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Invenit
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Jef Aerosol stories
Jeff Aérosol, Geoffroy Deffrennes, Gauthier Jourdain, Mathilde Jourdain
- Invenit
- 16 Février 2024
- 9782376801184
Une exposition est présentée du 19 octobre 2023
au 21 janvier 2024 au Musée de l'Hospice Comtesse à Lille.
Il s'appelait Jean-François Perroy, il était nantais, prof d'anglais,
et il est devenu Jef Aérosol, lillois - mais également international ! -, maître dans l'art de perturber le paysage urbain avec sa
flèche rouge, une signature qu'il décoche comme le Z de Zorro
sur les murs où il affiche sa poésie graphique et picturale, ses
personnages en pied, grandeur nature, en noir et blanc, et ses
fresques immenses. Quand Jef Aerosol, figure incontournable
du street art, s'installe à l'Hospice Comtesse, c'est la magnifique
démonstration de toute l'audace dont est capable la capitale du
Nord : une exposition dans un lieu d'art et d'histoire emblématique de la ville de Lille qui met à l'honneur la culture urbaine,
punk, rock, hippie et psychédélique... Pochoir, bombage, autoportraits photomatons punkoïdes et grimaçants, portraits de
rocks-stars ou d'anonymes, photo-graphisme et (bri)collages,
peinture in situ, sauvage... Jef Aerosol Stories retrace la trajectoire d'un artiste nourri d'influences anglo-saxonne, pétri de
culture musicale underground, enfant nostalgique des fanzines,
des graphzines et des mythiques pochettes de disques. Cet ouvrage qui accompagne l'exposition au titre éponyme offre au
lecteur les clés pour mieux saisir la logique à l'oeuvre depuis 40
ans dans le parcours et la pratique de cette figure majeure de la
scène artistique contemporaine. -
Cet ouvrage reformule complètement le principe et l'usage ordinaire d'un livre de pâtisserie. Juliette Nothomb, « chroniqueuse culinaire révérée » en Belgique, ainsi la définit sa soeur Amélie, s'essaie à bousculer le genre. Inspirées directement par l'univers de la maison Méert, les recettes proposées combinent créativité gourmande et élégance élaborée. Financiers, Victoria Cake, Frangipane au jasmin ou Tarte passion meringuée avoisinent les plus exotiques Maracujana ou Profiteroles tonka. Anecdotes, références littéraires et considérations existentielles à profusion se déploient : pour le plaisir, et pour tous les goûts.
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En 1885, le peintre belge Émile Claus fixe sur sa toile l'image d'un vieil homme au pas de sa porte, un bégonia dans les mains. Le Vieux Jardiniera pris forme dans la lumière éclatante d'une matinée estivale, offrant un portrait saisissant. Christine Van Acker éclaire, dans une langue métaphorique, le coup de pinceau innovant de l'artiste qui saisit le jeu d'ombres et de lumières que crée le soleil. L'écrivaine imagine le labeur de ce vieil artisan, qui se devine dans ces mains usées par la terre, et nous raconte la simplicité de son quotidien, loin des préoccupations modernes.Et le jardin, derrière, comme un havre de paix fourmillant de vie, qui invite à s'y faufiler. Une nature, belle et éphémère, qui est née avec le soleil et disparaîtra avec lui. Par le biais de l'art, ce livre nous invite à nous plonger dans le passé et à se confronter à « d'autres aujourd'hui, manières différentes d'être présents au monde ».
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Colette Nys-Mazure volontiers se dit "traineuse" : le néologisme suggère que les déplacements en train ne lui sont pas seulement une pratique ou un usage ; il s'agit d'une activité de prédilection, puissamment identitaire. Ce recueil de poèmes décline les multiples aspects de l'expérience ferroviaire. Etre voyageur "immobile dans le mouvement" permet observations et perceptions multiples. C. Nys-Mazure, lors de ces trajets en TER entre la Belgique et les Hauts-de-France, chante sa passion des gares et des usagers.
Défilé de paysages et de visages, spectacle permanent. Des êtres et des mondes divers se côtoient, depuis les adolescents frondeurs jusqu'aux demandeurs d'asile : rien moins que l'humanité en mouvement. -
Dans une atmosphère de réalisme magique auquel Raoul Servais à habitué son public, « Un Conte de l'Éternel Présent » fait le récit des aventures du jeune Têtu et de ses deux amis, Rouquin et Goupil, dans une une société autocratique, secrète et psychotique, qui a érigé un présent éternel placé sous la garde de Guides-Justice. Les trois jeunes gens, aux prises avec l'autorité finiront par découvrir l'ineptie de cette société qui refuse de voir son passé comme son avenir. Avec ce texte dans la grande tradition des romans dystopiques, l'auteur développe quelques-une de ses obsessions dont les origines sont à rattacher à son histoire personnelle.
