie le subjectif et explore le divers. Non pas une revue d'art, plutôt « faite comme une oeuvre d'art ».
Fleurir une fois par an avec beaucoup de feuilles. Se rapprocher des sujets pour les comparer ; décloisonner, créer des liens, rentrer dans les matières intimement. Prendre le public pour un lecteur potentiel et non un idiot perdu dans le grand supermarket. Redécouvrir le papier au moment où tous les formats d'écrans nous envahissent. Une revue annuelle sous forme d'Almanach
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Tout au long du XXe siècle, une série de théoriciens, plus ou moins minoritaires, introduisent un nouveau genre de questions, faisant directement communiquer la philosophie avec les sciences sociales, la psychologie et l'esthétique.
Comment un individu se constitue-t-il par des activités possessives? Avec quelle intensité un être en possède-t-il un autre ? Quelle est l'étendue spatiale et temporelle de ces possessions ? Et quelles en sont les techniques ?
Ce livre tente, à partir d'une série des portraits - G. Tarde, W. James, A. N. Whitehead, J. Dewey, C. Péguy, E. Souriau et G. Simondon -, de donner une nouvelle actualité à la question de la possession et, par là même, de mettre en évidence une autre scène de la philosophie contemporaine.
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L'homme qui refusait de mourir
Nicolas Ancion, Patrice Killoffer
- Dis Voir
- 9 Octobre 2010
- 9782914563574
Mourir est sans doute le plus grand souci des hommes et, en finir avec la mort l'un des objectifs les plus ambitieux de la science moderne. Cependant, si la biologie contemporaine est bien incapable aujourd'hui de répondre à des rêves si fantastiques, ces visions futuristes sont mises en scène dans des oeuvres de fiction qui n'hésitent pas à imaginer qu'un jour l'Humanité pourra poursuivre indéfiniment sa course. Quand l'homme défie la mort et impose à la science de trouver des solutions à ses projets d'immortalité, on entre de plain-pied dans cette zone obscure de l'imaginaire contemporain où les machines, la biologie et l'intelligence artificielle se combinent pour donner naissance à un homme nouveau. Et immortel ?
L'homme qui refusait de mourir est un conte à rebondissements de Nicolas Ancion qui s'inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu'aux humains. Il utilise le questionnement scientifique comme moteur du récit et l'analogie comme roue de secours, quand le moteur est en panne. Les dessins de Patrice Killofer, mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte labyrinthique.
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Un ouvrage collectif qui explore les conditions de possibilité de « gestes » spéculatifs et véritablement engagés, dans le contexte d'une mise en crise généralisée des modes de pensée de la modernité.
Au cours de la dernière décennie s'est produit en France un renouveau d'intérêt pour des penseurs qui se sont vus accoler l'épithète de « spéculatifs », tels que William James, Gabriel Tarde, Alfred North Whitehead et Etienne Souriau. Ce renouveau semble indissociable de la mise en crise généralisée des modes de pensée qui, d'une manière ou d'une autre, devaient leur autorité à une référence au progrès, à la rationalité, à l'universalité. Mise en crise redoutable car on ne se défait pas sans danger de ce qui a servi de boussole à la pensée euro-américaine depuis qu'il est question de modernité. Mise en crise nécessaire car ces modes de pensée sont sourds à la nouveauté effective de cette époque marquée par la menace du désordre climatique, le saccage systématique de la terre, la difficulté d'entendre les voix qui nous engagent à penser devant le lien fort entre la modernité et les ravages de la colonisation.
S'il faut parler de « gestes spéculatifs », c'est que la pensée spéculative est trop souvent définie comme purement théorique, abusivement abstraite, ou relevant tout simplement d'un imaginaire déconnecté de toute prise sur le réel. Elle est, telle que nous voudrions en hériter, affaire de gestes, d'engagements par et pour un possible, de virtualités situées. Le sens de tels engagements tient à leurs conséquences, à la modification de l'appréhension du présent qu'ils entraînent.
Cet ouvrage rassemble des contributions qui explorent certains des concepts philosophiques qui appellent et rendent possibles de tels gestes spéculatifs, et qui explorent aussi des situations dont nous savons qu'il faut apprendre à les penser autrement.
Publié suite au colloque éponyme organisé au Centre Culturel International de Cerisy par Didier Debaise et Isabelle Stengers.
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Réédition d'un ouvrage de 1972 composé de dessins et de textes réalisés par Roland Topor en collaboration avec son fils, Nicolas, alors âgé de cinq ans.
