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La découverte
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Enfanter : Natalité, démographie et politiques publiques
Claudia Senik
- La découverte
- Recherches
- 3 Avril 2025
- 9782348087509
La question de l'enfantement connaît actuellement de profondes transformations. Alors que la tendance est au déclin de la natalité dans une grande partie du monde, le désir d'enfant de certains couples hétérosexuels et de même sexe fait appel, en Europe comme en Chine ou en Inde, à des procédures multiples allant de l'adoption aux innovations technologiques d'aide médicale à la procréation et même de gestation pour autrui. Dans quelles conditions ces projets d'enfantement se réalisent-ils ?
Puis, lorsque l'enfant paraît, que sait-on des transformations de la parentalité ? La conciliation avec le travail et ses nouvelles modalités se pose-t-elle encore différemment pour les pères et les mères ? L'autorité parentale est-elle remise en cause ? Et pourquoi la République populaire de Chine essaie-t-elle actuellement de réglementer la parentalité sur un mode " scientifique " ?
Les dix contributions originales réunies dans cet ouvrage éclairent ces questions actuelles, à l'aide des outils des sciences sociales.
Avec des contributions de : Marie-Caroline Compans, Romain Delès, Lynda Gaudemard, Estelle Herbaut, Renyou Hou, Anne Lambert, Manon Laurent, Mickael Melki, Jean-François Mignot et Marie Trespeuch. -
Malgré les espoirs nourris par les démocraties après la Seconde Guerre mondiale, malgré la tentative de construire un ordre international fondé sur le multilatéralisme et malgré la dissuasion nucléaire, la guerre ne cesse de se rallumer en de multiples points du monde, y compris aux portes de l'Europe. Depuis 2022, la guerre en Ukraine a réactivé d'anciens débats : rationalité et justification morale de la guerre, nature des interactions stratégiques entre acteurs du conflit, mobilisation de la population civile, légitimité et efficacité des sanctions contre l'agresseur. Elle soulève également de nouvelles questions. Du côté de la Russie, la guerre fait-elle l'objet d'un consensus au sein des élites ? Pour l'Union européenne, est-elle l'occasion d'une cohésion approfondie, à l'image de l'accueil coordonné des réfugiés ukrainiens ? Ce conflit illustre également l'étendue des armes et des cibles de guerre, des plus traditionnelles telles que l'eau aux outils de communication les plus modernes.
Les douze contributions réunies dans ce volume abordent ces questionnements à l'aide des outils propres à différentes disciplines des sciences sociales et humaines. La plupart se rapportent à la guerre en Ukraine, mais certaines ramènent le lecteur au Moyen Âge ou à l'Antiquité, tandis que d'autres appréhendent la manière d'écrire l'histoire de la guerre ou de la représenter dans une oeuvre picturale. -
L' un des principaux héritages de la pandémie de covid-19 est certainement l'extension des interactions fondées sur les technologies numériques de l'information, en particulier le travail à distance. Dans la plupart des pays, la situation a imposé un recours massif au télétravail pour tous ceux qui le pouvaient. Ce choc a accéléré une évolution ancienne, mais lente et inégale, alimentée par la numérisation de l'économie, permettant à certains de travailler en dehors des locaux de l'entreprise, à domicile ou ailleurs. Le télétravail, au moins partiel, est entré dans les moeurs et pourrait concerner aujourd'hui près de la moitié des emplois dans les pays développés.
Après deux cents ans de séparation, le retour au domicile de l'activité économique soulève d'importants défis juridiques. Il est aussi porteur d'interrogations quant aux effets sur le bien-être des travailleurs : liberté accrue ou désocialisation, facteur d'innovation et de coopération renforcée ? Quelles sont les limites à l'extension du travail à distance ? A-t-il touché différemment les hommes et les femmes ? Les travaux réunis dans cet ouvrage, issus de différentes disciplines des sciences humaines et sociales, apportent des éclairages inédits sur ces questions. -
L'économie de l'attention ; révolutions à venir ?
Collectif
- La découverte
- Recherches
- 5 Juin 2014
- 9782707182968
Depuis une vingtaine d'années, on entend dire qu'une " nouvelle économie " est en passe de supplanter les anciens modes d'échange des biens matériels - une économie dont l'attention constituerait la première rareté et la plus précieuse source de valeur. À quoi ressemble donc cette économie de l'attention ? Que faut-il en craindre ou que pouvons-nous en espérer ?
Depuis une vingtaine d'années, on entend dire qu'une " nouvelle économie " est en passe de supplanter les anciens modes d'échange des biens matériels - une économie dont l'attention constituerait la première rareté et la plus précieuse source de valeur. À quoi ressemble donc cette économie de l'attention ? Quels nouveaux outils sont nécessaires pour en comprendre les mécanismes ? Que faut-il en craindre ou que pouvons-nous en espérer ?
