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Futuropolis
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L'éternité béante : Et si Einstein revenait ?
Etienne Klein, Laurent-Frédéric Bollée, Christian Durieux
- Futuropolis
- Albums
- 11 Septembre 2024
- 9782754842099
Quand, au détour d'un rêve, Étienne Klein tombe nez à nez avec Albert Einstein, cela engendre la rencontre la plus étonnante qu'il soit ! Un road-trip loufoque et savant où science et philosophie s'entremêlent. Par l'effet conjugué d'un verre d'alcool et d'un disque des Stones, Étienne Klein se retrouve face à Albert Einstein, à notre époque ! Conscients que ce méta-rêve dans le métavers est une formidable opportunité, ils partent sur les lieux des grands événements et découvertes qui ont eu lieu depuis la mort d'Einstein en 1955... Découvertes en physique quantique, nouvelles technologies, crise environnementale, conflits, conquête spatiale... Quel regard portera Einstein sur notre monde contemporain ? Étienne Klein (philosophe des sciences et vulgarisateur scientifique hors pair), Laurent-Frédéric Bollée (La Bombe, Les Illuminés...), Christian Durieux (Les Gens honnêtes, Le Faux Soir...) s'associent pour créer une oeuvre originale, véritable hommage à Albert Einstein. L'Éternité béante est la toute première création d'Étienne Klein en bande dessinée. Un roman graphique virevoltant et malicieux sur une rencontre rêvée, croisant philosophie des sciences, théories quantiques et réflexions sur l'humanité et sa compréhension de l'univers. À travers la beauté des dessins de Christian Durieux se déploient les théories et la pensée d'Albert Einstein, souvent en avance sur son temps, et leur acuité d'une actualité singulière.
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Cher pays de notre enfance : enquête sur les années de plomb de la Ve République
Etienne Davodeau, Benoît Collombat
- Futuropolis
- Albums
- 25 Mai 2022
- 9782754833738
Sous les présidences de Pompidou et de Giscard d'Estaing, la France connaît de véritables «années de plomb» comme en Italie. Dans ces années-là, on tue un juge trop gênant. On braque des banques pour financer des campagnes électorales. On maquille en suicide l'assassinat d'un ministre... Cette violence politique, tache persistante dans l'ADN de cette V? République à bout de souffle, est aujourd'hui largement méconnue. En sillonnant le pays à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque - députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore anciens truands -, en menant une enquête approfondie, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous révèlent l'envers sidérant du décor de ce qui reste, malgré tout, le cher pays de leur enfance... Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14,8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au travail des auteurs. À mettre en poche pour voyager dans l'imaginaire des grands auteurs de Futuropolis !
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Blackpool, Lancaster, juin 2019. Mary part avec la voiture et le chien de son mari pour acheter le pack de bière qu'elle a oublié de lui prendre. Stressée par les nombreux messages qu'il lui envoie pour qu'elle se dépêche de revenir, elle rate l'embranchement à cause d'un bête panneau de déviation qui la détourne de la route habituelle. La voilà perdue dans une banlieue qu'elle ne reconnaît pas. La peur de la punition qui lui promet son mari à son retour la pousse à continuer sa route... Michel et Béa Constant racontent par le menu l'emprise qu'un homme peut exercer sur sa femme et le processus mental de celle-ci pour, progressivement, s'en affranchir. Un récit implacable mais qui se termine par une libération.
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"Outre l'histoire elle-même, petit chef-d'oeuvre d'humour vengeur, la grande réussite de La débauche, c'est de sentir la connivence de Tardi et Pennac, leur bonheur de travailler ensemble. Ils ont visiblement eu à coeur de se mettre chacun au service de l'autre, et l'on retrouve au fil des pages leurs marottes et obsessions croisées : par son caractère entier, Lili évoque irrésistiblement Adèle ; M. Hélas est manchot comme l'était un certain Brindavoine ; l'improbable supérieure hiérarchique de Justin rappelle le commissaire Thian de la saga des Malaussène, etc. [...] Cet album jubilatoire est justiciable de nombreuses lectures, l'une des plus troublantes tient peut-être au jeu de correspondances temporelles qui rythme la narration. Il n'est sans doute pas indifférent que, dans les premières pages du récit, Justin et Lili aillent voir The Full Monty, film anglais sur les ravages du libéralisme thatchérien, ni que le Capitaine lise sans relâche Les Misérables du grand Victor (Hugo). Manière pour les auteurs de glisser en douce que, quels que soient les pays et les époques, les mêmes causes (économiques) produisent les mêmes effets (sociaux). Aux premiers jours du XXI? siècle, voilà matière à méditer." Jean-Pierre Mercier.
