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Buchet Chastel
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Journal intime
Clara Schumann, Robert Schumann, Yves Hucher, Brigitte François-Sappey
- Buchet/Chastel
- Musique
- 16 Avril 2009
- 9782283023877
Le Journal intime de Robert et Clara Schumann est enfin réédité, avec une préface inédite de Brigitte François-Sappey, auteur entre autres d'une importante biographie consacrée à Robert Schumann qui a reçu le Grand prix des Muses en 2000. Rédigées durant les dix années qui précèdent leur mariage, ces lettres qui parlent d'amour et de musique dévoilent le quotidien et les rêves de deux musiciens de génie.
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Octobre 1962 : c'est l'affaire des missiles russes à Cuba. Quelques dix-sept ans après la deuxième guerre mondiale, voici de nouveau des menaces de guerre entre l'Est et l'Ouest, entre les bons et les méchants, entre les cow-boys et les Indiens.
L'action du roman se déroule dans une petite ville française, le 27 octobre de cette année-là. La veille du jour de l'ultimatum.
Tête-Dure est un enfant qui essaie de ne pas se faire remarquer par les adultes qui l'entourent. Il y a son père, un Italien vantard et macho. Sa mère, qui essaie de tenir la maison. Tous les trois vivent dans une HLM que l'on devine peu reluisante. Les voisins, les chiens, tout le monde est avec tout le monde. Et tou le monde surveille tout le monde.
Tête-Dure absorbe la tension ambiante sans en comprendre les enjeux. Il voit les adultes s'inquiéter, ce qui l'inquiète à son tour. Il entend des adultes échanger des paroles qui lui sont incompréhensibles. Il voit ses parents se disputer violemment pour des motifs qu'il ne saisit pas. Il est sidéré par le monde autour de lui, un monde rendu hystérique.
Pris à parti,malmené, balloté entre son père et sa mère, Tête-Dure arrivera au bout de cette folle et étrange journée comme Zazie, à la fin du roman de Queneau : il aura vieilli. -
L'atelier du roman n.117 : Simenon : Le peuple du roman
Collectif
- Buchet/Chastel
- L'atelier Du Roman
- 20 Juin 2024
- 9782283039892
La doxa critique veut qu'une grande oeuvre romanesque ne saura être lue et appréciée à sa juste valeur que par un public restreint. Simenon - et, fort heureusement, il n'est pas le seul - prouve concrètement, réellement, que grand art et enthousiasme populaire ne sont pas des termes antagonistes. Peut-être que Simenon ne fera jamais partie d'une nomenclature avant-gardiste. Tant pis ou tant mieux. Dans tous les cas, nous l'aimons. Nous le lisons et relisons. Parce qu'il appartient, définitivement, à la grande lignée de Cervantès, de Balzac, de Dickens et de Tolstoï.
Nous parlons aussi de quelques indispensables (Powys, Malamud, Kundera et Kafka), sans oublier de scruter notre avenir de tout virtuel (Philippe Raymon-Thimonga) ou de nourrir la réflexion sur l'art du roman (Denis Wetterwald). -
Portraits d'exil
Béatrice Toulon, Catherine Van den Steen
- Buchet/Chastel
- Beaux Livres
- 16 Juin 2022
- 9782283036761
La série Portraits d'exil est composée de vingt peintures représentant les portraits en pied de personnes en exil en France.
Ces portraits sont dessinés au fusain sur toile de coton. Le fond de chaque portrait reprend un vingtième de la réinterprétation colorée faite par Catherine Van den Steen de La Chute d'enfer des damnés peinte par Rubens en 1620, La Chute et inversement.
Chaque portrait est réalisé aprés une longue interview que l'artiste fait accompagnée d'une journaliste, Béatrice Toulon.
Quatre thèmes structurent cet entretien : d'où je viens ; mon voyage ; ce que j'ai apporté avec moi ; mes projets, mon désir.
Au-delà des expositions de l'oeuvre, il s'agit de garder la trace du cheminement unique et bouleversant de chacune des personnes ayant participé au projet.
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Concert au réfectoire à 16h30
Maureen Dor
- Buchet/Chastel
- Litterature Francaise
- 4 Mai 2023
- 9782283038499
Tout le monde aime Hervé Vincent : sa voix de crooner, son beau smoking en velours et ses chansons sirupeuses pour cheveux mauves. Mais ce que les pensionnaires des maisons de retraite qu'il visite de ville en ville aiment particulièrement, c'est sa tombola.
