Filtrer
Support
Éditeurs
L'echoppe
-
Une fois à Paris, j'achetai les Mémoires d'Hadrien et m'y plongeai. Je fus sidérée. Il 's'y trouvait la Méditerranée que je connaissais, que je portais en moi et avec moi, avec laquelle je partageais des secrets,. des complicités, des mythologies personnelles. Et je voyais là une femme qui l'aimait de la même façon, avec le même type de passion physique totale qué le mien. Comme tant de ses lecteurs, je l'ai découvert plus tard, je l'avais quasiment identifiée avec Hadrien et je lui attribuais la vie de l'empereur.
-
-
Où l'on croise, aux côtés de Samuel Beckett, James Joyce, Bram van Velde, Alberto Giacometti et Robert Ryman.
-
-
"Durant l'été 1992, une importante rétrospective Raoul Ubac s'est tenue au Musée Jenischn, de Vevey. Remarquablement organisée par M. Bernard Blatter, présentée avec beaucoup de soin, cette exposition m'a donné une vive émotion, rendu Ubac à nouveau présent, remis en mémoire cet entretien que j'avais enregistré avec lui une dizaine d'années plus tôt. Rédecouvrant cette oeuvre, il m'avait paru nécessaire que ces mots dormants reprennent vie, puissent être à nouveau offerts à ceux qui pourraient avoir envie de les revevoir. Je les ai donc retranscrits et les voici publiés. [...] J'ai rencontré Ubac une dizaine de fois, et ces rencontres se sont échelonnées de 1966 à 1982. [...] De quoi parlions-nous ? Essentiellement de son travail, de poésie, des problèmes posés par la création, et lorsque nous passions un moment dans son atelier, des oeuvres qui nous entouraient".
(Charles Juliet)
-
Nom d'une pipe ! - comment magritte reva d'expedier hegel..
Didier Ottinger
- L'Echoppe
- 21 Janvier 2006
- 9782840681793
-
-
Dans l'analyse du caractère de Rothko que fait Motherwell, il a souvent exagéré les racines juives de Rothko et tenu pour preuve de la dimension yiddish de Rothko son intérêt pour la parabole d'Abraham et Isaac. Quand il se donne le rôle de Stéphen et donne à Rothko celui de Bloom, d'après Ulysse de Joyce, quand il oppose le juif et le celte, le penchant de Motherwell pour le romanesque est évident. Il était, je pense, philosémite et essayait de faire jouer à Rothko un rôle de l'Ancien Testament que Rothko lui-même n'aurait jamais approuvé. En réalité, Rothko ne ponctuait jamais chacune de ces phrases du vieux «oy» yiddish et n'avait rien du n rabbin. Ceux qui persistait en à le voir ainsi n'étaient généralement pas juifs. D'après ma propre expérience, qu'au été bientôt. D'après ma propre expérience, Rothko était bien plutôt un produit des romanciers russes qu'il avait lus dans sa jeunesse... (extrait de la préface de Dore Ashton)
-
-
"Est-ce qu'on est mûr un jour ? Au fil de la vie et des épreuves qu'on a traversées, on atteint bien sûr une expérience. Mais il faut qu'un artiste garde une certaine jeunesse, un esprit d'enfance. Garder une certaine spontanéité comme un enfant, ce n'est pas affaire de volonté, c'est ainsi ou cela n'est pas. Là je retrouve mon cher Tarkovsky : le poète est un homme qui a l'imagination et la psychologie d'un enfant.
Sa perception du monde est immédiate : il ne décrit pas le monde, il le découvre..."
-
-
Essai sur l'oeuvre du grand peintre hollandais s'appuyant sur une observation attentive et exacte de la matérialité des peintures, qui sont comme vues et vécues de l'intérieur même de leur mouvement. Par un grand artiste espagnol disparu en 1998.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-