Ce récit illustré de Raoul Servais est inspiré de la première version du scénario écrit pour le film « Taxandria » (1979). Pour des raisons commerciales, ce film fut « américanisé » et l'auteur restitue par ce texte l'atmosphère et l'authenticité du projet d'origine.
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Le soleil ni la mort ; sur Vallotton
Colette Nys-Mazure
- Invenit
- Ekphrasis
- 11 Octobre 2013
- 9782918698524
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Le tour des abandons : une nuit au mufim
Isabelle Gillet, Colette Nys-Mazure
- Invenit
- 16 Février 2024
- 9782376801221
Le Musée du Folkore et des Imaginaires, dit le MuFIm, raconte la vie tournaisienne du XIXe siècle. Quelle meilleure manière de s'en imprégner que d'y passer la nuit ? Une nuit, deux autrices, un ouvrage à quatre mains où récit et poésie se complètent. La prose d'Isabelle Gillet rencontre celle de Colette Nys-Mazure. Fruit de leurs découvertes, le temps d'une nuit, les auteures explorent les lieux. Entre souvenirs et imaginaires nocturnes, le musée se présente sous un jour nouveau. Références poétiques, regards féministes sur les collections, Le Tour des abandons devient le pivot de leur récit explorant de manière documentée le refus de la maternité.
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Drolling ; intérieur de cuisine
Françoise Lison-Leroy
- Invenit
- Ekphrasis
- 24 Novembre 2010
- 9782918698128
Françoise Lison-Leroy, lauréate de plusieurs prix prestigieux de poésie, aimant parfois allier son talent d'écrivain à celui de peintres, nous aide à regarder une peinture dite « de genre » du XVIIIe siècle, Intérieur de Cuisine de Martin Drolling, qu'abrite le musée Benoît de Puydt de Bailleul. D'un instantané d'une vie bourgeoise - une homme et une femme assise dans une cuisine, observés par un chien spectateur -, le peintre, grâce à un arrangement de couleurs et de lignes savamment ordonnées, saisit l'image très balzacienne d'une cellule familiale au XVIIIe siècle.
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Lors de sa 74e session, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2019 Année internationale du tableau périodique des éléments chimiques. Ce tableau n'est pas qu'un simple guide ou catalogue de tous les atomes connus de l'univers : c'est essentiellement une fenêtre sur celui-ci nous aidant à mieux comprendre le monde qui nous entoure.
L'année 2019 marque le 150e anniversaire de son invention par le chimiste russe Dimitri Ivanovich Mendeleïev.
En hommage à une autre personnalité importante, l'écrivain romantique allemand NOVALIS, connu également pour avoir été lui même chimiste, cet ouvrage rassemble les voix de 118 auteur(e)s pour les 118 éléments à ce jour du tableau périodique.
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" Ce sont les tableaux qui nous regardent " : ces seuls mots découverts au réveil d'un matin onirique, autrefois prononcés par Paul Klee, plongent l'écrivain Maurice Pons dans l'univers de L'Île engloutie (1923), une aquarelle conservée au LaM - Lille métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, avec deux autres oeuvres de l'artiste. On retrouve avec bonheur cet écrivain à l'oeuvre parcimonieuse et son écriture vagabonde, d'où jaillissent des univers mêlant réalité et fantastique. Maurice Pons réussit avec malice à nous transmettre la ferveur qu'il partage avec Paul Klee pour les mondes du rêve. Ce livre est un voyage au coeur de la peinture, la quête partagée d'un " paradis inimaginable ".
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Sur la scène artistique roubaisienne du XIXe siècle, le peintre Rémy Cogghe (1854-1935) tient une place singulière.
Sa naissance en Belgique et son arrivée à Roubaix alors qu'il n'est qu'un enfant expriment ce que la ville industrielle doit à l'immigration flamande qui nourrit les tissages, les peignages, les filatures de la " Manchester du Nord " jusqu'à la première guerre mondiale. Rémy Cogghe sera l'iconographe optimiste d'une ville qui mêle encore les origines rurales de sa population et l'organisation sociale et économique d'une cité toute vouée à la réussite industrielle.
Il participe à sa façon au mouvement naturaliste qui est particulièrement en vogue dans le dernier quart du XIXe siècle et dans les premières années du XXe. Grâce à des dons - notamment le legs d'Henri Selosse qui fait entrer le Combat de coqs en Flandre dans le patrimoine municipal en 1924 - et à des achats, le musée de Roubaix conserve sans aucun doute l'ensemble le plus riche en collections publiques d'oeuvres de Rémy Cogghe.