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Début du XXe siècle. Martin Eden est un jeune marin d'Oakland né dans les bas-fonds. Un soir, il défend un jeune homme lors d'une rixe. Celui-ci, issu de la classe aisée, l'invite chez lui à dîner pour le remercier. À cette occasion, Martin rencontre sa soeur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe amoureux. Il décide de s'instruire pour la conquérir. Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, puis par goût réel de l'étude, il se forge une culture encyclopédique et s'efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Mais malgré le talent qu'il pense avoir, il n'arrive pas à vivre de sa plume.
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Une histoire du droit international : de Salamanque à Guantanamo
Gérard Bedoret, Olivier Corten, Pierre Klein
- Futuropolis
- Albums
- 5 Octobre 2022
- 9782754833530
Le droit international est aujourd'hui omniprésent. Des règles du commerce international à celles sur la protection des droits fondamentaux ou de l'environnement, il reste pourtant un objet mal identifié. Ce document graphique explique tout ! Des premières doctrines de la guerre juste, formulées par l'école de Salamanque au XVe siècle, jusqu'à la prison de Guantanamo ou à la guerre en Ukraine, il montre comment les États ont créé un nombre toujours croissant de règles et d'institutions pour régir leurs interactions.
Une lecture critique du droit, tiraillé à toutes les époques entre une dimension éthique (le droit comme vecteur de progrès et de civilisation) et une dimension politique (le droit comme instrument du pouvoir entre les États).
Pourquoi parle-t-on portugais au Brésil et espagnol en Amérique latine ? Pourquoi les frontières des États africains suivent-elles si souvent des tracés rectilignes séparant des peuples qui auparavant ne faisaient qu'un ? Comment expliquer que Bachar El-Assad soit toujours au pouvoir en Syrie alors que Mouammar Kadhafi en a été chassé en Libye ? Et si tout cela avait quelque chose à voir avec le droit international ?
Ce document exceptionnel présente le droit international dans une perspective historique, la plus à même de favoriser la compréhension des principes et du fonctionnement de l'ordre juridique international tel qu'il se présente aujourd'hui. Il est difficile, par exemple, de comprendre les débats actuels relatifs à la situation en Syrie sans avoir les idées claires sur la notion de souveraineté - un concept qui s'est trouvé formalisé à partir du XVIIe siècle et dont la portée s'est précisée au fil du temps et de la pratique.
Une fresque historique, qui s'appuie sur de nombreux exemples concrets à travers les siècles, écrite par deux professeurs de droits international de L'Université Libre de Bruxelles. -
Le faux soir
Christian Durieux, Daniel Couvreur, Denis Lapière
- Futuropolis
- 24 Novembre 2021
- 9782754830775
Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l'histoire de la presse clandestine en diffusant, au nez et à la barbe de l'occupant nazi, un pastiche du « Soir volé », le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d'avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l'ordre nouveau.
50 000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d'Indépendance. Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.
Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions.
Un fac-similé du journal sera inséré dans l'ouvrage !
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Le 17 juin 1929, à Berlin, Georg Wilhelm Pabst commence le tournage du Journal d'une Fille Perdue avec Louise Brooks qui sympathise avec Marlene Dietrich qui leur rend visite. Une amitié-rivalité nait entre les deux jeunes femmes. Kurt Weill, qui est à Paris, appelle son ami Pabst. Il lui parle d'une chanteuse et comédienne noire extraordinaire, Adelaide Hall. Il faut qu'il la rencontre. Pabst pense tout de suite à un film avec elle et Louise. Mais Louise repart après le tournage aux États-Unis. Son billet sur le S.S. Homeric au départ de Cherboug est réservé le 31 juillet. Alors, Weill et Pabst s'organisent. Ils mettent Bertold Brecht à contribution avec qui Weill a écrit et composé L'Opéra de Quat'Sous, l'année précédente. Il doit écrire un scénario en un mois qui doit pouvoir être tourné en 6 jours.
