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Archipoche
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Mrs Dalloway
Virginia Woolf, Marie-Claire Pasquier, Bernard Brugière
- Archipoche
- 1 Janvier 2017
- 9782352879787
Clarissa Dalloway est sortie acheter des fleurs. En chemin, elle repense à son mariage. Eut-elle épousé Peter Walsh, il lui aurait fallu renoncer au confort et se mettre en péril. Mais, si son couple dure depuis trente ans, c'est qu'elle l'a protégé derrière une digue de non-dits, de silences et de rêves sacrifiés.
Épouse, mère, hôtesse : comme cette Londonienne de la haute société semble conventionnelle... Son existence se borne à la sphère domestique. Or quel être peut se résumer à la simplicité d'une apparence, d'un milieu, ou aux moeurs de son temps ? Et que dire de la multitude d'émotions et d'intuitions à jamais informulées ? C'est cette autre Clarissa que révèle chacun des petits événements dont sa journée est tissée, chacune des pensées dont ce roman s'attache à restituer les moindres inflexions.
Virginia Woolf, qui a lu Proust et Joyce, démontre que rien une course en ville, l'organisation d'un dîner n'est trop ordinaire aux yeux d'un écrivain. En fouillant la conscience et l'inconscient de Clarissa, en exposant la richesse de sa vie intérieure, elle nous invite à mieux considérer la femme superficielle qu'elle paraît être.
Une page du roman britannique se tourne avec Mrs Dalloway, au rythme des heures égrenées par l'horloge de Big Ben. -
Été 1975, sur l'île d'Amity, peu avant le début de la période estivale. Un soir, une jeune femme un peu éméchée abandonne son petit ami qui s'est assoupi sur la plage pour aller se baigner.Mais, après quelques brasses, elle se fait happer par un grand requin blanc venu des profondeurs. Son cadavre mutilé sera retrouvé le lendemain matin sur la grève.Début de la psychose... D'autant qu'un enfant disparaît peu de temps après, qu'un homme est dévoré vivant par le squale...Faut-il interdire l'accès à la plage ? Les autorités sont partagées. Seul consensus : il faut éliminer le monstre. Quint, le pêcheur, Brody, le chef de la police, et Hooper, le jeune océanographe expert en requins - et en femmes - vont alors engager une lutte sans merci contre le monstre mangeur d'hommes.
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" Deux ou trois fois Elinor usa doucement de ses droits de soeur aînée et d'amie pour adresser quelques tendres exhortations à Marianne et lui faire sentir la nécessité de prendre de l'empire sur elle-même. Mais Marianne détestait, abhorrait la dissimulation ; elle la regardait comme une fausseté impardonnable, et cacher des sentiments qui n'avaient rien en eux-mêmes de condamnables lui paraissait non seulement un effort inutile, mais une ridicule prétention de la raison. Willoughby pensait de même, et leur conduite à tous égards montrait clairement leur opinion. Quand il était présent, elle n'avait d'yeux que pour lui ; tout ce qu'il faisait était juste ; tout ce qu'il disait était charmant. Si dans la soirée on jouait aux cartes, il trichait pour la favoriser ; si l'on dansait, il était son cavalier la moitié du temps. Une telle conduite excitait, comme on le comprend, les railleries de la société, mais ils s'en embarrassaient fort peu et cherchaient plutôt à les provoquer. "
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Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s'y fait une amie, Helen Burns, emportée par une tuberculose due aux mauvaises conditions sanitaires de l'internat - tout comme Maria Brontë, morte en bas âge à Cowan Bridge.Jane saura pourtant s'adapter et - tout comme Charlotte Brontë - devient professeur après six ans d'études. Une annonce passée dans un journal lui permet de devenir gouvernante : la voilà chargée de l'éducation d'Adèle, la protégée de Mr Rochester, riche propriétaire du château de Thornfield-Hall... dont elle s'éprend sans savoir qu'il est mariée à une folle enfermée au grenier. Elle l'apprendra le jour même de leurs noces...Hors de toute geste héroïque, Jane Eyre se révolte à sa manière contre la fatalité de sa condition et, dans une certaine mesure, contre l'ordre social. Charlotte Brontë ne s'est jamais cachée d'avoir emprunté à sa propre vie dans ce roman (1847) dont le sous-titre français - Mémoires d'une institutrice - est éloquent.
