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Alexeï Laptev a trente-quatre ans quand il se rend au chevet de sa soeur malade, dans une petite ville de province. Il y tombe amoureux d'une jeune femme de douze ans sa cadette et ne sera pas long à la demander en mariage, sachant pourtant que sa passion n'est pas payée de retour. Laptev n'est pas un homme séduisant, mais il a pour lui sa droiture ainsi qu'une solide fortune, et sa demande sera acceptée. Trois années vont s'écouler, durant lesquelles les sentiments vont évoluer, le futur se dessiner, très logiquement sans doute mais avec cette nuance d'étrangeté, ces petits riens imprévisibles que l'art de Tchékhov est de parfaitement restituer, pour saisir la vie dans ce qu'elle a de plus intime, de plus secret, de plus singulier.
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Roger Vailland, romancier dandy, résistant esthète, aurait cent ans cette année. La republication des écrits de combat de ce témoin majeur des conflits intellectuels et politiques du XXe siècle était devenue une urgence. D'autant plus que le surréalisme est sans doute le mouvement littéraire le plus complexe du XXe français, puisqu'y seront passés tant de jeunes écrivains, y compris Vailland.
Publié au lendemain de la Libération, "Le Surréalisme contre la Révolution" se présente comme un pamphlet contre André Breton, mais il témoigne aussi du parcours individuel de l'auteur, passé de l'hermétisme du Grand jeu à l'athéisme le plus militant. Ainsi, plus qu'un réquisitoire, ce texte est aussi un plaidoyer pour le rationalisme, dans la tradition des Lumières.
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La critique dramatique révèle l'état de la société.
Lorsque Emile Zola et Octave Mirbeau entrent en guerre contre Francisque Sarcey, c'est à la bourgeoisie réactionnaire de la IIIe République qu'ils livrent bataille. Romain Rolland, dans le titre " Point de critique ", résume bien l'attitude des auteurs vis-à-vis de la critique d'humeur. Marcel Pagnol s'indigne. Dans L'Impromptu de l'Alma, Eugène Ionesco ridiculise les critiques de la revue Théâtre populaire, notamment Roland Barthes et Bernard Dort.
Les metteurs en scène ne sont pas les derniers à manier l'ironie féroce. Et lorsque Jacques Lassalle dénonce les médiocrités de la profession, n'adresse-t-il pas des griefs analogues à ceux que Jacques Copeau lançait à Léon Blum ? N'y aurait-il alors que de mauvais critiques ? Parole à la défense ! Les textes de Bernard Dort, Georges Banu et un entretien inédit avec Bertrand Poirot-Delpech permettent de dessiner avec finesse et lucidité les contours d'une critique exigeante.
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Si tout le monde connaît le Romain Rolland romancier, auteur de Jean-Christophe et de L'Âme enchantée, le théoricien du théâtre est aujourd'hui injustement méconnu en dépit de sa vision novatrice, voire révolutionnaire, de la scène.
Dans son essai Le Théâtre du Peuple, Romain Rolland étudie les expériences passées (de la Révolution française au théâtre de Bussang de Maurice Pottecher, premier théâtre du peuple) et fait une série de propositions pour fonder un véritable théâtre populaire " machine de guerre coutre une société caduque et vieillie [...]. Il s'agit de fonder un art nouveau pour un monde nouveau. " La force révolutionnaire de ce projet fait reculer le gouvernement qui s'était pourtant engagé à soutenir cette initiative.
Dans la préface à cette édition de Chantal Meyer-Plantureux, on peut suivre, grâce aux extraits d'un petit carnet inédit intitulé Le Théâtre du Peuple à Paris 1899-1900, le combat politique de Romain Rolland pour imposer son idée. Le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts procédera lui-même à l'enterrement de ce projet généreux et ambitieux. Le rôle précurseur de Romain Rolland fut oublié mais ses idées ont néanmoins irrigué et fécondé toutes les réalisations de théâtre populaire du XXe siècle.
