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Peter Lang
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Centre et centrisme en europe aux xixe et xxe siecles
Guillaume S/Garrigu
- Peter Lang
- 18 Août 2006
- 9789052013176
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Entre aventures, syllogismes et confessions
Quaghebeur M/Rossion
- Peter Lang
- 27 Mars 2006
- 9789052012094
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Histoire du recit pour la jeuness au xxe siecle
Ottevaere-Van Praag
- Peter Lang
- 16 Janvier 2002
- 9789052019055
Premier panorama critique de la masse romanesque publiée au cours des deux derniers tiers du XXe siècle dans les collections pour la jeunesse - ou même d'abord dans des circuits tous publics -, le présent ouvrage témoigne d'un renouvellement profond de ces oeuvres de fiction, qu'elles soient réalistes ou d'imagination. Aujourd'hui, elles apparaissent en effet fécondées simultanément par une perspective juvénile authentique, par une thématique aussi riche et variée que libérée des tabous et, enfin, par des structures narratives originales que vivifie la spontanéité d'une écriture inventive. Les adultes, attirés par le regard que les plus jeunes portent sur le monde, sur eux-mêmes et les autres, lisent déjà ces oeuvres et les liront désormais avec un enthousiasme des mieux fondés. Une telle étude du corpus romanesque proposé aux enfants et aux adolescents a nécessité une large sélection parmi les romans appréciés dans leur pays d'origine et souvent à l'étranger. Dans la mesure où la littérature de jeunesse s'adresse de plus en plus à tous, il va de soi que la gamme des lecteurs ciblés par cet essai s'en trouve élargie d'autant. Rappelons toutefois l'intérêt prioritaire qu'il devrait rencontrer chez tous ceux qui sont chargés de guider jeunes et moins jeunes dans leurs lectures: enseignants, bibliothécaires, personnel de centres culturels, pédagogues de tous niveaux, sans oublier bien sûr... les parents.
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Histoire, memoire, identite dans la litterature non fictionelle
Laserra Annamaria
- Peter Lang
- 19 Décembre 2005
- 9789052012988
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Institutionnaliser l'evaluation des politiques publiques
Jacob Steve
- Peter Lang
- 13 Février 2006
- 9789052010786
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Cet ouvrage renouvelle l'étude traditionnelle des littératures en Belgique, en explorant les contacts «intra-belges» durant l'entre-deux-guerres. Comment ces multiples contacts ont-ils influencé, notamment à travers la question de la traduction, le développement des langues, des littératures, des cultures néerlandophones et francophones? Comment ont-ils contribué à la construction d'une identité nationale dans une zone géopolitique multilingue à un moment-clé de son évolution linguistico-politique? Le lecteur trouvera, en outre, de précieuses informations sur Cyriel Buysse, André De Ridder ou Felix Timmermans ainsi que sur l'auteur des Fables de Pitje Schramouille, Roger Kervyn de Marcke ten Driesche, qui joua un rôle important dans cette aventure menée entre autres par Paul Tschoffen et Pierre Goemaere. La Belgique de l'entre-deux-guerres s'y révèle un monde global avant la lettre. Un cas exemplaire de dynamique littéraire dans une zone stratégique de l'Europe. Un plaidoyer et un défi pour des études comparatistes intranationales.
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Lecture et pratique de l'histoire dans l'oeuvre d'assia djebar
Mila Giuliva
- Peter Lang
- 9 Janvier 2007
- 9789052013282
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Éloignées ou proches de Paris - et la distance n'est pas que kilométrique - les littératures dites «périphériques» de Belgique, de Suisse, du Québec, des Caraïbes, d'Afrique... subissent de multiples formes de domination mais y trouvent aussi leur «chance». Celle-ci tient à une situation qui les contraint à s'affranchir ou à disparaître; et donc à affirmer leur différence. Dès lors, ces littératures dites mineures se soustraient aux forces majeures qui régentent, depuis Paris, le bon usage de la langue littéraire, mais tissent avec d'autres cultures et d'autres langues des imaginaires et des formes largement irréductibles aux modèles français. Les études rassemblées dans ce volume apportent une contribution historique et sociologique aux rapports entre langue et littératures à travers des exemples québécois et belges d'expression française. Langue majeure, au singulier, désigne le français dans toute sa puissance normalisatrice; littératures mineures, au pluriel, les oeuvres qui se situent dans l'espace de la francophonie.
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Theatre, tragique et modernite en europe
Lazzarini-Dossin Mur
- Peter Lang
- 29 Janvier 2007
- 9789052012711
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Romancier, nouvelliste, essayiste et dramaturge, Paul Willems (1912-1997) est l'une des figures majeures de la littérature belge de langue française. Des inédits de l'écrivain - correspondences et carnets - ouvrent ce volume d'hommage, qui joint à des témoignages sur l'homme et l'écrivain un ensemble d'études originales, dues à quelques-uns des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre. Celle-ci est abordée sous un angle tour à tour comparatiste, thématique et formel: affinités avec le théâtre italien du grotesque, vérité des mannequins et autres faux-semblants, traitement singulier de la voix dans le dernier théâtre de l'auteur, infiltration du dramatique par le narratif et composition poétique des récits, nostalgies fusionnelles et aquatiques traduites dans une prose fluide qui suggère, par bribes et reflets, la promesse d'un paradis entrevu dans l'instant.
