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Diane De Selliers
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Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire illustrées par la peinture symboliste et décadente
Charles Baudelaire
- Diane De Selliers
- La Petite Collection
- 1 Mars 2007
- 9782903656355
À l'occasion du 150e anniversaire de la première édition de l'oeuvre, célébré en juin 2007, La petite collection / Diane de Selliers, éditeur est inaugurée par la publication des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire illustrées par la peinture symboliste et décadente, au prix exceptionnel de 50 euros.
Le livre présente l'intégralité du recueil des Fleurs du Mal (édition de 1861) augmenté des Épaves (1866) et de l'édition posthume (1868) soit 164 poèmes.
L'ouvrage est illustré de 187 reproductions de peintures pleine page de 86 artistes essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle qui accompagnent l'oeuvre de Baudelaire, parmi lesquels Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Jean Delville, Alfred Kubin, Edvard Munch, Odilon Redon et Gustave Moreau, Carlos Schwabe, Max Klinger, etc.
Héritage du second Romantisme et première manifestation du Symbolisme, la Décadence est une esthétique où l'étrange et l'artificiel s'unissent afin de créer un langage pictural nouveau, en réaction aux préoccupations industrielles d'une bourgeoisie optimiste et dirigiste.
De la Décadence naîtra le Symbolisme, un art de la suggestion, de l'analogie et de la métaphore, au sein duquel poètes et artistes expriment leurs obsessions les plus profondes : la solitude, la mélancolie, le mysticisme, la sensualité, le rêve, l'étrange, le morbide...
Cette inédite confrontation souligne les correspondances entre deux univers, le poétique et le pictural, et restitue à l'oeuvre de Baudelaire sa grandeur prophétique et fondatrice pour toute une nouvelle génération de poètes et de peintres.
Cette édition est enrichie d'une biographie des 86 artistes présents dans l'ouvrage, et accompagnée d'une chronologie précisant notamment les liens de Baudelaire avec les artistes et les hommes de lettres de son époque.
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Rome, Naples et Florence ; illustré par les peintres du Romantisme
Stendhal
- Diane De Selliers
- La Petite Collection
- 16 Septembre 2010
- 9782903656706
L'Italie était pour Stendhal le pays où son âme pouvait flamboyer librement et exprimer toutes les palettes de ses émotions, de ses sensations, de lui-même.
Les femmes milanaises, les premiers opéras de Rossini, Giuditta Pasta, le comte Alfieri, Canova, les vestiges de Pompéi et de Paestum, tous les personnages et les moments de vie captés dans l'instant trouvaient dans les rues de Milan, de Florence, de Bologne ou de Naples, dans les campagnes lombardes, à la lumière de l'Italie, leur pleine intensité. Cette lumière, cette intensité, cet élan de l'âme, nous avons voulu les traduire en accompagnant ce récit de voyages des peintures romantiques les plus fortes et les plus évocatrices du sentiment de la beauté suprême au coeur duquel Stendhal vibrait.
