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Lansman
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Je ne sais quoi d'heureux, Catherine Zambon :
Que serait un monde privé d'animaux par la faute des hommes ? Un animal des plus inoffensifs peut-il changer la trajectoire d'un être désabusé ? Se peut-il qu'une femme socialement marginalisée réécrive sa vie grâce à un animal libéré d'un cirque ? A travers ces trois récits incisifs et originaux, Catherine Zambon pose un regard sur l'interdépendance des relations entre les animaux et les humains dans un monde profondément déboussolé. Pourtant, en résistant comme il le peut face au désespoir qui menace, chaque protagoniste finit par nous convaincre que, même au plus profond du gouffre, il y a toujours je ne sais quoi d'heureux qui finit par triompher.
Les trois récits :
- Et les animaux réapparurent - Les chiens aussi - Faire troupeau -
Fille, c'est trop difficile : dissolution
Catherine Verlaguet
- Lansman
- Lansman Poche
- 30 Janvier 2023
- 9782807103726
Fille, c'est trop difficile - Quand un nouveau arrive dans la classe de Sacha et qu'il s'appelle comme elle, mais en garçon, tout le monde fait "wouah". Et bien sûr elle ne comprend pas pourquoi Sacha, c'est mieux en garçon qu'en fille. Elle remet alors en question ce qu'on lui a seriné depuis sa naissance : Sois jolie, sois polie, ne parle pas pour ne rien dire, personne n'aime les petites filles qui font leur intéressante...
Dissolution - Un père emmène son fils à l'hôpital pour qu'il salue une dernière fois son grand-père. Les trois se ressemblent tellement qu'ils pourraient être la même personne à trois âges différents... Comme un sucre dans du thé, qu'est-ce qui, de nous, se dissout en ceux que nous aimons pour leur rendre la vie plus douce ? Un nez ? Un tic ? Une histoire à raconter ? La mort n'est-elle pas, au fond, une continuité ? -
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La ligne de partage des eaux, Alex Lorette - Un homme, seul, court dans les bois. Il suit une rivière, découvre un fleuve, puis une ville. Il se perd, il tombe, il se blesse et se redresse. Il erre dans une nature parfois accueillante, parfois hostile. Au fil de sa course, il parcourt un labyrinthe imaginaire, perdu au fond de lui-même.
Récit poétique et hallucinatoire, aux limites du théâtre et de la littérature, La ligne de partage des eaux est un texte fleuve qui rapporte la quête intérieure d'un homme abandonnant tout pour tenter de se découvrir.
Que trouvera-t-il au bout du parcours ? L'enfant qu'il était ? L'adulte qu'il est devenu ?
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Entre humour et colère, Je déteste le théâtre parle autant de la vie que du théâtre. Sous de fausses allures de clin d'oeil un peu potache, ce texte constitue une critique virulente et exacerbée de certains travers des pratiques théâtrales contemporaines. mais il porte aussi un regard sensible et aiguisé sur la grande scène de notre monde passablement déboussolé. Edouard Elvis Bvouma s'amuse ici, avec brio, à détourner sa colère pour poser les jalons d'une réflexion plus profonde et néanmoins ludique. N'hésitant pas, pour corser sa démarche, à truffer son texte de titres de pièces de tous ordres qu'il nous invite à démasquer.
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La très jeune Parque : [Promenade au soir tombant]
Alix Fournier-Pittaluga
- Lansman
- Lansman Poche
- 2 Décembre 2023
- 9782807103962
Ecrit autour des thèmes abordés par Paul Valéry dans La Jeune Parque, ce texte nous transporte au-delà du visible. Il lance une invitation à explorer états intérieurs, émotions et pensées comme autant de paysages étranges et envoûtants à découvrir. La langue est énigmatique, comme peut l'être celle de l'auteur qui l'inspire. Ni adaptation, ni hommage, La très Jeune Parque se veut écho poétique, passerelle polyphonique, ou encore pont de singe jeté entre deux mondes, dont les cordages seraient simplement des mots propices à la balade, à l'aventure.