Le présent catalogue fait l'inventaire de ce fonds exceptionnel et rend hommage au peintre le plus inscrit dans l'imaginaire et l'affectif roubaisiens.
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Pensionnaire de Saraceni ; le reniement de saint Pierre
Colette Nys-Mazure
- Invenit
- Ekphrasis
- 30 Juin 2011
- 9782918698234
Une révélation : ainsi apparut l'oeuvre de cet émule anonyme du Caravage, le Pensionnaire de Saraceni, Le Reniement de saint Pierre (XVIIe siècle) à Colette Nys-Mazure, alors qu'elle déambulait dans les salles du musée de La Chartreuse à Douai. Elle s'immisce dans cette scène constitutive des Evangiles, « fascinée par ce dialogue à deux visages et quatre mains ». Elle reconnaît, dans l'effroi de saint Pierre qui a menti, qui a honte, qui a déçu, ses propres démons, ces remords qui marquent l'existence et qui ne cicatrisent jamais. Pourtant le pardon est au bout de ces mains qui implorent et Colette Nys-Mazure y voit le symbole rassurant d'où jaillira « notre propre croissance spirituelle ».
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Rémy Cogghe ; combat des coqs en Flandre
Jean-Bernard Pouy
- Invenit
- Ekphrasis
- 23 Février 2011
- 9782918698159
" Au moins, avec la peinture de la fin du XIX° siècle, il y a, sans vilain jeu de mots, à croûter " : avec sa gouaille habituelle, Jean-Bernard Pouy ouvre l'exercice qui lui a été confié et livre son interprétation du Combat de coqs en Flandre (1889) conservé au musée La Piscine - musée d'art et d'industrie André Diligent à Roubaix. Il frime, il tergiverse, il tourne autour de la toile tel un fauve entêté. Il y fait intriguer Zola, y reconnaît Victor Hugo, " notre Totor national ", en spectateur omniscient, présidant cette assemblée de parieurs qui incarnent à la fois la France qui travaille et la France qui dirige. Faussement enveloppée d'une verve triviale, c'est une réflexion habile sur la tradition et l'interprétation dans l'art que nous livre Jean-Bernard Pouy.
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Sur la scène artistique roubaisienne du XIXe siècle, le peintre Rémy Cogghe (1854-1935) tient une place singulière. Sa naissance en Belgique et son arrivée à Roubaix alors qu'il n'est qu'un enfant expriment ce que la ville industrielle doit à l'immigration flamande qui nourrit les tissages, les peignages, les filatures de la « Manchester du Nord » jusqu'à la première guerre mondiale. Rémy Cogghe sera l'iconographe optimiste d'une ville qui mêle encore les origines rurales de sa population et l'organisation sociale et économique d'une cité toute vouée à la réussite industrielle. Il participe à sa façon au mouvement naturaliste qui est particulièrement en vogue dans le dernier quart du XIXe siècle et dans les premières années du XXe. Grâce à des dons - notamment le legs d'Henri Selosse qui fait entrer le Combat de coqs en Flandre dans le patrimoine municipal en 1924 - et à des achats, le musée de Roubaix conserve sans aucun doute l'ensemble le plus riche en collections publiques d'oeuvres de Rémy Cogghe. Le présent catalogue fait l'inventaire de ce fonds exceptionnel et rend hommage au peintre le plus inscrit dans l'imaginaire et l'affectif roubaisiens.
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Tels sont les thèmes des quatorze bronzes décoratifs belges récemment offerts au musée de Roubaix par Philippe et Françoise Mongin, généreux couple de collectionneurs parisiens. Présentée pour la première fois au public, cette donation constitue le coeur d'une exposition-dossier et de cette publication qui lui est dédiée.
De Constantin Meunier (1831-1905) à Joseph Witterwulghe (1883-1967) en passant par Jef Lambeaux (1852-1908), ce sont trois générations de sculpteurs qui sont évoquées. Les sujets réalistes liés au monde du travail et des travailleurs y côtoient une veine plus légère, autour de l'amour et des bacchanales, tandis que se mêlent les héritages du romantisme, du naturalisme et de l'exubérance de la peinture flamande du Siècle d'or. Dans les collections de La Piscine où elles rejoignent les oeuvres de Rémy Cogghe, mais aussi de Philippe Wolfers, Georges Higuet ou Georges Minne, ces pièces soulignent un tropisme belge ancien et fondateur pour la ville de Roubaix et pour son musée.
La proximité géographique et les besoins considérables de main d'oeuvre d'une industrie textile (lainière notamment) en pleine expansion ont en effet alimenté au XIXe et au début du XXe siècles une très importante immigration flamande dans toute la métropole lilloise, et notamment dans les villes de Roubaix et Tourcoing où la thèse de l'art social défendue par un artiste comme Constantin Meunier trouve un écho évident.
