Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Erick Bonnier
-
Le wokisme : un insidieux poison inquisiteur et doctrinaire ; une idéologie sectaire, puritaine, réactionnaire et fascisante, nonobstant sa prétention à l'éveil des consciences aussi bien qu'à sa libération des individus, venue aujourd'hui tout droit de quelques-unes des universités les plus cotées des Etats-Unis d'Amérique. Et ce, croyant ainsi corroborer leurs thèses en leur conférant un semblant de crédit scientifique, avec le prétendu (forcément posthume) soutien intellectuel, aussi fallacieux qu'erroné dans sa compréhension profonde et réelle, de quelques-uns des philosophes français les plus prestigieux au sein de ce que ces fanatiques adeptes du « wokisme » appellent sans nuances conceptuelles ni finesse interprétative, mais, au contraire, à partir d'une tout aussi mauvaise, réductrice et parfois même outrancière lecture du « déconstructivisme » en vogue à Paris entre les années 1960 et 1980, la « French Theory ».
Le wokisme ne se révèle donc finalement, par-delà ses apparentes intentions émancipatrices de départ, qu'un nouveau genre de totalitarisme, qui s'ignore et ne dit pas son nom ou, pis encore, s'avance masqué : pétri d'interdits moralisateurs, jugements normatifs, conformismes discriminatoires, sentences expéditives, raccourcis simplificateurs, amalgames approximatifs, opinions caricaturales, verdicts manichéens, dogmatismes étriqués et autres carcans idéologiques de notre pseudo-modernité. Un monde contemporain qui, face à cette consternante régression intellectuelle sous couvert d'ouverture d'esprit et de tolérance morale - suprême mais hypocrite alibi -, n'a plus de moderne, hélas, que le nom, désormais vide de sens !
D'où, en guise d'efficace et puissant antidote à cette funeste idéologie, mortifère pour notre culture, sinon notre civilisation, cette mise en avant, sous forme d'éloge, du « rockisme » : néologisme né, sur la base - le rock, plus encore que le pop - de ce qui représente, pour les générations passées, présentes et futures, une des grandes, belles et authentiques libertés d'expression, de pensée aussi bien que de parole, à la confluence des XXe et XXIe siècles. Une immense et riche création artistique, mâtinée d'un non moins fabuleux élan libertaire, sinon révolutionnaire pour le progrès des mentalités comme des moeurs !
Ce livre s'avère donc également, sur le plan philosophique, une critique en bonne et due forme, rationnelle, objective et argumentée, du wokisme en tant que tel. -
Divin Vinci ; Léonard de Vinci, l'ange incarné
Daniel Salvatore Schiffer
- Erick Bonnier
- 11 Avril 2019
- 9782367601694
La date du 2 mai 2019 marque le 500ème anniversaire de la mort de léonard de vinci, visionnaire de génie, l'un des plus grands artistes de tous les temps et modèle par excellence de cet âge d'or, pour les arts comme pour les lettres, que représenta, pour l'humanité tout entière et pour notre civilisation en particulier, la Renaissance.
Un anniversaire, certes, en majesté ! Comment donc, face à cet homme d'exception, ne pas rendre l'hommage qui lui est dû ? Mais un hommage qui, au vu des nombreuses biographies, et autres études, qui lui sont consacrées, se veut original et inédit, tout en ne sacrifiant rien de sa réalité historique ni de sa rigueur scientifique.
C'est ce à quoi s'adonne, dans ce livre, daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l'art, mais aussi, comme en témoigne son abondante bibliographie, l'un des meilleurs spécialistes du dandysme.
Car si, comme l'a dit oscar Wilde, le dandy le plus flamboyant de son temps, en un de ses aphorismes-clés, le dandysme consiste à faire de sa vie une oeuvre d'art, et de sa personne une oeuvre d'art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par l'extraordinaire beauté de son allure que par le bon goût de son esthétique ou le fascinant parcours de son existence, le plus emblématique des précurseurs, avant même un lord Brummell, arbitre des élégances, ou un lord Byron, icône du romantisme.
Du grand et moderne léonard, qui inspira jusqu'au « pop art » d'Andy Warhol, c'est cette vie construite, entre l'Italie et la France, comme une véritable oeuvre d'art, depuis sa naissance à vinci, splendide village de Toscane, jusqu'à sa mort à Amboise, sur les bords de la loire, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que cet ouvrage, unique en son genre, retrace. Avec, en guise de viatique pour nous guider en ce fabuleux voyage, l'analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique « Joconde » jusqu'à son mystérieux « Salvator Mundi », en passant par sa céleste « Cène », sa sublime « vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne » ou son élégiaque quoique sensuel « Saint Jean-Baptiste ».