Il y a même un baiser de la vedette à gagner ! C'est Lydie, sa grande et presque vieille fille, qui lui sert de maquilleuse et régisseuse, qui en a eu l'idée. Et pas seulement pour faire gagner les anciens. En effet, le père et la fille espèrent toujours se faire coucher sur le testament de leur public fragile et âgé !
Mais ce n'est jamais assez pour la jeune femme ambitieuse...
Leur odyssée moderne va être chamboulée quand ils hériteront d'un chien empaillé, Biscotte. Quand la philosophie de vie zen et positive du père se confronte à la rage revancharde de la fille, les étincelles sont explosives. -
Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique.
Elle reprend le principe de « Pages immortelles », publiée dans les années 30 et 40 chez Corrêa/Buchet Chastel : chaque volume se compose d'une présentation de l'auteur choisi ainsi que d'une anthologie personnelle.
« Verlaine est entré dans ma vie comme la foudre dans une maison fermée. Tout de suite, ç'a été pour moi une affaire de dentelles et de neige, de demi-jour et de frissons, en même temps qu'une histoire de cristal et de fracas, de baisers fous et de larmes ; tout cela en un seul et même mouvement, comme d'un balancier ou comme la marée, qu'il s'agisse de sa vie ou de son oeuvre, les deux étant dans son cas intimement mêlés, reflet ou miroir l'une de l'autre, comme en un rêve exquis. »
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Peter et pierre ; 40 ans de lithographie
Pierre Alechinsky, Peter Bramsen
- Buchet/Chastel
- 26 Octobre 2006
- 9782283022412
Pendant 40 ans d'amitié et de complicité, Pierre Alechinsky a travaillé avec le grand lithographe
danois Peter Bramsen, dans son atelier à Paris. L'ensemble de ses lithographies, plus de cent
oeuvres en couleurs, sont reproduites dans ce livre, accompagnées de photographies inédites.
Avec un texte de présentation et un entretien avec Peter Bramsen signé Valère Bertrand, et un
texte sur l'expérience lithographique de Pierre Alechinsky.
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Plus d'une centaine de dessins pour la plupart inédits de Pierre Alechinsky, dessins exécutés librement sur les planches gravées de l'Icones plantarum sponte nascentium in regnis Daniæ et Norvegiæ, cette encyclopédie de la flore danoise, débutée en 1762 à la demande de différents rois du Danemark et qui s'est échelonnée jusqu'en 1883.
Un siècle après, en 1982, Pierre Alechinsky s'est lancé dans ce "détournement" en glanant chez des brocanteurs ou dans des marchés aux puces, les planches gravées débrochés de l'édition originale.
Dessiner ou redessiner par-dessus des dessins existants : qui n'a pas éprouvé un jour cette irrésistible envie ?
Flora Danica constitue l'une des recherches dans ce registre les plus abouties de Pierre Alechinsky, amateur réputé de gravures et de documents rares. C'est peut-être précisément dans ce jardin botanique de la flore danoise que se cache le véritable jardin secret de l'artiste. C'est aussi la série qui lui tient le plus à coeur.
Le texte de présentation de Dominique Radrizzani, directeur du Musée Jenish et grand connaisseur du dessin et de l'oeuvre d'Alechinsky éclaire les circonstances de cette entreprise singulière.
Né en 1927 à Bruxelles, Pierre Alechinsky étudie la typographie et l'illustration du livre avant de participer activement au groupe CoBrA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) en 1949, aux côtés d'Asger Jorn, Christian Dotremont, Karel Appel, Constant, Corneille. À partir des années 60, son oeuvre - peintures, dessins, illustrations, gravures et céramiques - connaît une renommée internationale. Il participe à de nombreuses expositions et biennales, dont celles de Sao Paulo et de Venise.
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Patrick Declerck apprend qu'il va subir une lourde opération du cerveau, et décide de partir s'entraîner dans une école de snipers en Arizona. L'idée de ne pas se louper si son opération ratait est à l'origine de cet étrange voyage. Certes, il n'est pas besoin d'avoir un diplôme de sniper pour bien se loger une balle dans la tête, mais Patrick Declerck vient d'une famille où les armes ont toujours été présentes. Et s'il en mesure toute la dangerosité, il en connaît aussi la fatale attraction. N'ayant donc plus grand-chose à faire avant de peut-être mourir prochainement, il retourne à New York, sa ville d'origine, pour rendre hommage aux victimes du 11 septembre. Puis il prend l'avion pour aller suivre sa formation paramilitaire de sniper en Arizona.