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La Chartreuse de Parme
Stendhal, Guillaume Gallienne
- Archipoche
- Archipoche
- 1 Janvier 2013
- 9782352873242
Salué par la critique comme un ''miracle littéraire'', La chartreuse de Parme roman improvisé en 52 jours, est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands romans de la littérature française.La duchesse Gina de Sanseverina est prise d'une passion dévorante non partagée pour son jeune neveu, Fabrice. Parti à Waterloo pour combattre aux côtés de Napoléon, il est désormais considéré comme un traître. Pour épargner Fabrice et arriver à ses fins, Gina devient la maîtresse du Premier ministre Mosca, éperdu d'amour pour elle. Fabrice souhaite quant à lui oublier l'amour interdit de sa tante en enchaînant aventure sur aventure, jusqu'à la rencontre... L'action a pour cadre les enjeux du pouvoir dans les États italiens dominés par l'Autriche.
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1894. Terreur sur Terre : des météores venus de Mars se rapprochent dangereusement. Le comté de Surrey, en Angleterre, est le premier touché. Les badauds s'attroupent autour d'un énorme objet cylindrique de près de 30 mètres émergeant d'un cratère... lorsqu'un puissant " rayon ardent " projeté par l'engin pulvérise les humains alentour !D'autres " ovnis " s'écrasent sur le reste du pays. À l'intérieur, des machines contrôlées par d'étranges créatures tentaculaires. Ces tripodes sèment la panique et la désolation sur leur passage, désintégrant tout ce qui pourrait entraver leur désir de conquête.Prêtes à lutter, les populations sont incapables de rivaliser contre ces envahisseurs qui aspirent le sang humain et laissent dans leur sillage un monde ravagé, où plus aucune vie n'est possible. Les dernières heures des Terriens sont-elles arrivées ?Premier roman de science-fiction faisant cas d'une invasion martienne, le chef-d'oeuvre de Wells laissera un héritage considérable à la littérature d'anticipation, jusqu'à inspirer le cinéma, puisque le roman sera adapté une nouvelle fois en 2005 par Steven Spielberg, avec Tom Cruise.
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Mai 1940 : l'invasion allemande jette les Français sur les routes de l'Exode. Dans le village de Bussy, la présence de l'occupant suscite des comportements divers. Écrit dans l'urgence en 1940-1942, le chef-d'oeuvre d'Irène Némirovsky, déportée à Auschwitz avant d'avoir pu l'achever, redécouvert en 2004, année où il obtient le prix Renaudot et est traduit dans le monde entier
La symphonie inachevée d'Irène Némirovsky Printemps 1940. Sur les routes de France, dans un chaos indescriptible, des millions de familles fuient l'avancée allemande. Dans le village de Bourgogne où elle s'est repliée avec son mari et ses filles, bientôt soumise aux restrictions infligées par le " statut des Juifs ", Irène Némirovsky, après des mois d'" angoisse insupportable ", prend le pari de transformer en fiction l'invasion et l'occupation du pays. Elle est convaincue d'écrire, sur ce sujet, son
Guerre et Paix.
La bourgeoisie française a cessé de l'éblouir : dans la première partie,
Tempête en juin, elle la frotte, sur les routes de l'Exode, à " la lie de Belleville ". Elle humilie Corte, type du " grand écrivain ", démasque l'hypocrite Mme Péricand, qui oublie ses principes de charité chrétienne, transforme en " loups " la bande d'orphelins qui faisaient mine d'obéir à l'abbé Péricand " comme des petits chiens ". Et dépeint toute une société rendue à l'état sauvage.
La deuxième partie,
Dolce, est la chronique à peine déguisée de l'occupation du village où Irène Némirovsky sera arrêtée par la gendarmerie le 13 juillet 1942, puis déportée. Car, si elle n'a pu écrire la fin de son oeuvre, elle l'a vécue. L'idylle avortée d'une jeune Française et d'un officier allemand offre de l'Occupation une vision incorrecte mais réaliste. Mille préjugés retiendront toutefois Lucile Angellier de céder aux avances de Bruno von Falk. Le maire et sa femme, Mme de Montmort, se montrent quant à eux plus conciliants...
