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Les mathématiques sont la poésie des sciences
Cédric Villani
- L'Arbre De Diane
- 18 Mars 2015
- 9782930822006
Si les mathématiques étaient un genre littéraire, ce serait certainement la poésie. L'élément poétique peut venir par l'apparition d'éléments étrangers et inattendus dans un texte. On peut trouver une certaine beauté aux mots qui surgissent avec leur charge de mystère dans un dialogue où ils n'ont rien à faire. Ils appartiennent à une autre langue. C'est un peu comme quand vous écoutez une chanson dans une langue étrangère à laquelle vous ne comprenez rien et que vous y percevez une force tout à fait mélodieuse et mystérieuse.
Cédric Villani est directeur de l'Institut Henri Poincaré à Paris, et professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. Ses principaux thèmes de recherche sont la théorie cinétique (les équations de Boltzmann et Vlasov, et leurs variantes), et le transport optimal et ses applications. Son travail lui a valu plusieurs reconnaissances nationales et internationales, dont la médaille Fields en 2010. Depuis lors il remplit un rôle de porte-parole et d'ambassadeur pour la communauté mathématique française auprès des médias et des politiques. En décembre 2013, il a été élu à l'Académie des Sciences de Paris. Derniers ouvrages parus : Théorème vivant (Grasset & Fasquelle), La Maison des mathématiques (avec Jean-Philippe Uzan et Vincent Moncorgé - Le Cherche Midi).
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Grand Arbre est malade raconte l'histoire de Frimousse. Dans son monde, Grand Arbre est un être fort important. Grand Arbre pourrait être maman, papa ou toute autre personne avec qui l'enfant a un lien affectif. Mais Grand Arbre est envahi par des vers, une maladie qui exige un traitement fort sévère. La vie de Grand Arbre et Frimousse en sera complètement bouleversée. L'imaginaire s'alimente de la réalité du cancer et de son traitement. Intervention chirurgicale, chimiothérapie, rayons, pertes de cheveux, tout s'y retrouve. Frimousse passe par une multitude d'émotions: tristesse, tendresse, colère, peur, espoir.
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Elle est noire. La quarantaine. Féline divine. Puissante. Elle gueule. Cri de femme. Femme-enfant. Femme-mère. Femme fatale. Femme aux mots qui percent. Acérés. Lisette Lombé - du moins son héroïne - dévoile son cul, sa dentelle, ses fantasmes. Sans pudeur. Une venus ardente dans sa cité, une chatte brûlante et moite qui raconte ses quarante années. Son corps de femme. Les doigts qui effleurent, les doigts qui serrent, les doigts qui montrent, les doigts qui écrivent, les doigts qui pleurent à poings fermés. Et tu te retrouves, toi, dans cette danse syncopée, dans ces couvertures souillées de soir d'été, dans ces fantasmes inavoués, dans ce corps blessé de machine à téter, dans ces ébats cachés de puberté. Ce livre, c'est l'histoire de toutes les femmes. De tous les clitoris de la terre. (Nastasja Caneve)
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Un couple se défait dans la nuit madrilène. Resté seul, le narrateur se remémore les instants partagés, récolte les cendres de ce qui a été, tente de donner corps à des souvenirs endoloris. Des fragments de la relation achevée viennent s'échouer dans le quotidien de celui qui reste, comme des emballages vides transportés par le vent. A l'instar du périple bien réel de Francisco de Orellana sur l'Amazone ; les contours du deuil se révèlent toujours insaisissables, sans début ni fin, sans ligne de démarcation claire. La relation revêt alors un nouveau sens, celui d'un récit visant à restituer l'expérience sans tricher, sans masquer ses côtés les plus glauques, mais sans rien effacer de la tendresse qui demeure malgré tout. On retrouve dans Relation le style alerte d'Alexis Alvarez, l'ironie de ses métaphores et sa saisie ultra contemporaine du monde. Car l'amour dont il est question ici est un nouvel amour, l'amour au temps de la vitesse, au temps de la consommation et de l'oubli, un amour comme un aboutissement vertigineux de la solitude, à une époque où tout s'achète et tout se vend. « Nous, justement, on n'a rien créé. C'est dommage que notre relation n'ait pas accouché de quelque chose de tangible. Un calendrier de l'avent, un bricolage branlant, un jardin japonais en pot. N'importe quoi, mais un sanctuaire où je pourrais nous prier. »
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Black Words, avant d'être le livre que vous tenez en main, a été une performance mélangeant le slam, la danse, les musiques électroniques et la photographie.Réflexion sur les représentations que nous avons du corps des femmes noires, elle bousculait aussi les codes d'une certaine poésie érotique. Devenu livre, Black Words poursuit ce déboulonnage des stéréotypes liés à la femme noire, casse les codes de la pensée clivante et sonne le glas des sourds héritages.