La collection art & politique de La Piscine accompagne les expositions-dossiers présentées dans la salle de contextualisation historique ; elle explore les liens entre les artistes, le pouvoir politique, les idéologies et l'Histoire.
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" Sur le fil " : jeu de mots, jeu de genres : des artistes littéralement " borderline " présentent l'utilisation du textile dans la création contemporaine et participent à la réhabilitation d'un art longtemps dédaigné.
Une cinquantaine d'artistes réunis pour la première fois par Barnabé Mans et Pascal Saumade pour la Gamelle publique, exprime à travers des oeuvres fortes et parfois dérangeantes le lien que tisse le fil entre générations. Les techniques de broderie, tissage, canevas, tricot sont reprises et détournées de leur fonction première, créant des ponts entre l'univers textile et le monde de l'art.
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Bouts ; le chemin du ciel et la chute des damnés
Michel Butor
- Invenit
- Ekphrasis
- 23 Février 2011
- 9782918698142
Devant a dichotomie effroyable qui oppose deux panneaux peints par Dirk Bouts (vers 1470), Le Chemin du ciel et La Chute des damnés, réunis au Palais des Beaux-Arts de Lille mais, selon toute vraisemblance, orphelins du panneau central avec lequel ils formaient un tryptique, Michel Butor se livre à une observation poétique du chef-d'oeuvre flamand. L'écrivain se cherche dans " ce miroir à double face ", prisonnier lui aussi, à l'image de ces hommes et ces femmes apeurés et trompés par leurs vertus perverties. Au terme de ce voyage sensoriel et méditatif surgit la révélation tant attendue car c'est dans l'écriture que le poète trouve l'éternité.
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La démarche de l'autoportrait chez Eugène Leroy ne traduit en rien une marque de narcissisme : au contraire, le moi du peintre s'efface derrière les couches et grattages successifs pour ne laisser entrevoir que l'humanité et son expression ultime : l'art. Le peintre travaille plusieurs oeuvres en même temps, reprenant sans cesse ses toiles, parfois dix ans après. Cet inachèvement qui absorbe le temps est une invitation, pour Ludovic Degroote, à s'interroger en toute liberté sur l'expérience artistique de Leroy et son rapport à la peinture. Le poète voit dans cet Autoportrait noir un autoportrait de la peinture, la lumière réfléchissante de sa propre intériorité : " ce que j'aime dans l'oeuvre d'un peintre, comme dans un poème, c'est qu'il m'invite à rester dedans, à m'y retrouver ".
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Pour l'exposition « Illuminations, Trésors enluminés de France », le Palais des beaux-arts de Lille nous convie à un dialogue entre l'oeuvre de l'artiste anversois et un important ensemble d'enluminures et objets d'art remarquables des XIIe au XVIIe sièc
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Amedeo Modigliani peint en 1919 sa jeune compagne enceinte, Jeanne Hébuterne portant sur ses genoux leur premier enfant. Ils se sont rencontrés fin 1916, elle a 19 ans, lui 34. Contre l'avis de sa famille, elle le suit, bien décidée à vivre pleinement son amour. Elle se suicidera le lendemain de la mort du peintre, emportant avec elle l'enfant à naître. En s'arrêtant sur cette oeuvre testamentaire, Colette Nys-Mazure saisit l'occasion de rentrer dans la vie du peintre, de son enfance à sa mort prématurée.
Elle nous livre un texte empreint d'humanité et de poésie, qui tente de comprendre les paradoxes de l'amour, maternel ou conjugal, et ses conséquences parfois tragiques.
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Un enfant marche dans la neige. Avec son père. Un chasseur. Le père emmène son fils à la chasse. Comme un baptême. L'époque est indéfinie. Dans un siècle passé sans doute, où la chasse était une question de survie, à l'époque où les hivers étaient rudes. Le père est fier d'emmener son fils. Ils marchent. En silence. Le père sourit. L'enfant se tait en apparence. Pourtant il se parle. L'enfant a un secret. Comment le dire à son père sans le décevoir ? Il neige. Les chasseurs, les hommes, sont des petites taches minuscules et ridicules dans l'histoire du monde et de la neige.
Breughel, Des larmes dans la neige est un double récit.
Il est possible d'entendre le narrateur qui raconte, qui décrit, prend la parole sans explication et sans jugement personnel et il y a l'enfant. Qui n'écrit pas, qui ne raconte rien mais qui pense. Le lecteur est le témoin de cette pensée. Crainte, doute, confession, effroi. Différence.
Qu'est-ce que l'enfance ; qu'est-ce qu'un secret ?