Publié à l'occasion de l'exposition « Le monde selon Topor », Bibliothèque nationale de France, Paris, du 28 mars au 16 juillet 2017.
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Connu pour être l'un des créateurs du groupe « Action Directe », Jean-Marc Rouillan activiste politique et écrivain, était en prison depuis 1987, avec une brève période où il a bénéficié d'un régime de semi-liberté, du 17 décembre 2007 au 2 octobre 2008.
Suite à un interview publié dans l'Express ce régime à été annulé « pour quelques mots », le tribunal d'application des peines anti-terroristes jugeant que ses propos constituaient une « apologie de la lutte armée ». Il est de nouveau en semi-liberté depuis le 19 mai 2011, avec l'obligation de porter un bracelet électronique.
Ce collectif est constitué de textes réflexifs, poétiques ou fictionnels, qui interrogent, en lien ou en discussion avec Jean-Marc Rouillan, la situation politique actuelle, l'hypothèse insurrectionnelle ainsi que les notions d'action et d'« engagement ».
Deux textes de Jean-Marc Rouillan, qui témoignent de sa vie en prison et font montre d'une « pensée en action », ouvrent ce dossier.
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Réalisée durant les décennies 1970-1980, cette série de linogravures de Roland Topor est une variation sur les thématiques du sexe et de la mort. La dureté du trait confèrent aux illustrations une apparente solennité contrebalancée par le titre des oeuvres, tout en humour... noir, évidemment.
Une affiche offset intitulée « Une vieille légende Slave » est jointe à la publication.
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Une cabane est le troisième volume d'une collection éditée en partenariat avec la Fondation pour l'art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon. Pour chaque exposition de la Fondation, un catalogue confronte un texte d'un écrivain, d'un poète ou d'un penseur à une sélection d'oeuvres et de vues d'exposition. L'écrivain et historien de l'art belge Laurent Busine propose une fiction littéraire qui fait écho aux interrogations et au cadre esthétique de l'oeuvre de Damien Deroubaix.
Laurent Busine est l'auteur de nombreuses publications scientifiques et littéraires. Diplômé d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université Libre de Bruxelles, il fut maître de conférences en muséologie à l'Université Libre de Bruxelles, membre de plusieurs comités culturels et président de la Commission consultative des arts plastiques de la Communauté française de Belgique. De 1982 à 2002, il a été directeur des expositions du Palais des Beaux-Arts de Charleroi puis entre 2002 et 2016, directeur du MAC'S, Musée des arts contemporains de la Communauté française au Grand-Hornu (Hainaut, Belgique).
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Il créait des choses désagréables : Marcel Mariën et l'activité surréaliste
Collectif, François Coadou
- Art Book Magazine
- 15 Mars 2022
- 9782821601581
Les différents aspects de l'oeuvre de Marcel Mariën (1920-1993) - membre du groupe surréaliste de Bruxelles, passeur entre le surréalisme de Belgique (dont il fut le premier historien) et la génération d'artistes belges contemporains active à partir des années 1970, poète, créateur d'images, éditeur, théoricien et activiste politique, complice de René Magritte et de Guy Debord.
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Commentaires : un coup de tête jamais n'abolira le hasard
Nicolas Richard
- Vroum
- 3 Août 2022
- 9782493008053
Un « foot-oratorio » qui rejoue le match de la finale de la Coupe du monde de football en 2006, entre la France et l'Italie.
Nicolas Richard compose une partition de poésie sonore à partir du coup de tête de Zinedine Zidane. Ce geste désormais célèbre, et qui clôt la carrière du footballeur, est ici démultiplié par les récits en direct et les paroles différées. L'auteur collecte et agence de nombreuses voix allant des commentateurs sportifs à Hegel, Guy-Ernest Debord ou Shakira. La page devenue terrain de jeu est alors constituée d'écritures variées qui sont réunies et mises en dialogue à travers les siècles par Nicolas Richard.
Également conçu pour être oralisé, le texte est un espace ludique à découvrir à voix haute.
« Un Coup de Tête jamais quand bien même donné dans ces circonstances éternelles de l'autre côté du terrain même aperçu en léger différé comme le fantôme d'un geste comme une insinuation simple sur un écran de contrôle mystère précipité hurlé n'abolira le Hasard mémorable crise petite raison virile Rien n'aura eu lieu que le lieu Dans ces parages du vague en quoi toute réalité se dissout Toute pensée émet un coup de Tête On y revient Le poste de Mallarmé sur le terrain Et ses coups francs ? Effet flotté ?