Des neurosciences à la sociologie, de la création de logiciels à la philosophie éthique, une grande diversité de disciplines sont convoquées ici pour éclairer l'économie de l'attention à partir de multiples perspectives critiques. Il en ressort qu'il est aujourd'hui indispensable de penser le destin de nos économies en termes d'attention - mais qu'il serait calamiteux de laisser les seules logiques capitalistes reconfigurer nos régimes attentionnels.
Remède au productivisme forcené qui épuise nos ressources matérielles, ou symptôme de la colonisation qui soumet nos esprits à l'emprise du capital ? L'économie de l'attention ne se situe pas seulement au carrefour des disciplines : elle est surtout au carrefour des chemins où se tracera notre avenir. -
Politiques sociales : l'état des savoirs
Collectif, Olivier Giraud, Gwenaëlle Perrier
- La découverte
- Recherches
- 24 Février 2022
- 9782348070082
Assurance maladie, crèches, hôpitaux, accompagnement des personnes sans emploi..., les politiques sociales sont autant de droits, prestations et services auxquels la quasi-totalité des membres d'une société font appel tout au long de leur vie. Régulées par une multiplicité d'acteurs et actrices, politiques et prestations sociales font souvent l'objet de débats publics, dont l'intensité est liée aux intérêts qu'elles mettent en jeu et aux valeurs qu'elles engagent. La protection sociale et les politiques sociales absorbent en outre près d'un tiers de la richesse nationale en France. Il s'agit donc d'un domaine clé pour la qualité de vie des personnes, pour la stabilité de nos sociétés et l'orientation du développement économique.
Cet ouvrage propose une analyse approfondie des politiques sociales, en éclairant la construction des problèmes publics. Il développe sur ces poli-tiques une perspective informée par les sciences sociales, attentive à la fois aux acteurs et actrices qui font ces politiques, aux normes qu'elles véhi-culent, aux luttes et intérêts qu'elles engagent. À ce titre, il s'adresse aux personnes qui ont fait des politiques sociales leur profession, au monde de la recherche, ainsi qu'aux étudiants et aux étudiantes. -
La charia aujourd'hui ; usages de la référence au droit islamique
Baudoin Dupret
- La découverte
- Recherches
- 11 Décembre 2014
- 9782707173546
La charia, la loi islamique révélée dans le Coran et codifiant les aspects publics et privés de la vie des musulmans, appartient à ces vocables constamment utilisés et jamais étudiés, ou si peu. Cet ouvrage est le premier en langue française à tenter d'aborder la question non pas dans ses représentations fantasmées, mais dans ses formes et ses pratiques concrètes. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2012.
La charia, normativité référée à l'islam et à ses textes fondateurs, appartient à ces vocables constamment utilisés et jamais étudiés, ou si peu. Il n'existe en tout cas aucun ouvrage de langue française tentant d'aborder la question, non pas dans ses représentations fantasmées, mais dans ses formes et ses pratiques concrètes, vide que ce livre entend combler. L'objectif est de le faire " au temps présent ", dans le phénomène de référencement à la charia que l'on peut observer à l'oeuvre dans le contexte contemporain, tout en ne négligeant pas la nouvelle dimension politique que ce terme et ses usages n'ont manqué de prendre. Les rapports du droit à la référence islamique ont connu des bouleversements profonds au cours des cent cinquante dernières années. Aux niveaux législatif et judiciaire, les instances du droit ont eu à se prononcer sur la place de la charia dans les différents systèmes juridiques. L'ouvrage s'attache à observer comment la formulation des règles référées à l'islam, leur usage et leur autorité sont fonction du contexte social, politique et institutionnel de chaque État. Faut-il en conclure à la relativité de la charia ? Au lieu de chercher à connaître la nature de la règle islamique, il convient davantage d'observer, en contexte, comment ces règles sont invoquées, élaborées et mises en oeuvre dans le cours ordinaire de la vie de sociétés où la présence musulmane est importante. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2012. -
Archéologie de la santé, anthropologie du soin
Alain Froment, Hervé Guy, Collectif
- La découverte
- Recherches
- 24 Octobre 2019
- 9782348046537
Au-delà de la plurimillénaire geste thérapeutique, cet ouvrage met en lumière la façon dont les différentes sociétés ont dû gérer dans le temps et dans l'espace leur relation à la santé. Il est le fruit d'une collaboration entre de nombreuses disciplines qui viennent ici témoigner de ces petites fenêtres d'histoire de la santé et du soin que nous révèle l'archéologie.
