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MaelstrÖm reÉvolution
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La lame qu'on t'a donnée
est une distance mal aiguisée
entre le fond et la forme
le réel est un crève-coeur
une entaille suffit
pour connaître la vérité.
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...unwinding its scarlet fibres...
My hand is not alone
Following Arianna's voice
She sings my steps alone
I enter the labyrinth
*
...déroulant ses fibres écarlates...
Ma main n'est pas seule
Suivant la voix d'Arianna
seule, Elle chante mes pas
J'entre dans le labyrinthe
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Cette prière poétique décrit les avancées maladroites de l'humanité sur des terres glacières en piteux état. Elle brosse le portrait d'un monde où la faune et la flore se rebiffent sans pour autant décourager les multinationales d'en tirer profit. Prix Hubert Krains 2021.
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Nous sommes des marécages
Hortense Raynal
- MaelstrÖm reÉvolution
- Rootleg
- 15 Février 2023
- 9782875054517
Nos cartes se rencontrent nos reliefs nos mares et nos étangs j'avais pensé j'avais stagné même quand on ne ressent rien on ressent ce qui stagne en nous Une conversation continue se met en place entre la poétesse et les reliefs, qui se confondent avec les vivants et les défunts. Elle écoute ce silence vert d'eau, cette parole invisible, terreuse et aqueuse, dans une immobilité de marais qui n'a pas peur de stagner. Pour qui perd son chemin, c'est une cartographie poétique qui punaise d'autres repères plus intimes et compréhensifs sur la carte, tisse des fils, laisse des traces. et à nouveau, nos marécages.
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C'est juste un jour de plus Assise au bord d'une nuit Qu'il me faudra recoudre Personne ne m'avait dit Avant Comment naissent les étoiles Après Murmurations, Laura Schlichter nous plonge dans un voyage en apnée dans les replis de l'absence. Des poèmes pour traverser le fracas du silence.
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Ce recueil est un manifeste pour un nous capable de se rencontrer et de s'unir. Il contient sept poèmes sonores accessibles par QR codes.
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Un choix de poèmes de cette figure de la littérature iranienne contemporaine décédée en 1967.
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Parfois la vie tape à coups redoublés répétés avec un tempo de scierie et l'on sait que de la tristesse de l'épuisement renait toute joie tout apaisement tout amour et l'on n'en veut pas à ce qui a tapé au hasard à ceux qui à leurs corps se défendant ont apaisé puis affuté la peine. et l'on voudrait encore leur parler les avoir dans les bras. on sait que tout passe tout tourne tout renait floraison et autres on a encore soif très soif d'avenir mais la lucidité n'a jamais évité la douleur et l'on chiale parfois on sait le moment où les boutons se rouvriront et nous n'oublierons pas d'être fleurs rouge jaune.
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De pain et d'amour / brood en liefde
Mustafa Kör
- MaelstrÖm reÉvolution
- Rootleg
- 29 Janvier 2022
- 9782875054166
Du pain et de l'amour, c'est tout ce dont l'être humain a besoin, selon Mustafa Kor. Cette anthologie oscille entre deux extrêmes, entre le combat du coeur et le quotidien. Un recueil insolite, plein d'images et de musique, toujours intuitif, une écriture qui part des tripes. Un livre vulnérable, comme ces vers pour les « Funérailles solitaires », où le poète, souvent seul, rend un dernier hommage à des personnes décédées dans une extrême solitude.
La langue utilisée par Mustafa Kor pourrait être qualifiée de baroque. Sa poésie évocatrice et émouvante s'inscrit dans la tradition du romantisme noir.
Brood en liefde, meer heeft een mens niet nodig volgens Mustafa Kor. Deze bloemlezing balanceert tussen uitersten, de strijd van het hart en het alledaagse. Een ongewone bundel vol beelden en muzikaliteit, steeds intuïtief, als het ware vanuit de onderbuik neergepend. Kwetsbaar ook, zoals de gedichten voor 'De Eenzame Uitvaart', waarin de dichter, vaak alleen, een laatste groet bracht aan een eenzaam gestorven medemens.