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Alice au pays des merveilles ; de l'autre côté du miroir
Lewis Carroll, Pat Andréa
- Diane De Selliers
- La Grande Collection
- 7 Septembre 2006
- 9782903656331
Alice au Pays des Merveilles et De l'autre côté du Miroir, récits étroitement liés et complémentaires écrits en 1865 et en 1872, entraînent le lecteur dans un monde onirique caractérisé par le non-sens, la démesure, et le passage du monde de l'enfance à celui des adultes. Le chef-d'oeuvre de Lewis Carroll est présenté dans son intégralité et en version bilingue anglais/français, soulignant l'extrême vivacité des deux romans de Lewis Carroll, riches en jeux de mots et en calembours. Dans sa préface, Marc Lambron, écrivain et chroniqueur littéraire, apporte un éclairage nouveau sur la figure mythique d'Alice et sur la confrontation entre Lewis Carroll et Pat Andrea en relevant de nombreuses correspondances entre leurs deux univers, littéraire et pictural. Habité depuis toujours par l'archétype féminin d'Alice, Pat Andrea a réalisé pour cette édition 49 tableaux inédits au format 150 x 180 cm qui mêlent gouaches, aquarelles, crayons de couleurs, fusains, collages, feuilles d'or et d'argent. Les 210 détails reproduits dans cet ouvrage nous plongent avec force, humour et intelligence dans l'univers de Lewis Carroll. De ses tableaux émane une remarquable correspondance avec l'esprit et la lettre de ce dernier. L'héroïne carrollienne inspire à Pat Andrea une figure d'Alice à l'infini polymorphisme. Douée d'une surprenante force dramatique, son oeuvre que d'aucuns comparent à celles de Balthus ou de Bacon lui vaut d'être qualifié de " maître du déséquilibre " ou d'" impressionniste psychique ". Figure familière, Alice appartient incontestablement au panthéon de nos mythes contemporains. Femme-enfant, mi-nymphette mi-pin-up, ou petite fille ingénue et intrépide, sagace et loquace, la figure d'Alice a inspiré un grand nombre d'artistes, d'écrivains et de cinéastes du XXe siècle. Cette publication permet de redécouvrir la richesse originelle de l'héroïne des deux romans de Lewis Carroll.
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Le Décaméron de Boccace illustré par l'auteur et les peintres de son époque
Boccace
- Diane De Selliers
- La Petite Collection
- 8 Avril 2010
- 9782903656577
Drôles, intelligentes et merveilleusement écrites, les cent nouvelles du Décaméron sont à l'origine d'une riche iconographie illustrant la profonde conviction de Boccace : « on ne doit pas accorder moins de liberté à la plume qu'au pinceau du peintre » (conclusion du Décaméron).
Une fresque fascinante de plus de cinq cents oeuvres d'art en couleurs vient éclairer cette émouvante comédie humaine et amoureuse : une trentaine de dessins à la plume et à l'aquarelle de Boccace lui-même, les cent miniatures du Manuscrit du Maître de la Cité des Dames, conservé au Vatican, les illustrations ornant les premières éditions de l'ouvrage, les cent miniatures du Manucrit Ceffeni, conservé à la Bibliothèque nationale de France, des panneaux peints sur des coffres de mariages et des plateaux d'accouchée, des détails de fresques des Trecento et Quattrocento, ainsi qu'une sélection des plus belles oeuvres inspirées par le Décaméron aux peintres de son époque.
Disciple de Dante et grand ami de Pétrarque, Boccace s'inscrit dans la trilogie éternelle des grands auteurs italiens du Trecento. Comme Dante, Boccace choisit l'italien et non le latin pour écrire le Décaméron. Il conçoit son chef-d'oeuvre entre 1349 et 1351 alors que l'humanité bouleversée médite sur « les vices humains et les valeurs » à la suite de la tragique expérience de la peste qui ravage Florence en 1348.
D'emblée, Boccace place le Décaméron sous le signe de l'amour naturel et triomphant, en prenant le parti et la défense des femmes : « Moi, que le Ciel a voulu créer pour vous aimer... ». Il appuie sa narration sur une construction originale et rigoureuse : pour éviter la peste, sept nobles demoiselles et trois jeunes gens courtois se réfugient dans la campagne autour de Florence. Chacun d'entre eux raconte dix nouvelles au cours de dix journées.
Fils de banquier florentin confronté à la société des marchands, Boccace fait preuve d'un sens aigu de l'observation et d'une connaissance concrète de la société. De Florence à Gênes, de Palerme jusqu'en Orient, les classes sociales les plus diverses - bourgeois, marchands, nobles, clergé, paysans... -, peintes pour la première fois en littérature, vivent aventures et passions, alternant amours joviales et dramatiques, sensualité exaltée, vices les plus laids et vertus les plus héroïques...
