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Actes Sud
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A toutes les époques de l'Empire chinois, le lettré. homme de culture et de pouvoir, s'est entouré d'ustensiles, riches ou savamment humbles, qui forment le support de son rêve ou les amis intimes de son raisonnement. avant de devenir objets de convoitise et de collection. Encre. pierre, pinceau, papier sont. très tût, désignés par l'expression wenfang si bao, les " quatre trésors du lettré ". Les entoure un petit monde d'accessoires - presse-papier, verseuse à eau, pot à pinceaux, pose-bâton d'encre. pose-poignet etc. - qui sont autant de chefs-d'eeuvre artisanaux dont la délicatesse s'est enrichie et diversifiée en Chine, puis au Japon, au long des millénaires. Non contente d'avoir inventé le papier et l'encre indélébile. ainsi que cet instrument au génie polyvalent qu'est le pinceau, la Chine en assure la pérennité en les confectionnant imperturbablement selon des recettes ancestrales et raffinées. Mais, depuis les années 1990. semble être entamé le déclin de l'artisanat savant. déjà remarqué au Japon. Aussi cet ouvrage s'empresse-t-il de visiter les ateliers encore actifs afin de noter en détail les gestes, de décrire les savoir-faire, en même temps qu'il déambule à travers les grandes collections aristocratiques et impériales auxquelles cette production a donné lieu, quasiment jamais exposées dans les musées qui les détiennent aujourd'hui... sans oublier de jeter un oeil aux prix de vente faramineux atteints par les plus beaux de ces objets sur les places de Hong-Kong. de New York ou de Londres. Le Trésor des Lettrés est bien la sonne qu'attendaient les connaisseurs. les amateurs de curiosités et tous ceux que fascine la culture de l'Extrême-Orient. Mais pas seulement. Après avoir accumulé pendant plus de trente ans les informations sur les techniques. l'histoire et les styles qui font la richesse de la papeterie chinoise et japonaise, l'auteur livre ici tous ses secrets. dont le plus précieux : parce que la composition des objets de la calligraphie et de la peinture repose strictement sur des matières naturelles, le connaisseur qui les manipule y voit un sésame pour la relation homme-univers, cette notion d'harmonie générale qui est le fondement de la pensée extrême-orientale. L'encre, la pierre, le pinceau et le papier, ainsi que tous les accessoires qui les entourent, sont. depuis fort longtemps, appelés des " trésors ". Ce livre nous dit que c'était doublement vrai.
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L'oeuvre du metteur en scène, chorégraphe et plasticien Jan Fabre, vue à travers l'oeil de grands photographes ; en contrepoint de ces images, des dessins pour la scène, réalisés par l'artiste.
Les créations théâtrales, chorégraphiques et plastiques de Jan Fabre, artiste associé au Festival d'Avignon et aux Rencontres internationales de la photographie d'Arles en 2005, vues à travers l'oeil de grands photographes : Helmut Newton, Carl de Keyser, Robert Mapplethorpe, Jorge Molder, Malou Swinnen, Dirk Braeckman, Marteen Vanden Abeele, Wonge Bergmann, Jean-Pierre Stoop, Pierre Coulibeuf. Le regard du metteur en scène croise ainsi celui des photographes, pour une approche originale de l'oeuvre de Jan Fabre, privilégiant les sensations visuelles et offrant un point de vue qui serait celui du "spectateur idéal".
En contrepoint de ces photographies, des dessins réalisés par Jan Fabre en vue de ses productions théâtrales viennent ainsi enrichir l'univers de ses créations scéniques. Au théâtre et à la danse, il associe en effet des séries de dessins, à l'encre de Chine ou crayonnés au bic bleu, réalisés à l'occasion de ses performances et mises en scène.
C'est tout le territoire artistique de Jan Fabre que l'on découvre alors, à travers son travail de metteur en scène et de chorégraphe, mais aussi de sculpteur, dessinateur et plasticien.
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Lionel, l'enfant bleu d'Henry Bauchau
Anouck Cape, Christophe Boulanger
- Actes Sud
- 19 Mai 2012
- 9782330007478
Le parcours de Lionel Douillet est raconté, sous le pseudonyme d'Orion, dans le roman d'Henry Bauchau, L'Enfant bleu, publié en 2004. Ce récit puise sa matière dans l'expérience de l'écrivain, alors thérapeute au Centre psychopédagogique de la Grange- Batelière, qui croise en 1977 le chemin d'un jeune patient confronté à des problèmes psychologiques, Lionel, et l'encourage à exprimer ses peurs par le dessin. Ce cheminement vers la création, puis vers l'expérience artistique, s'exprime dans l'élaboration d'une oeuvre : labyrinthes, monstres, îles paradisiaques, constellations, toutes choses qui composent l'univers de Lionel. Grâce à cette rencontre, celui-ci a trouvé son domaine d'expression : dessin, gravure et sculpture, dont la réalisation se caractérise par une très grande minutie et une étonnante dextérité, au service d'un imaginaire foisonnant. Si les thèmes exprimés lors de son adolescence demeurent, ils s'apaisent toutefois et s'ouvrent à des préoccupations centrées sur le devenir du monde face aux cataclysmes qui le menacent. L'oeuvre entière apparaît maintenant comme une magnifique et étrange constellation.
