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Voici enfi n traduite en français la grande biographie de Tito par Joze Pirjevec, saluée mondialement comme l'ouvrage le plus abouti sur l'ancien maître de la Yougoslavie. Fondée sur une quantité impressionnante d'archives inédites.
Voici enfin traduite en français la grande biographie de Tito par Joze Pirjevec, saluée mondialement comme l'ouvrage le plus abouti sur l'ancien maître de la Yougoslavie. Fondée sur une quantité impressionnante d'archives inédites - découvertes à Belgrade mais aussi aux États-Unis, en Russie, en Grande-Bretagne, en Allemagne -, l'étude de Pirjevec explore les zones d'ombre, fait revivre les paradoxes et les ambiguïtés d'un Tito que rien ne semblait destiné à se hisser au rang des chefs d'État les plus influents du XXe siècle.
Comment ce fils d'apprenti, ancien ouvrier d'usine, est-il parvenu à s'emparer du Parti communiste yougoslave ? Quelle fut la nature de son engagement dans les Brigades internationales du temps de la guerre d'Espagne_? Comment comprendre son rôle de partisan, passé maître dans l'art de la guérilla, durant l'occupation de son pays par les nazis ? Quelle fut sa responsabilité dans le massacre des Croates oustachis en 1945 ? Staline a-t-il vraiment cherché à l'empoisonner ? Comment, dans l'après-guerre, Tito s'est-il imposé comme l'une des principales figures des non-alignés ?
Pirjevec n'élude aucune de ces questions, poussant son enquête dans les replis les plus intimes de ce grand amateur de femmes et de luxe, fasciné par le pouvoir qu'il exerça d'une main de fer malgré quelques timides concessions à la démocratie.
Préface de Jean-Arnault Dérens
Traduit du slovène par Florence Gacoin-Marks -
Les sources françaises de la démocratie serbe
Dusan t. Batakovic
- CNRS Editions
- Histoire
- 24 Mai 2013
- 9782271077639
" Nous avons affaire ici, au-delà du titre même de ce livre, à une véritable histoire du développement politique et institutionnel de la Serbie avant 1914, dans le contexte de ses rapports avec la France.Le grand livre de Dušan T. Batakovic', dont les conclusions sont toujours actuelles, montre admirablement l'évolution progressive et la modernisation d'un pays qui doit résoudre à la fois son problème politique interne et son problème national, cas fréquent à cette époque. Mais la Serbie disposait d'une base de départ, la démocratie agraire, qui n'existait pas ailleurs dans cette partie de l'Europe. Elle recevait d'autre part des influences multiples, françaises mais aussi britanniques, et pas seulement russes et austro-hongroises. Ce qui contribue à expliquer la situation très particulière de la Serbie dans cette partie du monde. Plus que d'autres pays de la région, la Serbie s'est montrée très tôt ouverte aux influences de l'Europe occidentale, et on comprend que l'alliance privilégiée franco-serbe reposait sur des réalités profondes, et pas seulement sur des considérations tactiques transitoires. "