Le Théâtre du Peuple, cet essai fondateur, frappe par la justesse et la modernité des analyses de Romain Rolland.
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A l'exception notable du Marchand de Venise, le théâtre évite, depuis la Seconde Guerre mondiale, de représenter sur scène un personnage juif et désigné comme tel.
Et lorsqu'il s'y hasarde, il provoque de violentes réactions.
Il fut pourtant une époque où " la question juive " était l'un des sujets de prédilection de la scène française. Des pièces antisémites, consciemment revendiquées ou non, étaient jouées avec un très grand succès dans de nombreux théâtres parisiens. Les critiques se déchaînaient. L'antisémitisme de ce répertoire dramatique était discuté, approuvé ou combattu pour ce qu'il était à l'époque : une opinion politique.
L'antisémitisme ne se cantonnait pas à ces pièces, aujourd'hui tombées dans l'oubli, il contamina l'ensemble de la vie théâtrale des années 1880 à la Seconde Guerre mondiale, exhibant sur scène le " type juif ". Il irrigua aussi
bien le théâtre de boulevard " de droite " que le théâtre d'avant-garde " de gauche ". (Gémier, Lugné-Poe ou Dullin ont contribué à diffuser cette caricature dans le public.
) Certains auteurs dramatiques juifs eux-mêmes ajoutèrent leur voix au concert antisémite. Tous dénoncèrent le " théâtre juif ou enjuivé ", synonyme d'un théâtre médiocre, boulevardier, par opposition au théâtre pur, pauvre, d'avant-garde, aux mains des vrais artistes. Ce volume propose une réflexion autour de quelques textes importants - inédits ou opportunément disparus après-guerre - et d'un cahier photos, sur cette mémoire " confisquée " du théâtre.
Non pour jouer les procureurs mais pour comprendre le rôle et la responsabilité du théâtre dans notre histoire politique.
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Connu du grand public pour un livre novateur, vienne 1900, paru en 1984, michael pollak, viennois installé en france en 1971 pour y faire son doctorat, fut ensuite chercheur au groupe de sociologie politique et morale (ehess) et à l'institut d'histoire du temps présent (cnrs), jusqu'à sa mort en juin 1992 à l'âge de 44 ans.
Dans le sillage de pierre bourdieu puis de luc boltanski et laurent thévenot, il exerça en france et en allemagne une forte influence sur les sciences sociales, en sociologie d'abord, mais aussi en histoire, philosophie, littérature ou esthétique. ses travaux sur l'expérience concentrationnaire et la shoah, ceux sur le sida, mai 68 ou sur la politique scientifique sont encore au coeur de bien des recherches actuelles.
Michael pollak a défini le concept d'" identité blessée " plaçant l'idée d'épreuve au centre de l'expérience sociale de l'individu. son oeuvre peut également se lire comme une sociologie des possibles. le travail de pollak se distingue par sa rigoureuse interdisciplinarité, sa capacité à penser sociologiquement les situations extrêmes ou encore l'historicité des phénomènes sociaux. ces analyses ont traversé de nombreuses recherches, faisant de michael pollak un des penseurs importants de notre temps.
Ce volume, écrit par des spécialistes de sa pensée ou de champs qu'il a traversés, souligne la diversité de ses apports et leur fécondité. il illustre ses engagements, ainsi que les principales facettes de son itinéraire intellectuel. deux textes inédits de michael pollak complètent cet ouvrage d'hommages et d'études.
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Qu'est-ce que l'État ? Qu'en est-il des droits de l'homme et du citoyen ? Où sont les limites du pouvoir ? A quoi correspondent les différentes formes de gouvernement et, parmi elles, la démocratie ? Où se situent les dimensions internes et internationales de la souveraineté ?
Dans cet ouvrage, Norberto Bobbio analyse l'État moderne, de ses origines à sa constitutionnalisation, de l'affirmation de sa souveraineté à son déclin, en suivant le fil ronge de la construction d'un pouvoir supranational et d'une démocratie internationale.
