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Littérature
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La paume plus grande que toi
Victoire de Changy
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 16 Septembre 2020
- 9782930822174
Dans ce recueil de poèmes, l'auteure partage son expérience de la grossesse et de la maternité.
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« J'ai tant rêvé qu'il me semble que la vie elle-même n'était qu'un long rêve. Je t'ai tant rêvé qu'il me semble que tu es un long rêve qui aurait commencé la première fois où j'ai tremblé d'amour. »
Regroupant trois recueils ainsi que des poèmes inédits de Marie Uguay, Poèmes est d'abord publié aux Éditions du Noroît en 1986, puis par les Éditions du Boréal en 2005. Cette réédition naît de la redécouverte de cette autrice intemporelle et se voudra une publication en deux temps. Poèmes constituera donc, avec Journal (dont la publication est prévue pour février 2025) un diptyque de l'oeuvre de la poétesse québécoise. Quelques mots issus de la préface de Maud Joiret : « Marie Uguay vit au Québec, est malade d'un cancer, diagnostiqué au début de sa vingtaine, écrit. Pour toujours. Ses textes abattent les murs de tout particularisme. Sans doute l'urgence, la faim déclenchée par la proximité de la fin, donnent à ses poèmes une acuité et une force prodigieuses. Mais aussi la conscience de ce que c'est de vivre, en tant que femme, dans un monde injuste. Il n'est pas donné de toucher de si près une telle exigence ni une telle sensibilité. Quel lieu pour résoudre un tel amour. Quelle générosité. » -
Rebecca Elson e´tait astronome, et elle e´tait poète. Son travail l'a conduite jusqu'aux limites du visible et du mesurable. Ce recueil de poe`mes et de re´flexions est l'oeuvre d'une scientifique pour qui la poe´sie e´tait un aspect ne´cessaire de la recherche, une pratique cruciale pour comprendre le monde et la place qu'on y occupe.
Rebecca Elson transformait la matie`re noire de ses recherches d'astrophysique en une poe´tique du myste`re, et en une dissection sensible de l'e´nigme universelle d'une mort que, tre`s to^t, elle a su pour elle imminente. Dans ses textes, elle tente de comprendre la relation entre sa vocation scientifique et celle de poe`te. La poe´sie de Rebecca Elson touche a` la fragilite´ de la vie, a` la nature de l'ignorance humaine devant le monde, a` la solitude de l'e^tre a` l'ore´e des questions sans re´ponses. Travaille´s par les images et les sonorite´s, la que^te d'une forme d'imme´diatete´ de´pouille´e, de´licate, et un absolu questionnement, inse´parable de l'enfance, porte´s aussi par un sens aigu du rythme, ces textes tanto^t quotidiens, tanto^t poignants, tanto^t perplexes, tanto^t arpenteurs du monde ou funambules du ciel, et tout cela ensemble, cherchent a` pe´ne´trer le noir intraduisible. Et comme les ossements ancestraux de ces antidotes a` la peur qui viennent clore avec une gra^ce bouleversante le recueil, ses poe`mes, les uns apre`s les autres, semblent bien s'envoler, a` tire d'ailes brillantes. -
Refuge réunit dans un seul volume les trois recueils de poésie de l'auteur, Elevate,Daughter of the sun et Word. Dans cette traduction originale par July Robert, transparaissent les thèmes majeurs de l'auteur : l'exil forcé, l'intégration et la perception des réfugié·es. Certains de ses poèmes ont été lus durant la « semaine des Réfugié·es », au Parlement britannique, à la chambre des communes.
« La poésie est arrivée par accident. Je ne savais même pas que j'écrivais de la poésie quand j'ai commencé [...] Elle me donne les moyens de mieux comprendre ma vie et le monde. » -
Je n'arrive pas à parler et à dire des choses en même temps
Eva Mancuso
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 12 Avril 2024
- 9782930822334
Il y a les vêtements qu'on ne met pas il y a les bus qu'on prend la nuit il y a les cheveux qu'on laisse sécher il y a les films qu'on a trop regardés qu'on a aimés et puis qu'on a détestés il y a les grands-mères qui font à manger les grands mères qui aiment l'iode parce que c'est bon pour la santé il y a les films qu'on ne supporte plus il y a les films qu'on s'interdit d'aimer il y a les grands-mères qui vendent de la glace il y a les grands pères qui vendent de la glace il y a les grands-pères qui mangent les lapins qu'ils tuent eux-mêmes et qu'ils suspendent dans la cour avec des pinces à linge il y a les histoires qui nous ont marquées il y a les hommes qui nous ont appelées il y a les hommes qui aiment regarder le cyclisme à la télévision il y a les candidat.es de téléréalité qui parlent de la lune il y a les rires préenregistrés il y a les docteur.es qui réparent les jambes qui réparent les ventres il y a le sang qu'on ne voit pas il y a les philosophes qui tombent dans les puits il y a les jeunes filles qui ne sont pas des petites jeunes filles il y a les jambes qu'on doit épiler il y a les cheveux qu'on doit lisser il y a les verres d'eau qu'on boit en regardant par la fenêtre il y a les odeurs il y a les mains il y a les bouches il y a la peau.