De taal die Mustafa Kor hanteert is barok te noemen. Hij dicht in de traditie van de zwarte romantici, evocatief en aangrijpend. -
Ensauvagement : le petit livre de la colère
Gioia Kayaga
- MaelstrÖm reÉvolution
- Rootleg
- 17 Novembre 2020
- 9782875053732
Je refuse d'être douce, polie ou discrète sur commande.
Je bénis ma rage bâtarde et ma vulgarité.
Je me moque éperdument de vous plaire.
Je prône l'expression pleine et entière de la colère ; l'ensauvagement en pleine conscience ; l'écologie radicale ; l'extrémisme humanitaire.
Je fais l'apologie du boycott, de la rébellion, de la piraterie.
Je recommande le modèle amish, le modèle rastafari, le modèle pygmée, le modèle inuit, le modèle papou.
Puisque c'est la guerre, allons jusqu'au bout.
Cet essai / « pamphlet » de Gioia Kayaga est sorti d'elle comme un long cri de colère. Elle ne mâche pas ses mots, ce n'est pas dans ses habitudes, mais cette fois, elle n'épargne personne. Elle dénonce et met en exergue les inégalités, les incohérences et l'individualisme de notre société.
Oubliez les paillettes et les histoires d'amour car seuls « les braves supporteront le spectacle et les éclaboussures, les autres rallumeront très vite Instagram ou Netflix ».
Un cri de colère qui se termine par une plongée dans l'utopie de nouveaux mondes à venir... -
Enfant, dès que le soleil se montrait enfin, je vivais nue dans mon jardin. Parfois je portais une culotte parfois rien. Personne ne m'a jamais demandé d'aller me rhabiller. J'avais le droit d'exister. Je jouais ainsi des étés entiers, sans qu'aucun désir ne vienne jamais se poser sur ma peau. Sans traquer le reflet le défaut. Sans chercher à préserver à séduire à cacher. Je parlais aux animaux. J'avais le droit d'exister. À pleines dents croquer la pomme. Courir pieds nus dans les graviers sans jamais chercher à plaire à personne. J'avais le droit d'exister. En me moquant d'être fille ou garçon. Mon corps n'était pas une question : il me servait à manger des glaces, à grimper aux arbres, avant. Avant les religions barbares. Avant les jugements et la pudeur obligatoire. Avant les exigences imposées par d'autres regards. J'ai eu le droit d'exister.
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Ce Sac à Mots a définitivement de quoi réveiller l'Homo-ça-Pionce... Et on tourne les pages comme on expulse des cachets-poèmes d'un blister, à en devenir accro, à crocs, vorace de ce mélange des genres et de ce refus de formes trop fixes. Comme une envie d'y revenir à bouche que veux-tu. Ces poèmes-médecins soignent nos maux et nous ouvrent les yeux sur le monde. Lucide, on ferme le recueil sans plus trop savoir dans quel ordre on a envie d'écrire, d'aimer profondément ou de faire la révolution... Mais on va le faire!
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Des poèmes comme des vagues, formant un courant qui les englobe et les dépasse. Un cri de l'écume face au fracas des ondes anthropomotrices.
Cette croisière verte écrite sur un souffle questionne l'occupation de l'espace, le plein et le vide parfois de sens de nos accélérations, de notre progrès - de notre projet.
Quelle place reste-t-il aux rencontres, aux couleurs, aux rythmes qui permettent de contempler, une à une, les 24 images entassées dans la seconde ?
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Postface Olivier Liron Tu n'as pas attendu que sonne la cloche penche pour embrasser l'hiver la soie t'est apparue entre l'arbre et le ciel maillon nu depuis tu voles chaîne et libre Comment saisir une réalité qui nous glisse entre les doigts, un monde connu qui se désagrège ? Comment survivre à la dissonance ? Par le rebond poétique. Maillon Nu tisse une chaîne d'espoir et de sens où la lumière finit toujours par surgir.
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Soixante-six sizains qui sont une répercussion d'une des périodes les plus pénibles de la vie de leur auteur : une confrontation avec la douleur et la beauté de l'amour, avec la beauté et la douleur de l'existence. Mais loin d'être une catharsis, ce monologue avec l'absence est un avis personnel qui s'emploie à décortiquer le quotidien d'une année, quotidien résolument lié à la réalité contemporaine et qui tente de se dépasser, de tendre vers l'universel à travers l'art complexe qu'est et demeure la poésie. Afin de maintenir malgré tout le potentiel de désir de liberté à défendre. Agrémenté par des expériences graphiques survenues parallèlement au travail sur le langage.
