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Toi, Cécile Kovalsky, premier roman de Marianne Sluszny, évoquait une légende familiale et le malheur d'une diaspora juive émigrée à Bruxelles, moins intégrée qu'elle ne le croyait. Marianne Sluszny revient sur ces thèmes dans Le Frère du pendu. Thomas, jeune cinéaste désespéré par sa rupture avec Rivka, ?lle de juifs orthodoxes, découvre dans un coffre lui appartenant une série de cahiers racontant la vie d'un aïeul de son ex-?ancée, un certain Meier, né en 1880 à Siedlice en Pologne. Il se passionne pour l'existence de cet homme, éternel exilé, révolté par la pendaison de son frère Saul par les cosaques en 1905, et décide de réaliser un ?lm sur le destin mouvementé de ce personnage Marianne Sluszny vit à Bruxelles et travaille depuis plus de vingt ans à la RTBF (Radio Télévision de la Communauté française de Belgique) comme productrice d'émissions et de documentaires culturels. Elle est professeur de philosophie à l'Institut national supérieur des arts visuels de la Cambre, après avoir enseigné à l'Institut national supérieur des arts de la scène (INSAS). Toi, Cécile Kovalsky, paru aux Éditions de la Différence en 2005, a obtenu le prix de la première oeuvre de la Communauté française de Belgique et le prix Lucien Malpertuis de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Le Frère du pendu est son deuxième roman.
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" lunus fouille les directions contradictoires du temps.
il accompagne du regard le tracé sinueux d'un mur d'adobe qui s'étire à travers la plaine. les trois lignes de l'horizon tremblent dans le lointain. un entrepôt recouvert de torchis blanc se détache d'un pan de ciel. deux balafres parallèles suppurent là-haut. la cicatrice de fumée court rectiligne au zénith. elle fractionne la voûte en hémisphères jumeaux puis se dilue dans la matière monochrome. silencieux, le scalpel de l'avion scintille et découd patiemment la suture invisible vers son point de fuite.
lunus baisse les paupières. lentement, il décompte : trois, deux, un. son regard le devance à la vitesse de la lumière. " dans ce roman gigogne, récit de voyage ou récit initiatique, serge delaive cherche-t-il à nous égarer pour nous retrouver ensuite ? on suit la trace de lunus et puis, soudain, on se demande oú l'on est vraiment. en patagonie ? au café europa, dans une ville d'europe du nord ? au milieu du désert avec guadalupe de valparaiso ? réflexion sur le temps et les soubresauts de la mémoire à travers le maillage d'un récit élaboré, café europa nous plonge dans une spirale oú, pour notre plus grand plaisir, la prose côtoie la poésie, les annotations et l'essai historique.
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OEUVRES COMPLETES : poésie Tome 1 ; 1951-1978
Jacques Izoard
- La Difference
- Oeuvres Completes
- 18 Mai 2006
- 9782729116170
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Chronique de l'ère mortifère
Frédéric Baal
- La Difference
- Litterature Francaise
- 20 Février 2014
- 9782729120719
Qu´il dénonce les menées des groupes financiers et les manoeuvres des multinationales, la destruction de la nature ou l´épuisement d´un certain art contemporain, ce livre est un cri de révolte contre diverses formes de servitude.
Il ne s´agit pas d´un roman au sens convenu du terme, mais d´une évocation éclatée du monde actuel : au gré de monologues qui se répondent, se chevauchent et s´entrecroisent, de multiples styles métamorphosent de l´information en littérature et concourent à jeter un regard critique sur la gravité des temps.
Cette chronique est un discours incendiaire où la langue classique, les néologismes, les jeux de mots, les perturbations de la syntaxe et autres écarts invitent le lecteur à se détacher des normes et des idées reçues pour en discerner les implications mortifères et les subvertir.
Sous la direction de Jean Dubuffet, Frédéric Baal entreprend en 1968, secondé par Anne Beyers, des recherches d´art et d´écrits bruts. En 1970, il fonde - avec son frère Frédéric Flamand et d´autres acteurs - le Théâtre Laboratoire Vicinal. Il en est l´animateur et lui donne son orientation. Il écrit la plupart des textes destinés à la scène. Le Vicinal sillonne le monde pendant dix ans. Frédéric Baal publie un ouvrage consacré au sculpteur Reinhoud (Fonds Mercator/Albin Michel, 1989) et Portrait (Fata Morgana, 1992). Il s´établit à Paris en 1993. Chronique de l´ère mortifère est son premier roman.
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Un bouquet de coquelicots
Marianne Sluszny
- La Difference
- Litterature Francaise
- 2 Janvier 2014
- 9782729120641
La guerre 14-18, en Belgique. Dans chacune de ces nouvelles, Marianne Sluszny donne une voix à un de ces personnages ordinaires, dont la vie a basculé dès le début des hostilités - soldat inconnu, musicien, jeune mariée, combattant flamand, infirmière, Congolais, pigeon voyageur, tous, le désastre de l´occupation les a broyés. Dans ces brèves histoires crûment racontées, des visages et des vies se dessinent. Les lieux du drame, Andenne, Namur, Malines, Anvers, Bruxelles, La Panne, Ypres, villes martyres, zones de combat ou zones d´occupation, balisent le territoire où ces destins, éphémères comme des coquelicots, ont été anéantis.