Sauvé du désastre et transcrit par sa fille aînée, le manuscrit de
Suite française sera publié en 2004 et récompensé, à titre posthume, du prix Renaudot. Exemple unique et bouleversant d'une fresque sur les " années noires " inspirée d'événements qui l'ont interrompue, ce roman choral était conçu pour être lu " en 1952 ou 2052 ". Écrit dans l'urgence, il continue de séduire par son incroyable recul, son ironie mordante et son souffle puissant. -
Anne est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch. Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d'un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour. Alors que s'achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice... Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.
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La nouvelle collection " Le Domaine " - qui rend disponibles des oeuvres du domaine public introuvables, surprenantes ou inédites - publie une anthologie de textes de Stefan Zweig sur la littérature dont certains sont inédits, notamment Éloge du livre, un des plus beaux textes de Zweig sur le pouvoir de la lecture.
Une magnifique méditation sur le pouvoir de la lecture" Je me souviens exactement du jour, de l'endroit et de l'heure où je découvris les liens profonds et vivifiants qui unissent notre monde intérieur au monde, visible et invisible, des livres. "
En juin 1905, âgé de vingt-trois ans, Stefan Zweig quitte Gênes pour Alger. À bord du paquebot, il sympathise avec un jeune garçon de cabine, Giovanni. À l'escale de Naples, celui-ci le prie de lui lire une lettre de sa fiancée.
Stupeur de Zweig, comprenant brusquement que son camarade est analphabète. Et mesurant dans quel isolement, " emmuré en lui-même ", vit celui qui n'a jamais lu. C'est cette " révélation spirituelle " qu'il rapporte, en 1931, dans
Éloge du livre.
Cette superbe méditation sur la " force indestructible " de l'écrit est suivie d'autres textes sur la création littéraire et artistique : portraits d'amis remarquables (Freud, Hellens), présentation d'oeuvres d'Andreas Latzko, Chalom Asch, ou Bernard Grasset, tableau de la passion de Louis II de Bavière pour le théâtre de Wagner.
Chaque fois, Stefan Zweig s'y fait l'ambassadeur de l'esprit contre les forces funestes de la volonté de puissance. -
La nouvelle collection " Le Domaine " - qui rend disponibles des oeuvres du domaine public introuvables, surprenantes ou inédites - réédite ce " roman inédit et complet " de Proust, une curiosité proustienne et une introduction idéale à son oeuvre.
Ce " roman inédit et complet " de Proust, paru en 1921, suscita l'ire de Gallimard" On serait à jamais guéri du romanesque si l'on voulait, pour penser à celle qu'on aime, tâcher d'être celui qu'on sera quand on ne l'aimera plus. "Un " roman inédit et complet " de Marcel Proust ?
Est-ce concevable ? C'est pourtant ce que promet le mensuel des
OEuvres libres, en novembre 1921. Avec l'assentiment de l'auteur, conscient de commettre une infidélité vis-à-vis de Gaston Gallimard qui, pour atténuer l'effet selon lui désastreux de cette publication, demande à Proust de lui donner " un titre spécial ".
Ce titre, c'est
Jalousie, formé de deux longs extraits de
Sodome et
Gomorrhe II, dans une version primitive dont est soulignée " l'extraordinaire force d'analyse " et " l'impitoyable perspicacité ". On y voit la jalousie naissante du narrateur, retour d'une soirée chez la princesse de Guermantes, se muer peu à peu en " cruelle méfiance " : était-il innocent qu'Albertine et Andrée valsent " serrées l'une contre l'autre " au casino d'Incarville ? Rongé par le soupçon, il entreprend de l'espionner - et d'espionner son propre coeur...
