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Bandes dessinées / Comics / Mangas
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Frédérique Bertand est née en 1969 à Épinal. Elle est diplômée de l'École Nationale des Beaux-Arts de Nancy. Cette auteur-illustratrice-artiste vit et travaille à Nancy.
Ses illustrations se retrouvent dans différents domaines tels que la presse en France et aux Etats-Unis (Télérama, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, l'Expansion, Psychologie Magazine, Wall Street Journal, New York Times, The Baltimore Sun, The Boston Globe...), la presse d'entreprises, le culturel, l'édition (Éd. du Rouergue, Éd. Mémo, Seuil Jeunesse, Random House / USA, Gallimard Jeunesse, Éd. L'Ampoule, Random House / GB, Hachette Education, Syros-La Découverte, Odile Jacob, Woongjin / Corée) ou encore la télévision (ARTE, Télé Toulouse).
Elle participe également à la conception et la réalisation de cinq films d'animation pour la chaîne Arte (Production les Télécréateurs).
Elle expose régulièrement son travail en France ainsi qu'à l'étranger. Elle a reçu de nombreux prix parmi lesquels nous pouvons citer: Le Silver Pencil Award à Amsterdam en 1997 pour le livre Les petits Héritages (Éd. du Rouergue).
Le Bologna Ragazzi Award (catégorie "fiction") à la Foire internationale du livre jeunesse à Bologne (Italie) en 1999 pour On ne copie pas (Éd. du Rouergue) réalisé en collaboration avec Olivier Douzou.
L'Illustrarte Award à la Biennale Internationale d'illustrations Jeunesse à Barreiro (Portugal) en novembre 2003.
Aux éditions Esperluète, elle signe deux romans graphiques dans la collection Hors-formats : Bientôt l'été (2007) et Déjà Noël (2010). -
Fait d'hiver : une aventure de la bande de Lily
Geneviève Casterman
- Esperluète Éditions
- 20 Janvier 2023
- 9782359841664
Elle était attendue, espérée... la voilà qui arrive enfin : la neige! Aussitôt les premiers flocons tombés, les amis se préparent... mais tout ne se passera peut-être pas comme ils l'ont imaginé...!
Cette histoire est le deuxième volet d'une série d'albums «La bande à Lily», après Un nouvel ami paru en 2020. Ces histoires nous invitent dans le quotidien d'un groupe d'enfants. Ils habitent tous le même village, théâtre de leurs aventures. Chacun a son caractère qui va se révéler au fil des différentes histoires.
Ces petits albums, au format des cahiers d'écolier, nous parlent de la vie à la campagne, de l'enfance, de l'amitié, de la proximité, des petites choses qui s'assemblent pour former le terreau de l'enfance. Dans ces histoires simples, l'aventure est au détour d'un chemin ou au fond du jardin. C'est l'amitié entre les copains qui nourrit chaque épisode.
Geneviève Casterman, infatigable observatrice du quotidien, croque ces moments d'enfance.
Son dessin, trait de crayon et rendu en noir et blanc, se fait tour à tour joyeux, expressif, minutieux.
Après les accordéons, Rue de Praetere, E411, Costa Belgica ou Se jeter à l'eau, elle observe son village et dépeint une enfance tendre, simple, où les petits riens se transforment en aventures extraordinaires. -
Quand son corps lâche, Anne Wolfers plonge. S'en suivra une dépression sévère qui la conduit à l'hôpital Sainte-Elisabeth, en psychiatrie. Elle y passera six semaines. Là, des idées sombres plein la tête, une habitude s'installe : chaque jour, sans exception, elle dessine dans son carnet de croquis. États d'âme, phrases notées au vol, injonctions du corps médical, effets secondaires des médicaments, reflets de ses émotions, les dessins s'enchaînent jour après jour. De ce rendez-vous salvateur avec son bic noir, elle fera un journal, reproduit ici fidèlement, où tous ses états se succèdent en une palette allant du sentiment le plus noir à l'autodérision la plus féroce. D'un trait expressif, Anne Wolfers nous ouvre les portes de la rémission de sa dépression. Avec humour et lucidité, elle nous donne une « vue du dedans » et provoque inévitablement l'empathie du lecteur. Ni livre de recettes vers le bonheur ni manuel contre l'état dépressif, ce carnet de croquis parlera à chacun d'entre nous : de nos parts d'ombre sûrement mais aussi de l'étincelle de vie que nous portons.
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On a trouvé une femme dans la mer baltique, elle était remplie de petits oeufs, ainsi commence et termine le récit graphique d'Elena Tognoli. Entre-temps, cette femme aura effleuré notre monde et y aura déposé son goût pour les mots et les questions ; mais aussi sa complexité et son souhait de liberté.
Femme-mirage, elle questionne notre monde, dans lequel elle cherche sa place, parmi les humains, dans la nature. À sa manière, elle nous informe de l'état du monde. Femme-trouvée, décortiquée, objectifiée, elle ne se laisse cependant pas réduire aux attributs qu'on lui appose ; malgré les tentatives de la définir selon son apparence, son âge ou ce qu'elle a dans le ventre, elle reste insaisissable et échappe aux cases. Femme-matrice au sein de cette mer-mère, elle interroge la féminité, la maternité, et plus largement la filiation. Femme-plurielle, elle semble être le tout et la partie.
Femme-univers, elle dépose ses mots au creux du récit. En elle, gravitent les pensées des mères du monde ; pensées-questions, pensées polyphoniques, pensées suspendues. Et quand les mots viennent à manquer, les dessins prennent le relais avec leur densité et leur bleu profond.
Ni déesse, ni sirène, cette femme-nageuse dépose son petit tas d'oeufs sur la plage. Ils éclosent en mots et par là nous adviennent. Qu'en ferons-nous ?
Mater Baltica nous tend un miroir, sans jugement ni réponse. À ceux-là, elle préfère la plongée en profondeur.
Elena Tognoli propose un voyage dans un univers qu'elle maîtrise parfaitement. Ses dessins s'accordent au récit, le prolongent, l'accélèrent et emmènent le lecteur dans un monde flottant où perdre pied serait un préalable. Dessins et écriture s'entremêlent pour tisser un récit onirique fluide comme le sable, profond comme la mer. -
Monsieur William
Jean-roger Caussimon, Jean-pierre Blanpain
- Esperluète Éditions
- Hors-Formats
- 10 Novembre 2008
- 9782930223926
Un livre noir pour une chanson noire... Dans le plus pur esprit « polar », Monsieur William se fait assasiner en pleine rue, pour un moment d'audace, un flirt avorté.
Jean Pierre Blanpain lui donne corps bien après que Jean-Roger Caussimon l'a chanté. Car Monsieur William c'est avant tout une chanson, écrite en 1950 par Jean-Roger Caussimon et mise en musique par Léo Ferré. Chantée par l'un et par l'autre, elle fut d'abord créée par Catherine Sauvage avant de connaître de nombreuses interprétations, dont celles des Frères Jacques, Philippe Clay, Serge Gainsbourg, et plus récemment celles de Philippe Léotard, Pascale Dehoux et Tête à têtes, des Rita Mitsouko, Bernard Lavilliers, Jean Guidoni, Nadâme, Jacki Feydi ou de l'Orphéon...
S'inspirant de l'esprit « série noire » du texte, les linogravures de Jean-Pierre Blanpain se jouent des contrastes. Les images fourmillent de détails et de références qui feront le bonheur des amateurs ! -