« Nous sommes fiertés. Nous sommes claques. Nous sommes braises », nous dit Lombé, qui écrit, qui colle et qui slame pour que ses enfants, dit-elle, n'oublient pas de quel ventre ils sont nés.
Leçon de vie et d'indépendance, Black Words nous propose avant tout un pari, celui de la vitalité, en opposant aux tristes et aux atrabilaires le seul discours qui vaille, un discours fait de joie et de lucidité : « Méfie-toi des adultes grincheux et peureux qui ne te donnent pas envie de grandir ! Développe ton intelligence interculturelle : lis, voyage, amuse-toi, fais-toi des amis de tous bords ! Le monde est beau ! Méfie-toi des solutions simplistes et toutes faites ! Le monde est beau mais très complexe ! Et quand tu entendras que les étrangers sont des parasites, qu'ils volent le travail des Belges ou qu'ils sont dangereux, souviens-toi de notre conversation, de la poésie qui ne connaît pas les frontières et de la manière dont je t'ai regardé droit dans les yeux ! »
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Sweetie Horn, autrice à succès, reprend conscience dans le coma. Incapable de communiquer avec le monde extérieur, elle entreprend d'écrire mentalement le récit de ses premières années. Elle se souvient, elle a 10 ans et vit en Angleterre dans la ferme familiale. Très imbue de sa petite personne, elle exige un cheval pour son anniversaire. Mais soudain, voilà que son corps décide de ne plus grandir. On la surnomme Poney. Et ça, ça lui tape sur les nerfs ! Elle fomente sa revanche...
Poney flottant est un conte initiatique, un roman audacieux et captivant à l'image de son héroïne.
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Garder le titre. Garder l'esprit frondeur. Garder les tremblements et la sueur. Saluer les nouvelles plumes, les nouvelles incandescences, les nouvelles scènes. Ce deuxième volume du collectif L-Slam s'inscrit dans la lignée du premier par son militantisme, son caractère rebelle et son verbe féroce. L'urgence de dire les fêlures, de questionner les rapports de domination et d'apporter une définition inédite du respect est restée la même. Un recueil comme une célébration pour fêter les efforts de compersion dans une société qui éduque à la concurrence ; fêter les fécondités poétiques, les porosités, les ponts ; fêter la badasserie et l'audace. 86 voix, 86 corps, 86 plumes, un seul choeur qui résonne. Vous l'entendez ? Il ne s'excuse toujours pas.
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Vesdre est le récit poétique d'une tragédie, la mise en mots d'un traumatisme pour la mémoire de ceux qui périrent, et pour ceux qui luttent encore dans les vallées meurtries.
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Le matin souvent je ne veux pas me lever j'attends le dernier momentet après le dernier moment je reste au lit et je me mets à lire commesi les lignes étaient mon corps debout autre part faisant autre chose etsurtout pas des choses molles« Il est de ces périodes dont on voudrait pouvoir tout sauver, toutdire, tout retenir. Voilà ce qu'il s'est passé pendant l'hiver 2023, àMarseille. J'écrivais partout et dès que je le pouvais. J'avais enfintrouvé une voix qui disait je. Une voix qui ne me trahissait jamais.Ainsi, jardin est né dans les interstices du quotidien, d'une terrassede café à une autre, autour de motifs qui se répètent et se déformentpour dire le corps dansant, le corps de femme, le corps sexuel, lecorps flottant en mer, le rire et les larmes. Mahmoud Darwichdit que l'identité c'est ce qu'on embrasse, ce qu'on amasse sur sonchemin ; jardin est un lieu où j'ai tenté de la faire germer.
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Quatre saisons plus une : Carnet de bord du procès des attentats de Bruxelles
Sophie Pirson
- L'Arbre A Paroles
- If
- 26 Septembre 2024
- 9782874067518
En 2018, Sophie Pirson, dont la fille Léonor a été blessée dans lesattentats du métro de Maelbeek, rencontre Fatima Ezzarhouni,mère d'un djihadiste mort en Syrie. De leurs conversationsnaitra un livre, Couvrez-les bien, il fait froid dehors. Lors desdizaines de débats autour de cet ouvrage, pas une séance nes'est déroulée sans que soient évoquées les questions de la haine- est-elle inévitable ? - et du pardon - est-il imaginable ?Ce questionnement a mené Sophie Pirson au procès des attentats deBruxelles qui s'est ouvert en automne 2022. Pendant cinq saisons,elle a tenu un carnet de bord bien singulier, en portant le regarden dehors de la salle d'audiences : en cherchant des fragments deréponses dans les couloirs, la salle de presse, la cantine ou autourde la machine à café.On retrouve dans Quatre saisons plus une une écriture du réelqui fait résonner les mots de ceux qui murmurent, comme lesmots de celles qui ne sont jamais parvenues à se faire entendre.Profondément humain, ce carnet montre que l'équilibre entre lesingulier et le collectif, comme entre le repli et l'ouverture, estcertes fragile, mais encore pensable. C'est le journal d'un procèshors norme qui interroge notre condition humaine avec ses parts dedouleurs, de rires, de larmes, de confrontations, d'interrogations,d'incompréhensions, de rejets, de compassions, de violences, desolidarité. Il est suivi du Printemps c' était hier, un écrit court oùl'autrice s'adresse à sa fille Léonor au lendemain des attentats.