Cette curiosité littéraire est ici suivie de
La Fin de la jalousie, nouvelle de jeunesse annonciatrice d'un thème qui traverse la
Recherche du temps perdu. -
" Zweig a su faire jaillir l'étincelle qui a rendu vie à Marie-Antoinette. " Simone Bertière Comment une femme aussi médiocre que Marie-Antoinette, la " louve autrichienne ", est-elle devenue une figure historique digne de son rôle admirable, à mesure que se profi lait l'échafaud ? Telle est l'énigme que se propose de résoudre Stefan Zweig dans la plus populaire et la plus saisissante de ses biographies.
Tableau de la Révolution française et fastueuse galerie de portraits, ce récit rigoureux est avant tout une étude de caractère d'une chaleur et d'un élan inimitables. Il repose notamment sur la découverte de la correspondance de la reine avec sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse, à laquelle Zweig fut le premier à recourir. Et sur la certitude, affirmée et argumentée, de sa relation amoureuse avec Fersen.
De son mariage avec Louis XVI jusqu'à son procès, c'est la vérité psychologique de Marie-Antoinette que Zweig cherche à rendre ici compréhensible : un " être ordinaire " qu'un destin hors norme façonnera avant de le broyer. -
Orgueil et préjugés
Jane Austen, Laurent Bury, Alice Zeniter
- Archipoche
- 1 Septembre 2012
- 9782352874195
Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l'arrivée d'un nouveau et riche voisin, la famille espère que l'une d'entre elles pourra lui plaire... Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s'assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par le mariage.Drôle et romanesque, ce chef-d'oeuvre de Jane Austen continue à jouir d'une vive popularité et a donné lieu à de nombreuses adaptations.
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Les tribulations de d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, les amours impossibles d'Anne d'Autriche avec le duc de Buckingham, les stratagèmes du cardinal de Richelieu et les roueries de Milady de Winter, aventurière et criminelle, une pincée de mystère, des rebondissements et du romantisme : tous les ingrédients d'un des plus grands classiques de la littérature française.
" Un pour tous ! Tous pour un ! "Avril 1625. D'Artagnan, cadet de Gascogne, se rend à Paris pour être des mousquetaires du roi Louis XIII. Un malentendu l'oblige à livrer duel contre trois d'entre eux : Porthos, un colosse débonnaire ; Athos, ruiné par son mariage avec l'intrigante Milady de Winter ; Aramis, enfin, galant et mystérieux. Tous trois finissent par croiser le fer contre les gardes du cardinal de Richelieu, leurs ennemis jurés. Les voici inséparables...
Bientôt, d'Artagnan apprend que la reine a offert au duc de Buckingham douze ferrets en diamant, présent du roi. Perfide, Richelieu suggère à celui-ci d'exiger qu'elle porte ses ferrets au bal des échevins. Les mousquetaires échoueraient-ils à les rapporter en France, la reine serait perdue...
" Un pour tous, tous pour un ! " Débordant de péripéties et de scènes historiques,
Les Trois Mousquetaires (1844) connut un tel succès que Dumas dut lui donner une suite,
Vingt ans après. On ne compte plus les adaptations de ces chefs-d'oeuvre du roman de cape et d'épée. -
Les tribulations de d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, les amours impossibles d'Anne d'Autriche avec le duc de Buckingham, les stratagèmes du cardinal de Richelieu et les roueries de Milady de Winter, aventurière et criminelle, une pincée de mystère, des rebondissements et du romantisme : tous les ingrédients d'un des plus grands classiques de la littérature française.
Un monument de la littérature françaiseDans la suite de leurs aventures, les mousquetaires recroisent le personnage mystérieux de Milady de Winter, qui met ses charmes, ses talents de manipulatrice et son absence de scrupules au service du cardinal de Richelieu. Agissant dans les coulisses de l'Histoire, le passé trouble de la jeune femme se dévoile au fil de l'histoire, faisant de Milady une femme puissante et un personnage à la malveillance nuancée et subtile.
La deuxième partie du plus célèbre roman d'Alexandre Dumas raconte la guerre silencieuse que se menèrent Louis XIII et son Premier ministre le cardinal Richelieu, par le truchement de leurs gardes respectives.