Marianne Sluszny vit à Bruxelles et travaille depuis plus de vingt ans à la RTBF (Radio Télévision de la Communauté française de Belgique) comme productrice de documentaires culturels. Elle a compulsé pendant trois ans les archives de la Grande Guerre pour une série d´émissions qui seront diffusées au printemps 2014. La Différence a publié Toi, Cécile Kovalsky en 2005 (Prix de la première oeuvre de la Communauté française de Belgique et Prix Lucien Malpertuis de l´Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique) et Le Frère du pendu en 2011.
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Souvenirs de José de Nazareth Tome 1 ; "merde à Jésus !"
Marcel Paquet
- La Difference
- 19 Novembre 2009
- 9782729117931
José de Nazareth, frère aîné de Jésus, assiste, impuissant et fasciné, aux malentendus, aux superstitions et aux injustices qui vont conduire à la mort, ou plutôt au suicide de son frère, dont il dira : " Jésus existant, rien n'était plus tout à fait comme autrefois. " Un récit plein de verve, sarcastique et drôle. Une vision originale de la naissance d'une religion.
Jésus comme vous ne l'avez jamais vu !
" [Marcel Paquet] trace le portrait d'un Jésus tout à la fois prétentieux, manipulateur et victime de ses rêves de puissance. [...] Le tour de force de Marcel Paquet est d'avoir donné la parole au frère aîné de Jésus, José de Nazareth, un bon bougre qui assiste, impuissant et médusé, à la sanglante mascarade qui enfantera un nouveau délire, c'est-à-dire une nouvelle religion. À l'heure où les fanatismes de tous bords s'emparent du sacré pour étouffer le doute et la dérision, on ne boudera pas cette leçon d'humour et d'irrespect. " Roland Jacquard, Le Monde.
" [...] voilà un succulent petit brûlot de littérature dérangeante écrit dans un style impeccable. Racé et nerveux. [...] Il faut bien sûr ne le laisser que dans les mains des gens qui ont assez de recul et assez d'humour pour apprécier l'audace de la démarche. " Philippe Lacoche, Courrier picard.
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Depuis la création de l'Institut du monde arabe, la culture arabe a gagné en France une visibilité et un rayonnement nouveaux. À l'occasion du vingtième anniversaire de son inauguration, l'Institut du monde arabe a souhaité rendre hommage à l'architecture d'un édifice unique en son genre ainsi qu'à ses créateurs. L'Institut du monde arabe appartient désormais au patrimoine de la modernité architecturale. Visité par un million de personnes environ chaque année, le lieu exerce un charme puissant. Ce livre propose les plus belles photographies prises à l'IMA, accompagnées de textes qui permettent de pénétrer dans les arcanes de cet extraordinaire bâtiment. Les architectes de l'Institut du monde arabe sont Jean Nouvel, Architecture-Studio (Martin Robain, Rodo Tisnado, Jean-François Bonne, Jean-François Galmiche), Gilbert Lèzenes et Pierre Soria. À Paris, Jean Nouvel a également conçu le siège de la fondation Cartier, puis le musée du Quai Branly. Après l'IMA, Architecture-Studio a conçu notamment l'ambassade de France à Oman, l'aménagement de la porte ouest de La Mecque, ainsi que le Parlement européen à Strasbourg.
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" le petit roman de marcel paquet tient dans la poche d'une veste.
mais sa minceur n'est que matérielle, car il pose d'une manière tout à fait passionnante et originale quelques questions fondamentales sur la parole, les idées et le pouvoir. il a beau avoir pour cadre athènes au ve siècle avant j. -c. , le champ qu'il trace n'en apparaît pas moins en résonance intime avec des préoccupations extrêmement contemporaines, à l'image de la langue et des concepts qui l'innervent.
une pensée s'exprime là qui, par un détour de facture inhabituelle, force à s'interroger sur un complexe d'idées, qui au fond tissent la toile du présent. " jean-claude lebrun, révolution.
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Les portraits de villes si parcourues nous intéressent moins par ce qu'ils décrivent, de venise à ravenne, que par ce qu'ils nous révèlent d'un long amour pour l'italie - cinquante ans -, le pays oú il y a un décor pour chaque émotion, oú les états d'âme conversent avec des fresques, des champs et des places.
[. ] james, l'américain, dès son premier séjour, en 1869, n'a cessé de revenir en italie, suivant et précédant des générations de flâneurs. il apportait avec lui ses hantises et, de voyage en voyage, délirait sa propre histoire, son lot de secrets et d'obsessions. [. ] il cherche des alignements, des perspectives, des rencontres entre les paysages et leurs représentations. l'italie, réinventée par son caprice, devient une terre de miracles et de sortilèges.
Tout a l'air de vouloir y paraître pour la première fois et, même s'il s'agit, parfois, de parler de quelques retours, ils semblent surgir de l'éternité. james, en italie, sur champ d'éboulis, a pu construire, durablement, le plus fascinant des tombeaux, voué à la mémoire des sentiments.
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