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Le Cantique des oiseaux, une épopée mystique :
Guidés par la huppe de Salomon, les oiseaux, métaphore de l'âme, partent en quête de l'Être suprême, Sîmorgh, oiseau mythique, manifestation visible du Divin. Par-delà les sept vallées, seuls trente oiseaux parviennent au bout du chemin. Devant la Sîmorgh souveraine, croyant la voir enfin, stupéfaits, ils ne voient que le reflet d'eux-mêmes (sî morgh signifie « trente oiseaux » en persan).
La Divinité, est invisible ; elle ne peut que se manifester dans le coeur, miroir de l'âme. Les âmes oiseaux comprennent alors qu'elles doivent se jeter dans le feu qu'est Sîmorgh pour en saisir l'essence, mourir pour renaître, devenir rien pour devenir Tout.
Un répertoire de récits :
Pour convaincre les oiseaux de prendre leur envol et les soutenir dans leur ascension, la huppe conte des histoires édifiantes, puisées dans les classiques de la littérature profane, dans le Coran, dans les floklores indiens, arabes ou persans. Madjnûn le fou d'amour, le sultan Mahmûd et son page Ayâz, le sheykh San'ân amoureux de la princesse chrétienne, Joseph et la femme de Putiphar... 'Attâr transforme ces archétypes en symboles. La beauté de l'être aimé et toutes les beautés du monde deviennent sous sa plume les signes visibles de la beauté de Dieu.
'Attâr, poète de la spiritualité soufie :
Le poète persan 'Attâr (1174-1248) a embrassé le soufisme, doctrine mystique de l'Islam qui invite l'homme au détachement pour mieux approcher du Divin. 'Attâr a lui-même cheminé, empruntant la voie extatique de l'amour et de l'abandon du soi. Et par la magie de l'évocation poétique, la beauté de sa langue, sa musicalité, sa force d'expression, il parvient à dire l'indicible, à montrer l'invisible et à partager avec chacun cette expérience spirituelle.
Un livre universel, au-delà de toute croyance :
Le Cantique des oiseaux est un récit initiatique par excellence : chacun peut voir dans les oiseaux le reflet de lui-même, à travers le prisme de ses propres expériences, de ses quêtes personnelles et intimes. Chacun peut se perdre dans les vallées pour mieux se retrouver. Il n'est pas besoin de croire pour être saisi par ce poème : ce qu''Attâr exprime résonne et vibre dans tous les coeurs. C'est vers soi-même que chemine chacun des oiseaux du récit.
Une traduction sublime et inspirée :
Il fallait à ce chef-d'oeuvre une nouvelle traduction, en vers, qui par son souffle et sa musicalité parvienne à rendre cette ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle. Leili Anvar, normalienne, agrégée et docteur en littérature persane, a relevé le défi immense de traduire en alexandrins rythmés les 4724 distiques du poème.
Pendant quatre années, elle a nourri son travail de recherches érudites, et plus encore, du bonheur d'être habitée par cette oeuvre qui l'a transformée. Le résultat est fidèle à la lettre et à l'esprit d''Attâr car la traduction réussit le tour de force d'épouser la beauté du texte original autant que de rendre compte de sa hauteur spirituelle. Au lecteur français d'être transformé à son tour par ce poème magnifiquement dévoilé.
Une édition enrichie :
Pour cette nouvelle édition, Leili Anvar a revu la traduction, développé l'introduction et rédigé des notes supplémentaires qui complètent et enrichissent la lecture. La compréhension du poème en devient ainsi plus subtile et approfondie.
Des introductions passionnantes :
Dans « L'envol », Leili Anvar nous fait partager ses connaissances sur 'Attâr et la poésie soufie. Elle éclaire le sens de ce chefd'oeuvre, composé dans une langue d'une inventivité inouïe par un homme d'une sagesse exemplaire. Dans « Le Voyage de traduire » elle nous fait partager son expérience et explique ses choix de traduction parfois audacieux. Elle propose aussi une réflexion sur les spécificités, les difficultés et les joies de la traduction poétique.
Des annexes essentielles complètent cet ouvrage de référence :
Les versets du Coran cités dans les notes, un glossaire des noms communs et des noms propres, accompagnent la découverte et la compréhension du poème d''Attâr.
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