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Mel Moya signe un recueil slam dont les textes, aussi introspectifs qu'imagés, prennent source dans certains de ses plus douloureux souvenirs d'enfance, non pas en posant un regard fataliste, mais en les éclairant d'une lumineuse résilience. Elle questionne tantôt la place de la femme dans les foyers méditerranéens, tantôt les valeurs d'un pays dans un autre pays. Quand le bagage culturel migre, que deviennent nos colères ?
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« Quel est le bruit de la vérité ? Serais-je punie pour ma déloyauté ? Moi la reine des putes, l'ambassadrice des chiennes, ai-je trahi les gens que j'aime en m'emparant ainsi des mots ? »
Qui a dit que la colère n'était pas un puissant moteur de changement ? Qu'est-ce que cela provoque d'entendre parler une femme de son rapport au corps, aux hommes, a` la sexualité, au désir ? Une femme n'éludant pas sa rage et son désespoir, ni les traces de ses blessures. Les contradictions qui l'habitent, la mémoire traumatique. Quelles sont les frontières entre le de´ sir et la violence apprise, subie ? Quel est le bruit de la vérité´ ? Dans ce texte hybride, non censuré, proche de la performance et du rituel punk-baroque, les multiples facettes du personnage nous confrontent, par un étrange effet miroir, à nos propres impensés et contradictions. -
Dans cette collection de fragments poétiques oscillant entre l'intime et le scientifique, Christine Van Acker nous emmène à la découverte du monde végétal. L'en vert de nos corps est une invitation à la curiosité et à l'émerveillement devant l'inventivité et la beauté des mécanismes d'évolution de la nature.
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« Je place encore, et encore, et encore un gros morceau de mots au bout de mes lignes chairs roses et tortillantes pour voir si ça mord. » Il y a Sixtine qui court, toute-puissante, sur ses seize ans à l'été 2003. Entre insouciance et urgence d'exister, elle passe un morceau de ses vacances aux côtés d'une amie de sa mère, veuve depuis peu.
Il y a Thirty qui démissionne en 2019 et qui compose, entre ses quatre murs, un état des lieux de ses possibles - délimité par son angoisse de sortir.
Il y a le Choeur qui raconte, qui chante, qui danse et balance pas mal. Il a pour mission, dit-il, de rendre visible l'invisible.
C'est une histoire logée à l'endroit du crash entre deux époques. Un viseur tragicomique pointé sur le doute. C'est une histoire de jeunes et de vieilles peaux qui se croisent, qui (se) heurtent, qui sèchent au soleil dur du regard.
Mixant les genres et les registres de narration et de langue, JERK est un récit hors normes. Le partage d'une voix poétique qui met en pièces l'aujourd'hui. -
Sfumato s'effeuille au fil de trois récits qui ont entre eux la persistance d'une fausse fratrie, une sorte de chambre d'écho en somme. Marqués de l'empreinte des différentes époques dont ils sont issus, les souvenirs en dessinent un croquis anamorphosé qui se fond peu à peu dans un présent incertain.
Tel un tableau ancien, paysage orageux dans les polders et bien de famille annexé au fil du temps sur de nombreux murs, il est le champ de liberté d'une écriture qui se souviendra mal, défait. -
"« Nous, vous nous aimez bien, surtout quand nous sommes libérées, Baklawas sucrés au miel qui fondent sous la langue, les fesses rebondies, la peau presque blanche. Aux Zahia, Nabilla, Léana, Vos femmes de Frankenstein, moquées de part en part, puis portées en étendard, Prises dans un étau de trahison, avec le rêve secret de revenir à la maison. Votre assimilation, nos aliénations. (...) C'est ça nos rôles, plus que jamais ; Des boucliers polis, reflétant les rayons du soleil, pour aveugler les ennemis Car les naissances de nos garçons sont des événements inattendus. » Conte ondoyant en vagues successives tantôt apaisées, tantôt houleuses, Où mon amour sera ?oub énonce le dehors et l'intime, au travers des formes multiples que prennent le corps et la langue. À la suite de Fils d'Arabe, son premier recueil (Éditions Tétras Lyre, 2017), Zaïneb ?amdi joue de rythmes et d'images pour énumérer l'altérité, l'Autre, le Barbare, celleux que l'on a du mal à inclure. S'ajoutent en filigrane, filiation paternelle et masculinité, et leurs questions tenantes : comment se toiser, femme, homme, fille, père ? Face à tous les rôles qui leur sont astreints et dont iels voudraient se soustraire."