Alix Fournier-Pittaluga, formée en tant que comédienne à La Scène sur Saône (Lyon), est aujourd'hui metteuse en scène et dramaturge. Après avoir travaillé avec Jean-Claude Berutti et Rémi Barché, elle a rejoint Julie Delille au sein du Théâtre des trois Parques puis du Théâtre du Peuple à Bussang en tant qu'artiste associée. Ouvrage publié avec le soutien de la Maison de la Culture de Bourges dans le cadre du projet Le Métier du Temps. -
Un beau matin, il se réveille et tout a disparu.
Sauf sa couronne : la veille, en se couchant, il avait oublié de l'enlever. Comme la journée s'annonce belle, il part porté par le vent. Il parcourt le monde à la recherche de son royaume. Ou plutôt à la recherche de sa chanson. Ou peut-être les deux. Puisque là, où il retrouvera sa chanson, il retrouvera très certainement aussi son royaume. Sur son long chemin, il fait d'étonnantes rencontres avec l'homme et la nature, avec le monde et les animaux et peut-être même un peu avec lui-même.
Princesse Trouillette vit sa vie, avec ses amis Lou, Valise et Fil. Rien que du quotidien, mais un quotidien à la sauce Trouillette, pas banal du tout. Une histoire ludique, enjouée qui, jubilant avec les mots, a lancé le Théâtre AGORA dans la lumière des projecteurs du théâtre jeunes publics en Belgique.
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Lui et Elle sont au lit, prêts à s'endormir. Et c'est le même scénario tous les soirs. Ils n'arrivent pas à s'endormir. Ils se font du souci pour leur enfant qui fait des cauchemars chaque nuit. Il faut trouver une solution...
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Ma vie avec John Wayne, Lise Martin - Marie Christine étouffe dans sa ville de province où son père fabrique des cravates. Ce qu'elle aime, elle, c'est le cinéma, surtout les westerns, les grands espaces, les récits héroïques et les valeurs défendues par John Wayne en cow-boy solitaire : fidélité, respect et loyauté. Mais la vie n'a rien d'un film où les bons triomphent et les mauvais sont punis. Elle n'a pas vu à temps que son mari s'apprêtait à disparaître avec l'argent des parents. L'héritière est ruinée et sa quête se résume à présent, au coeur d'un monde hostile, à trouver du travail. Bilan de compétences, rendez-vous à Pôle-Emploi, essais infructueux, une tout autre traversée du désert pour elle... enfin pour Jessie à laquelle elle s'identifie. Elle perd peu à peu ses marques, s'inventant un voyage en Chine pour tenter de dissimuler son propre naufrage. Ma vie avec John Wayne, un road-movie aux allures de comédie dramatique, tout à la fois absurde, drôle et touchante, qui nous transporte dans un univers fantasmé et pourtant si proche de nos réalités.
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La famille se doutait bien que le père, toujours parti, toujours pas là, gagnait sa vie et celle des siens de façon de plus en plus inavouable. Que l'enviable train de vie de la maisonnée reposait sur un savant échafaudage de dissimulations, de silences et de non-dits... Pourtant, sous le regard attentif voire bienveillant des arbres, la vie suivait son cours. Mais voilà que le père meurt. Pour se sortir du puissant marasme émotif qui les englue, la mère, le fils et les deux filles - la grande et la petite - décident de vendre la maison et, surtout, tout ce qui s'y était accumulé. Une maison qui, à l'image du père, est faite de secrets qui se révèlent peu à peu.
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Elijah vient d'un hameau du bout du fleuve perdu dans la mangrove. il y vivait de la pêche à la crevette sauvage, mais des industriels, qui ne respectent aucune règle, ont mis en péril son travail et ses revenus. Un jour, se sentant menacé, il décide de quitter son pays. De l'autre côté de la mer, après un éprouvant voyage, Elijah se trouve confronté à l'institution : il va devoir gravir une montagne de papiers et de questions. Comme tant d'autres, il n'a pas le choix : il doit, loin des siens, se construire un avenir en composant avec les préjugés. Les incongruités administratives, la répétition sans fin de son histoire, la perte de son dossier, les nuits passées sur les trottoirs de la ville, ou encore les états d'âme de fonctionnaires surmenés n'auront pourtant pas raison de lui. L'effondrement viendra de l'institution, ou plutôt de ses agents à qui elle fait porter le poids du parcours chaotique imposé aux migrants sans véritable soutien ni discernement.