Lorsque le tournage s'achève, Pabst, Brooks et Dietrich et son chef opérateur, Allgeier, le scénario de Brecht sous le bras, sautent dans un train pour Paris. À Paris, Kurt Weill présente Adelaide Hall à l'équipe. Et Charles Vanel jouera le rôle du marin séducteur. Le 31 juillet 1929, le Paquebot S. S. Homeric largue les amarres...
Jean-Luc Cornette & Ju¨rg imaginent le tournage de ce film inconnu qui ne verra jamais le jour. Une fiction folle, qui s'inscrit dans les trous de l'histoire pour un hommage au cinéma allemand de l'entre-deux guerres, à la créativité sans limites, avant que s'impose le nazisme. -
Dans un futur très lointain et indéterminé, notre continent a été enseveli sous les glaces. Dans l'espoir de retrouver des traces de notre civilisation, une équipe de scientifiques s'aventure dans les contrées gelées. Elle est composée d'humains et de chiens-cochons parlant notre langage, portant lunettes noires et sachant skier ; ils sont utilisés pour leur remarquable flair " historiologique ".
Émergeant des étendues glacées, tel un grand iceberg à la dérive, un immense bâtiment richement décoré s'offre à la curiosité des membres de l'expédition. En entrant dans ce lieu, ils découvrent alors l'impensable : les richesses incroyables de cette civilisation préglaciaire. Ils viennent sans le savoir de pénétrer dans le Louvre, dont les collections sont miraculeusement intactes. Chaque membre de l'expédition tente alors, grâce à ces oeuvres, d'expliquer la civilisation disparue et ils élaborent les plus folles extrapolations. Ainsi, la découverte d'une pièce de deux euro leur donne à penser qu'Euro était le nom de notre continent...
Des tableaux de Delacroix ou de Le Brun, en passant par les figurines d'exécration ou des poteries cyrénaïques, Nicolas de Crécy se fait le guide époustouflant d'une improbable visite au Louvre. En forme de fable, cette stupéfiante réflexion sur la culture donne envie de se précipiter dans ce musée pour y découvrir ou re-découvrir, avec un regard nouveau, ses innombrables chefs-d'oeuvre.
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Le 7 janvier 2015, le dessinateur Luz a perdu dans l'attentat commis à Charlie Hebdo, des amis, mais aussi l'envie de dessiner. Alors que la France s'est révélée «Charlie», Luz redevient auteur. Au début, il y a le drame, la douleur, la rage, la perte. Et puis, petit à petit, il y a le besoin de dessiner qui revient, l'envie non pas de témoigner, mais de se mettre à nu, de se libérer. Alors naît Catharsis. Un livre thérapeutique où Luz nous livre par petites nouvelles ses pensées, son quotidien depuis ce jour qui a bouleversé sa vie, et à une autre échelle, celle de millions d'êtres humains. Les sentiments se bousculent, les styles, le ton. Du rire aux larmes, de la laideur à la beauté, de la colère à l'amour. Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14,8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au travail des auteurs. À mettre en poche pour voyager dans l'imaginaire des grands auteurs de Futuropolis.
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La position du tireur couché
Jean-patrick Manchette, Jacques Tardi
- Futuropolis
- 9 Novembre 2010
- 9782754803779
Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite.
Après avoir pratiqué dix ans le métier d'assassin, fait sa pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays retrouver sa promise et faire des ronds dans l'eau...
Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts..
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Vive la marée ! est une bande dessinée écrite et dessinée à quatre mains complices, celles de David Prudhomme et Pascal Rabaté ! De l'arrivée des premiers baigneurs le matin à marée basse au départ des vacanciers, le soir, alors que la mer recouvre le sable, ils nous racontent... une journée à la mer ! Un portrait choral drôle et tendre qui rappelle Jacques Tati et Les vacances de monsieur Hulot. À déguster savoureusement à une terrasse ombragée. Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14,8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au travail des auteurs. À mettre en poche pour voyager dans l'imaginaire des grands auteurs de Futuropolis !