Sniper en Arizona est donc le récit de ce stage en plein désert, par 38°C. Le groupe est composé d'hommes ayant tous fait la guerre, les stagiaires comme les professeurs. C'est donc une assemblée d'individus pas mal cabossés par la vie que Declerck va observer de son oeil d'anthropologue. Le soir, après une journée passée à tirer, chacun rentre chez soi. Declerck retrouve son motel - typique de la région. Pour se détendre, il se rend chaque soir au McDo du coin, et explore les magasins (d'armes) locaux. Comme à son habitude, Declerck, dans ce nouvel opus, explore les limites de l'absurde de l'existence humaine dans un monde perpétuellement déchiré entre vide intersidéral et crétinisme collectif.
Pour survivre, reste la musique des mots. Et c'est à cette musique particulière (et à chaque livre différente) des mots qu'il importe de porter tout le sens et la sombre beauté du voyage.
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Philippe Dutilleul trouve autant de raison d'aimer la Belgique que de motifs de la détester. Le délitement du pays le désole. Il livre ici un portrait acide de ce pays où rien ne va tout à fait comme cela devrait, où l'on s'est habitué à vivre de petits arrangements. Un pays miné non seulement par les tensions nationales et les querelles communautaires, mais par un passé chargé d'affairisme, de fraudes, de scandales jamais vraiment élucidés, comme l'affaire Dutroux ou celle des tueurs du Brabant-Wallon...
Le réalisateur du tonitruant « Tout ça ne nous rendra pas la Belgique » stigmatise une opinion publique amorphe, manipulées par les ambitions politiciennes des uns, assommée par la médiocrité des autres. Il renvoie dos à dos les autruches wallones et les incendiaires flamands. Il s'insurge contre un pays qui s'enferme peu à peu dans une logique d'apartheid. Il peste contre un roi à la petite semaine qui n'a ni la carrure de son père ni celle d'un Juan Carlos en Espagne.
Pourtant, assure-t-il, le Royaume de Belgique pourrait être formidable. Le pays de Rubens, Ensor et Magritte, de Brel et d'Hugo Claus, des frères Dardennes et Jacko van Dormel, de Frankin et Geluck ne manque ni de talents ni d'humour. La Belgique, écrit Dutilleul, c'est aussi un art de vivre, une bonhomie, une forme de simplicité, voire un goût du burlesque qui se moque du complexe de supériorité du voisin français...
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L'auteur Marc Deleuze, DRH de la Maison, découvre un beau matin son bureau vidé. La porte a été déposée. Il ne reste plus que la moquette. Décidé à ne pas céder, il va vivre des mois de jouissive résistance face à l'hostilité, l'indifférence et l'embarras de ceux et celles qui furent ses collègues au sein de la direction du groupe. On veut l'ignorer mais lui observe tout, d'un uil lucide et féroce. Chaque jour il s'installe entre ses quatre murs, seul avec la chaise en PVC qu'il a dégotée non sans mal au sous-sol.
Dans son bureau vide, sans téléphone, il lit le journal ou fait balcon, à califourchon sur sa chaise, devant le couloir qui traverse la direction générale où Numéro Un a remplacé, à la faveur d'une OPA, son ami Bertrand.
Narguer est un exercice captivant mais accaparant. Le désoeuvrement ne s'improvise pas non plus ; il exige une véritable organisation. Mais une fusion peut en cacher une autre... L'auteur Né à Bruxelles, Frank De Bondt vit à Paris. A publié un roman, Un week-end avec Odile, chez Buchet/Chastel.
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Un délicieux naufrage
Frank de Bondt
- Buchet/Chastel
- Litterature Francaise
- 7 Avril 2011
- 9782283024980
Un délicieux roman à déguster sous un parasol ou un grand chêne...
Comme toujours, Frank De Bondt porte un regard cruel et amusé sur les choses de la vie. Cette fois, c'est le vieillissement et les désillusions amoureuses d'une génération d'hommes "toujours jeunes" qui sont l'objet de sa curiosité. Philippe Langon, cinquante-sept ans, est professeur des universités et depuis peu essayiste à succès. Sa cible : l'Etat providence. En tombant amoureux de la belle Léna, qui a l'âge de sa fille, ce thuriféraire du libre-échange va connaître bien des tourments, à commencer par ceux des auteurs en mal d'inspiration.
Renvoyé sans ménagement sur le marché des coeurs brisés, après quelques épisodes savoureux, Langon, entouré des siens, sera condamné à subir de loin le spectacle émoustillant des jeunes femmes en liberté. Et à méditer tant sur les dégâts de la soixantaine que sur la crise du capitalisme financier.