Des passes dé à Hegel ou bien un head butt ?
On ne saura jamais vraiment si Mallarmé a joué au foot Par contre on sait qu'il a été prof d'anglais ». -
Livre d'artiste. Les Microgestes d'Alain Snyers sont des invitations à l'action, ils peuvent être pratiqués ou lus à haute voix. Ils forment un ensemble de 45modes d'emploi détaillés pour toutes sortes de situations: devenir peintre en vache, instruire une meringue, capturer un courant d'air, oublier des tomates dans le métro ou ouvrir une boîte de thon avec une pioche...
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L'appât des possibles ; reprise de Whitehead
Didier Debaise
- Les presses du réel
- 5 Mai 2015
- 9782840667407
Un essai qui se propose, à partir d'une reprise de quelques propositions réactualisées de la philosophie d'Alfred North Whitehead (1861-1947), de mettre en évidence les conditions d'une autre pensée de la nature, dans une approche pluraliste intégrant la multiplicité des manières d'être dans la nature, qui sont autant de manières d'éprouver, de sentir, de faire sens et de donner de l'importance aux choses.
Nous sommes entrés dans une nouvelle époque de la nature. Que reste-t-il en effet des frontières que la pensée moderne tentait d'établir entre le vivant et l'inerte, entre la subjectivité et l'ordre naturel, entre l'apparent et le réel, entre les valeurs et les faits, entre la conscience et la vie animale ? Quelle pertinence pourraient encore avoir les grandes oppositions qui ont présidé à l'invention moderne de la nature ?
De nouveaux récits, de nouvelles cosmologies, sont devenus nécessaires pour que nous puissions réarticuler ce qui jusqu'alors avait été séparé. Ce livre tente de donner ses droits, à la suite de W. James et d'A. N. Whitehead, à une approche pluraliste de la nature. Que se passerait-il si nous attribuions de la subjectivité à tous les êtres, humains et non-humains ? Pourquoi ne ferions-nous pas de l'esthétique, de la manière de sentir, l'étoffe de toute existence ? Et si le sens de l'importance et de la valeur n'était plus l'apanage des seuls humains ?
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Ce livre collectif consacré au travail de Sammy Baloji explore comment l'artiste, né en RDC en 1978, tente de « rétablir les connexions défaites ». Comment penser la mémoire passée au crible de la violence coloniale ? Quels effets induit l'extraction minière d'hier et d'aujourd'hui au Katanga et ailleurs sur le projet d'un devenir commun ? Comment la forme fait histoire au-delà de l'effacement ?
Avec un entretien de Lotte Arndt et Sammy Baloji et des textes de Julien Bondaz, Baptiste Brun, Jean-François Chevrier, Dominique Malaquais et Fiston Mwanza Mujila.
Conçu par le master Métiers et arts de l'exposition de l'université Rennes 2, ce livre est publié à la suite de l'exposition « Sammy Baloji. Arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse », Galerie Art & essai, Rennes, du 30 mars au 30 avril 2018.
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MBL architectes : Impasse des Lilas
Philip Ursprung, Alexandra Midal, Thomas Daniell, Carlo Menon
- Accattone
- 29 Avril 2025
- 9782960253092
Pensé comme un récit de science-fiction, l'ouvrage regroupe une centaine d'objets extraits des productions et recherches de MBL, d'artistes et d'architectes invités et d'une sélection d'objets du quotidien, des photographies d'exposition d'Antoine Espinasseau et des contributions de théoricien·nes internationaux·ales : Alexandra Midal, Thomas Daniell et Philip Ursprung.
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Oompah, Tom-tom, Tootle-too & Toot met en scène un dialogue entre quatre membres d'un orchestre dans les coulisses de la salle Henry Le Boeuf au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. De ragots en pensées existentielles, leur discussion bouscule les notions de communauté, d'authenticité et de bonheur. Dialogues de Lili Reynaud-Dewar, illustrés des sculptures de Gaillard & Claude, photographiées par Kristien Daem.
Les sculptures représentées dans la publication font partie d'un corpus plus vaste précédemment exposé entre 2015 et 2016 dans les expositions « Early Development of Calculus » à la galerie Etablissement d'en face, Bruxelles, « Un bon orchestre est amusant pour tous ! » aux Bains-Douches, Paris, et « A Finite Sum » à la galerie In extenso, Clermont-Ferrand.