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«Maximus Wyld connut son heure de gloire dans le Hollywood des années 1940-50. Métis de descendance noire, chinoise et amérindienne, il fut l'acteur aux mille visages , interprétant essentiellement des rôles «ethniques : chef indien, révolutionnaire mexicain, dandy oriental... Véritable relecture du mythe du cinéma américain par le prisme des minorités, Black-out donne à voir la dimension politique et sociale des productions hollywoodiennes.» Maximus Ohanzee Wildhorse, rebaptisé «Maximus Wyld» par Hollywood, était un comédien talentueux, prisé, admiré. Sa filmographie est une anthologie du cinéma : Vertigo, le Faucon maltais, Sunset Boulevard, la Prisonnière du désert, Rebecca... Visage cuivré, beauté inédite et présence animale, il ouvrit la voie aux stars «de couleur» dans un climat égrégationniste. Après lui, Sydney Poitier, Harry Belafonte, Yul Brynner, ont pu accéder au rang de stars. Son charisme a enflammé le cinéma blanc, l'a dévergondé, fait vaciller son hégémonie raciale. Maximus Wyld était un pionnier. Pourtant, aucun générique ne mentionne son nom. Sur le celluloïd, nulle empreinte de son visage. Maximus le précurseur repose dans le cimetière des amnésies hollywoodiennes. Quel évènement l'a poussé dans les limbes ? Quelle force occulte et supérieure a remisé sa carrière dans un triangle des Bermudes cinématographique ?
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À Kingsdown, petite station balnéaire anglaise, Jane, 44 ans, tient une boutique de gaufres. Les meilleures de la région. Elle vit seule, se tient à l'écart des autres et fréquente de temps à autre le pub de Donald et Béa avec qui elle troque ses gaufres contre quelques verres. Un été, elle prend Emma, la fille de Béa, comme apprentie.
Entre les deux femmes un lien va se tisser, petit à petit, malgré la différence d'âge. Pourtant, Emma va comprendre qu'il y a dans le passé de Jane un secret qui l'empêche de vivre au présent. Car Jane, à l'âge d'Emma, a eu un bébé. Elle vivait avec son oncle, tatoueur à Londres, ses parents sont morts quand elle était enfant. Fille-mère, élevant seule son enfant dans un environnement jugé insalubre, elle va voir son bébé lui être enlevé par les services sociaux.
Un récit basé sur la loi Children Act, votée en 1989, sur la protection de l'enfance et ses dérives. Michel Constant alterne comédie et scènes déchirantes avec une grande empathie.
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Adaptation de Didier Tronchet, dessins de Christian Durieux
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Madrid, février 1649. Diego Vélasquez est le plus fameux peintre du pays et au service du roi depuis plus de 25 ans. Il est grand huissier de la cour, valet de la garde-robe du roi et son valet de chambre. Grand amateur d'art, Philippe IV lui confie la mission de lui rapporter de nouvelles oeuvres en Italie. Il part avec son esclave, Juan de Pareja. Arrivé à Rome, il visite les galeries et les collections Borghese, Farnese, Mattei ou la Villa Médicis, accompagné du peintre Antonio Domenico Trivia, grâce à l'appui bienveillant du pape Innocent X qui lui demande en échange de peindre son portrait. Il profite aussi de l'ambiance italienne, très différente de celle qui règne en Espagne où sévit encore l'Inquisition. La vie semble plus légère, les peintres sont audacieux. Ainsi, il s'étonne qu'il y ait tant de toiles de nu. Et pour la première fois, lui qui s'est spécialisé toute sa vie dans le portrait, il songe à se consacrer à la peinture d'un nu. Ici, personne ne s'offusquerait de cette audace. Reste à trouver un modèle... L'un des maitres de la peinture universelle raconté par Jean-Luc Cornette et sublimé par le dessin en couleur directe de Matteo ! En 1649, Diego Vélasquez a 50 ans. Peintre officiel de la cour d'Espagne, il est envoyé en Italie pour acquérir des oeuvres. De ce voyage, il rapportera aussi une toile personnelle, le seul nu de sa carrière : Vénus à son miroir. Jean-Luc Cornette et Matteo imaginent les circonstances de la création de cette toile...