" Le mythe de l'amitié entre les hommes qui, sous le double sceau de la loyauté et du courage, deviennent invincibles. " André Roussin -
Emma Woodhouse vit avec son père veuf. D'une grande beauté et pleine d'assurance, elle évolue en toute indépendance à Highbury, sans aucun souci financier et entourée d'amis fidèles. Mais le mariage de son ancienne gouvernante avec M. Weston la ramène à sa solitude. Pour se distraire, elle décide de s'occuper du mariage des autres, persuadée d'avoir des talents d'entremetteuse. Elle se consacre à sa nouvelle protégée, la très jolie Harriet Smith, qu'elle destine à M. Elton, le vicaire de Highbury. Les plans de la jeune fille semblent en bonne voie, mais ses certitudes vacillent lorsque les événements prennent un tour inattendu : ses propres émotions amoureuses lui vaudront bien des déconvenues...
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Pour les 150 ans de la disparition de Charles Dickens, les éditions Archipoche rééditent 6 de ses plus grands romans dans nouvelles couvertures modernes et stylisées. Exploité plutôt qu'élevé dans un orphelinat, Oliver endure les privations et les brimades. Au comble du désespoir, il choisit de s'enfuir dans les bas-fonds de Londres et trouve refuge parmi une bande de jeunes pickpockets agissant pour le compte du vieux Fagin. À cette école du crime et du vice, Oliver apprend toutes les ruses pour fausser compagnie à la misère.
Présumé coupable d'un vol qu'il n'a pas commis, il est recueilli comme son propre fils par le vieux Mr Brownlow. Mais la bande de Fagin le retrouve et le force à participer à un cambriolage...
Tableau saisissant de la condition des enfants abandonnés dans l'Angleterre victorienne, Olivier Twist (1839) est un des romans les plus populaires de Dickens, hanté par ses propres terreurs d'enfant. -
Pour les 150 ans de la disparition de Charles Dickens, les éditions Archipoche rééditent 6 de ses plus grands romans dans nouvelles couvertures modernes et stylisées.
David menait une enfance heureuse auprès de sa mère, avant que celle-ci se remarie avec un homme cruel et tyrannique, Mr Murdstone. N'écoutant que son coeur rebelle, il décide de s'enfuir pour retrouver une grand-tante qui pourrait bien s'occuper de lui...
C'est le début d'un voyage tragi-comique vers l'âge adulte, entre amitiés et trahisons, au cours duquel le jeune garçon fera la connaissance de personnages hauts en couleur, issus pour la plupart de milieux populaires.
Récit de jeunesse et roman d'apprentissage, l'oeuvre la plus autobiographique de Dickens (1850) était aussi son " enfant préféré ". L'un des chefs-d'oeuvre de la littérature anglaise, qui offre une fresque foisonnante de la société londonienne de son temps. -
La vie passionnée de la reine d'Écosse (1542-1587), accusée du meurtre de son second mari et décapitée sous les yeux d'Élisabeth I re, symbole de l'esprit humaniste face au fanatisme calviniste. Une destinée digne d'une tragédie antique, magnifiée par le travail de conteur, d'historien et de psychologue de Stefan Zweig.
La fin héroïque de Marie Stuart a forgé sa légende. La mère de Jacques Ier d'Angleterre était-elle vraiment impliquée dans le meurtre de Darnley, son second mari ? A-t-elle voulu faire assassiner Élisabeth Ire et favoriser un débarquement espagnol ?
Sans sa décapitation en 1587, aurait-on assisté ensuite à celle de Charles Ier, puis de Louis XVI et de Marie-Antoinette ?
Examinant chaque pièce du dossier à la façon d'un détective, Stefan Zweig entend expliquer comment " d'une destinée ordinaire naît soudain une tragédie aux dimensions antiques ".
Mais aussi mettre en lumière la culture humaniste de la reine catholique d'Écosse face au fanatisme religieux du réformateur John Knox.