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« il est marrant de penser qu'un rigolo comme moi puisse s'intéresser à l'astronomie, il est marrant de penser qu'un rigolo comme moi puisse s'intéresser à ces choses-là, il est marrant de penser qu'un rigolo comme moi puisse se lever et regarder le ciel, il est marrant de penser qu'un rigolo comme moi puisse se lever et regarder le ciel et ressentir des choses extraordinaires... » Ce livre contient un poème qui est parti dans l'Espace et a passé six mois dans la Station Spatiale Internationale avant de revenir sur Terre Prolongez le plaisir en musique ici: http://boriscrack.com/obichon
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Bien entendu! : bon entendeur, mal malentendant ; le rire-ensemble
Rose-Marie François
- MaelstrÖm reÉvolution
- Rootleg
- 7 Juin 2023
- 9782875054579
Ce livre s'adresse aux personnes confrontées à l'épreuve de la malaudition : la sienne propre et celle de l'autre. La première partie brosse un tableau de la situation actuelle, mondiale : augmentation des nuisances sonores et des souffrances qui s'en suivent, tous âges confondus. On trouve ici de nombreux conseils pratiques pour la vie quotidienne, chez soi et en société. Les «monologues» de la deuxième partie sont à lire tout haut par les malentendants aux bons entendeurs. Salut, larmes de joie! Rira bien qui rira... le premier! C'est la vengeance du... fou-rire!
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Victime collatérale de la Guerre contre la Bêtise, l'Ami Terrien a profité de son passage en enfer pour rédiger un carnet de voyage onirique où spleen et musicalité se répondent dans ce lieu hors du temps qu'est «Le Paradis», lieu-dit du parc de la Chartreuse à Liège, qui a vu succéder à l'écriture de ce livre l'installation, puis la lutte victorieuse de la Zad liégeoise. Plongée dans les affres d'un amour perdu, d'un monde en déliquescence à quelques pas seulement de la folie et de la mort, la nature et la musique comme dernière planche de salut jusqu'au retour du jour.
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À l'intérieur de ce Corps-texte : un corps entier écrit et croît en lui. Un corps qui marche, court en tous sens.
Et pousse, avance. Souffle un instant au beau milieu des rails.
Corps à l'aguet, qui inspire et écoute - les oiseaux, l'être aimé. Corps qui apprend à écrire leurs noms, à parler. Pour décrire la douceur.
Corps entier qui traverse la chute et la casse des os.
Qui se relève, se tait, se fige et se renverse. Corps enfin réuni quand la nuit tombe.
Corps-texte relié : prêt à danser !
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Ivre d'infinitifs en gestation.
Je titube pathétiquement.
Sur le corps effondré de la langue.
S'engramme, dans les plis de l'être.
Un codex de Diabolique générale.
Collapsus en meute.
Amour aux abois.
La Nuit se lève. -
Terre, ciel, océans et forêts ne font qu'un avec les humains. 33 poésies tressées en un seul poème chantent leur parcours unique. Les forêts pluviales, Dubaï, les Inuits, des villes de décharge. Images apocalyptiques et paysages qui fascinent et promettent des « avenirs » à rendre possibles, en défiant le présent. Beaucoup de femmes communes le font partout, des activistes ou leaders de peuples autochtones, souvent menacées et tuées, contraintes à perdre leurs terres. Mots puissants et histoires, auxquelles L'aura, la poétesse Laura Fusco, donne voix, avec sa parole et son style désormais consacrés à la grande poésie, dans un poème choral, qui redessine la planète, transformant son agonie en une vision de renouveau. « Qui sera le prochain ? » Global Witness nous rappelle qu'en 2023 196 femmes et hommes défenseurs de l'environnement ont été tués. Mais nous serons les prochaines victimes si nous ne nous unissons pas pour défendre la nôtre, unique, Terre Mère, comme écrit la poétesse Laura Fusco dans son très émouvant recueil qui nous concerne toutes et tous. Ensemble nous pouvons. Nous le devons. Alessandro Giannì, Relations Institutionnelles et Scientifiques Greenpeace Italie