Enfin, pour parfaire ce portrait, l'apport des écrits de léonard de vinci lui-même, mais aussi des principaux textes, rédigés, à son sujet, par des penseurs majeurs, de giorgio vasari à Sigmund Freud, en passant par Walter Pater, Paul Valéry, Emmanuel Lévinas ou Elisabeth Roudinesco.
La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre artistique : tel est l'objet de ce livre, aussi érudit qu'attrayant !
-
Gratia Mundi, Raphaël la grâce de l'art
Daniel Salvatore Schiffer
- Erick Bonnier
- 19 Mars 2020
- 9782367601991
2020 signe le 500ème anniversaire de la mort du peintre Raphaël, l'un des trois grands génies de la Renaissance, aux côtés de Michel-Ange et de Léonard de Vinci.
Ainsi ce livre commence-t-il logiquement, et de manière chronologique, là où mon précédent ouvrage, Divin vinci - Léonard de Vinci, l'Ange incarné, se termine. D'autant que Léonard fut aussi l'un des principaux maîtres (avec le Pérugin) de Raphaël lorsque celui-ci vécut à Florence, après avoir quitté sa ville natale d'Urbino, foyer intellectuel et artistique des Marches, région, aux confins de l'éblouissante Toscane et de l'élégante, mais secrète, Ombrie, de l'Italie centrale.
Né un vendredi Saint, le 6 avril 1483, et mort également un vendredi Saint, le 6 avril 1520, à l'âge de 37 ans seulement, Raphaël, génie précoce, à la vie romanesque et à la mort mystérieuse, mais à l'oeuvre immense surtout, fut considéré, de son vivant, comme un mythe, à l'instar de Léonard. Il est le seul artiste à avoir les honneurs, à Rome, où il s'est éteint après une folle nuit d'amour auprès de sa « Fornarina », du panthéon, lieu sacré, dédié, dans l'Antiquité, au culte des dieux.
C'est donc l'art tout autant que la vie, sinon la pensée, de Raphaël, peintre et architecte adulé par les papes, tout autant que par les princes de son temps, que cet essai s'emploie à élucider : une constante et quadruple interpénétration entre l'idéal esthétique, l'explication philosophique, le parcours artistique et le récit biographique.
Mais, non moins étonnant, Raphaël est aussi celui qui, nanti de son incommensurable talent, inspira quelques-uns des plus grands peintres de l'art classique, dont Ingres, ou de l'art moderne et contemporain, au premier rang desquels figure Modigliani.
-
La constellation Dante : une manière de dire que Dante, le plus grand poète italien (né à Florence en 1265 et mort, en exil, à Ravenne en 1321) - idéale transition historique entre le Moyen-Âge et la Renaissance, mémorable auteur de ce chef-d´oeuvre littéraire, patrimoine de l´humanité, qu´est La Divine Comédie, texte fondateur de l´humanisme au sein de notre civilisation - demeure encore aujourd´hui, alors que nous commémorons, en 2021, le 700e anniversaire de sa disparition, cet astre lumineux autour duquel gravite l´immense constellation de ses plus dignes successeurs en matière de poésie, littérature, art ou philosophie.
-
Aurélien Goussard est un modeste écrivain public. Il couche la vie des autres sur papier et prête sa plume aux sans-voix qui rêvent tous de laisser une empreinte dans l'Histoire. Jusqu'à ce qu'il apprenne sa mort à la télévision. Qui peut bien lui en vouloir et lui souhaiter le pire? Lui qui n'est ni connu, ni l'ennemi de quiconque.lt;br /gt; Aurélien, qui n'a jamais rien fait d' extraordinaire depuis sa vie bruxelloise, va se retrouver plongé au coeur d'un complot géopolitique, confronté aux tourments de l'Afrique et à ses prédateurs, à la politique évangélisatrice des États-Unis, à la quête de minerais indispensables à notre survie future, à la politique israélienne qui cherche à tout prix à se débarrasser de l'Iran.lt;br /gt; L'Annonce du Nouveau Monde est l'histoire par anticipation d'une planète qui pourrait basculer dans le choc des civilisations tant redouté, dans un hyperconflit mondial religieux. En finir avec le monde d'avant en le détruisant purement et simplement par l'arme nucléaire, et en reconstruire un autre sur un nouveau continent.lt;br /gt; C'est ce nouveau monde dont rêvent les courants religieux évangéliques et messianiques, c'est ce nouveau monde que tant ont rêvé, à travers l'Histoire en détruisant l'autre. Vaste utopie condamnée à échouer?