La pratique du soin et la préservation de la santé ont toujours représenté une préoccupation majeure pour l'ensemble des sociétés humaines, depuis les premières organisations sociales jusqu'à nos jours, et ce, sur tous les continents. L'approche archéologique et anthropologique adoptée dans cet ouvrage permet de retracer, sur plusieurs dizaines de milliers d'années, la manière dont les groupes humains ont appréhendé la maladie, le handicap et le soin. De la préhistoire à l'époque contemporaine, les contributeurs et contributrices nous racontent aussi la diversité des pratiques, car à chaque mal correspond un remède déterminé par des normes sociales et des choix contextuels.
Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration pluridisciplinaire entre archéologues, anthropologues, biologistes et historiens qui, dans une double approche sociale et biologique, se posent la question du soin et de la santé à l'échelle des individus comme des populations. -
Archéologie des migrations
Dominique Garcia, Hervé Le Bras, Collectif
- La découverte
- Recherches
- 7 Décembre 2017
- 9782707199423
Au coeur de nombre de déclarations et de débats, la question des migrations s'inscrit en tant que telle au rang des enjeux sociétaux majeurs. Au point de faire oublier que les grandes vagues migratoires telles que celle observée aujourd'hui ne sont pas le propre de notre époque. Dans cet ouvrage collectif coédité par l'INRAP, l'évolution des mouvements de population et de leurs logiques se lit au fil des sources archéologiques, historiques, géographiques et démographiques les plus récentes.
Au coeur de nombreux débats contemporains, la question des migrations est devenue un enjeu majeur, au point de faire oublier que les grandes vagues migratoires ne sont pas le propre de notre époque.
L'archéologie apporte des informations essentielles sur ces mouvements de population à grande échelle qui se sont succédé de la Préhistoire - avec les premiers Hominidés quittant l'Afrique - au XXIe siècle. Volontaires ou contraintes, ces migrations ont induit diaspora, colonisation, métissage, intégration et ségrégation.
Confrontant les données archéologiques, historiques, génétiques, géographiques, démographiques et linguistiques,
Archéologie des migrations propose un réexamen critique des sources disponibles. Cet ouvrage a pour ambition de mettre en perspective de nouvelles hypothèses scientifiques et d'aller au-delà de la simple observation des mouvements de population, en abordant notamment les contacts entre les migrants et les sociétés qu'ils rencontrent. -
Les bandes de jeunes des "blousons noirs" à nos jours
Marwan Mohammed, Laurent Mucchielli
- La découverte
- Recherches
- 23 Juin 2016
- 9782707190017
Une vingtaine de sociologues, d'ethnologues et d'historiens font le point des connaissances sur ces fameuses bandes de jeunes, depuis l'époque des " blousons noirs " jusqu'à nos jours, et en observant aussi la façon (autrement plus problématique) dont cette question se pose dans d'autres pays. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.
Dans l'imaginaire collectif, la bande renvoie à des actes délinquants commis en groupe et, plus largement, à des désordres juvéniles de tous types. Qu'un groupe d'adolescents ou de jeunes adultes pétarade à mobylettes ou chahute sur la dalle devant les immeubles, et l'on parlera facilement de " bandes ". Mais la presse parle également d'affrontements entre " bandes " de " jeunes de cités ", pour des faits qui peuvent aller jusqu'au meurtre. Durant les émeutes, certains fustigent également les agissements de " bandes ". C'est dire si la " bande " est un concept flou, désignant des formes multiples d'agissements et de regroupements bien réels mais qui semblent surtout unifiés par la peur qu'ils suscitent. Du reste, l'inquiétude contemporaine n'est pas nouvelle : au début du XXe siècle, ce sont des bandes de jeunes surnommées " Apaches " qui incarnaient cette dangerosité juvénile.Puis, au tournant des années 1950 et 1960, ce seront les " blousons noirs ". Dans ce livre, une vingtaine de sociologues, d'ethnologues et d'historiens font le point des connaissances sur ces fameuses bandes de jeunes, depuis l'époque des " blousons noirs " jusqu'à nos jours, en France mais aussi d'autres pays et continents. Ils s'interrogent sur la genèse des bandes, sur leur nature exacte, sur leurs relations avec diverses formes de délinquance, sur la façon dont les institutions travaillent sur ce " problème ", ainsi que sur sa construction médiatique et politique. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007. -
Toutes les inégalités ne se " valent " pas : certaines sont visibles, d'autres moins, certaines sont perçues comme injustes, d'autres non. Il ne suffit donc pas de les décrire et de les mesurer, il faut aussi savoir ce que nous en faisons et comment elles affectent plus ou moins profondément la vie et l'action des individus. Tel est l'objet de ce livre, qui réunit les plus grands noms de la sociologie contemporaine. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2014.