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Les Nuits filantes puisent leur substance dans le me´lange de deux e´motions, la joie sans borne d'une me`re observant son premier enfant et une forme de me´lancolie qui en serait indissociable. Au-dela` du partage d'expe´rience tre`s personnel de la mise au monde, l'e´crit est envisage´ ici comme un objet-souvenir, le seul a` me^me, peut-e^tre, de rendre perceptible le rapport intime a` l'e´phe´me`re et a` sa propre finitude. D'autres pourraient le lire comme une invitation a` renouer avec une curiosite´ primale et le plaisir de la de´couverte. A moins qu'il ne s'agisse d'un e´loge du vivant. Un premier livre qui signe la naissance d'une voix forte et sensible, assure´ment.
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Un recueil de poèmes habité par la violence et le désir d'émancipation des femmes.
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« Si c'était un film, il serait truffé de longs plans fixes parfois un long travelling ou un plan rapproché sur un détail (son sac, une mèche de cheveux, sa main sur le changement de vitesse, la valise éventrée sur le lit, les frondaisons des arbres à travers les baies vitrées) pas de voix-off, surtout pas. Beaucoup de silence, les bruits de la maison, de la rivière, les rires des enfants, des touristes, le ronronnement saccadé d'une bétaillère passant sur le pont, les cloches de l'église, un volet qui claque, la rumeur du marché, de la brocante, des badauds commentant la procession ».
Aliénor Debrocq signe ici un objet littéraire rare, sensoriel, qui lorgne du côté de Rohmer et de Michon mais avec un regard, des préoccupations une approche qui n'appartienne qu'à elle. Ici un paysage est un livre qui se traverse. Dès la première phrase, nous sommes dépaysés, sortis de nos habitudes de lecture. « Il y aurait la voiture de location ». Tout vient de là, de ce conditionnel qui dit si bien ce qu'est la littérature : une étude des possibles, une étude du passé et des silences plantés aux quatre coins du monde afin de le comprendre mieux. Ainsi pourrait se résumer le programme de l'héroïne, débarqué dans la Creuse dans sa Fiat de location pour sonder la mémoire des sites industriels, et espère-t-elle en percer l'un ou l'autre secret. Il est là, le tour de force de cet opus : mêler dans un même souffle poésie et enquête sociologique, souci d'exactitude et voyage au-delà des apparences comme si, à écouter le paysage, commençait la vraie aventure, celle de tous les possibles et des apparitions les plus étranges, telle la vulve-champignon d'une dénommée Madame Michaud... -
1968, Nord Viêt-Nam. Pour avoir chanté dans un orchestre de chansons « Nhac Vàng », désormais considérées comme déviantes par le pouvoir, le jeune Lôc est arrêté, torturé puis condamné à dix années de travaux forcés. 2020, Belgique. En pleine épidémie de Covid-19, la narratrice du roman, Tuyêt-Nga Nguyên, accepte de traduire les Mémoires de Lôc Vàng, un livre interdit par le parti communiste. À travers ce récit croisé dans lequel chanter devient acte de subversion et de libération intérieure, Tuyêt-Nga Nguyên montre avec justesse et émotion que pour avancer, il faut toujours aussi se retourner.
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Nomme-toi ! Appelle-toi afroféministe, afrodescendante, afropéenne, afropunk, queer, artiviste... Avec ou sans majuscule, nomme-toi ! Pas dans une case, pas comme une cage mais pour la rage. Rage d'exister. Sortir de l'ombre. Se redresser. Te rendre, les rendre, nous rendre visibles. Sois fière de ton parcours, de ta couleur, de tes origines ! Parle de là où tu es, de qui tu es, de qui tu aspires à être. Sois fière de tout, de tes questionnements, de tes ambivalences, de tes ressacs et de tes erreurs ! Ne t'excuse de rien !
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Quand il se rend chaque semaine chez sa tante Léna pour y chercher l'argent dont a besoin sa mère, il court, il vole, il rêve, propulsé par le désir.