Sa manière claire d'exposer la pensée ries principaux maîtres de la théorie politique occidentale, de Hobbes à Hegel, en passant par Locke, Montesquieu, Rousseau et Kant, est totalement novatrice.
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Le 7 avril 1994, éclatait le génocide des Tutsi du Rwanda qui, dans sa fulgurance, faisait plus d'un million de victimes en seulement cent jours hommes, femmes et enfants, presque tous Tutsi.
Tués à la machette. Ce quatrième génocide du XXe siècle, après ceux des Arméniens, des Juifs d'Europe et des Cambodgiens, a été commis par les Hutu. Ou du moins par des Hutu. Comme tout génocide, cet événement monstre repose sur un plan minutieusement préparé par un Etat criminel. Point de départ de cet ouvrage, un procès, au printemps 2001. La cour d'assises de Bruxelles juge quatre Rwandais accusés de génocide : un universitaire, un ancien ministre et deux religieuses.
Les minutes sonores de ce procès sont le fil directeur qui conduit Laure de Vulpian à s'interroger sur les causes et les conséquences de ce génocide, à chercher des explications sur cette tragédie moderne dans sa conception, rudimentaire dans sa réalisation et sophistiquée dans sa planification. Les réponses viennent de Rwandais, de Belges et de Français, qui sont écrivains ou prêtres, médecins ou historiens, hommes politiques ou avocats, rescapés ou " Justes ".
On peut citer notamment Jean Hatzfeld, Jacques Sémelin, Alain Destexhe, le colonel Luc Marchal ou le général Christian Quesnot. Cet ouvrage nous donne des clés historiques, politiques et culturelles. Clés nécessaires pour penser l'impensable et prendre la mesure du mal absolu, à savoir l'idée d'exterminer un peuple parce qu'il est ce qu'il est. Laure de Vulpian ne prétend pas être exhaustive, ni lever toutes les interrogations.
Elle nous invite à chercher à savoir, parce que ce génocide ne peut pas rester dans le mépris de la connaissance et de la mémoire, même si certains veulent à tout prix nous le faire oublier.
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Le surréalisme est sans aucun doute le mouvement qui a le plus marqué notre siècle.
La peinture, la sculpture, la poésie, le roman, le cinéma, le théâtre se sont métamorphosés sous son impulsion. La mode, la publicité, l'esprit de toute une époque ont sacrifié à son esthétisme. Né en 1922 à Paris, où il regroupa une génération tumultueuse, il étendit rapidement son influence dans toute l'Europe, les deux Amériques, au Japon et jusqu'en Afrique. Afin de faciliter l'accès et la connaissance de cette étonnante constellation d'idées, Gérard de Cortanze a composé une encyclopédie personnelle détaillée, dans laquelle on retrouve ses protagonistes les plus célèbres (Breton, Aragon, Dali, Delvaux, Péret...), mais aussi ses représentants les plus secrets (Vaché, Mariën, Cabanel, Nougé...), voire les plus inattendus (Lacan, Giacometti, Delteil...) ; ses grands thèmes (l'amour, l'hystérie, le merveilleux, l'occultisme, le sommeil, l'écriture automatique, la révolution, le hasard objectif...) et ses oeuvres les plus significatives (L'Amour fou, Nadja, Le Traité du style, La Coquille et le clergyman, L'Amour la poésie...).
Ce livre n'est pas seulement un guide ou un vade-mecum indispensable à tous ceux qui veulent ne rien ignorer du monde des surréalistes, c'est aussi un voyage initiatique au cours duquel on apprend à comprendre la démarche théorique et spirituelle de ces hommes et de ces femmes qui ont fait leur cet adage : " La beauté sera convulsive ou ne sera pas. "
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Théâtre populaire, enjeux politiques
Pascal Ory, Chantal Meyer-plantureux
- Complexe
- Le Theatre En Question
- 9 Juin 2006
- 9782804800994
La notion de « Théâtre populaire » a été souvent étudiée du côté des artistes, des théoriciens, jamais dans sa dimension politique. Ce fut pourtant un long combat qui provoqua de nombreuses discussions à l'Assemblée nationale. Des hommes politiques de droite comme de gauche s'affrontèrent : l'État devait-il ou non s'engager, devait-il ou non aider à la création d'un véritable Théâtre populaire en France ? Ce volume se présente sous la forme d'un essai suivi d'une anthologie. Les textes qui la composent ont été choisis pour rendre compte du dialogue souvent houleux qui a existé, de la fin du XIXe au milieu du XXe, entre artistes et hommes politiques.