La seule dénonciation globale des inégalités sociales ne suffit pas, car toutes les inégalités ne se " valent " pas : certaines sont visibles, d'autres moins, certaines sont perçues comme injustes, d'autres non. Il faut donc pouvoir décrire et mesurer les inégalités sociales, mais aussi savoir ce que nous en faisons et comment elles affectent plus ou moins profondément la vie et l'action des individus.
En effet, si la conscience des inégalités semble s'accentuer, elle ne débouche pas pour autant sur des formes d'action collective véritablement intégrées et organisées. Pour comprendre ce paradoxe, il faut savoir comment ceux qui les subissent vivent avec les inégalités sociales, comment ils s'en accommodent plus ou moins, comment l'expérience des injustices est construite... Il faut aussi connaître les principes de justice mobilisés par les individus pour comprendre quelles peuvent être leurs réactions face aux injustices.
Les sciences sociales, leurs analyses et les critiques qu'elles développent sont susceptibles de nous aider à y voir plus clair et à peser sur la vie politique et sociale. C'est là tout l'objectif de ce livre original, qui contient les contributions des meilleurs spécialistes de la question.
Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2014. -
Mythes et histoire des sciences humaines
Laurent Mucchielli
- La découverte
- Recherches
- 14 Mai 2020
- 9782348061462
Un livre qui s'efforce de déboulonner des mythes tenaces de l'histoire des sciences sociales.
Du statut de " fondateur " de la sociologie française attribué à Émile Durkheim à la façon dont on s'empare régulièrement du personnage de Gabriel Tarde à des fins moins historiques que polémiques, l'histoire des sciences sociales en France est traversée par un certain nombre de mythes fondateurs qui ne résistent pas à l'analyse historique rigoureuse, et que l'on enseigne pourtant aux générations d'étudiants depuis parfois plusieurs décennies. Ce sont ces mythes que Laurent Mucchielli entreprend de déconstruire dans cet ouvrage ambitieux. La première partie interroge la façon d'écrire l'histoire et met en question des idées pourtant classiques en sociologie : ainsi de l'opposition entre sociologie allemande et sociologie française, entre tradition durkheimienne et tradition wébérienne, de la coupure radicale qu'aurait introduite l'École des Annales en 1929 dans l'histoire de l'historiographie française, ou encore du mythe selon lequel la psychologie sociale n'existerait que depuis les années 1960 en France parce que la sociologie durkheimienne l'aurait " tuée dans l'oeuf " à la fin du XIXe siècle. À chaque fois, Laurent Mucchielli montre comment ces versions du passé procèdent de jugements anachroniques et intéressés qui ne sont pas fondées historiquement. Dans une seconde partie, à travers l'étude du conflit entre la sociologie durkheimienne et la raciologie des anthropologues au moment de l'affaire Dreyfus, du conflit entre Halbwachs et Blondel sur la psychologie collective, de la naissance de la psychologie universitaire autour de Ribot, ou encore de la stratégie d'écriture des Règles de la méthode sociologique par Durkheim, l'auteur illustre la nécessité d'analyser les contextes, les réseaux, les conflits, tels qu'ils se déroulèrent, réellement à l'époque. -
Archéologie de l'esclavage colonial
Collectif
- La découverte
- Recherches
- 27 Février 2020
- 9782348056888
En étudiant la culture matérielle des esclaves, l'archéologie - et en particulier, depuis une vingtaine d'années, l'archéologie préventive - contribue de façon décisive aux recherches sur l'esclavage colonial. La traite, l'habitat, la vie quotidienne, le marronnage ou les pratiques funéraires bénéficient ainsi d'une documentation nouvelle, dont cet ouvrage rend compte grâce aux contributions des meilleurs spécialistes internationaux. L'archéologie a joué, depuis les années 2000, un rôle décisif afin de renseigner sur les conditions de vie des esclaves, leurs habitats, les établissements où ils furent asservis (souvent détruits mais dont subsistent les fondations), les enclaves du marronnage, les rites d'inhumation, l'état sanitaire des défunts, leur âge, leur sexe, etc. En étudiant la culture matérielle des populations asservies, l'archéologie - et en particulier depuis une vingtaine d'années l'archéologie préventive - contribue en effet de façon déterminante aux recherches sur l'esclavage colonial et offre une documentation nouvelle.
Confrontant études de cas et synthèses sur l'archéologie de l'esclavage aux États-Unis, à la Barbade, à Cuba, au Brésil et aux Antilles françaises, en Afrique de l'Est, du Sud et de l'Ouest, à La Réunion et à l'Île Maurice, cet ouvrage fait le point sur les avancées récentes de la connaissance de la traite, de l'esclavage et du marronnage et propose une meilleure prise en compte du patrimoine archéologique du système esclavagiste, de sa conservation et de sa mise en valeur. -
Allongement de la vie ; quels défis ? quelles politiques ?