Dépourvu de tout parti pris moral pour se mettre au plus près de ceux qu'il raconte, Jacques Richard révèle les passions qui traversent et parfois déchirent les êtres.
Trois ans après La femme qui chante, plusieurs expositions de peinture, un court traité sur le dessin (Nues) et un recueil de poèmes au Cormier il revient au roman. Son écriture, précise et juste, y est plus puissante que jamais. -
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Clément Pansaers est né en 1885 en Flandre. Il découvre en 1919 l'existence du mouvement Dada, dans lequel il reconnaît un mode de pensée paradoxal et libertaire qui correspond à son propre état d'esprit. Pourtant, déçu par les querelles de chapelle, il prend rapidement ses distances avec le mouvement. Ce qui ne l'empêche pas de publier en 1920 Le Pan Pan au cul du nu nègre, suivi en 1921 par Bar Nicanor, deux textes iconoclastes qui, tout en faisant entendre une voix originale, comptent parmi les plus grandes réussites du mouvement. Il meurt prématurément à Paris en 1922. Audaces typographiques jubilatoires, provocations multiples, irrespect généralisé, Bar Nicanor, dont les personnages principaux ont pour noms Couillandouille et Crotte de bique, a tout du texte du dada par excellence. Les nombreuses références musicales qui parsèment le texte invitent à le considérer comme une improvisation à la manière des jazzmen, Pansaers se laissant guider par la libre association des mots. Pourtant derrière les apparences modernistes se révèle à qui sait lire attentivement le récit d'une profonde expérience spirituelle, qui n'est pas sans lien avec la quête du vide des philosophes taoïstes.
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La paume plus grande que toi
Victoire de Changy
- L'Arbre De Diane
- Les Deux Soeurs
- 16 Septembre 2020
- 9782930822174
Dans ce recueil de poèmes, l'auteure partage son expérience de la grossesse et de la maternité.
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"Carte pour le monde à venir" est le cinquième livre de l'auteure amérindienne Joy Harjo, l'une des plus importantes poétesses américaines. Publié en 2000 chez W.W. Norton and Company, il alterne poésies et récits.
En entretissant poèmes et courts récits, modulant des histoires qui se font mutuellement écho, Joy Harjo nous emmène dans un voyage aux multiples facettes. Voyage à travers l'histoire, en lien avec les migrations des Amérindiens et le déplacement de sa tribu, les Creeks. Voyage à travers le monde : des terres amérindiennes natales à Hawaï, en passant par l'Italie, l'Inde ou l'Égypte... Voyage intérieur, enfin, grâce au pouvoir du rêve et de la mémoire. En voyageuse infatigable, Joy Harjo tisse entre les êtres - proches et lointains - des liens inattendus. Ses mots content la violence, l'inimitié, l'exploitation des plus faibles et la douleur des séparations, mais aussi la force de l'amour, du soleil et de la bonté de certains êtres, une force qui persiste au-delà du danger et de la mort. L'expérience urbaine et contemporaine croise le passé historique et mythique amérindien dans un heureux mélange de réalisme et d'éléments oniriques. Le monstre des eaux emmène le père loin de sa famille. Le sage corbeau dialogue avec les hommes et l'araignée les intègre dans la trame de l'histoire. Ciselés comme des contes, ces textes continuent de résonner longtemps après les avoir lus, tant ils parlent à cette part essentielle de nous-mêmes : la part poétique, méditative et profondément humaine.
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Grammaire n.f : [...] ensemble des structures et des règles relatives à une langue. Extens. Ensemble des règles propres à un art. [ comme si le vide suivait ses propres courbes, le poème la poussière à l'arrière du passage. ornière énorme et pourquoi pas. ta voix s'y cache c'est mystère. tu renonces enfin à son expression franche dans les espaces publics. tu te dénoues ça tremble et ton corps se disloque. une histoire de querelle entre l'éclair et la nuit ; perte de temps pour sûr qui dirait le contraire. débauche d'inouï pour fange à même la peau. c'est invendable. tant mieux. à la loi du marché opposer ta grammaire insolite ]
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En joue, feu l'amour ! L'amour des murs...Feu l'amour ! est un cri de départ. Ne pas fuir mais enfouir.Une mise en terre radicale des liens aliénants. C'est un rituel en bouquet de poèmes. Une mise en terre pour mieux repousser.Puis apprendre à ne plus repousser le risque d'aimer. Il paraît qu'on ne peut pas guérir sans accepter d'être vulnérable. Les nouvelles branches percent à travers l'écorce qui protège du dehors. Il apparaît que ce sont des saisons : il faut du temps et aussi de l'aide, il faut qu'on veuille et il faut qu'on laisse.En joue, feu l'amour ! L'amour des murs...