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Marguerite Yourcenar : Écriture, maternité, démiurgie
Bérengère Deprez
- Peter Lang
- 6 Janvier 2005
- 9789052012209
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Un « petit homme seul » arpente les fictions de Jean Muno (1924-1988) depuis sa pièce radiophonique éponyme. Sous son apparence d'anti-héros, plus belge que nature, il détient un étonnant pouvoir de subversion. Elle est le fruit d'une subtile ironie polyphonique qui permet à l'écrivain bruxellois d'atteindre ses cibles, sans s'épargner lui-même, ce qui est tout aussi caractéristique d'une certaine Belgique. S'appuyant sur le concept socratique d'ironie autant que sur la réinterprétation romantique et les recherches innovatrices des linguistes à propos de ce concept et ses modalités, Isabelle Moreels élabore une méthode d'analyse qui l'amène à cerner trois types d'ironie à l'oeuvre dans les textes de Jean Muno. Diégétique, énonciatif ou métanarratif, cet art subtil de la distance, voire de la dérision, tisse en effet romans, nouvelles et récits de l'auteur - en amont comme en aval de la proclamation de la belgitude (1976). Ses tenants reconnurent d'ailleurs une certaine parenté de son approche avec l'être-au-monde qu'ils explicitaient et légitimaient. Identitaire, idéologique et esthétique, le questionnement munolien se voit en outre abordé à partir de son ancrage dans la société petite-bourgeoise des années d'abondance, dites « les Trente Glorieuses ». L'étude de nombreux documents inédits ou méconnus, aussi bien sonores qu'écrits, constitue un apport supplémentaire de ce livre qui décrit par ailleurs le Fonds Jean Muno des Archives et Musée de la Littérature dans lequel ils figurent pour la plupart.
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Cet ouvrage se propose d'évaluer l'imprégnation de l'Extrême-Orient dans la littérature française d'après-guerre par l'étude de l'esthétique poétique de trois écrivains emblématiques de leur génération : Henry Bauchau, Christian Dotremont et Yves Bonnefoy. On observera comment leurs oeuvres relèvent d'un imaginaire sino-japonais syncrétique, qui leur permet d'interroger une certaine pratique de l'écriture afin de développer un usage performatif du langage. En particulier, cet imaginaire permet de saisir différents aspects du rayonnement de l'Extrême-Orient relatifs à la place du corps dans la création. Il invite à considérer l'impact des arts martiaux orientaux - progressivement intégrés dans la culture européenne - à l'égard des représentations et des valeurs associées à l'Asie. L'enjeu de cette étude est alors de comprendre la spécificité de ces oeuvres majeures de la production poétique française contemporaine, marquées par cette culture éloignée, en regard de la pensée de la création comme geste et comme présence, telle qu'un art martial les met en oeuvre en son propre lieu. L'analyse comparative et différentielle des trois oeuvres fera apparaître, outre leur singularité, un horizon commun concernant une requalification des enjeux de l'écriture poétique pouvant ouvrir à un enrichissement de l'existence et, ainsi, à un mieux-être.
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Écrivain hors normes, parmi les plus importants qu'ait connus la Belgique de l'entre-deux-guerres, publié dans des maisons d'édition qui ont insisté sur la dimension sociale de ses récits, André Baillon (1875-1932) n'atteignit que progressivement sa vraie stature, celle de l'écrivain qui fit de sa vie un terrain d'écriture. Il ne cessa d'explorer les limites du langage et les frontières de la folie. Affrontant les mots, Baillon se confronte aussi à l'Autre, et en premier lieu au lecteur qu'il convie à éprouver son expérience, dans une ambivalence qui mêle empathie et ironie. De cette invention de l'Autre surgit un vrai sujet : une voix qui a quelque chose à dire. Cette étude montre comment l'oeuvre de Baillon, tout « égotiste » qu'elle soit, interroge le fait littéraire dans son essence. Ce en quoi elle est une voix qui nous enseigne. Première monographie critique consacrée à l'oeuvre de Baillon, le livre de Geneviève Hauzeur convoque plusieurs disciplines des sciences humaines - de la linguistique du discours à la psychanalyse, en passant bien sûr par la théorie littéraire - pour interroger ce qui, au coeur du sujet de l'écriture, motive la nécessité de faire oeuvre d'écrivain.