Anne-marie Guillemard, Elena Mascova, Collectif
- La découverte
- Recherches
- 1 Mars 2018
- 9782348036385
L'allongement de la vie humaine est un phénomène sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Les progrès en longévité sont même devenus très récemment un objectif prioritaire des politiques publiques européennes, lesquelles préconisent à l'horizon 2020 un gain de deux années d'espérance de vie en bonne santé.
Phénomène sans précédent dans l'histoire de l'humanité, l'allongement de la vie humaine est en train de révolutionner durablement le xxie siècle, sur tous les continents. Pourtant, l'ampleur de ces mutations et leurs nombreuses implications restent largement méconnues.
L'ambition de ce livre est d'en dresser un panorama complet en montrant comment cela bouleverse la condition humaine et sociale, le régime temporel de nos existences, ainsi que les manières de vivre ensemble. Dans une société où coexistent désormais quatre générations aux expériences et aspirations sensiblement différentes, les formes de solidarité sont à repenser. De même, comment faut-il protéger et soigner dans des sociétés de vie longue ? Quels sont le sens et le prix du prolongement de la vie ? Comment concilier longévité et qualité de vie ? Autant de questions aux implications à la fois sociales, éthiques, médicales et économiques.
À partir du croisement d'approches pluridisciplinaires et dans une perspective de comparaisons internationales, cet ouvrage a pour ambition de dresser un état des savoirs et des réflexions sur la question de la longévité. Non seulement il circonscrit les multiples défis posés par l'allongement de la vie, mais il offre une lecture essentielle pour comprendre comment nos sociétés pourraient se saisir de cette révolution afin d'en faire une opportunité pour tous et toutes. -
L'idée de participation est ancienne et elle a inspiré de nombreuses expériences depuis deux siècles. Une analyse comparative de cette dynamique historique, par les meilleurs spécialistes.
Aujourd'hui, la démocratie participative s'institutionnalise dans la durée, faisant apparaître de nouveaux acteurs, de nouvelles légitimités, de nouveaux objets dans l'implication de " citoyens ordinaires " à la prise de décision publique. Cependant, si l'idée de participation est au moins aussi ancienne que l'histoire des démocraties modernes, l'étude de sa dimension diachronique restait à faire. D'où l'intérêt de cet ouvrage réunissant les contributions des meilleurs spécialistes, qui proposent, dans une perspective comparative, un regard historique organisé en trois temps.La première partie interroge la généalogie des catégories utilisées par les acteurs et par les observateurs. La deuxième met en regard la France et les États-Unis, dans une période charnière de réformes progressistes - la fin XIXe et le début du XXe siècle -, qui voit se mettre en place les premiers éléments de l'État-providence et s'expérimenter de nouvelles formes de participation. Enfin, la troisième partie retrace les relations qui se nouent entre les sciences ou l'université et le reste de la société, et la façon dont la question de la participation citoyenne a été posée dans ce contexte. Une réflexion sur le temps long débouchant sur des propositions politiques et normatives pour les débats du présent. -
La pandémie de covid-19 a suscité une réaction politique particulièrement forte de la part de tous les gouvernements du monde. Elle ne constitue pourtant pas un phénomène inédit, ni par son ampleur ni par sa gravité. La chronique des pandémies connues est longue, depuis la peste noire de 1347 en passant par la grippe espagnole de 1918 et, plus récemment, le sida, le SRAS, Ebola, la dengue, etc. L'équilibre dynamique entre bactéries, virus et humains bascule souvent dans des spirales qui déciment ces derniers.
Récurrentes et universelles, les pandémies sont révélatrices des sociétés qu'elles frappent, notamment dans le rapport à la mort et aux morts, la confiance dans la science et le politique, les réactions psychologiques face à l'incertitude et le besoin de scénarios prospectifs pour les gouvernants. C'est ce qu'illustrent les études de cas réunies dans cet ouvrage collectif, dont les éclairages inédits sont issus de différentes sciences sociales et humaines. -
Les mondes pluriels de Howard Becker
Marc Perrenoud
- La découverte
- Recherches
- 11 Décembre 2014
- 9782707185426
L'auteur de Outsiders, Les Mondes de l'Art ou Les Ficelles du métier est une figure majeure de la sociologie contemporaine. Chercheur à la curiosité insatiable et aux intérêts les plus variés, il s'est passionné pour les mondes professionnels et les modes de coopération ou de négociation. Cet ensemble d'études et d'études de cas lui rendent un hommage vibrant, vivant et créatif. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2013.