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Un roi sans divertissement
Jean Dufaux, Jacques Terpant
- Futuropolis
- Albums
- 18 Août 2021
- 9782754829717
1843. Le capitaine de gendarmerie Langlois arrive dans un petit village isolé des Trièves, dans les massifs alpins. Un tueur mystérieux y sévit et plusieurs personnes ont disparu. Langlois va mener l'enquête pour, assez vite, trouver le coupable et l'abattre. Un an plus tard, Langlois revient, cette fois comme commandant d'une louveterie et organise à ce titre une chasse au loup qui rappelle sa précédente traque. Il s'installe au village, se marie, avant de se suicider en fumant un bâton de dynamite.
Un roi sans divertissement (1947), écrit en vingt-sept jours par Jean Giono, est, selon Pierre Michon, « un des sommets de la littérature universelle ». 50 ans après la disparition du grand écrivain, Jean Dufaux et Jacques Terpant lui rendent hommage avec une adaptation libre qui magnifie les paysages flamboyants du Trièves, chers à l'auteur.
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Dostoïevski : le soleil noir
Chantal Van den heuvel, Henrik Rehr
- Futuropolis
- 11 Janvier 2023
- 9782754831307
Dessins d'Henrik Rehr
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Née en 1803 près de Lorient, Hélène Jégado, surnommée par sa mère «Fleur de tonnerre», reste à ce jour la plus grande tueuse en série de l'Histoire. Accusée du meurtre de 37 personnes, elle sera guillotinée en 1852 à Rennes.
En 2013, Jean Teulé s'approprie cette histoire vraie dans un roman savoureux et drôle où il brosse le tableau d'une Bretagne pétrie de superstitions. Jean-Luc Cornette et Jürg suivent la trace de Jean Teulé dans un récit à l'humour noir assumé et nous montrent cette Bretagne superstitieuse dans un style graphique qui rappelle les gravures bretonnes du XIXe siècle.
Fleur de tonnerre baigne depuis toute petite dans les croyances et légendes bretonnes contées par ses parents. Les «fleurs à vipère» à ne pas cueillir sous peine de voir sa langue se fendre en deux, les créatures féériques et effrayantes, imprègnent durablement l'imagination de la petite fille. De toutes ces légendes, la plus effrayante demeure celle de l'Ankou. Cette faucheuse squelettique vêtue d'une cape et d'un large chapeau parcoure les terres bretonnes avec sa charrette grinçante dans laquelle tombent, morts, les infortunés passants.
À huit ans, elle entame sa carrière d'Ankou en empoisonnant sa mère avec de la belladone. Son père, démuni et ignorant la responsabilité de sa fille, se voit obligé de se séparer d'elle et de ses terres, envoyant Hélène chez sa tante où elle deviendra domestique. Devenue cuisinière, elle servira invariablement à ses employeurs des petits plats fortement appréciés qui, plus tôt que tard, finissent agrémentés d'une pincée d'arsenic.
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Acteur dévalué, réduit à faire le «zouzou» à la radio, Ulysse Nobody vient de se faire jeter de Radio Plus, après une prestation désastreuse en direct. Rejeté de partout, Ulysse se retrouve sans travail, sans droits au chômage, sans le sou. Sans rien. Le voici aux abois. Une rencontre va changer son destin. Pour le meilleur, momentanément, et le pire, durablement. Fabio, un ancien collègue de Radio Plus, travaillant désormais «dans la communication», souhaite aider Ulysse : il l'a toujours trouvé «génial» et il estime de la plus grande injustice qu'un talent comme le sien ne soit pas reconnu. En fait de «communication», Fabio milite pour le PFF, le Parti fasciste français, dirigé par Maréchal, candidat à l'élection présidentielle. Fabio propose à l'acteur de prendre la parole sur la scène du Zénith de Lille où se tient le grand meeting fasciste : «Il y aura 10000 personnes pour t'applaudir.» De fait, Nobody fait un tabac : «Vive le PFF, vive la France !», conclut-il sous une avalanche de vivats enthousiastes. Maréchal, ravi de son «show», lui propose alors d'être un candidat du Parti fasciste aux législatives... Le début de la fin pour Nobody. Un récit impitoyable et jubilatoire signé par Gérard Mordillat (Le Suaire, Corpus Christi) et mis en scène par Sébastien Gnaedig (Profession du père). Évidemment, toute ressemblance avec la réalité ne saurait être fortuite.