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Le ciel a disparu. Dans un terrain vague aux airs de fin du monde, Bâtard doit être jugé par un tribunal de rue, composé de Clébard, Clochard et Cafard, pour un meurtre dont lui-même peine à se souvenir s'il l'a vraiment commis. Grâce à ses super-pouvoirs de poète, il provoque des trouées dans l'espace-temps, sortes de flash-backs sur la nuit passée. C'est alors qu'apparaît Ekart, l'idole du quartier, seul à avoir un avenir professionnel grâce à ses cours d'anglais...
Écrite dans une langue composite, queer, altérée, la pièce de Thymios Fountas expose avec lyrisme et loufoquerie le non-grandiose, le petit, le honteux, les laissés-pour-compte, les bizarres et les freaks. Un chant tragi-comique pour rire de la perte d'un amour et jouir de ce qui reste. Mais que reste-t-il au fond ?
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Entre 2011 et 2021, Camille Pier a archivé sous formes de poèmes performances quelques-unes de ses éclosions. Archivé ou activé ? Les mots qu'on jette sur scène sont parfois des sorts qu'on se lance à soi-même comme des boomerangs. Sortir de l'ennui, de l'enfermement, de la peur de ne jamais être normal, de devenir ou de rester un véritable scandale. Se lancer vers l'avant et se trouver en chemin. Ce chemin c'est le tracé de la marge, la limite vers la militance, le monde de la nuit, les planches de la scène éclairée par des lunes artificielles. Scandale ! est un récit en je polyphonique, l'histoire d'un personnage de cabaret qui rêve de devenir réel.
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Comment aimer un père qui méprisait l'amour ?
Comment laisser aller sans laisser tomber ? S'élaguer pour renouveler la vie.
Si la poésie est le lombric de la grande déchetterie humaine, Tes cendres composte une relation défaillante.
Écrire pour faire exister, bouger, oser faire du bruit, exister mieux. Ressusciter d'entre les mots.
Les poèmes sont dégenrés pour échapper aux injonctions. L'ordinaire se rend singulier. L'intime est commun.
Et chaque blessure s'élance vers la cicatrice. -
Dans la nuit londonienne, la tour Grenfell brûle, tel un symbole et un signal d'alarme des injustices sociales. Roger Robinson part de ce drame pour évoquer l'exil, la génération Windrush et sa difficulté à faire reconnaître sa citoyenneté britannique, les problématiques identitaires des deuxième et troisième générations. Il rappelle l'histoire des Afro-Britanniques - esclavage, colonisation, migration - pour expliquer les racines des maux, tout en appelant la jeunesse à ne pas en rester prisonnière. Le poète s'interroge également sur le chez-soi, qu'il choisit de tisser au long du chemin de vie en un paradis portatif. En musicien, chef d'orchestre et metteur en scène aguerri, Roger Robinson joue habilement avec les rythmes et les compositions pour inventer un style hybride qui fusionne reportage et poésie. Malgré le ton mordant du poète, ce recueil est un baume qui, devant l'impuissance et l'injustice, place l'humanité et la bienveillance. Il y diffuse, en syncopes, un optimisme grinçant ou une ironie radieuse. De ce sarcasme qui fait le sel de l'oeuvre, l'arrière-goût n'est pas l'amertume, mais la suavité.
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Comment les premières étincelles se firent visibles
Simone Atangana bekono
- L'Arbre De Diane
- Soleil Du Nord
- 4 Octobre 2023
- 9782930822259
Mener sa vie tout en portant le deuil de la souffrance d'autrui : c'est un jeu macabre. Mais je pense que nous le jouons parce qu'il n'y a pas d'alternative.
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Je suis Delphine et on est mercredi alerte
Delphine Lecompte
- L'Arbre De Diane
- 16 Septembre 2020
- 9782930822167
Ces poèmes construisent un monde insolite dans lequel une fillette perfide se perd dans la foule d'une fête foraine, croise un arbalétrier condamné à mort, un diplomate meurtrier, un gynécologue au passé de toxicomane, des pères en pleurs et Dieu de retour d'une laverie automatique.
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Comment regarder plus loin : Onze rencontres entre science et littérature
Collectif
- L'Arbre De Diane
- La Tortue De Zenon
- 17 Février 2024
- 9782930822303
Comment regarder plus loin explore le monde des femmes, de la création et des sciences. Quelle est la vie au quotidien des scientifiques ? Comment entendre, ressentir, rêver le monde des mathématiques ? Son langage dit-il autre chose de notre monde ou en crée-t-il un autre ? Qui sont celles qui les pensent, les créent ou les révèlent ? Dans cette collection de nouvelles, des autrices contemporaines proposent des textes de création imaginant des fragments de vie de femmes scientifiques. Certaines ont marqué l'histoire mais sont oubliées, d'autres sont des scientifiques actuelles. Notre proposition se veut à la fois poétique, mystérieuse, réparatrice, ambitieuse et ludique, une passerelle entre deux mondes de la création au féminin.