Howard S. Becker, né à Chicago en 1928, est une figure majeure de la sociologie contemporaine. En un demi-siècle, ses travaux ont influencé les sciences humaines et sociales dans de nombreux domaines. Depuis ses premières enquêtes sur les étudiants en médecine ou les institutrices, jusqu'aux textes récents sur le métier d'enseignant-chercheur, en passant par une production scientifique jamais interrompue sur les musiciens et le travail artistique en général, Becker n'a cessé d'étudier les mondes professionnels les plus divers. Abordés dans une perspective interactionniste, ceux-ci donnent à voir à chaque fois des modes de coopération et de négociation souvent plus tacite qu'explicite entre professionnels et avec le public à propos du contenu du travail, de son organisation, de l'identité professionnelle et de la distribution des rôles dans le " théâtre social du travail ". Cet ouvrage rassemble les contributions originales de trois générations de chercheurs francophones dont la sociologie beckerienne constitue le point d'ancrage commun. Le lecteur y trouvera des textes théoriques, épistémologiques ou méthodologiques sur la pratique de l'observation, l'introduction en France de l'interactionnisme ou sur le concept de " monde de l'art ", mais aussi des études de cas par l'approche ethnographique du travail, parmi les DRH, les tatoueurs, les salariés de l'hôpital, les musiciens ou les cyclistes. Dans chacun des cas étudiés, les auteurs pensent le travail comme un objet à la fois central et banal, activité quotidienne de fabrication du social, laissant se déployer la richesse et la complexité de ce " doing things together " que Becker place au centre de sa démarche sociologique. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2013. -
Les budgets participatifs en Europe
Sintomer/Herzberg
- La découverte
- Recherches
- 27 Février 2020
- 9782348057113
Une cinquantaine d'expériences euopéennes sont en cours : mode passagère ou mouvement de fond amené à bouleverser les pratiques administratives et politiques ?
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, la dynamique européenne est menacée par les replis nationaux et la démocratie représentative n'est plus susceptible de faire face à elle seule aux défis nouveaux, ni apte à mobiliser les énergies et la confiance des citoyens. Inventé à Porto Alegre, au Brésil, le budget participatif, qui consiste à associer des citoyens non élus à l'allocation des finances publiques, s'est répandu très rapidement dans le reste du monde. Il est désormais préconisé aussi bien par le mouvement altermondialiste que par la Banque mondiale et des partis de tout bord. S'agit-il d'une mode passagère ou d'un mouvement de fond amené à bouleverser les pratiques administratives et politiques ? Cet ouvrage constitue la synthèse de la première recherche comparative menée à partir de la centaine de budgets participatifs existant en Europe. La première partie explique l'émergence des budgets participatifs et prend la mesure de leur diversité. La deuxième analyse dans le détail une vingtaine d'expériences, soulignant particularités et traits communs. La troisième partie s'interroge de façon transversale sur les effets, les dynamiques et les enjeux de ces démarches. Elle analyse comment les différents modèles de participation s'articulent aux mutations à l'oeuvre dans le domaine social, dans l'action publique et dans le système politique. Pour que les services publics puissent s'affirmer face aux logiques marchandes, ils doivent se mettre véritablement au service du public. C'est pourquoi le couplage de la modernisation et de la participation représente un enjeu crucial. -
Les auteurs, spécialistes européens et nord-américains, questionnent directement l'action des professionnels ayant pour mission la prévention, la lutte contre la récidive ou la réinsertion, notamment à travers les différents types de parcours, les liens sociaux, l'intégration socioéconomique, le genre et le rôle des agences pénales et d'intervention sociale. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2012.
Dans un contexte de durcissement pénal et d'accroissement de la population carcérale, la question du devenir à long terme des délinquants mérite un intérêt particulier. L'idée selon laquelle les expériences délinquantes sont transitoires semble aller de soi, sans que l'on sache vraiment quand, pourquoi et comment s'ordonne cette perte d'attraction des conduites transgressives. Jusqu'ici, les sciences sociales tout comme les praticiens, notamment dans le monde francophone, se sont focalisés sur les entrants et les persistants et ont ostensiblement ignoré les sortants de la délinquance. C'est pourtant un enjeu social et politique important qui mobilise, à des niveaux divers, des centaines de milliers de professionnels en France. Il y avait donc un vide académique à combler, un champ de recherche à défricher et ce premier ouvrage en langue française pose un premier jalon dans cette direction. Il regroupe les éclairages d'auteurs reconnus qui abordent les sorties de délinquance à travers l'analyse des expériences individuelles, des dynamiques sociétales et de l'action publique en croisant différentes disciplines et en articulant théories, méthodologies et données empiriques. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2012. -
L'invention de la race ; des représentations scientifiques aux exhibitions populaires
Nicolas Bancel, Thomas David, Dominic Thomas Dominic Thomas
- La découverte
- Recherches
- 16 Juin 2016
- 9782707183187
Comment est né le concept moderne, scientifique, de " race " ? Pourquoi est-il devenu si rapidement hiérarchique, distinguant les " races inférieures " des " races supérieures " ? Comment a-t-il pu revêtir une telle importance au cours du XIX e siècle et du début du XX e siècle, jusqu'à être utilisé pour expliquer l'histoire et le devenir de l'humanité ? Des contributions des meilleurs spécialistes internationaux. Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2014.