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Geisha, ou le jeu du shamisen Tome 1
Christian Perrissin, Christian Durieux
- Futuropolis
- 6 Avril 2017
- 9782754812160
Japon, aux alentours de 1912. Setsuko Tsuda a 8 ans quand ses parents quittent leur village pour la grande ville côtière, dernier espoir d'une vie meilleure. Son père, vieillissant, est un ancien samouraï qui boit trop pour oublier la dissolution de sa caste au début de l'ère Meiji. Sa mère, qui était sa jeune servante avant de l'épouser, en veut terriblement à ce raté qui lui promettait monts et merveilles et qui lui mène une vie pire que celle de boniche. Les premiers mois sont prometteurs jusqu'à ce que son père se fasse renverser par un tramway, perde une jambe et toute chance de retrouver du travail. Un soir, il prend la décision de vendre Setsuko à une maison de geisha réputée, l'okiya Tsushima. L'argent reçu en échange de l'enfant aidera la famille, et Setsuko pourra espérer un avenir meilleur. Car être vendue à une okiya de premier rang est considéré comme un privilège. Elle partage désormais son temps entre l'école de geisha, où les jeunes filles apprennent à marcher, danser, chanter... et les corvées de l'okiya. Les premiers mois d'apprentissage sont difficiles. Et le risque majeur pour une apprentie geisha qui échoue est de finir comme servante ou prostituée... Heureusement, Setsuko se réfugie dans le jeu du shamisen, cette guitare à trois cordes qui accompagne le chant des geisha et dont la mélopée peut s'avérer des plus envoûtantes quand on en joue divinement.
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La grande balade de Petros
Angeliki Darsali, Dimitrios Mastoros
- Futuropolis
- 4 Mai 2022
- 9782754833868
D'après l'oeuvre d'Alki Zei, La Guerre de Petros
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Le piroguier a une connaissance intime du fleuve et de ses fameux «sauts». La forêt touffue qui borde le fleuve est plein de mystères et d'histoires d'amour. Les chiens de Maripasoula errent en bande. Le Baklu est un démon créé avec l'âme d'un bébé.Instituteurs, médecins, infirmières, gendarmes, militaires, agents commerciaux, piroguiers, layonneurs et autres charpentiers sont les travailleurs du fleuve... Les armes parfois parlent d'une rive à l'autre. Mais l'enfance au bord du Maroni, dans cette France d'Amérique du Sud, malgré la distance, malgré les cultures, est-elle au fond si différente de l'enfance métropolitaine ?Les auteurs ont rapporté de leurs séjours sur place (souvent ensemble et avec Olivier Copin, Guyanais d'adoption) l'envie de faire un livre et de parler de cette France d'Amérique du Sud. D'une à dix-huit pages, réalisées sur place ou non, fictions ou reportages, drolatiques ou sérieuses, les histoires de Maroni composent une mosaïque de récits qui s'interpénètrent, se répondent et forment, au bout du compte, un chant d'amour pour la Guyane, son fleuve et ses peuples.
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Geisha, ou le jeu du shamisen Tome 2
Christian Perrissin, Christian Durieux
- Futuropolis
- 12 Avril 2018
- 9782754822855
À 18 ans, Setsuko Tsuda est devenue une geisha, son apprentissage terminé. Elle a surtout perfectionné son jeu du shamisen, cette guitare à trois cordes qui accompagne le chant des geisha et dont la mélopée peut s'avérer des plus envoûtantes quand on en joue divinement.
Mais pour le moment c'est à la montagne qu'elle exerce son art. Elle accompagne Okaa-san, la geisha qui l'a formée, gravement malade et contagieuse, qui tente de se remettre de son mal.
Loin de l'okiya, Setsuko fait le point sur sa jeune existence. Car elle traverse une mauvaise passe depuis quelque temps. Elle ne progresse plus au shamisen, les clients la trouvent distante et elle a moins d'engagement. Est-elle déjà lasse de son métier ?
À l'auberge où elle réside, elle rencontre Shuji Ariyoshi, étudiant en littérature française à Tokyo, qui veut devenir écrivain, dont la fantaisie et la joie de vivre la fascine.