Portrait d'une souveraine aveuglée par la passion, le récit de Zweig jette une lumière crue sur une personnalité volontiers qualifiée de " romantique ". " Un livre qui divertit comme le meilleur des romans tout en ayant la gravité, l'impartialité, le poids de la vraie recherche ", dira Klaus Mann. -
L'errance physique et mentale d'un jeune écrivain torturé par la faim et par la misère dans la capitale norvégienne... La Faim (1890), récit initiatique et semi-autobiographique le plus célèbre de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature 1920, a eu une influence considérable sur la littérature du XX e siècle. Avant-propos d'Octave Mirbeau. Préface d'André Gide.
Un jeune homme pauvre erre dans les rues de Christiania, la capitale norvégienne. Parfois, pour quelques pièces, un journal achète les articles qu'il rédige à grand-peine. Mais la faim le torture et brouille sa conscience, la recherche d'un gîte hante ses jours et ses nuits. Ses seuls biens, l'un après l'autre, rejoignent le mont-de-piété, jusqu'aux boutons de sa jaquette.
Et sa raison part en lambeaux. Il apostrophe les passants, alterne les phases d'abattement, de colère et d'exaltation ; mais, par absurde fierté, se refuse au vol et à la mendicité. Parvenu à " la complète folie de la faim ", il en vient à sucer des cailloux, à ronger des os. Et toujours, au comble du désespoir, un miracle ajourne sa fin, prolonge son supplice.
Où est l'issue de ce labyrinthe ? Celle qu'il appelle Ylajali l'y guidera-t-elle ?
Nul avant Knut Hamsun n'était sorti de la misère pour la raconter, à la première personne, sous la forme à peine déguisée d'un roman. Plus que la faim, fidèle compagne de son héros, " les troubles intellectuels et les déformations morales " qu'elle entraîne sont le sujet de ce livre halluciné dont André Gide, à la veille de sa mort, n'avait pas oublié le choc qu'il produisit en 1895, lors de sa révélation au public français. -
La nouvelle collection " Le Domaine " - qui rend disponibles des oeuvres du domaine public introuvables, surprenantes ou inédites -réédite le chef-d'oeuvre de Achmed Abdullah, l'un des auteurs les plus populaires de Hollywood, cinq fois adapté à l'écran de 1924 à 2003.
Le " roman-cinéma " qui inspira l'un des chefs-d'oeuvre du muet" Un serpent qui se noue ! Furtif comme le renard ! Brave comme le lion !...Jamais, dans tout l'Islam, nul n'égala Ahmed en la fierté, l'étendue et le charme exquis de ses prouesses ! "
Ahmed el-Bagdadi, issu d'une tribu de " hardis cavaliers, de dignité chatouilleuse ", a délaissé la vie nomade pour l'animation du bazar. Dans l'honorable corporation des voleurs de Bagdad, la " ville d'or ", on parle de lui avec un mélange d'effroi et de fascination. Mais pour dérober le coeur de Zobéide, la fille du calife, il devra s'emparer de " la chose la plus rare de l'univers " et déjouer les sortilèges de trois princes étrangers...
Le film de Raoul Walsh et Douglas Fairbanks, l'une des plus prodigieuses productions du muet, avait conquis les écrans en 1924. Surgi d'un conte oriental, l'écrivain-aventurier Ahmed Abdullah, ayant oeuvré à son scénario, en tira un roman digne d'un épisode occulte des
Mille et une nuits, comme s'il inventait sur papier le cinéma parlant et en Technicolor. Car ce livre, dira Fairbanks, " est l'histoire des choses dont nous rêvons, quand nous sortons de nous-mêmes à la conquête des pays de la Fantaisie ". -
Pour son premier titre, la collection " Le Domaine " - qui rend disponibles des oeuvres du domaine public introuvables, surprenantes ou inédites - réédite le dernier roman de Molnár, oeuvre crépusculaire et intrigante écrite en exil à New York.