Comment est né le concept de " race " ? Pourquoi est-il devenu si rapidement hiérarchique, distinguant les " races inférieures " des " races supérieures " ? Et comment ce concept a-t-il pu revêtir une telle importance, aussi bien au sein de la communauté scientifique qu'auprès du grand public, au cours du XIXe siècle et du début du XXe, jusqu'à être utilisé pour expliquer l'histoire et le devenir de l'humanité ?
L'Invention de la race analyse la genèse des conceptions scientifiques de la " race ", et montre que les nouvelles techniques de mesure et de représentation des corps racialisés opèrent une révolution visuelle majeure, inscrivant la différence humaine dans la biologie. Cet ouvrage avance qu'à partir d'une origine européenne l'idée de race s'est étendue - par les connexions transnationales de réseaux scientifiques et marchands - à tout l'Occident, mais aussi au Japon, à la Corée et à une partie de la Chine. Partout, elle suscite représentations et politiques raciales discriminatoires.
L'ouvrage montre aussi que les théories sur les hiérarchies raciales ont influencé les spectacles ethniques (dont les zoos humains), les expositions internationales et coloniales, la photographie ou les collections ethnographiques qui ont largement contribué à forger une vision du monde fondée sur l'inégalité des races.
Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2014. -
Où en est la théorie critique ?
Renault/Sintomer
- La découverte
- Recherches
- 23 Juin 2016
- 9782707171795
Où en est aujourd'hui la théorie critique ? Quel rapport entretient-elle avec son projet initial ? À quels objets peut-elle encore être appliquée ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en réunissant deux types de contribution : un ensemble de texte des représentants actuels de la théorie critique (J. Habermas, A. Honneth, N. Frazer, S. Benhabib), et une série de textes caractéristiques de la réception récente de l'École de Francfort en France.
Au début des années trente, des auteurs comme Horkheimer, Marcuse, Adorno et Benjamin formèrent le projet d'une théorie critique qui fut nommé par la suite École de Francfort. Ce projet consistait initialement à articuler une philosophie sociale inspirée par le marxisme et les différentes sciences sociales. Dans les décennies qui suivirent, il conduisit à l'élaboration d'une sociologie critique et d'une psychologie sociale de la domination, puis il s'étendit à la théorie de l'art, à la critique de la culture et de la modernité. Où en est la théorie critique ? Quel rapport entretient-elle avec son projet initial ? Dans quelles voies est-elle actuellement engagée ? À quels objets peut-elle encore être appliquée ? Quels enseignements la philosophie politique et les sciences sociales contemporaines peuvent-elles en tirer ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en réunissant deux types de contribution : plusieurs articles écrits par des représentants actuels de la théorie critique (J. Habermas, A. Honneth, N. Fraser, S. Benhabib), et une série de textes qui reflètent la réception récente de l'École de Francfort en France. Ces différentes contributions dressent un panorama des orientations actuelles de la théorie critique et des différents débats auxquels elle est confrontée. Elles appellent ainsi un programme de recherche interdisciplinaire fécond, un projet théorique et politique à poursuivre ou à renouveler. -
Le cancer : un regard sociologique
Philippe Bataille, Norbert Amsellem
- La découverte
- Recherches
- 3 Mai 2018
- 9782707199959
La diversification des stratégies médicales en cancérologie (thérapies ciblées, soins personnalisés) implique une modification profonde des rapports sociaux entre patients et soignants. Cet ouvrage collectif s'interroge sur les changements que les progrès constants de la biomédecine peuvent apporter à la prise en charge et l'organisation des soins.
Le cancer reste aujourd'hui encore une maladie grave, souvent mortelle. Pour les malades, l'espoir repose sur des stratégies médicales diversifiées et des relations singulières nouées avec les soignants et avec les proches. Si la vie personnelle des patients se réorganise à l'annonce de la maladie, les rapports entre soignés et soignants sont bouleversés par les innovations biomédicales et les changements dans l'organisation du travail des praticiens.
Dans ses pratiques quotidiennes, la cancérologie porte à l'extrême une tension centrale de la biomédecine contemporaine, entre l'évolution vers une prise en charge sanitaire qui se veut de plus en plus " personnalisée " et les exigences propres à la médecine scientifique, " fondée sur des preuves ", notamment en termes de standardisation des procédures.
