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Henry van de Velde et le Bauhaus : art, industrie et pédagogie
Collectif
- Académie royale de Belgique
- Les Memoires De L'academie
- 2 Mai 2024
- 9782803109296
Le peintre, architecte et designer belge Henry van de Velde (1863-1957) fut un des protagonistes majeurs du renouveau des arts de la fin du XIXe siècle et de toute la première moitié du XXe siècle. Il est particulièrement reconnu pour avoir fondé et dirigé l'Institut des arts décoratifs qui s'est ouvert en 1927 à l'Abbaye de La Cambre à Bruxelles et qui continue à exister sous le nom d'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. En revanche, la filiation entre l'école des métiers d'art que van de Velde mit en place à Weimar dès 1904 et le Bauhaus reste controversée, sinon méconnue. Pourtant, entre 1900 et 1914, van de Velde contribua à assurer à l'Allemagne un véritable succès européen en matière d'architecture et d'arts industriels, avant que le Bauhaus ne prenne le relais en 1919. Et c'était bien à Weimar, dans les murs mêmes de la Kunstgewerbeschule de van de Velde, que l'architecte allemand Walter Gropius inaugura le Bauhaus.
Le colloque Henry van de Velde et le Bauhaus. Art, industrie et pédagogie s'inscrivait dans l'organisation plus large des commémorations des 100 ans du Bauhaus.
Avec les contributions de François Loyer, Anne Van Loo, Sabine Watler, Rainer Stamm, Jolanthe Kugler, Tanja Cunz, Wouter Van Acker, Véronique Boone, Chris Dercon. -
César Franck et les belges
Marie Cornaz
- Académie royale de Belgique
- L'academie En Poche
- 10 Janvier 2024
- 9782803109234
César Franck s'est imposé comme un des compositeurs majeurs du XIXe siècle, mais qu'en est-il de sa belgitude, lui qui de citoyen hollandais né à Liège est devenu belge avant d'être naturalisé français ? S'il quitte enfant sa contrée d'origine, il la retrouve à la fin de sa vie, à la faveur de musiciens belges devenus ses amis et qui oeuvrent à diffuser sa musique avec passion. Eugène Ysaÿe est de toute évidence de ceux-ci, de même que ses élèves en composition Théo Ysaÿe et Guillaume Lekeu.
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Sciences humaines : n'y a-t-il que des imposteurs ?
Marc Richelle
- Académie royale de Belgique
- Transversales
- 9 Septembre 2017
- 9782803106080
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Petite histoire de l'orthographe française
Marc Wilmet
- ACADEMIE ROYALE DE BELGIQUE
- L'academie En Poche
- 3 Mars 2015
- 9782803104543
Dans l'histoire du langage, l'écriture arrive en second et se règle donc sur la prononciation. Pour qu'elle soit dite « phonétique », il suffit qu'à chaque phonème corresponde un seul et même graphème. L'idéal. Quasi réalisé en latin, approché en italien et en espagnol, mais largement inaccessible en français. Pourquoi ?
La cause essentielle tient à l'accroissement du nombre de phonèmes sans augmentation concomitante du nombre de graphèmes. S'ajoutent, au Moyen Âge, le souci ornemental d'étoffer les mots trop courts et, à la Renaissance, des préoccupations étymologiques d'érudits (parfois mal informés).
C'est aussi au XVIe siècle qu'apparaissent les premières velléités de réformes. Les volumes successifs du Dictionnaire de l'Académie auront beau adopter quelques propositions simplificatrices, elles se raréfient d'une édition à l'autre, surtout à partir de l'enseignement obligatoire, dont l'orthographe devient le fer de lance. La dernière tentative en date remonte à 1990. Ses allures de croisade valent qu'on s'y attarde.