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Civiliser la modernité ? whitehead et les ruminations du sens commun
Isabelle Stengers
- Les presses du réel
- Intercession
- 1 Mars 2017
- 9782840667414
Prolongeant et renouvelant les ressources proposées par le philosophe Alfred North Whitehead (1861-1947), Isabelle Stengers propose une exploration des manières de « faire commun » face à la débâcle annoncée de la civilisation.
Dans cet essai qui privilégie la joie d'une pensée insoumise plutôt que la dénonciation, Isabelle Stengers prend le relais d'Alfred North Whitehead lorsque, diagnostiquant le « déclin de la civilisation moderne », celui-ci assigna à la philosophie la tâche de « souder le sens commun avec l'imagination ». Face aux prétentions à déterminer ce que nous avons le droit de savoir, elle cherche à donner force à ce que nous savons. Face aux oppositions doctrinales prédatrices qui démembrent le sens commun, elle affirme la philosophie comme puissance de problématisation. Prolongeant et renouvelant les ressources proposées par Whitehead, elle fait exister tant la possibilité d'une science « civilisée » que celle, politique, de dispositifs susceptibles d'habiliter les « gens du commun » à faire valoir les questions qui les concernent.
Au déclin de la civilisation a aujourd'hui succédé la débâcle : « Nous entendons déjà les grincements et les craquements sourds marquant la rupture des plaques de glace, démantibulant le sol que nous avions défini comme assuré. » Il s'agit désormais d'apprendre à vivre dans un monde devenu lui-même intrinsèquement problématique. D'autres voix, et notamment celles, contemporaines, de Donna Haraway, Bruno Latour, David Abram ou Anna Tsing, viendront dès lors s'associer à celle de Whitehead dans l'exploration des manières de « faire commun » que demande notre époque.
Voir aussi Didier Debaise : L'appât des possibles - Reprise de Whitehead.
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L'hypothèse du baobab ; notes sur la radio
Thomas Baumgartner
- Hippocampe
- 25 Janvier 2019
- 9791096911172
La radio à l'épreuve de l'écriture : une série de digressions sur la création et la diffusion radiophoniques, et sur l'espace sonore qui y est propre, par le « fabriqueur » de radio Thomas Baumgartner.
«?Ne pas penser l'espace numérique a priori. Ne pas le penser plat, ne pas le penser concurrentiel, ne pas le penser formaté, ne pas l'anticiper. On verra plus tard. Si la radio n'est pas une matière artistique, elle doit se penser comme proposition - au moins en partie. Faire aimer ce que l'écoutant ne pensait pas qu'il aimerait. Cet axiome doit être, pour une partie des «?fabricants d'ondes?», une éthique (grandiloquent) ou une option constante (moins grandiloquent, on peut sortir en ville avec) comme une lame évidente dans son couteau-suisse. Les stratèges, s'ils sont forts, sauront faire. Tu n'as pas le choix, de toute façon, sinon la grande convergence finira par nous faire émettre une seule note, voire une seule fréquence, une belle infrabasse ronronnante, hors du sens, toute en flatterie. Il paraît que la lettre la plus cherchée dans le(s) moteur(s) de recherches est la lettre E. Nous ne ferons donc plus que des E, afin de maximiser nos chances d'être référencés dans les tout premiers rangs.?» La radio est une machine magique. Même si plus personne ne s'en étonne, rappelons qu'elle permet à l'être humain de sortir de son corps et de se projeter vers des milliers de lieux différents en même temps. Conscient de cette incongruité, ce livre prend la radio entre ses mains et la malaxe.
Ainsi, on découvre une théorie selon laquelle, avant l'invention et l'usage du micro, le monde n'était qu'anarchie et catastrophe. Une autre hypothèse avance que, s'il n'y avait pas de murs dans les studios de radio, les sons s'accumuleraient au sommet des arbres, comme des ballons d'hélium à la sortie de la fête foraine. On nous dit aussi que la mort d'Elvis Presley aurait interrompu un message des extra-terrestres envoyé par les ondes. Ou que la télépathie serait la seule vraie concurrente de la radio.
Ce sont quelques unes des questions abordées très calmement ici, où l'on passe d'un doute à l'autre. On échaffaude, on comble, on botte en touche, on fait des parallèles, on fait dire, on se fait des croche-pieds, on rend hommage. On dessine à main levée le portrait buissonnier d'une radio contemporaine à facettes.
La radio échappe toujours, ce livre lui court après. En zigzags.