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La vie fulgurante
Marianne Van hirtum
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 23 Décembre 2021
- 9782930822204
« Ce n'est pas de sa faute si elle est déchirée comme cela en petits morceaux bandelettes volant par ici papiers déchiquetés nageant par là. Ce n'est pas tous les jours qu'il vous est donné au pays des montagnes bleues de se lisser les doigts. »
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Faire quelque chose. (c'est le faire, non?)
Florence Minder
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 13 Octobre 2022
- 9782930822228
Très drôle et très triste, léger et violent, Faire quelque chose. (C'est le faire, non ?) rend hommage aux possibles de l'existence. Alors qu'elle est enceinte de sept mois, une autrice de théâtre perd son frère qui meurt dans un accident. Quels personnages et quelles fictions convoquer pour raconter ce moment où naissance et mort s'entremêlent si intimement? Un récit polyphonique où l'on rencontre, entre autres, une employée de pompes funèbres en évaluation, une actrice qui refuse de jouer son rôle, un organe vital supplémentaire qui n'a pas encore été découvert, la magistrate internationale Carla Del Ponte, un infirmier en lutte et l'autrice accompagnée de son inconscient végétal délirant. Entre réalité et fiction, entre optimisme et lucidité, Florence Minder propose un voyage plein d'espoir dans lequel vie et mort rappellent les humains à leurs capacités d'action.
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Pour trouver la clé, il fallut perdre la mémoire des serrures
Claire Lejeune
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 10 Novembre 2018
- 9782930822105
«?La mémoire de la clé - de l'origyne - s'est perdue, car au nom du Père, sa langue fut coupée, interdite de transmission. [...] Je ne cherche plus la clé, je l'ai trouvée. Je la connaissais pour en avoir été la matière même mais maintenant qu'elle a été nommée, il me faut écrire à partir d'elle. Donner la clé pour entrer dans ma maison.?» Le point de vue de Claire Lejeune est celui des origines, et plus particulièrement, de l'origyne, c'est-à-dire de la féminité au commencement de toute chose, de toute création, de la Vie - qu'elle aimait écrire avec une majuscule. Ce qui nous semble une évidence est cependant une prise de conscience à l'encontre de tous les détournements d'une civilisation qui s'est savamment construite sur la servitude des Femmes et sur leur effacement dans les coulisses de l'Histoire.
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En 1927 se tient à Bruxelles le cinquième Conseil International Solvay, dont le thème «Electrons et Photons» porte principalement sur la mécanique quantique.
Cette conférence joue un rôle important dans l'histoire des sciences de par la réunion d'une brochette des plus grands physiciens de leur temps, mais surtout par les échanges animés entre les représentants de ce qui deviendra l'«école de Copenhague» et d'autres physiciens, plus particulièrement Einstein, qui ne pouvaient pas se résigner à accepter les relations d'incertitude (Dieu ne joue pas aux dés).
Cette pièce de théâtre de Paul Pourveur nous enmène dans la réception de l'hôtel Métropole, à la rencontre de trois personnages dont les aléas nous permettent d'imaginer les coulisses de cet événement.
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Et je ne dois pas dormir .
Je dois te délivrer, nuit après nuit .
Je relie en nageant les mêmes points.
En moins qu'une constellation (extrait du poème Aquarium) .
Charlotte Van den Broeck est la nouvelle révélation de la poésie flamande. Lors de ses lectures publiques, elle dit ses poèmes par coeur, en les accompagnant d'une gestuelle subtile et sensuelle. Ses thèmes de prédilection : la place de la femme dans le monde postmoderne, le doute existentiel et les péripéties amoureuses.
Ses poèmes sont porteurs d'une charge philosophique associée à un ton singulièrement mélancolique.
« La lecture ou l'écoute de sa poésie doivent à la fois constituer une expérience, et amener à une prise de conscience. » Carl de Strycker, directeur du Poëziecentrum de Gand"
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Caillasses, c'est un Big Bang existentiel, une poésie à la criée, un battement de coeur. Avec son premier recueil de poèmes, Joëlle Sambi tisse une étoffe. Elle assure la protection des vivants et le passage des mots. Une plume affilée, aussi profonde et pleine que la forêt équatoriale. Tel un manifeste poético-politique, elle y déploie les cicatrices d'un corps-âme mâtiné de violences raciales, sexistes et homophobes. Sa langue se pare de mille éclairs afin de partager les raisins mûrs de la colère.