L'ultime roman de l'auteur hongrois des Garçons de la rue Pál, écrit en exil" Je voyais devant moi mon destin semblable à celui de ces insectes à qui l'insondable volonté divine fait payer de leur vie un unique instant d'amour... "" Tant que je pourrai écrire, chaque fois que je prendrai ces feuilles, j'évoquerai le départ : un officier fasciste, à la frontière de Suisse et d'Italie, me crie : "Votre religion ?' " Le journaliste hongrois qui s'exprime ainsi est un homme traqué, parce que juif, qui a fui l'Europe en 1939. Une attirance inexplicable, n'était l'anxiété et la solitude, a lié son destin à celui d'une jeune danseuse aux cheveux roux partie de Budapest après le suicide de son père. Leur liaison s'empoisonne lorsqu'il découvre qu'Édith plaît aux hommes et en joue. Sur son chemin, une suite de personnages douteux va ébranler une à une ses certitudes...
Drame de l'exil et de l'adieu aux femmes, paru à New York en 1945,
À coeur perdu est le dernier roman du " Molière hongrois ", l'auteur de
Liliom et des
Garçons de la rue Pál. Quoique les personnages en soient " entièrement fictifs ", sa teneur autobiographique et les allusions à la guerre y sont autant de métaphores de la déchéance d'un narrateur auquel le " monde d'hier " est arraché jour après jour. -
" Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n'échappèrent point, on fit sauter le tricot. Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n'échappa... T'as pas de caleçon ? Non ! repris Lebrac, en vérifiant l'intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. Eh bien, maintenant, fous le camp ! "Deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, Longeverne et Velrans, dans la campagne française à la fin du dix-neuvième siècle, s'affrontent : coups de pied et de poings, jets de cailloux et de bâtons, dans le but de couper les boutons qui retiennent leurs vêtements. L'humiliation est inévitable pour ceux qui tombent aux mains de l'ennemi. En outre, ils risquent une correction des parents s'ils reviennent dépenaillés.
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Classique de la littérature enfantine, par l'auteur du Petit Lord Fauntleroy, Le Jardin Secret fait l'objet d'une adaptation sur les écrans le 15 avril 2020 (avec Colin Firth et Julie Walters).
Mary Lennox, mal-aimée de ses parents, a été abandonnée aux soins de domestiques indiens qui ont laissé libre cours à ses caprices et à son insolence.
À la suite d'une épidémie de choléra, retrouvée seule dans une maison vide, elle est envoyée en Angleterre pour vivre auprès d'un oncle qu'elle n'a jamais connu : Archibald Craven, vieil homme riche et bossu, qui vit dans un manoir isolé du Yorkshire. La nuit, elle y entend l'écho de pleurs venus d'une chambre introuvable.
Mary s'ennuie dans cette sombre demeure, cernée de landes sinistres. Mais en explorant le domaine, elle fait la rencontre d'un rouge-gorge et se laisse guider jusqu'à une clé enterrée. Elle lui donne accès au jardin clos où sa tante aimait à cultiver des roses. Jardin condamné par l'oncle Archibald depuis la mort de son épouse.
Poussée par la curiosité, Mary décide de braver l'interdit et ouvre la porte grincante. Sa vie ne sera plus jamais la même... -
Gabriel Oak, jeune paysan du Wessex, est devenu propriétaire d'une bergerie. Il s'éprend de Barbara Everdene, venue s'installer au pays avec sa tante. Mais la belle repousse ses avances avec hauteur. Ayant perdu toutes ses bêtes par la faute d'un chien mal dressé, Gabriel, ruiné, est réduit à trouver du travail dans une ferme qu'il vient de sauver d'un incendie et dont la propriétaire n'est autre que... Barbara, qu'un héritage a rendue riche.Entretemps, la jeune femme subit les assauts d'un prospère exploitant, William Boldwood, mais aussi de son rival, le fringant sergent Francis Troy, qu'elle finit par épouser, sans savoir qu'une domestique, Fanny, est enceinte de ses oeuvres... Gabriel ne parvient pas à lui cacher la mort en couches de la mère et de l'enfant, tandis que Troy, repentant, tente de se noyer. Alors que chacun le croit mort, il resurgit à la veille de Noël et est abattu par Boldwood, qui retourne l'arme contre lui. Lorsque enfin Barbara comprend qu'elle n'a jamais eu qu'un ami, Gabriel lui annonce qu'il quitte l'Angleterre pour la Californie...Le quatrième roman de Thomas Hardy (1874) fut son premier grand succès public et critique.