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Sarah Bernhardt, pourtant invalide, n'a pas hésité à donner
plusieurs représentations théâtrales devant des milliers de
soldats, regroupés pour voir l'une des grandes vedettes du
temps. Moment de détente dans la vie du poilu, mais aussi
propagande ou reflet de leur existence difficile, le théâtre
joue un rôle important dans la vie du Front pendant la
Grande Guerre. Or, il est encore l'un des territoires peu
connus de l'histoire culturelle de la Première Guerre
mondiale.
Le théâtre monte au Front explore les différents visages du répertoire
de ce moment crucial: des pièces censurées à celles
écrites par les poilus eux-mêmes, du théâtre patriotique au
pacifiste, des auteurs de l'arrière aux représentations des casernes
et des campements. Entre « bourrage de crâne » et
vision très réaliste donnée par les soldats, le théâtre propose
une image fouillée de la guerre, de ses représentations, et des
façons dont elle a été vécue.
Le livre se compose d'une série d'essais sur la vie théâtrale entre 1914 et 1918, depuis Paris jusqu'au Front, et y adjoint une anthologie d'extraits significatifs d'un répertoire largement inédit, voire méconnu.
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Aspect essentiel de son oeuvre, le théâtre a littéralement habité Jean-Richard Bloch. Sa première pièce fut montée par André Antoine à l'Odéon durant la saison 1910-1911. La suivante, Le Dernier Empereur, écrite après l'épreuve sanglante de la Première Guerre, a été jouée dans plusieurs théâtres parisiens avant de connaître le succès à Berlin chez Erwin Piscator. Mais c'est Naissance d'une cité, commandée par le Front populaire et jouée en 1937 au Vel d'Hiv, qui reste l'oeuvre la plus ambitieuse de Bloch auteur dramatique. Avec ce spectacle d'avant-garde Fernand Léger a signé le décor, Arthur Honegger et Darius Milhaud, la musique , Jean-Richard Bloch veut à la fois renouveler le répertoire contemporain, rénover la mise en scène et créer le premier « théâtre de masses » français.
Depuis 1910 et son essai sur Le Théâtre du peuple, Jean-Richard Bloch a souligné la nécessité d'écrire pour son époque, d'écrire « avec du présent ». En avance sur son temps, marqué à gauche, son théâtre fut parfois mal accueilli en France. Pourtant son essai, Destin du théâtre, qualifié par Jacques Copeau d'« admirable petit livre, le plus vivant, le plus informé, le plus intelligent que j'ai lu d'une main française sur notre art du théâtre », recueille l'estime unanime de la profession.
La réédition de ces deux textes, Le Théâtre du Peuple, critique d'une utopie et Destin du théâtre, indisponibles depuis plus d'un demi-siècle, redonne à l'écriture de Jean-Richard Bloch ce goût du présent qu'il défendait et illustrait à travers son théâtre et son engagement.
L'essai d'Antoinette Blum, en introduction, retrace l'itinéraire d'un intellectuel pour lequel le «théâtre associe dans un mariage inséparable le poète et le public, l'homme et l'époque».
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Venus de divers pays européens, d'Israël et du Moyen-Orient, du Maghreb, des Etats-Unis,, les auteurs de ce volume se sont réunis très exactement à la veille de l'intervention américaine en Irak.