Au-delà des discours convenus, d'allure scientiste et souvent enchantée, cet ouvrage collectif se propose d'étudier les conditions économiques, éthiques, psychologiques, politiques et institutionnelles des innovations biomédicales et les effets sociaux de leur diffusion. Il montre ainsi comment ces changements dessinent de nouvelles expériences de la maladie chez les patients et leurs proches. -
Marx, une passion française
Jean-Numa Ducange, Antony Burlaud
- La découverte
- Recherches
- 14 Juin 2018
- 9782348035609
Des sciences humaines à la vie interne des partis politiques, des avant-gardes artistiques au monde colonial francophone, de l'extrême-gauche à la droite aronienne, un regard singulier qui permet de comprendre les multiples usages et déformations d'une oeuvre qui reste parmi les plus importantes de l'époque contemporaine.
En octobre 2017, une enquête montrait qu'un jeune Français sur deux rejetait l'idée selon laquelle " le mot communisme fait ancien, dépassé ". Plus d'un quart des sondés exprimait une opinion positive sur la " pensée de Karl Marx ".
Malgré la disparition de l'URSS, l'effondrement du Parti communiste, les séquelles laissées par le stalinisme et la doxa affirmant qu'" il n'y a pas d'alternative ", le spectre de Marx hante toujours l'imaginaire français. Nul hasard à cela : la vie intellectuelle comme l'histoire politique de la France ont été durablement marquées par les présences multiples de Marx.
Deux siècles après la naissance de ce dernier, en 1818, cet ouvrage offre un éclairage historique et sociologique sur la façon dont la pensée de Marx a été reçue dans le contexte français, du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Il propose non pas une nouvelle interprétation de Marx, mais un décryptage des formes complexes qu'y a prises son oeuvre.
Analysant la place et l'influence de Marx dans le débat intellectuel, politique et artistique français, de l'extrême gauche à la droite aronienne, et jusque dans le monde colonial francophone, les contributeurs de cet ouvrage proposent un regard singulier qui permet de comprendre les usages - et mésusages - d'une oeuvre qui reste parmi les plus importantes de l'époque contemporaine. -
Les enquêtes ouvrières dans l'Europe contemporaine
Collectif, Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna
- La découverte
- Recherches
- 5 Décembre 2019
- 9782348059711
S'il est un spectre qui hante l'Europe des XIXe et XXe siècles, c'est bien celui de la classe ouvrière. En témoignent les innombrables enquêtes qui lui sont consacrées : elles disent combien la " question sociale ", telle qu'elle s'invente avec l'industrialisation, est d'abord une inquiétude sur la condition ouvrière et son évolution. Ces mondes ouvriers, si prompts aux soulèvements, constituent une énigme que de multiples enquêtes visent à résoudre, le plus souvent pour conjurer une menace.
Ce livre propose un voyage étonnant à ses lecteurs en les conduisant, par les yeux des enquêteurs, dans les taudis de Manchester, les cités minières du Borinage ou les usines Mirafiori de Turin. Il éclaire d'un jour nouveau des figures illustres des sciences sociales : Frédéric Le Play, Max Weber ou Maurice Halbwachs ; mais il les fait aussi voisiner avec des artistes (Zola et les écrivains naturalistes, les cinéastes autour de Chris Marker) et avec des collectifs soudés par un engagement - féministes, jocistes ou révolutionnaires.
En explorant ce qui mêla indissociablement pratiques scientifiques et passions politiques, l'ouvrage offre une contribution originale à une histoire transnationale de l'Europe contemporaine. -
Sociétés en danger : menaces et peurs, perceptions et réactions
Collectif, Claudia Senik
- La découverte
- Recherches
- 10 Novembre 2021
- 9782348072369
Risques écologiques, économiques, politiques et géopolitiques : nos sociétés n'ont jamais été aussi convaincues de s'acheminer vers une série de catastrophes quasiment inévitables. Face à ces dangers, les réactions sont de plusieurs natures. Certains tentent, par des discours prophétiques, de déclencher une mobilisation en pointant des risques particuliers. D'autres proposent une vision plus holiste du fonctionnement du monde qui intègre la possibilité des catastrophes, voire de l'apocalypse. Des groupes survivalistes tentent de se préparer dès à présent au monde postcataclysme. Des juristes proposent, pour les protéger, de donner des droits aux animaux, voire à la nature. Mais en majorité, les " décideurs " peinent à se mobiliser et les sociétés contemporaines semblent s'accommoder des menaces et des " poisons légaux " qu'elles s'infligent. Les études de cas réunies dans cet ouvrage collectif apportent des éclairages inédits aux interrogations d'un monde qui se sent en danger.