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L'atelier du roman n.95 : Simon Leys ou le plaisir de la critique
Collectif
- Buchet/Chastel
- L'atelier Du Roman
- 6 Décembre 2018
- 9782283032114
Avec ce numéro, L'Atelier du roman fête ses 25 ans. Aucun autre écrivain n'illustre mieux la raison d'être de notre revue que Simon Leys. Aucun autre écrivain ne peut mieux représenter notre ambition de pratiquer une critique littéraire « plaisante et robuste », comme il est noté dès l'ouverture du premier numéro de la revue.
Simon Leys (1935-2014) est surtout connu pour son « témoignage » Les Habits neufs du président Mao (1971), un livre en contraste absolu avec les illusions d'une grande partie des intellectuels occidentaux des années '60 à propos de la Révolution culturelle chinoise. Mais le succès d'un livre peut parfois occulter la valeur des autres. C'est ce qui est un peu arrivé avec Leys. Pourtant, cet écrivain belge et français a été un esprit universel, autant exquis que fécond, couvrant plusieurs champs littéraires : de la critique d'art et littéraire au reportage, des récits de voyage au roman et des essais spirituels à la haute sinologie. Articles, entre autres, de Denis Grozdanovitch, Morgan Sportès, Florent Georgesco, Patrice Jean, Eryck de Rubercy et Lakis Proguidis.
Des pages sur Georges Bernanos, des chroniques, des nouvelles et les dessins humoristiques de Sempé couvrent le reste de la matière.
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Roland Topor naît en 1938, à Paris, de parents émigrés polonais. Sa vie commence dans les prémices d'une guerre qui saignera bientôt le monde et qui le marquera à jamais. Très tôt, il manifeste une liberté d'esprit étonnante. Voulant être artiste, il s'inscrit aux Beaux-Arts et publie pour la première fois des dessins et des contes dans les revues Bizarre, Arts, Le Rire, Fiction... C'est le début d'un travail considérable réalisé (jusqu'à sa mort en 1997) par l'un des derniers grands touche-à-tout. Topor est fascinant parce qu'il est peintre, dessinateur, écrivain, homme de théâtre et de télévision... En France, le fait qu'il vienne du dessin d'humour et de l'illustration - de 1961 à 1965, Topor collabore à la revue Hara-Kiri, et fonde le groupe Panique avec Arrabal, Jodorowsky et Sternberg - est encore un sujet de malentendu. Il ne figure ni dans les grandes expositions des grands musées ni dans les collections publiques. Il est pourtant l'un des plus impressionnants dessinateurs de notre époque. Sa puissance d'invention brouille la perception qu'a de lui le monde de l'art. Homme-orchestre, la liste de ses activités semble infinie. Et pourtant son oeuvre reste cohérente et tourne autour de quelques thèmes majeurs. Sa morale ? Ne jamais être correct. Humaniste pessimiste, il joue sur le grotesque et le burlesque. Et si, pour lui ; les matières fécales, le sang, le sexe, la viande, comptent beaucoup, c'est parce qu'ils désignent avant tout l'être humain. Dix ans après sa mort, Frantz Vaillant mène l'enquête et compose la première biographie de cet " acrobate de l'imaginaire " - dont l'obsession majeure reste la mort qui l'emplissait d'effroi, et autour de laquelle il n'a cessé de tourner avec drôlerie en une magnifique danse macabre.
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Il était une fois un homme encore jeune, diplômé de philosophie, mais fâché avec le marché du travail. Il a choisi de laisser sa place aux autres plutôt que d'allonger la liste des salariés pauvres qu'il qualifie de plaie de la société. Un jour cependant, Archimède se laisse entraîner par une offre d'emploi originale : accompagner une dame d'un certain âge au casino de la ville en échange d'un "bakchich". Dans ce coin paumé, au milieu des alignements de machines à sous, il croisera le hasard, la chance, un barman noir et peut-être l'âme soeur.
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Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828) est avec Picasso le grand peintre du tragique et celui de nos fantômes. Cette biographie entraîne le lecteur dans les profondeurs d'une oeuvre qui s'impose comme le miroir sombre de la modernité.
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Ce livre vous présente Le Testament d'Heiligenstadt et les Carnets de notes connus sous le nom de Manuscrit Fischhoff (1804-1818).
Il s'agit véritablement d'une oeuvre singulière. " ... Ne disons pas qu'un homme s'y confesse ; et moins encore qu'il s'y analyse. Constatons seulement qu'il y réagit selon l'existence de son tempérament et qu'il apparaît ici tel qu'il a réellement été dans sa vie, en marge de son art, préoccupé de choses grandes ou petites, mais toujours immédiates et urgentes pour lui-même, en intime relation avec son isolement et son génie.
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