Ils se sont interrogés sur l'identité et la provenance des terroristes au service de la galaxie AlQaida ; sur leurs motivations et leur impact sur '' les populations musulmanes... Sont-ils influencés par la situation des Palestiniens ou y sont-ils indifférents ? Quel rôle joue la mondialisation - dans leur comportement ? S'inscrivent-ils dans -â une " guerre des civilisations " qui trouverait son origine à l'époque des croisades ? Enfin, quelles sont les causes de cette violence, et-, peut-on l'empêcher ?
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Le thème de ce livre peut sembler paradoxal.
En effet, en cette fatidique année révolutionnaire antistalinienne pour la hongrie et la pologne, aucun événement palpable ne vient troubler la quiétude apparente de voisins immédiats - tchèques et slovaques - qui avaient pourtant connu la démocratie avant la seconde guerre mondiale.
Mais c'est justement l'anatomie de cette " absence " qui retient ici l'attention. l'auteur replace d'abord la tchécoslovaquie dans le contexte de la déstalinisation de 1956.
Elle présente ensuite les années 1950 dans l'historiographie et analyse les interprétations de 1956 en provenance des historiens occidentaux et tchèques. enfin, elle invoque le passé traumatique du pays (accords de munich, protectorat allemand, expulsion des allemands des sudètes après la guerre), l'influence des communistes sur la scène intellectuelle tchèque à partir de 1945, l'état des relations avec le voisin soviétique et le niveau de soutien dont a bénéficié le parti communiste au sein de la population comme facteurs expliquant l' " absence " de 1956.
L'ouverture partielle des archives a permis de constater l'existence de décalages très importants entre les interprétations historiographiques de ces événements et certains aspects de la réalité mesurables par des documents officiels - nombre de personnes emprisonnées, politique d'information des membres du comité central, etc. - et ainsi de déconstruire un certain nombre de mythes présents dans l'histoire nationale tchèque.
En replaçant l'histoire du communisme de ce pays dans un contexte à la fois plus lointain (dans le temps) et plus large (dans l'espace), muriel blaive montre que le parti communiste disposait de solides racines dans la société et que, à la différence de ses homologues polonais et hongrois, il ne s'opposait au nationalisme tchèque sur presque aucun plan. l'originalité du communisme tchèque - et la clef de son succès - se définit ainsi par sa compatibilité unique avec le nationalisme.
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De l'Indochine au Maroc, de Tahiti au Sénégal, la France, naguère, a envoyé ses enfants Outre-Mer. De leur côté, des originaires des colonies sont venus vivre en métropole. Durant plusieurs générations, " Blancs " et " indigènes " se sont côtoyés. Pour le meilleur et pour le pire. Au cours de cette période, des relations amoureuses et sexuelles se sont tissées. Le cas le plus fréquent a été celui des unions d'hommes blancs et de femmes colonisées. Plus rarement - et plus récemment - des femmes blanches ont transgressé les tabous en rencontrant des hommes " de couleur ". Quel fut le reflet de ces relations dans la littérature française contemporaine ? Quelles situations ont été imaginées ? Quelles joies? Quels drames ? Quels fantasmes exotiques ou érotiques révèlent-ils ? Certains textes ici regroupés portent des signatures célèbres : Alphonse Daudet, Guy de Maupassant, Pierre Loti, Isabelle Eberhardt, Georges Simenon... D'autres ont été écrits par des auteurs moins connus aujourd'hui, mais qui eurent autrefois leur heure de gloire : Louis-Charles Royer, Pierre Mille, Paul et Victor Margueritte, Paul Vigné d'Octon... Tous cependant ont pour trait commun la recherche de l'Autre, du Divers, de l'Exotique. " Un livre novateur : Alain Ruscio est parti de l'idée que les textes les plus célèbres ne sont pas les seuls lourds de signification. Il n'ignore ni le roman de gare, ni Maupassant, ni Simenon. Sa bibliographie sera désormais incontournable. Bref, il nous donne un vrai livre. "
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Les enquêtes du commissaire Léon Tome 1 ; Madame Edouard
Nadine Monfils
- Complexe
- 1 Mai 2004
- 9782804800178
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