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Résolument à contre-courant, l'auteur de cet essai soutient que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est une imposture consistant à présenter comme scientifique un projet essentiellement politique, et que cette imposture est la plus formidable de la science moderne par la fulgurance et le caractère planétaire de son succès.
L'essai se lit également comme une audacieuse leçon de rigueur administrée par la philosophie à la science. S'opposant aux partisans du GIEC, mais se démarquant également de ce qu'il appelle les gribouillages de Claude Allègre, l'auteur suggère que l'on distingue le débat au sein du GIEC, qui relève des sciences exactes, et le débat sur le GIEC, qui est de nature épistémologique, c'est-à-dire institutionnelle, logique, de méthode.