Ce catalogue, le premier consacré à l'oeuvre de Lionel, présente la rétrospective organisée par le LaM, à Villeneuve-d'Ascq, nourrie d'un don effectué par Henry Bauchau et enrichie d'oeuvres récentes de l'artiste.
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Mont-Saint-Michel
Michel Pastoureau, Jean Mounicq
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 7 Octobre 2004
- 9782743305130
" toute cette architecture s'élance avec une ardeur d'escalade que les siècles n'ont pas refroidie et semble vouloir prendre d'assaut la montagne qu'elle couvre.
Le génie grec cherchait la ligne horizontale, et le génie gothique la ligne perpendiculaire, comme s'il eût essayé d'atteindre et de percer le ciel. l'un exprimait le calme, l'autre l'inquiétude. " théophile gautier.
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Places et parvis de France
Pierre Pinon, Caroline Rose
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 16 Décembre 1999
- 9782743303310
La place est l'image de la ville.
Lieu de rassemblements, d'échanges, de fêtes, elle inscrit dans l'espace urbain sa puissance et sa richesse. Au-delà de la célébrité de quelques-unes d'entre elles, des places d'Arras à la place Stanislas à Nancy ou celle des Vosges à Paris, au-delà de la magnificence de quelques ordonnances architecturales, les places constituent le cadre omniprésent de la vie quotidienne des urbains.
La place est un espace historiquement conquérant.
Aux XVIe et XVIIe siècles des places s'ouvrent, s'agrandissent, desserrant le tissu urbain médiéval, dilatant les petites places de marché et les parvis exigus. Les XVIIe et XVIIIe siècles embellissent le centre de leurs villes par les grands vides monumentaux que forment les places royales. Les places triomphent au XIXe siècle devant les mairies, les préfectures, les théâtres, les cathédrales.
Places et parvis de France est le premier ouvrage à traiter spécifiquement de ces hauts lieux de la vie urbaine qui concernent, dans leurs dimensions historiques et actuelles, l'urbanisme, l'architecture, le patrimoine, mais aussi la société.
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Tome 1 ; fantômes ; Tome 2 ; souvenirs de Berlin-Est ; Tome 3 ; disparitions
Sophie Calle
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 3 Mai 2000
- 9782742728015
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Les vitrines hermes en anglais
Mechari, Gazier
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 11 Octobre 2000
- 9782743303938
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Le voyage des Indes
Olivier Germain-thomas, Sabrina Michaud, Roland Michaud
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 2 Octobre 2003
- 9782743304683
Ile enchantée ou cloaque nauséabond ? L'Inde suscite des réactions passionnelles.
Sa personnalité est si riche qu'elle pulvérise les idées reçues. Il est nécessaire d'entrer dans cette complexité et de s'y mouvoir avec souplesse. De l'Himalaya aux terres dravidiennes, la variété est celle d'un continent. Berceau de l'hindouisme et du bouddhisme, du jaïnisme et du sikhisme, l'Inde fut aussi le lieu d'un islam rayonnant. Toujours vivantes, les castes sont l'objet d'une incompréhension outrée.
Quant à l'art, il se fonde sur une esthétique du signe et des émotions qui n'est pas la nôtre. Abordant la relation au temps, à la mort, à l'éros ou au divin, l'Inde ne fait rien comme les autres. La rencontre est donc une expérience dont chacun revient secoué avant de se sentir élargi. Le Voyage des Indes se présente comme une promenade au coeur de cette richesse en étant guidé par la lumière indienne, celle du soleil comme celle de la pensée.
Photographies et texte se marient à la manière de danseurs qui s'unissent et parfois s'éloignent pour mieux se retrouver. Il s'agit d'une approche intuitive n'oubliant rien des principaux aspects de la culture mais qui laisse également aux visages et aux foules le soin de les exprimer. Un voyage circulaire qui évoque un mandala avec, comme principales divinités, la beauté et l'inattendu. Dans la quête qu'ils poursuivent ensemble depuis quarante ans d'un Orient à la fois mythique et mystique, les poètes-photographes Roland et Sabrina Michaud ont consacré plus de sept ans de leur vie à l'Inde.
Dans Le Voyage des Indes, ils nous offrent la quintessence de leur témoignage. Depuis Caravanes de Tartarie jusqu'à Chasse à l'aigle chez les Kazakhs, ils nous ont habitués à des documents d'une qualité exceptionnelle. A l'Imprimerie nationale, ils ont publié Faïences d'azur (1995) et La Grande Muraille de Chine (2000).