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Ecriture du pouvoir, pouvoir de l'ecriture
Counihan F/Deprez B
- Peter Lang
- 3 Janvier 2007
- 9789052013435
Marguerite Yourcenar détestait les étiquettes politiques. Non pas qu'elle n'ait jamais exprimé d'opinions politiques, au contraire : elles foisonnent dans la fiction, les essais, la correspondance et les entretiens, et sont d'ailleurs contradictoires. Alternance plutôt troublante pour qui la lit. Anticonsumériste, altermondialiste, écologiste, pacifiste, contestataire, anarchisante, antifasciste... mais soupçonnée d'antisémitisme, antidémocratique par moments, antiféministe, et parlant du bon peuple en bonne aristocrate. Quelle mosaïque de ces -ismes que Yourcenar disait pourtant détester ! Les vingt-six contributions de ce volume ont relevé le défi d'y voir plus clair dans la vision de la réalité politique et sociale que manifeste l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, et dans sa relation parfois ambiguë au pouvoir. L'articulation du savoir et du pouvoir, la position du marginal, la perspective historique, l'ambiguïté du discours et celle du personnage, la figure même du monarque ou de l'homme d'État prennent à l'analyse des résonances étonnamment actuelles et témoignent de la complexité et de la puissance de l'imaginaire yourcenarien.
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Georges pompidou et le monde des campagnes, 1962-1974
Nool Gilbert/Willaer
- Peter Lang
- 15 Novembre 2007
- 9789052013572
Les années Pompidou, tant à Matignon qu'à l'Élysée, furent celles d'importantes mutations qui s'inscrivent dans le contexte des Trente Glorieuses et qui, assumées et voulues parfois même par l'État, affectent en profondeur l'agriculture et le monde rural. Les campagnes sont au coeur des préoccupations de Georges Pompidou. Ses origines familiales, son action en tant que député du Cantal mais aussi l'importance politique des ruraux dans la France des années 1960 et 1970 apparaissent essentielles pour comprendre cet attachement. Au niveau national, les Gouvernements successifs sont préoccupés par le développement d'outils destinés à moderniser le secteur de l'agriculture et consentent des efforts qui portent notamment sur le crédit agricole et sur l'enseignement. Dans les débats européens également, les questions agricoles occupent une place de tout premier ordre en cette période d'élaboration de la Politique agricole commune. Confrontant les analyses des universitaires et les témoignages des acteurs de l'époque, cet ouvrage aborde les mutations que connaissent les campagnes à travers une dimension régionale et retrace, pour la première fois, la vision de Georges Pompidou sur le monde des campagnes, d'un point de vue politique, mais aussi économique, social et culturel, voire esthétique. Il rassemble les Actes du colloque organisé par l'Association Georges Pompidou, au Conseil général d'Aurillac, les 8 et 9 juin 2006, sous la direction de Gilbert Noël et d'Émilie Willaert.
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Henry bauchau, une poetique de l'esperance
Halen P/Michel R/M
- Peter Lang
- 13 Octobre 2004
- 9783039104659
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Tuer un chef d'État suppose de longs préparatifs, un examen rigoureux des mobiles et des suites prévisibles de l'acte, outre une réflexion approfondie sur sa portée morale, juridique et politique. Autant de défis qu'ont relevés les grands tragiques du XVIIe siècle alors même que les régicides s'étaient multipliés en raison de la laborieuse gestation d'États centralisés. Les multiples complots, avortés ou non, qui se succédèrent jusqu'à l'exécution de Charles Ier en 1649 ont tenu la vedette sur la scène à Londres, à Paris, à Amsterdam, du Julius Caesar shakespearien à La Mort de César de Voltaire, sans oublier Marlowe (Edward II), Ben Jonson (Sejanus, Catiline), Corneille (Cinna, Pompée), Racine (Britannicus, Bajazet) ni des Néerlandais, porteurs d'enseignements inédits, tels que Hooft (Geeraerdt van Velsen, Baeto) ou Vondel (Palamedes, Maria Stuart). Le livre que voici tente de retracer le rayonnement du thème de différents points de vue : évolution de la tragédie sénéquienne, goût du sensationnalisme et, simultanément, rejet de la violence par le biais soit de l'absolutisme, soit du dépassement individuel, exhortation à la modération propre au bon gouvernement, thèses contradictoires de Milton et de Bossuet sur la liberté et le droit à la révolte, réactions du public à la cruauté. Problèmes dont la plupart nous interpellent encore. Du reste, le passé ne pouvant être décrit qu'à partir du présent, poste d'observation de l'historien, l'actualité ne cesse de peser sur les projets de recherche. Ces pages n'auraient sans doute jamais vu le jour si des horreurs inouïes n'étaient récemment survenues de New York aux Balkans et du Proche-Orient à l'Indonésie. Peut-être amèneront-elles le lecteur à s'interroger sur notre attitude si souvent permissive face aux images percutantes dont nous sommes accablés, et à en adopter une autre, plus rationnelle, plus responsable.